Les chroniques de Karlfand
Par : Sipro
Genre : Fantastique
Status : Abandonnée
Note :
Chapitre 24
Publié le 21/05/11 à 23:19:40 par Sipro
-Allons, Anthèlme, vous ne m’avez pas encore demandé. Comment pouvez-vous savoir que la réponse sera « non » d’office ?
-Eh bien, j’ai l’habitude de ce genre de chose. Mais si vous y tenez tant.
-Oui, j’y tiens. Demandez-moi.
-En fait, il y a deux choses. J’aimerais une épée en acier, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
-Oui, et la seconde chose ?
-Ensuite, la chose n’est pas aisée à dire. J’y arrive mieux lorsque je m’adresse à d’autres personnes de classes sociales plus basses que la votre. Enfin…
-Allez-vous donc venir au fait ?
Anthèlme prit une grande inspiration. Il releva ensuite les yeux vers la fille du seigneur, puis les rabaissa vers le seigneur.
-Laissez votre fille embrasser la carrière à laquelle elle aspire.
-Pardon ?
-Eh bien, j’ai peu échangé de mots avec votre fille, mais cette dernière nous a confiée, à mes amis et moi, vouloir faire parti des soldats.
Le seigneur parut stupéfait. Il étudia longtemps Anthèlme, des pieds à la tête, puis regarda tour à tour les compagnons d’Anthèlme. Le groupe n’était uniquement composé que de femmes, à part Anthèlme. Le seigneur se tourna vers sa fille, qui regardait déjà Anthèlme, le regard sévère. Anthèlme, quant à lui, soutenait le regard de la fille du seigneur.
-C’est bien vrai ?
-Oui, père. Le maître Paladin à bien résumé.
-Mais… Tu n’aimes pas ce luxe dans lequel tu vis ?
-Je préférerais aider les gens, et les protéger.
-C’est une nouvelle qui me laisse un peu sur le carreau. Et tu as une idée de la branche militaire que tu voudrais rejoindre ? demanda le seigneur inquiet. C’est beaucoup de préparation, beaucoup d’effort physique.
-En vérité, j’aimerais devenir comme Maître Anthèlme.
-Paladin ! s’écria le père.
-Paladin. Répliqua la jeune fille.
-Avec un code d’honneur aussi droit que le manche d’un balai ? C’est très ardu.
-Oui, mais j’aimerais…
-Servir et Protéger, coupa Anthèlme. C’est là le code d’honneur de notre ordre.
-Voulez vous bien tous sortir ? Tous, sauf Anthèlme.
Ils s’exécutèrent, et Anthèlme, et le seigneur se fixèrent longtemps, avant que le dernier ne prit la parole.
-Paladin…
-Oui, c’est ce qu’elle veut être. Mais, je ne savais pas du tout cela, mon seigneur. L’appartenance martiale me fut dévoiler, mais pas cette branche.
-C’est difficile à accepter.
-Je comprends. Mes parents n’étaient pas non plus très disposés à me laisser partir.
-Pendant un instant, maître Paladin, j’ai cru que vous alliez me demander sa main. Dit le noble dans un éclat de rire, pour détendre un peu l’atmosphère.
Anthèlme ria, lui aussi. Et se maudit intérieurement.
-Eh bien, j’ai l’habitude de ce genre de chose. Mais si vous y tenez tant.
-Oui, j’y tiens. Demandez-moi.
-En fait, il y a deux choses. J’aimerais une épée en acier, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
-Oui, et la seconde chose ?
-Ensuite, la chose n’est pas aisée à dire. J’y arrive mieux lorsque je m’adresse à d’autres personnes de classes sociales plus basses que la votre. Enfin…
-Allez-vous donc venir au fait ?
Anthèlme prit une grande inspiration. Il releva ensuite les yeux vers la fille du seigneur, puis les rabaissa vers le seigneur.
-Laissez votre fille embrasser la carrière à laquelle elle aspire.
-Pardon ?
-Eh bien, j’ai peu échangé de mots avec votre fille, mais cette dernière nous a confiée, à mes amis et moi, vouloir faire parti des soldats.
Le seigneur parut stupéfait. Il étudia longtemps Anthèlme, des pieds à la tête, puis regarda tour à tour les compagnons d’Anthèlme. Le groupe n’était uniquement composé que de femmes, à part Anthèlme. Le seigneur se tourna vers sa fille, qui regardait déjà Anthèlme, le regard sévère. Anthèlme, quant à lui, soutenait le regard de la fille du seigneur.
-C’est bien vrai ?
-Oui, père. Le maître Paladin à bien résumé.
-Mais… Tu n’aimes pas ce luxe dans lequel tu vis ?
-Je préférerais aider les gens, et les protéger.
-C’est une nouvelle qui me laisse un peu sur le carreau. Et tu as une idée de la branche militaire que tu voudrais rejoindre ? demanda le seigneur inquiet. C’est beaucoup de préparation, beaucoup d’effort physique.
-En vérité, j’aimerais devenir comme Maître Anthèlme.
-Paladin ! s’écria le père.
-Paladin. Répliqua la jeune fille.
-Avec un code d’honneur aussi droit que le manche d’un balai ? C’est très ardu.
-Oui, mais j’aimerais…
-Servir et Protéger, coupa Anthèlme. C’est là le code d’honneur de notre ordre.
-Voulez vous bien tous sortir ? Tous, sauf Anthèlme.
Ils s’exécutèrent, et Anthèlme, et le seigneur se fixèrent longtemps, avant que le dernier ne prit la parole.
-Paladin…
-Oui, c’est ce qu’elle veut être. Mais, je ne savais pas du tout cela, mon seigneur. L’appartenance martiale me fut dévoiler, mais pas cette branche.
-C’est difficile à accepter.
-Je comprends. Mes parents n’étaient pas non plus très disposés à me laisser partir.
-Pendant un instant, maître Paladin, j’ai cru que vous alliez me demander sa main. Dit le noble dans un éclat de rire, pour détendre un peu l’atmosphère.
Anthèlme ria, lui aussi. Et se maudit intérieurement.
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