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La main de Dieu


Par : Aelon
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5


Publié le 28/05/2012 à 13:43:43 par Aelon

J'examinai la liasse de papiers que j'avais. Douze feuilles au total. Je n'aimais pas me préoccuper d'attribuer chaque missions à une recrue en particulier, j'en ai une trentaine sous mon commandement et je ne les connais pas assez bien. Comme d'habitude je laisserai les missions peut importantes aux recrues, je les afficherais dans le repaire principale. C'était les missions à faire pour une longue période, un mois ou deux je dirai. Je connaissais bien quatre Assassins sous mon ordre, aussi attribuai-je des missions appropriées pour eux. Jusqu'à ce que je tombe sur la dernière page. Une note y figurait:

«Chère élève, je dois te tenir au courant d'une affaire sérieuse. Si je suis partis, c'est pour des informations sur une pomme qu'auraient trouvés les Templiers. Mais il y a plus important. Les Templiers de France ont placés leurs élites à Paris. Du moins, ils sont en chemin. Arrête les, tue les, mais soutire leurs des informations à propos de la pomme, il ce peut que je revienne bredouille. Et n'en parle pas aux autres. Avec cette histoire de déflexion, je ne suis plus sûre de rien. Cordialement, Jean-Charles»

Il y avait cinq lieux d'indiqué, cinq cibles. Mon maitre me faisait confiance, je ne pouvais pas le décevoir. Chaque mission étaient de rang S. Cela voulait dire qu'il voulait, indirectement, que je cherche des informations sur les «renégats». C'était de toute façon mon intention, je devais m'expliquer avec Nicolaï. Chacun des lieux étaient éloignés d'ici, il fallait que je me prépare pour un long voyage.


Je sortis une étoffe de cuir sous une des planches délabrés de mon salon, puis la dépliai sur la table. Il me fallait être totalement prêt. J'examinai chacun des objets présents. Une boîte en métal, des couteaux, une croix de prière en bois rudimentaire, un vêtement pliée, une chaîne de métal, une arbalète de poing, des pièces d'armures, une épée dans son fourreau et des bracelets de cuirs.

Je pris l'un d'eux. C'était une lame secrète que j'avais forgé. Étant un chrétien engagé, je l'avais un peu personnalisé, comme toutes mes autres possessions. J'avais forgé le bout du métal de façon à que l'extrémité de mon arme se prête à ressembler à une croix. C'est un peu comme si Dieu était là lorsque je mettais fin à la vie d'un adversaire. C'est une marque de respect. Je ne l'utilise pas pour simplement tuer, mais pour me faire pardonner de mon crime en recommandent l'âme du défunt que je provoque au seigneur. Je n'ai que peu pris de vie avec cette lame, peu d'hommes en ont été dignes.

Mes couteaux... C'est mon arme favorite, j'ai réussi à atteindre un piaf en plein vol. C'est peu glorifiant, mais ça donne une idée de ma précision.
Sans me vanter, je possède un grand talent pour l'artisanat, et le travail du cuir est l'enfance de l'art pour moi. Ainsi, j'ai aménagé mes deux lames secrètes de façons à ce que je puisse ranger mes couteaux, cinq sur chacun, sur mes bracelets en cuir grâce à des attaches.
J'en mis dix sur mes poignets et et dix autres à la ceinture, ainsi qu'une vingtaine dans mon sac, mais ils étaient inutilisable en combat.

Mes armes d'Assassins ne possèdent ni le pistolet ni le poison. L'arme à feu est trop bruyante. Et je n'aime pas tuer instantanément mes cibles, car je ne suis pas assez douée avec (je l'utilisai lorsque j'étais novice) pour viser une partie du corps de façon à être sûre qu'elles meurent dans les prochaines minutes. Et puis ma religion m'incite à me recueillir des dernières paroles d'un mourant, amis ennemis ou inconnus.
Le poison, c'est parce que c'est contre mes principes. C'est trop vicieux pour moi, et ma foi est contre.

Je pris l'arbalète. Je l'ai fait moi même. Elle possède un chargeur qui me permet de ne pas perdre trop de temps à recharger. Elle est plus petite et légère aussi. A part à bout portant, on ne peut pas transperce quelqu'un avec un carreau tirée avec elle. Elle blesse, mais ne tue pas. C'est une sorte de couteaux à longue porté et plus rapide.

Je pris ensuite ma croix. Ce n'est pas une vrai croix de prière. Une dague est caché à l'intérieur. Il faut appuyer sur les intersections des branches pour pouvoir sortir l'arme (c'est la plus longue branche). Je m'en sert pour les missions où je suis en infiltration. Je la prend quand même, on ne sait jamais.

Je pris ensuite la chaîne en métal. C'est de loin mon arme favorite. J'avais fait fondre le l'argent dessus pour qu'elle soit brillante. Elle fait trois mètres de longs et une boule un peu moins grosse que le poing se trouvait à l'une de ses extrémités. Cela permettait de l'enrouler autour des jambes d'ennemis et de lui infliger des dégâts contondants supplémentaires. Je l'enroula à mon avant-bras gauche. En plus ça rend bien.

J'ai deux tenues d'Assassins, ou plutôt trois si on compte celle d'évêque. J'en ai une blanche, que je traine depuis ma rentré dans les rangs de l'ordre. Elle est plus si blanche que ça, elle est très usée et il y a certaines tâches qui ne partent plus: sangs, boues, légumes (et oui, ça arrive de faire un saut de la foi dans une barquette plein de tomates).
Je la met pour des missions nocturne ayant peu d'importance. Mes adversaires me sous-estiment, et c'est plié en deux temps.
Enfin, la dernière était proprement pliée et sans tâche. Elle est bleue sombre, et j'épouse totalement le paysage lorsque la pluie tombe et que les nuages cachent le ciel. Elle coûte très cher, et seul les Assassins expérimentés peuvent choisir une couleur pour leur tenue. Je l'enfilai. Elle était parfaitement ajustée à ma taille. Je mis ensuite mes pièces d'armures. Elle protégeaient le les poumons, les tibias et un peu le cou.

Je pris ensuite l'épée encore dans son fourreau. A chaque fois que je l'empoigne, je ne peut m'empêcher d'éprouver de la fierté pour mon œuvre. La poignée est une croix finement ouvragé avec des symboles de langues anciennes. Les extrémités sont incurvées de joyaux. Ils ont peu de valeurs, ce sont des améthystes et des œils-de-chat. Mais ce n'est pas là que mon travail de forgeron est visible. Je dégainai à demi mon glaive. Les rayons de la lune qui passaient par la fenêtres donnaient un aspect presque transparent à la lame en argent tellement elle était clair.
Elle n'avait quasiment aucune ébréchure et était parfaitement équilibré.
Je ne l'ai utilisé que trois fois dans ma vie.
La première lorsqu'elle sortait de la forge. Je ne voulais pas l'abimer, et le Templier que j'affrontai m'a laisser plusieurs égratignures due à ma naïveté. Ceci dit je le remercie, car j'ai acquis en sagesse suite à cet affrontement.
La deuxième fois fut contre un maître Templier dans une montagne.
Et je préfère ne pas penser à la troisième.
Je rengainai mon bijou et l'attachai à ma ceinture.

Pour finir, j'ouvris la boîte. Quinze bombes étaient parfaitement rangées. Je ne suis pas artificier dans l'âme, aussi ce sont des bombes faites par un expert dans leurs créations. J'ai payé chère, mais elles valaient le coup. Trois colonnes pour leurs utilités et 5 lignes en fonctions de leurs type d'explosion: impact, mèche, proximité et collante. Les trois autres étaient les spécialités de l'artificier à qui j'ai passé la commande. Elles étaient à mèche. Leurs rayon d'explosion est beaucoup plus important que toutes les autres, la poudre venaient d'Orient à ce qu'il m'as dit. Ou de l'Occident... Bah, tant pis.
Je fermai la boite et la mis dans mon sac. Je remis ensuite l'étoffe que je remis sous la latte.

J'enfilai ma tenue d'évêque, mis à ma ceinture ma croix piégée, ma bible de combat, j'enfilai un pendentif en forme de croix, mon fameux biblelot (jeux de mot), je jetai ma capuche et sortis dans le froid mordant de Janvier. Je passai sortir mille francs de la banque, puis je pris des provisions pour une semaine. J'allais, si je pouvais, voyager à pieds. Après tout, j'ai plus d'un mois pour accomplir ce que mon mentor m'as assigné. Je pris une chambre dans une auberge. Je mangeai un bouillon qui n'était pas si mauvais qu'il n'en avait l'air, déclinai une bière et allais dans ma chambre. Là, j'étudiai la carte de France et, avec les lieux que mon mentor m'avait donné, je cartographiai les lieux où se situaient les Templiers et, en calculant le trajet que chacun prendrai pour aller à Paris, leurs positions éventuelles si j'allai vers un tel ou un autre.

Je m'endormis quand l'aurore arriva. J'avais définis mon ordre. Déjà, j'allais assigner à mes meilleurs éléments une mission particulière pour qu'ils suivent et me tiennent informé de la localisation de mes cibles. J'avais cinq cible:

-L'un portait une lourde épée, plus grande que lui même à ce qu'on dit, et il siègerai à quelques heures de Paris à ce qu'on dit. Ce sera lui ma première cible.
-Le second se situait quelque part dans les monts Oural. Il n'avait pas bougé depuis longtemps. Ce sera le dernier je pense.
-On connaissait le nom du troisième, Daï-jobuh qu'on l'appelait. Son nom est encore plus bizarre que le mien. On l'a vue vers Orléans, il sera le troisième, lui. Un détail cependant tracassant est qu'on ne l'a jamais vue porter d'armes. Étrange.
-Le quatrième et ma deuxième cible était entre Orléans et Rouen. On ne savait rien sur lui.
-Le dernier ce situait avant Strasbourg. Il sera le... Quatrième. Il était flanqué d'une lourde escorte, facile à reconnaître.

Je repartis l'après midi et me dirigeai vers ma première cible...


***


La bougie venait de s'éteindre. Rayllen restait immobile, le livre toujours ouvert. Il était pensif.

-Tout ceci est trop gros pour être vrai. Templier? Assassin? Et pourtant...

Il n'arrivais pas à trancher si cette histoire était le fruit de l'imagination de quelqu'un ou un vrai journal. Il s'endormit sans avoir la réponse. Il se réveilla quelques heures plus tard. Il se débarbouilla, mit des habits propres, pris son sac et sortis. Il acheta une baguette de pain et une tranche de jambon, ce qui lui servirai de petit déjeuner et de déjeuner.
Une petite demi-heure suffit avant qu'il arrive à son université. Il prit soin de regarder si ses camarades de classe qu'il avait offusqué étaient là, mais rien. Il alla en cours. Il commençait par histoire et n'avait que mathématique et solfège, une matière inutile d'après lui. Le professeur qui assurait le sport était absent.
Il arriva en cours un peu en avance. Les copies étaient déjà posé face verso et Mr. Pinberg écrivait une phrase au tableau.
Rayllen s'installa et attendit le reste de la classe. Les fauteurs de troubles n'étaient pas venus, prévisible puisqu'ils n'avaient pas appris.

-Bien, vous me rédigerez une dissertation sur la découvert d'Amérique de Christophe Colomb. Bonne chance.

Tout le monde se mit au travail. Sauf Rayllen, qui regardait sa copie d'un air surprit et étonné. Au lieu d'être vierge, comme les autres, une écriture y figurait. Il allait se manifester, mais le professeur fit un signe de main qui lui intimait de se taire.

«Tu aura 14 à ta dissertation si tu réponds à toute les questions qui suivent»

«Crois tu à ce récit sur cet Assassin?»

Il ne savait pas quoi mettre. Il écrit «Je ne sais pas» et passa à la suivante.

«Les adversaires des Assassins sont les Templiers. Les deux se battent pour la paix. Pourquoi se combattent-ils?»

Il avait lut dans les nombreuses pages, les raisons des deux factions. L'une protégeait la liberté, l'autre prônait l'asservissement. Il prit son temps pour répondre à ces questions, il avait du temps.
De nombreuses autres questions demandait son avis pour les actes, le comportement du héros. La dernière question le surprit cependant:

«Et penses-tu que, si tu devais faire le choix, quel parti rejoindrais-tu?»

Il resta pensif, puis rédigea sa réponse, et sortit. Il restai du temps avant d'aller en maths, il décida de flâner dans les couloirs, choisissant son itinéraire en fonction des rondes des surveillants qu'il connaissait par cœur. Il chantonnait, et tout d'un coup, il fut stoppé, un objet pointu le piquant le dos et un bras l'empêchant de crier. Il prit panique et se débattit, mais la lame le dissuada assez vite.

-Qu'à tu répondu à la dernière question? Demanda l'inconnue, pressé.

-Mais que...

-La dernière question! S'énerva-t-il.

Il paniquait. Faisait il partis des Assassins ou des Templiers? Allai-t-il mourir si il répondait faux? Fallait-il mentir? La pointe qui s'enfonçait dans son dos le fit finalement cracher le morceau.

-Aucun. Je ne veut pas m'impliquer.

-Tu tiens à avoir une séquelle? Très bien, lâcha crument son agresseur.

Sentant une lame lui pénétrer la chair du dos, il décida d'avouer:

-Les Templiers!

Le silence s'abattit. Finalement, un choc à sa nuque le fit perdre conscience, et il s'évanouit.


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