Les chroniques de Karlfand
Par : Sipro
Genre : Fantastique
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 26
Publié le 22/05/11 à 16:02:22 par Sipro
Anthèlme entra alors à nouveau dans le bureau. Il étudia de nouveau, longtemps, la pièce avant de s'avancer d'un pas déterminé vers le bureau et le seigneur. Une fois en face de ces derniers, le paladin fixa l'homme, tout en se frappant la poitrine du poing droit.
-Seigneur. Vous vouliez me parler ?
-Je vous prie, Anthèlme, mon garçon de m'écouter attentivement. J'ai accepté de laisser ma fille unique partir du domaine pour qu'elle croise le fer et exerce le métier de Paladin.
-Pardonnez, Sir, mon interruption, mais Paladin est une vocation.
-Appelez ça comme vous voulez, toujours est-il qu'elle me quitte, pour m'oublier et peut être même mourir. Anthèlme, je vous veux être son maître d'armes.
-Sir...
-Ne discutez pas, vous êtes d'ailleurs grassement payé.
-Sir, je n'accepterais point d'or. En revanche, donnez le aux pauvres de la ville, ils en ont plus besoin que moi.
-Ah, votre fameux « vœu de pauvreté ». Honorable en soit.
-Oui, mais tous les Paladins ne le font pas. Pour en revenir à votre fille, j'accepte de la former...
-Vous veillerez sur elle ?
-Je le ferais comme si elle eut été ma fille. Protéger et Servir !
-Bien, je vous laisse à vos occupations, vous pouvez disposer.
-Seigneur.
Anthèlme se retourna et marcha en direction de la sortie. Il ouvrit la porte massif en bois, et la franchit, se retrouvant alors confronté à ses compagnons de route. Il les regarda un a un, rapidement. Puis il regarda la fille du seigneur, et concentra de nouveau son regard vers le groupe.
-Eh bien, la fille du seigneur peut devenir Paladin, déclara Anthèlme, et...
-Et je viens avec vous, ajouta-t-elle.
-C'est ça, elle sera mon apprentie.
-J'imagine pas ce que ça va donner, souffla Zenya à Ainarïel, amusée.
-Et moi je ne préfère pas... répliqua cette dernière.
-Aller, je suis meilleur combattant que vous, vous le savez. Nous pouvons rester ici cette nuit, puis nous lèverons le camp demain. Cela vous va ?
Approbation générale dans le groupe, et félicitations, et accolades pour le nouveau membre. Puis, Anthèlme regarda la fille du seigneur.
-Nous allons nous entraîner un peu dans la cour, pour évaluer votre maîtrise de l'arme.
-Bien maître. Je vous suis.
Anthèlme et la fille du seigneur se séparèrent d'Ainarïel et de Zenya, et se dirigèrent tranquillement vers la cour. Peu de mots furent prononcés, deux mots à vrai dire. Anthèlme avait dit « Paladin », la fille du seigneur avait répondu que oui. Ils ne dirent pas un mot de plus. Ils se contentèrent de marcher dans le dédale de pierre qu'était le château de Garlach', sans jamais rencontrer personne toute fois. Ils débouchèrent alors dans la grande cour, où les soldats s'entraînaient. Il faisait nuit, la lune éclairait faiblement et tristement le paysage, et quelques torches venaient prêter main forte, donnant un éclairage, à la cour, conséquent. Malgré l'heure, quelques soldats s'entraînaient encore et ceux-ci s'arrêtèrent, lors qu'ils virent la fille du seigneur et Anthèlme. Ce dernier ne prêtait pas attention aux gens déjà présents, et dit simplement à la fille du seigneur.
-D'ailleurs, j'y pense, mais vous ne m'avez pas dit votre prénom...
-Il est vrai. Je me nomme Éléonore.
Il se tut. Il la regarda. Puis il joint ses mains ensemble.
-Éléonore, êtes-vous prête à participer à une évaluation de vos compétences ?
-Plus que jamais, répondit-elle d'un ton enjoué, je suis prête !
-Seigneur. Vous vouliez me parler ?
-Je vous prie, Anthèlme, mon garçon de m'écouter attentivement. J'ai accepté de laisser ma fille unique partir du domaine pour qu'elle croise le fer et exerce le métier de Paladin.
-Pardonnez, Sir, mon interruption, mais Paladin est une vocation.
-Appelez ça comme vous voulez, toujours est-il qu'elle me quitte, pour m'oublier et peut être même mourir. Anthèlme, je vous veux être son maître d'armes.
-Sir...
-Ne discutez pas, vous êtes d'ailleurs grassement payé.
-Sir, je n'accepterais point d'or. En revanche, donnez le aux pauvres de la ville, ils en ont plus besoin que moi.
-Ah, votre fameux « vœu de pauvreté ». Honorable en soit.
-Oui, mais tous les Paladins ne le font pas. Pour en revenir à votre fille, j'accepte de la former...
-Vous veillerez sur elle ?
-Je le ferais comme si elle eut été ma fille. Protéger et Servir !
-Bien, je vous laisse à vos occupations, vous pouvez disposer.
-Seigneur.
Anthèlme se retourna et marcha en direction de la sortie. Il ouvrit la porte massif en bois, et la franchit, se retrouvant alors confronté à ses compagnons de route. Il les regarda un a un, rapidement. Puis il regarda la fille du seigneur, et concentra de nouveau son regard vers le groupe.
-Eh bien, la fille du seigneur peut devenir Paladin, déclara Anthèlme, et...
-Et je viens avec vous, ajouta-t-elle.
-C'est ça, elle sera mon apprentie.
-J'imagine pas ce que ça va donner, souffla Zenya à Ainarïel, amusée.
-Et moi je ne préfère pas... répliqua cette dernière.
-Aller, je suis meilleur combattant que vous, vous le savez. Nous pouvons rester ici cette nuit, puis nous lèverons le camp demain. Cela vous va ?
Approbation générale dans le groupe, et félicitations, et accolades pour le nouveau membre. Puis, Anthèlme regarda la fille du seigneur.
-Nous allons nous entraîner un peu dans la cour, pour évaluer votre maîtrise de l'arme.
-Bien maître. Je vous suis.
Anthèlme et la fille du seigneur se séparèrent d'Ainarïel et de Zenya, et se dirigèrent tranquillement vers la cour. Peu de mots furent prononcés, deux mots à vrai dire. Anthèlme avait dit « Paladin », la fille du seigneur avait répondu que oui. Ils ne dirent pas un mot de plus. Ils se contentèrent de marcher dans le dédale de pierre qu'était le château de Garlach', sans jamais rencontrer personne toute fois. Ils débouchèrent alors dans la grande cour, où les soldats s'entraînaient. Il faisait nuit, la lune éclairait faiblement et tristement le paysage, et quelques torches venaient prêter main forte, donnant un éclairage, à la cour, conséquent. Malgré l'heure, quelques soldats s'entraînaient encore et ceux-ci s'arrêtèrent, lors qu'ils virent la fille du seigneur et Anthèlme. Ce dernier ne prêtait pas attention aux gens déjà présents, et dit simplement à la fille du seigneur.
-D'ailleurs, j'y pense, mais vous ne m'avez pas dit votre prénom...
-Il est vrai. Je me nomme Éléonore.
Il se tut. Il la regarda. Puis il joint ses mains ensemble.
-Éléonore, êtes-vous prête à participer à une évaluation de vos compétences ?
-Plus que jamais, répondit-elle d'un ton enjoué, je suis prête !
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