La main de Dieu
Par : Aelon
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 30/04/12 à 18:29:10 par Aelon
Ils portaient tous un béret rouge et une épée rudimentaire, et une ils possédaient des protections au niveau de l'entre-jambes, des épaules et de leurs torse. L'un d'eux ce jeta sur moi. Il voulu m'assener un coup vertical. Je parai obliquement, et le poids qu'il avait mis dans son attaque le déséquilibra. Je l'estourbis avec le pommeau de ma garde, puis je lui fit une fine coupure au ventre, puis au dos, tout les deux parallèles entres elles et au sol. Deux de ses camarades m'assaillirent pendant que leur ami tombai au sol. Ils m'assénèrent leur coup en même temps. Je parai la lame qui venait vers la droite et j'esquivai le seconde en allant vers celui qui avait sa lame bloquée. Il fut surpris, ce qui l'empêcha d'esquiver mon poing qui fusait vers sa tête. Je lui fit un croc-en-jambe, et bloquai l'arme du troisième opposants. C'est à ce moment que choisi le dernier pour intervenir. Je crois que parmi les quatre, il était le moins expérimenté, c'est la raison, je pense, qu'il a foncé sur moi se pensant à l'abri. Mon pied rencontra son ventre et il alla s'écraser par terre.
Pendant ce temps, mon adversaire en profita pour me pousser, mais j'évitai de tomber en reculant. Je me trouvai juste à coté du garde qui se relevait suite à ma balayette. Je lui assénai quelques coups rapide pour le mettre en difficulté, et lorsque je brisai sa garde, je passai derrière lui pour lui infliger une coupure derrière ses genoux. Il tomba sur ceux ci et je plaçai mon pied sur son dos, puis sa tête rencontra le sol. Celui qui croisait le fer précédemment avec moi se jeta sur moi et il tenta d'embrocher ma tête. Je me baissai, et d'un geste, je fis naître une entaille aussi longue que son bras sur celui qui tenait la garde de son glaive. Il laissa tombé celle-ci, puis je lui mit un coup de poing sous le menton, ce qui suffit à lui faire perdre conscience. Il n'en resta plus qu'un de valide, et, désespérément, il se jeta sur moi. Il dut néanmoins s'arrêter sous peine de se faire trancher la gorge par une lame immobile.
-Lâche ton arme, ordonnai-je.
C'est ce qu'il fit, puis il se mit à genoux. Il voulut me supplier, mais la garde de mon sabre cogna sa tête et il s'effondra, inerte. Je vérifiai si mon otage c'était tenue tranquille, mais je ne le vis pas à l'endroit où il devait se trouver. En effet, il était derrière une rangée d'archers. Ils avaient leurs arc bandés et pointaient les Templiers restant, quatre au total. Aucune brute en armure n'avait survécut, et il restai que deux simple garde.
-Rendez-vous, fils de chiens! clama le contrebandier.
Les Templiers jetèrent leurs armes au sol et les gardes restant les ligotaient.
-Quand à toi, Assassin... Tu t'es interposé. C'est louable, mais ma jambe ne va pas se remettre sous peu, et tu as vu des choses qu'il ne fallait pas. Fais tes prières, tu va mourir comme une charogne!
-Très bien, laissez moi juste sortir ma bible, dis-je avec un sourire aux lèvres.
Ils furent décontenancés de ma réponse, et de ma docilité. Néanmoins, les archers avaient détendus leur arc, la flèche toujours encochées sur la corde, et me regardèrent, dubitatifs. Je sorti mon livre, ayant peine à masquer mon horrible sourire. Car entre les papiers de ma «bible de combat» (ainsi l'avais-je surnommé), se trouvaient une arme unique en occident. J'ai trouvé le concept lors d'un combat contre un Templier asiatique. On l'appelait un «ninja». Durant notre combat, mis à part son sabre court placé sur son épaule, sa tenue totalement noire et en cuir où on ne pouvait voir que ses yeux, et encore, il me lançait régulièrement des morceaux de métal. J'en avait ramassé quelques un, la plupart sur moi même, et je les avaient montrés à notre forgeron. Il avait tenté de les reproduire, et le résultat avait été excellent. J'ai mis plus de six mois pour apprendre à ne pas me couper avec quand je les lançaient et à faire mouche à une distance de dix mètres. En bref, comme je me coupait quand même en les cherchant dans mon sac, je les avaient placés entre les pages de ma bible. Seul trois page étaient ainsi piégées. Chacune avait un nombre de projectile différent. L'une en avait sept, l'autre neuf et la dernière, que je n'avaient jamais utilisé, douze.
J'avais pris la page qui en possédait sept. Je commençai à psalmodier mes «prières». À la fin de celle-ci, et avant que l'on ouvre la bouche, je donnais une impulsion à mon livre, et sept disques de métal possédant chacune cinq pointes jaillirent. Ma cible cria quelque chose comme «abattez-le», mais personne en eut le temps. Elles commencèrent à redescendre. Je les avais lancés un peu devant moi, car je savais que certains tireur pouvaient avoir le temps de me tirer dessus. Quoi qu'il en soit, je balançais mes projectiles à une vitesse fulgurante: j'en attrapai une, la lançai, et dans le même mouvement, en attrapai une autre. Ils commencèrent à tirer leurs corde, mais ce n'étais pas la première fois que on me tirait dessus. Il fallait attendre le bon moment. Si on attendait le moment ou l'archer décoche sa flèche, c'est trop tard, il faut prévoir le mouvement, et ça, seul l'expérience le permet. Ceci dit, il est plus dur d'esquiver tout en lançant des objets, aussi en lançai-je trois, puis tournai et me déplaçai, évitant ainsi deux projectile meurtrier, puis je jetai mes derniers projectiles sur les derniers avant que leurs cordes ne se détendent. J'ai essayé, mais je n'ai pas put tous les épargner: deux sont mort, l'un la gorge percée, l'autre le front enfoncé. Une des mes étoiles lacéra le bras qui tenait l'arc d'un de mes assaillants. Les derniers se les prirent dans le ventre ou la jambe. Au final, soit trois seconde plus tard, tout les archers étaient incapable de tirer, et il me restais un lancé. Le commerçant se jeta à genoux et m'implora:
-Pitié, ne me tuez pas, je peut vous être utile!
-Ça m'étonnerai, répliquai-je en me rapprochant de lui, histoire de ne pas rater mon coup.
-Mais j'ai déjà commercé avec vous dans le passé!
-Avec qui? dis-je, un peu intrigué.
-Mais... avec votre maître la, le chef!
-Et pourquoi ne travaille tu plus pour nous?
-Je... Eh bien...
-Tu travaillais pour nous jusqu'à ce que tu nous trahisse, mais nous avons intercepte ta plus grande livraison. Je ne tuerai pas, c'est contraire à mes principes de donner la mort si j'ai le choix...
Je le vis regarder les corps qui s'amoncelaient, mais ils s'abstient de commentaires.
-... mais je vais te livrer aux autorités, et je m'assurerai que tu n'échappe pas à ta sentence.
-Pitié, je...
Le tranchant de mon projectile sectionna sa peau assez profondément au niveau de sa tempe pour qu'il perde connaissance.
***
La suite a peu d'importance: je l'ai livré aux autorités, la guilde m'a fait touché ma prime, j'ai fait le plein de projectiles, ect...
Mais si je me rappelle de cette mission, c'est surtout à cause du dialogue que j'ai eue avec mon maître qui, je ne le savais pas encore, mais qui allait devenir le début de bien des problèmes.
***
Je me dirigeai chez moi, il était près de 23h. Nico m'attendait devant chez moi. Je fus d'abord pris de lassitude. Il s'appuyait contre le mur, aussi tentai-je de passer sans lui adresser la parole. Je fus surprit qu'il ne dit rien. Il avait toujours une imbécillité d'entrée à me dire. Je m'arrêtai, intrigué. Il n'était pas dans son état normal. Peut être à cause du soir. Bref, il m'adressa la parole:
-Puis-je te poser une question?
Je le regardai, surpris. C'est, je pense, la première fois qu'il me demandais mon avis et qu'il l'écouterait. Il poursuivit, interprétant mon silence comme un oui:
-N'as tu jamais eu l'impression que notre mentor nous trompais?
C'est quelque chose que je me dois d'expliquer. Notre maître invite toujours des personnes douteuse dans son bureau. D'un côté, c'est ses affaires, mais une fois, on a remarqué que l'homme portait une croix rouge un peu trop semblable à notre goûts. Et puis les missions de novices, qui consistent à remettre des lettres en mains propre à diverses personnes, peu sembler anodin. Ceci dit, lorsque, plus tard, un Assassin haut gradé est demandé pour aller tuer cette personne car il s'avérait être un Templier... Tout cela laisse à douter. Certes, ce n'est qu'une interprétation, mais quand même. J'étais surpris qu'il soit venue me demander ça ici, et maintenant.
-Si, répondis-je finalement.
-Et n'as tu jamais voulue en savoir plus? Me demanda-t-il soudain, on ne peut plus sérieux.
-Non
Je crois que ma réponse l'étonna.
-N'as tu jamais pensé qu'il nous trompai depuis le début? Qu'il pouvait nous mener en bateau? Reprit il.
-Si.
-Et cela ne t'intéresse pas?
-Pas vraiment, dis-ai-je avec nonchalance.
-Pourquoi?
-Cela fait beaucoup de questions
-C'est la dernière, promit il.
Je soupirai, mais je lui répondit néanmoins:
-C'est lui qui m'a recueilli, qui m'a élevé, qui m'a entrainé. Je lui dois tout. Tu sais, il est extrêmement probable qu'il nous mente. Mais je m'en contre-fiche. C'est mon mentor, et si j'ose dire, mon père. J'ai une dette éternel envers lui, et il peut faire ce qu'il veut, me demander quoi que ce soit, je le ferai.
Il resta silencieux, puis répondit:
-Tu n'as vraiment pas envie de connaître la vérité?
-Écoute, je ne vois pas où tu veut en venir, arrêtons cette discussion là. Bonne nuit.
Je rentrai chez moi. Il ne dit rien, et je crois qu'il s'en alla. Ma maison n'est composé que de 3 pièces: une chambre, une cuisine et une une salle d'arme. Je n'y vais que rarement hormis pour y dormir. Mes ustensiles de cuisines sont limités et rudimentaires, et ils prennent peu à peu la poussière. Je ne mange pas souvent ici il faut dire. Je ne vais dans mon atelier que pour aiguiser mes armes, rajuster des lanières mal fixées ou pour y dormir, car oui, je me suis déjà endormis en plein travail. En parlant de ça, je terminai de fixer la semelle de la botte sur mon atelier, l'hiver était là, et une botte mal ajusté peut faire toute la différence dans un combat.. Je me mis au travail pour la terminer, mais la journée m'ayant épuisé, je m'endormis avec la semelle inachevée qui faisait office d'oreiller.
Pendant ce temps, mon adversaire en profita pour me pousser, mais j'évitai de tomber en reculant. Je me trouvai juste à coté du garde qui se relevait suite à ma balayette. Je lui assénai quelques coups rapide pour le mettre en difficulté, et lorsque je brisai sa garde, je passai derrière lui pour lui infliger une coupure derrière ses genoux. Il tomba sur ceux ci et je plaçai mon pied sur son dos, puis sa tête rencontra le sol. Celui qui croisait le fer précédemment avec moi se jeta sur moi et il tenta d'embrocher ma tête. Je me baissai, et d'un geste, je fis naître une entaille aussi longue que son bras sur celui qui tenait la garde de son glaive. Il laissa tombé celle-ci, puis je lui mit un coup de poing sous le menton, ce qui suffit à lui faire perdre conscience. Il n'en resta plus qu'un de valide, et, désespérément, il se jeta sur moi. Il dut néanmoins s'arrêter sous peine de se faire trancher la gorge par une lame immobile.
-Lâche ton arme, ordonnai-je.
C'est ce qu'il fit, puis il se mit à genoux. Il voulut me supplier, mais la garde de mon sabre cogna sa tête et il s'effondra, inerte. Je vérifiai si mon otage c'était tenue tranquille, mais je ne le vis pas à l'endroit où il devait se trouver. En effet, il était derrière une rangée d'archers. Ils avaient leurs arc bandés et pointaient les Templiers restant, quatre au total. Aucune brute en armure n'avait survécut, et il restai que deux simple garde.
-Rendez-vous, fils de chiens! clama le contrebandier.
Les Templiers jetèrent leurs armes au sol et les gardes restant les ligotaient.
-Quand à toi, Assassin... Tu t'es interposé. C'est louable, mais ma jambe ne va pas se remettre sous peu, et tu as vu des choses qu'il ne fallait pas. Fais tes prières, tu va mourir comme une charogne!
-Très bien, laissez moi juste sortir ma bible, dis-je avec un sourire aux lèvres.
Ils furent décontenancés de ma réponse, et de ma docilité. Néanmoins, les archers avaient détendus leur arc, la flèche toujours encochées sur la corde, et me regardèrent, dubitatifs. Je sorti mon livre, ayant peine à masquer mon horrible sourire. Car entre les papiers de ma «bible de combat» (ainsi l'avais-je surnommé), se trouvaient une arme unique en occident. J'ai trouvé le concept lors d'un combat contre un Templier asiatique. On l'appelait un «ninja». Durant notre combat, mis à part son sabre court placé sur son épaule, sa tenue totalement noire et en cuir où on ne pouvait voir que ses yeux, et encore, il me lançait régulièrement des morceaux de métal. J'en avait ramassé quelques un, la plupart sur moi même, et je les avaient montrés à notre forgeron. Il avait tenté de les reproduire, et le résultat avait été excellent. J'ai mis plus de six mois pour apprendre à ne pas me couper avec quand je les lançaient et à faire mouche à une distance de dix mètres. En bref, comme je me coupait quand même en les cherchant dans mon sac, je les avaient placés entre les pages de ma bible. Seul trois page étaient ainsi piégées. Chacune avait un nombre de projectile différent. L'une en avait sept, l'autre neuf et la dernière, que je n'avaient jamais utilisé, douze.
J'avais pris la page qui en possédait sept. Je commençai à psalmodier mes «prières». À la fin de celle-ci, et avant que l'on ouvre la bouche, je donnais une impulsion à mon livre, et sept disques de métal possédant chacune cinq pointes jaillirent. Ma cible cria quelque chose comme «abattez-le», mais personne en eut le temps. Elles commencèrent à redescendre. Je les avais lancés un peu devant moi, car je savais que certains tireur pouvaient avoir le temps de me tirer dessus. Quoi qu'il en soit, je balançais mes projectiles à une vitesse fulgurante: j'en attrapai une, la lançai, et dans le même mouvement, en attrapai une autre. Ils commencèrent à tirer leurs corde, mais ce n'étais pas la première fois que on me tirait dessus. Il fallait attendre le bon moment. Si on attendait le moment ou l'archer décoche sa flèche, c'est trop tard, il faut prévoir le mouvement, et ça, seul l'expérience le permet. Ceci dit, il est plus dur d'esquiver tout en lançant des objets, aussi en lançai-je trois, puis tournai et me déplaçai, évitant ainsi deux projectile meurtrier, puis je jetai mes derniers projectiles sur les derniers avant que leurs cordes ne se détendent. J'ai essayé, mais je n'ai pas put tous les épargner: deux sont mort, l'un la gorge percée, l'autre le front enfoncé. Une des mes étoiles lacéra le bras qui tenait l'arc d'un de mes assaillants. Les derniers se les prirent dans le ventre ou la jambe. Au final, soit trois seconde plus tard, tout les archers étaient incapable de tirer, et il me restais un lancé. Le commerçant se jeta à genoux et m'implora:
-Pitié, ne me tuez pas, je peut vous être utile!
-Ça m'étonnerai, répliquai-je en me rapprochant de lui, histoire de ne pas rater mon coup.
-Mais j'ai déjà commercé avec vous dans le passé!
-Avec qui? dis-je, un peu intrigué.
-Mais... avec votre maître la, le chef!
-Et pourquoi ne travaille tu plus pour nous?
-Je... Eh bien...
-Tu travaillais pour nous jusqu'à ce que tu nous trahisse, mais nous avons intercepte ta plus grande livraison. Je ne tuerai pas, c'est contraire à mes principes de donner la mort si j'ai le choix...
Je le vis regarder les corps qui s'amoncelaient, mais ils s'abstient de commentaires.
-... mais je vais te livrer aux autorités, et je m'assurerai que tu n'échappe pas à ta sentence.
-Pitié, je...
Le tranchant de mon projectile sectionna sa peau assez profondément au niveau de sa tempe pour qu'il perde connaissance.
***
La suite a peu d'importance: je l'ai livré aux autorités, la guilde m'a fait touché ma prime, j'ai fait le plein de projectiles, ect...
Mais si je me rappelle de cette mission, c'est surtout à cause du dialogue que j'ai eue avec mon maître qui, je ne le savais pas encore, mais qui allait devenir le début de bien des problèmes.
***
Je me dirigeai chez moi, il était près de 23h. Nico m'attendait devant chez moi. Je fus d'abord pris de lassitude. Il s'appuyait contre le mur, aussi tentai-je de passer sans lui adresser la parole. Je fus surprit qu'il ne dit rien. Il avait toujours une imbécillité d'entrée à me dire. Je m'arrêtai, intrigué. Il n'était pas dans son état normal. Peut être à cause du soir. Bref, il m'adressa la parole:
-Puis-je te poser une question?
Je le regardai, surpris. C'est, je pense, la première fois qu'il me demandais mon avis et qu'il l'écouterait. Il poursuivit, interprétant mon silence comme un oui:
-N'as tu jamais eu l'impression que notre mentor nous trompais?
C'est quelque chose que je me dois d'expliquer. Notre maître invite toujours des personnes douteuse dans son bureau. D'un côté, c'est ses affaires, mais une fois, on a remarqué que l'homme portait une croix rouge un peu trop semblable à notre goûts. Et puis les missions de novices, qui consistent à remettre des lettres en mains propre à diverses personnes, peu sembler anodin. Ceci dit, lorsque, plus tard, un Assassin haut gradé est demandé pour aller tuer cette personne car il s'avérait être un Templier... Tout cela laisse à douter. Certes, ce n'est qu'une interprétation, mais quand même. J'étais surpris qu'il soit venue me demander ça ici, et maintenant.
-Si, répondis-je finalement.
-Et n'as tu jamais voulue en savoir plus? Me demanda-t-il soudain, on ne peut plus sérieux.
-Non
Je crois que ma réponse l'étonna.
-N'as tu jamais pensé qu'il nous trompai depuis le début? Qu'il pouvait nous mener en bateau? Reprit il.
-Si.
-Et cela ne t'intéresse pas?
-Pas vraiment, dis-ai-je avec nonchalance.
-Pourquoi?
-Cela fait beaucoup de questions
-C'est la dernière, promit il.
Je soupirai, mais je lui répondit néanmoins:
-C'est lui qui m'a recueilli, qui m'a élevé, qui m'a entrainé. Je lui dois tout. Tu sais, il est extrêmement probable qu'il nous mente. Mais je m'en contre-fiche. C'est mon mentor, et si j'ose dire, mon père. J'ai une dette éternel envers lui, et il peut faire ce qu'il veut, me demander quoi que ce soit, je le ferai.
Il resta silencieux, puis répondit:
-Tu n'as vraiment pas envie de connaître la vérité?
-Écoute, je ne vois pas où tu veut en venir, arrêtons cette discussion là. Bonne nuit.
Je rentrai chez moi. Il ne dit rien, et je crois qu'il s'en alla. Ma maison n'est composé que de 3 pièces: une chambre, une cuisine et une une salle d'arme. Je n'y vais que rarement hormis pour y dormir. Mes ustensiles de cuisines sont limités et rudimentaires, et ils prennent peu à peu la poussière. Je ne mange pas souvent ici il faut dire. Je ne vais dans mon atelier que pour aiguiser mes armes, rajuster des lanières mal fixées ou pour y dormir, car oui, je me suis déjà endormis en plein travail. En parlant de ça, je terminai de fixer la semelle de la botte sur mon atelier, l'hiver était là, et une botte mal ajusté peut faire toute la différence dans un combat.. Je me mis au travail pour la terminer, mais la journée m'ayant épuisé, je m'endormis avec la semelle inachevée qui faisait office d'oreiller.
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