La main de Dieu
Par : Aelon
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
Publié le 21/06/12 à 14:14:28 par Aelon
Ray alla s'installer dans sa chambre, la suite du livre étant de le narration sur le voyage. Arrivé, il ouvrit le livre mais ne lit pas. Il avait de la peine pour cet homme. Et si il avait raison? Si tout cela était vrai? On sentait le vécu, et puis tout cela ne pouvait sortir de l'imagination de quelqu'un, il y avait forcément quelque chose de vrai. Dilemme: la rédaction de français ou la suite? Le choix fut vite pris.
***
&feature=relmfu
J'arrivai à destination. Ma deuxième cible était la plus inconnue. Le soleil était haut dans le ciel, le printemps arrivait, ça ce sentait. C'était une ville marchande un peu aisée, même les plus démunis pouvaient s'acheter du jambon avec leur pain. Les habits étaient tous festifs. La place du marché était surveillé par une cinquantaine de garde, la moitié se passant pour des civils achetant diverses étoffes. Une personne voulait me vendre une carte au trésor de la ville. Peuh! Comme si des coffres trainaient dans les rues et que le mec préférait vendre la carte pour 500 francs que d'aller les chercher. Il y en a qui nous prennent pour des imbéciles.
J'avais contacté mon élève, je savais que mon contrat résidait dans une taverne renommée du quartier noble. J'avais pris ma tenue de prêtre, et je décidai de me faire remarquer. Je cheminai dans les rues de la noblesse et rependais la bonne foi. Décidément, je déteste chercher ma cible, je préfère l'action. Je mis bien deux heures avant que je ne sois invité à une réception. Par chance, il fallait des prêtres de haute caste, et étant archevêque, ça tombait bien. La réception serait dans moins d'une semaine et elle réunissait tout le monde dans le quartier, un e chance de repérer ma cible. Je serai chargé de faire un discours.
Mes jours de répit se consacrèrent à préparer un texte où n'importe quel Templier reconnaitrait un message. En effet, j'avais placé une phrase du genre «Le fruit du pouvoir réside dans la foi, Éden l'a croqué à pleine dent, et aujourd'hui, son morceau est dans la main des croyants». Pour tout les autres ce serait du baragouinage, mais pour eux, c'était un signal qui indiquait que j'avais des informations à leur donner.
Je profitai aussi de ce répit pour écrire à Manon. Je lui avait rédigé un poème. Enfin deux. Ou trois. Je l'adorai, et lors d'une de mes lettre précédente, je l'avais comparé à une rose. C'est pourquoi j'ai rédigé ceci:
Sonnet pour une rose²
Ta présence chaleureuse me rend toujours plus doux,
Ô fleurs de chagrin, ô pétale d'argent,
Ô tige de satin, ô parfum de safran,
Située au c½ur du jardin, divin et tabou,
Je rêve d'un jour où je puisse te cueillir
Et te tenir avec la paume de ma main,
Et te susurrer des mots doux jusqu'au matin.
Il y a tellement de choses que je veut t'offrir!
Et malgré tout ces rochers qui nous séparent,
Je te jure qu'un jour, qu'une nuit ou qu'un soir
Je viendrai. Et je m'assiérai à tes côtés
Pour enfin pouvoir goûter à ta chaleur,
Apprécier et savourer toutes tes qualités
Jusqu'à ce que mon visage s'éteigne de bonheur.
J'avais chargé une recrue d'envoyer la lettre à une recrue de la ville en échange d'une petite somme, lui précisant de ne pas l'ouvrir, mon image en serait à jamais ternis, même si je m'en fichai un peu.
***
Samedi, 17h30, une heure et demi avant le début de la soiré:
Je me présentai avec mes habits simple au rendez-vous. Une chose que je n'ai pas précisé et qui est importante: J'ai toujours ma capuche rabattue sur ma tête, que cela soit celle de prêtre ou d'Assassin. C'était d'ailleurs la seule entorse à la règle de l'église que je faisais: même dans une cathédrale, je ne l'enlevai jamais. Ma foi passe après mon crédo, c'était ma phrase.
Le gérant qui s'occupait des attractions me fit lire mon discours à voix haute pour s'assurer qu'il était correcte. Il m''interrompit assez tôt, car il avait «d'autres choses à régler» (il ronflait à un moment). Tout était en place. Je m'assis dans un coin de la salle et observai les préparatifs, les cauchemars en cuisine car le porc était arrivé en retard, les essais des musiciens, l'affolement des domestiques...
***
19h30
La fête avait commencée. Les troubadours chantaient, le buffet était déjà à sa deuxième fournée, Tout le monde parlait entre eux, certains dansaient de temps en temps, une petite course poursuite c'était produite suite à un chignon volé. Tant de frivolités, c'en était réconfortant et navrant à la fois. Au moins une partie du monde était en paix, n'avait pas à se soucier de quoique ce soit. D'un autre coté, on pourrait nourrir une famille pendant plus d'un an, loger tout les pauvres de Paris, leur donner un travail. J'avoue, je trouve toujours à redire, mais bon, n'allez pas dire que j'ai tort. Mon discours était là pour annoncer que tout le monde était là, d'attirer la bonne foi sur eux, ect... Il était prévue dans une heure trente.
21h05
Mon discours était terminé. La fête avait battue de son plein, mais l'attitude d'une dizaine de personne avait changé. Je ne pouvais plus m'assoir à observer, je devais participer pour ne pas avoir l'air louche. Je goutai au buffet, ne pouvant rien avaler de concret car les plats se faisaient dévorer avant d'arriver à la table. Quel bande de hyène... On m'accosta pour différentes raisons, les deux premières étant des courtisanes venues vendre leurs charmes. J'avais accepter la première proposition en lui disant d'aller m'attendre dans une chambre, mais je ne l'avais pas rejoins. Elle était revenue, mais se fondre dans la masse était une de mes qualités. La deuxième se fut plus teigneuse, aussi l'assommai-je une fois dans la chambre, puisqu'elle ne voulait pas me lâcher avant. Ensuite, des bourgeois et nobles vinrent me féliciter de mon discours qui n'était pas si mal réussi d'après eux, même si la plupart avaient dormi pendant, j'acceptai leurs creux compliments. Enfin, la rencontre que je souhaitais arriva. Un homme blond vint à ma rencontre, assez costaud portant une croix rouge discrète sur son bras, tatouée. Il commença par me parler de choses futiles. Puis il arriva au concret.
-Si on allait manger de la pomme dehors?
J'acceptai d'un hochement de tête, puis nous sortîmes. Il m'entraina plus loin de la fête, loin des regards, puis me plaqua contre le mur. Je m'y attendais et décidai de jouer le jeu.
&feature=relmfu
(si elle ne dure pas assez longtemps, relancez-la)
-Où est la pomme? Dit il d'un ton qu'il voulait menaçant.
-Ce n''est pas en maltraitant vos informateurs que vous obtiendrez de bonnes informations. Tu est surement un novice, provoquai-je.
-Ferme là! Je suis Septième de grade!
-C'est un gros chiffre...
Il était stupide, incompétent ou il mentait. Je savais déjà son grade, la confirmation de son appartenance à la faction adverse et j'allais savoir si il avait des informations sur ma cible.
-Petite, je vais t'apprendre que le dixième grade est réservé aux élites.
-Comme celui qui c'est fait trucidé dernièrement?
-Non, comme Fab...
Un coup de genoux puis un coup de tête, un direct du poignet et un croc-en-jambe le mit par terre. Je sortis ma lame cachée, la mis sur sa gorge et lui dis doucement:
-Je suis un Assassin et tu va me dire qui est l'homme dont tu parlai, son poste et où il se trouve, ordonnai-je froidement.
-Il... balbutia-il, il est à Moscou, c'est un Templier renommé, il...
Mon sourire l'interrompu.
-Petit, savais-tu que je sais que ma cible est près d'ici? Je ne suis pas là par hasard, je sais que Fab est un maître Templier, qu'il participe à la fête. Comme je suis de bonne humeur après cette fête, je te laisse une chance de revoir ta famille. Qui-Est-Il? Articulai-je.
Il paniquait et me révéla ce qu'il savait:
-Il s'appelle Fabrice, il n'est pas venu à la réception, mais il doit s'entretenir avec le chef des festivités, je vous ai dit tout ce que je savais, pitié...
Je regardai ce pauvre homme. Habituellement, je tuai tout les Templiers. Mais si il mourrait, ses proches en pleureraient. Cette Manon bouleversait mon existence. Je me levai, puis lui donnai un coup de pied dans la nuque, pas trop fort, juste de quoi tomber dans le coma. J'époussetai ma tunique et partis. Des hommes avaient observés la scènes de loin, et pensant avoir assistés à un autre spectacle, ils rigolèrent. J'entendis de loin un joli commentaire: «Il lui a mis cher le prêtre». Tocard...
***
J'étais retourné à la fête pour découvrir qui était ma cible. Il s'entretenait avec mon débiteur. Il devait se trouver dans les salles d'au dessus. Sauf que, mis à part le premier étage, l'accès était gardé. Je dérobai un stylo et du papier pour écrire dessus (je suis sérieux) puis enrôlait une courtisane pour avoir un alibi de monter en haut. Une fois arrivée dans la chambre, elle commença à se dévêtir, mais je l'arrêtai net:
-Je ne suis pas là pour sa. Je dois monter au deuxième étage pour quelque chose et il fallait que vous m'accompagnez pour pouvoir monter au premier.
-Mon coco, tu me fait perdre du temps, t'es pas le premier avec ce genre de tours, je vais tout de suite alerter la garde, répondit elle.
-Je ne suis pas fou.
Je lui jetai une bourse de 300 francs. J'étais dégouté d'agir ainsi, mais mon crédo passait avant ma religion. Elle fit les gros yeux et me regarda étonnée:
-Tout ce que tu auras à faire c'est d'attendre que je revienne, puis de simuler une fois là. Suis-je clair?
-Si tu veut je pourrai faire autre chose que simuler..., me dit elle en se déshabillant.
-Restons en là, dis-je avec dégout.
Puis je me mis en quête de ma cible. Je passai silencieusement pour écouter aux portes du premier étage, mais la plupart était des bruits d'ébats. L'amour ne se résume-t-elle donc qu'à cela? Je ruminai puis allai monter au second lorsque j'aperçus un garde à l'entrée d'une salle. Une idée me vint. Je posai une bombe de diversion sur le sol. La mèche avait sa longueur réglé pour qu'il y ait un délai de deux minutes avant l'explosion. Je fis le tour pour me poster de l'autre coté du couloir. La déflagration retentit. Le garde avait tourné la tête, alerté, mais il n'était pas allez voir, personne n'est aussi bête. Ceci dit, ce court laps de temps me permis de surgir de son angle mort et de l'assommer. Je me mit ensuite à écouter à la porte. Je ne me rappelle plus de la discussion, mais elle était banale, contrairement à ce que je m'étais attendu. Ceci dit, j'avais bien entendu le nom de Fabrice et celui de mon patron temporaire. Je décidai donc de lancer le corps à travers la porte avec un cadeau dessus.
***
Deux hommes discutaient lorsqu'un grand fracas annonça l'arrivé d'un corps inerte. Ils le rattrapèrent, mais la personne qui l'avait lancée avait disparue. Un mot était attaché à son dos. Il disait ceci:
«Je t'attends sur le toit du ''nouveau porc'' au crépuscule. Signé: ta mort»
Le concerné vociféra un mot qui mit en alerte tout le bâtiment: «Garde!»
***
Je m'étais réfugié dans la chambre de la pauvre enfant le plus vite possible. J'avais éteint les bougies et sauté sur le lit. Au même moment, les gardes arrivaient d'en bas.
-T'as déclenché tout ce bazar? Et bien, quel homme...
-Tais toi et simule, je ne veut pas être retrouvé, ordonnai-je, agacé.
-A vos ordres, dit elle d'une voix contrefaite de séduction.
Elle se mit à crier, bon sang, je n'aurai jamais cru que ça marcherai avec un son aussi horrible. Les gardes passèrent pourtant leurs chemin. J'étais stupéfait. 'allai partir, mais la garce me retint du bras et me demanda tout de même:
-Viens, je vais t'en donner plus.
Je soupirai et l'assommai.
² = Ce sonnet n'a pas été plagié, il a été inventé par l'auteur.
***
&feature=relmfu
J'arrivai à destination. Ma deuxième cible était la plus inconnue. Le soleil était haut dans le ciel, le printemps arrivait, ça ce sentait. C'était une ville marchande un peu aisée, même les plus démunis pouvaient s'acheter du jambon avec leur pain. Les habits étaient tous festifs. La place du marché était surveillé par une cinquantaine de garde, la moitié se passant pour des civils achetant diverses étoffes. Une personne voulait me vendre une carte au trésor de la ville. Peuh! Comme si des coffres trainaient dans les rues et que le mec préférait vendre la carte pour 500 francs que d'aller les chercher. Il y en a qui nous prennent pour des imbéciles.
J'avais contacté mon élève, je savais que mon contrat résidait dans une taverne renommée du quartier noble. J'avais pris ma tenue de prêtre, et je décidai de me faire remarquer. Je cheminai dans les rues de la noblesse et rependais la bonne foi. Décidément, je déteste chercher ma cible, je préfère l'action. Je mis bien deux heures avant que je ne sois invité à une réception. Par chance, il fallait des prêtres de haute caste, et étant archevêque, ça tombait bien. La réception serait dans moins d'une semaine et elle réunissait tout le monde dans le quartier, un e chance de repérer ma cible. Je serai chargé de faire un discours.
Mes jours de répit se consacrèrent à préparer un texte où n'importe quel Templier reconnaitrait un message. En effet, j'avais placé une phrase du genre «Le fruit du pouvoir réside dans la foi, Éden l'a croqué à pleine dent, et aujourd'hui, son morceau est dans la main des croyants». Pour tout les autres ce serait du baragouinage, mais pour eux, c'était un signal qui indiquait que j'avais des informations à leur donner.
Je profitai aussi de ce répit pour écrire à Manon. Je lui avait rédigé un poème. Enfin deux. Ou trois. Je l'adorai, et lors d'une de mes lettre précédente, je l'avais comparé à une rose. C'est pourquoi j'ai rédigé ceci:
Sonnet pour une rose²
Ta présence chaleureuse me rend toujours plus doux,
Ô fleurs de chagrin, ô pétale d'argent,
Ô tige de satin, ô parfum de safran,
Située au c½ur du jardin, divin et tabou,
Je rêve d'un jour où je puisse te cueillir
Et te tenir avec la paume de ma main,
Et te susurrer des mots doux jusqu'au matin.
Il y a tellement de choses que je veut t'offrir!
Et malgré tout ces rochers qui nous séparent,
Je te jure qu'un jour, qu'une nuit ou qu'un soir
Je viendrai. Et je m'assiérai à tes côtés
Pour enfin pouvoir goûter à ta chaleur,
Apprécier et savourer toutes tes qualités
Jusqu'à ce que mon visage s'éteigne de bonheur.
J'avais chargé une recrue d'envoyer la lettre à une recrue de la ville en échange d'une petite somme, lui précisant de ne pas l'ouvrir, mon image en serait à jamais ternis, même si je m'en fichai un peu.
***
Samedi, 17h30, une heure et demi avant le début de la soiré:
Je me présentai avec mes habits simple au rendez-vous. Une chose que je n'ai pas précisé et qui est importante: J'ai toujours ma capuche rabattue sur ma tête, que cela soit celle de prêtre ou d'Assassin. C'était d'ailleurs la seule entorse à la règle de l'église que je faisais: même dans une cathédrale, je ne l'enlevai jamais. Ma foi passe après mon crédo, c'était ma phrase.
Le gérant qui s'occupait des attractions me fit lire mon discours à voix haute pour s'assurer qu'il était correcte. Il m''interrompit assez tôt, car il avait «d'autres choses à régler» (il ronflait à un moment). Tout était en place. Je m'assis dans un coin de la salle et observai les préparatifs, les cauchemars en cuisine car le porc était arrivé en retard, les essais des musiciens, l'affolement des domestiques...
***
19h30
La fête avait commencée. Les troubadours chantaient, le buffet était déjà à sa deuxième fournée, Tout le monde parlait entre eux, certains dansaient de temps en temps, une petite course poursuite c'était produite suite à un chignon volé. Tant de frivolités, c'en était réconfortant et navrant à la fois. Au moins une partie du monde était en paix, n'avait pas à se soucier de quoique ce soit. D'un autre coté, on pourrait nourrir une famille pendant plus d'un an, loger tout les pauvres de Paris, leur donner un travail. J'avoue, je trouve toujours à redire, mais bon, n'allez pas dire que j'ai tort. Mon discours était là pour annoncer que tout le monde était là, d'attirer la bonne foi sur eux, ect... Il était prévue dans une heure trente.
21h05
Mon discours était terminé. La fête avait battue de son plein, mais l'attitude d'une dizaine de personne avait changé. Je ne pouvais plus m'assoir à observer, je devais participer pour ne pas avoir l'air louche. Je goutai au buffet, ne pouvant rien avaler de concret car les plats se faisaient dévorer avant d'arriver à la table. Quel bande de hyène... On m'accosta pour différentes raisons, les deux premières étant des courtisanes venues vendre leurs charmes. J'avais accepter la première proposition en lui disant d'aller m'attendre dans une chambre, mais je ne l'avais pas rejoins. Elle était revenue, mais se fondre dans la masse était une de mes qualités. La deuxième se fut plus teigneuse, aussi l'assommai-je une fois dans la chambre, puisqu'elle ne voulait pas me lâcher avant. Ensuite, des bourgeois et nobles vinrent me féliciter de mon discours qui n'était pas si mal réussi d'après eux, même si la plupart avaient dormi pendant, j'acceptai leurs creux compliments. Enfin, la rencontre que je souhaitais arriva. Un homme blond vint à ma rencontre, assez costaud portant une croix rouge discrète sur son bras, tatouée. Il commença par me parler de choses futiles. Puis il arriva au concret.
-Si on allait manger de la pomme dehors?
J'acceptai d'un hochement de tête, puis nous sortîmes. Il m'entraina plus loin de la fête, loin des regards, puis me plaqua contre le mur. Je m'y attendais et décidai de jouer le jeu.
&feature=relmfu
(si elle ne dure pas assez longtemps, relancez-la)
-Où est la pomme? Dit il d'un ton qu'il voulait menaçant.
-Ce n''est pas en maltraitant vos informateurs que vous obtiendrez de bonnes informations. Tu est surement un novice, provoquai-je.
-Ferme là! Je suis Septième de grade!
-C'est un gros chiffre...
Il était stupide, incompétent ou il mentait. Je savais déjà son grade, la confirmation de son appartenance à la faction adverse et j'allais savoir si il avait des informations sur ma cible.
-Petite, je vais t'apprendre que le dixième grade est réservé aux élites.
-Comme celui qui c'est fait trucidé dernièrement?
-Non, comme Fab...
Un coup de genoux puis un coup de tête, un direct du poignet et un croc-en-jambe le mit par terre. Je sortis ma lame cachée, la mis sur sa gorge et lui dis doucement:
-Je suis un Assassin et tu va me dire qui est l'homme dont tu parlai, son poste et où il se trouve, ordonnai-je froidement.
-Il... balbutia-il, il est à Moscou, c'est un Templier renommé, il...
Mon sourire l'interrompu.
-Petit, savais-tu que je sais que ma cible est près d'ici? Je ne suis pas là par hasard, je sais que Fab est un maître Templier, qu'il participe à la fête. Comme je suis de bonne humeur après cette fête, je te laisse une chance de revoir ta famille. Qui-Est-Il? Articulai-je.
Il paniquait et me révéla ce qu'il savait:
-Il s'appelle Fabrice, il n'est pas venu à la réception, mais il doit s'entretenir avec le chef des festivités, je vous ai dit tout ce que je savais, pitié...
Je regardai ce pauvre homme. Habituellement, je tuai tout les Templiers. Mais si il mourrait, ses proches en pleureraient. Cette Manon bouleversait mon existence. Je me levai, puis lui donnai un coup de pied dans la nuque, pas trop fort, juste de quoi tomber dans le coma. J'époussetai ma tunique et partis. Des hommes avaient observés la scènes de loin, et pensant avoir assistés à un autre spectacle, ils rigolèrent. J'entendis de loin un joli commentaire: «Il lui a mis cher le prêtre». Tocard...
***
J'étais retourné à la fête pour découvrir qui était ma cible. Il s'entretenait avec mon débiteur. Il devait se trouver dans les salles d'au dessus. Sauf que, mis à part le premier étage, l'accès était gardé. Je dérobai un stylo et du papier pour écrire dessus (je suis sérieux) puis enrôlait une courtisane pour avoir un alibi de monter en haut. Une fois arrivée dans la chambre, elle commença à se dévêtir, mais je l'arrêtai net:
-Je ne suis pas là pour sa. Je dois monter au deuxième étage pour quelque chose et il fallait que vous m'accompagnez pour pouvoir monter au premier.
-Mon coco, tu me fait perdre du temps, t'es pas le premier avec ce genre de tours, je vais tout de suite alerter la garde, répondit elle.
-Je ne suis pas fou.
Je lui jetai une bourse de 300 francs. J'étais dégouté d'agir ainsi, mais mon crédo passait avant ma religion. Elle fit les gros yeux et me regarda étonnée:
-Tout ce que tu auras à faire c'est d'attendre que je revienne, puis de simuler une fois là. Suis-je clair?
-Si tu veut je pourrai faire autre chose que simuler..., me dit elle en se déshabillant.
-Restons en là, dis-je avec dégout.
Puis je me mis en quête de ma cible. Je passai silencieusement pour écouter aux portes du premier étage, mais la plupart était des bruits d'ébats. L'amour ne se résume-t-elle donc qu'à cela? Je ruminai puis allai monter au second lorsque j'aperçus un garde à l'entrée d'une salle. Une idée me vint. Je posai une bombe de diversion sur le sol. La mèche avait sa longueur réglé pour qu'il y ait un délai de deux minutes avant l'explosion. Je fis le tour pour me poster de l'autre coté du couloir. La déflagration retentit. Le garde avait tourné la tête, alerté, mais il n'était pas allez voir, personne n'est aussi bête. Ceci dit, ce court laps de temps me permis de surgir de son angle mort et de l'assommer. Je me mit ensuite à écouter à la porte. Je ne me rappelle plus de la discussion, mais elle était banale, contrairement à ce que je m'étais attendu. Ceci dit, j'avais bien entendu le nom de Fabrice et celui de mon patron temporaire. Je décidai donc de lancer le corps à travers la porte avec un cadeau dessus.
***
Deux hommes discutaient lorsqu'un grand fracas annonça l'arrivé d'un corps inerte. Ils le rattrapèrent, mais la personne qui l'avait lancée avait disparue. Un mot était attaché à son dos. Il disait ceci:
«Je t'attends sur le toit du ''nouveau porc'' au crépuscule. Signé: ta mort»
Le concerné vociféra un mot qui mit en alerte tout le bâtiment: «Garde!»
***
Je m'étais réfugié dans la chambre de la pauvre enfant le plus vite possible. J'avais éteint les bougies et sauté sur le lit. Au même moment, les gardes arrivaient d'en bas.
-T'as déclenché tout ce bazar? Et bien, quel homme...
-Tais toi et simule, je ne veut pas être retrouvé, ordonnai-je, agacé.
-A vos ordres, dit elle d'une voix contrefaite de séduction.
Elle se mit à crier, bon sang, je n'aurai jamais cru que ça marcherai avec un son aussi horrible. Les gardes passèrent pourtant leurs chemin. J'étais stupéfait. 'allai partir, mais la garce me retint du bras et me demanda tout de même:
-Viens, je vais t'en donner plus.
Je soupirai et l'assommai.
² = Ce sonnet n'a pas été plagié, il a été inventé par l'auteur.
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