Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Tout blanc tout noir


Par : Ploumi
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 23


Publié le 19/02/2010 à 21:56:26 par Ploumi

Chapitre 23


C’est plein de détermination que je franchis alors la porte du commissariat, je ne sais pas pour qui ou pour quoi je le fais, peut-être pour Valentine, par pure vengeance ou encore par justice et bonté pour punir un être qui le mérite. Mais c’est un savant mélange de tout ça qui me conduit à agir, et je sais au fond de moi que je dois le faire et que je ne le regretterai pas. On me prend rapidement en charge et je raconte les faits à un agent qui m’écoute attentivement.


Moi : [...] Elle n’ose pas en parler, elle a peur mais j’ai vu les bleus qu’elle avait et elle s’habille de manière à les rendre invisible ! Mais son père est un salaud il n’a pas le droit de lever la main sur elle et comme elle ne viendra jamais se plaindre ici, c’est moi qui le fait !
Agent : Elle a de la chance d’avoir un ami comme toi, c’est bien ce que tu fais fiston, mais nous devons lui parler en personne pour que ta plainte soit valable et pour mettre le père en garde à vue.
Moi : Mokay mais ça va être difficile de lui parler, enfin je crois...
Agent : Oui mais il le faut, c’est presque indispensable.

Je décide alors dans la foulée d’appeler Valentine sur son portable.

Moi : Valentine, viens au commissariat s’il te plaît...
Valentine : Mon père va te tuer, et moi aussi, t’es trop con !
Moi : Mais je pouvais pas le laisser te battre comme ça, il a pas le droit de te faire souffrir !
Valentine : Oui mais sans lui ma mère et moi on est à la rue, on lui doit tout tu comprends.
Moi : Ah c’est une question d’argent... je vis sans luxe, et tu vivras aussi sans luxe alors, mais au moins tu ne seras plus obligée de tout cacher, je fais ça pour toi, alors viens.
Valentine : Mais David je... Hein ? Mais vous êtes qui vous ? Mais que... David, mh, mh mh, Dav.... mh !

Moi : Valentine ?
???: Tu vas avoir de sacrés problèmes, David ***** ...
Moi : Hein ?
???: Héhé, à tout de suite !

Tut tut tut tut tut tut tut tut tut ...

Agent : Alors ?
Moi : Je... Je dois la rejoindre pour parler, je reviens plus tard avec elle.
Agent : D’accord, à tout à l’heure.


Je me précipitais alors en dehors du poste, affolé et angoissé par ce qui venait de se passer. Valentine se serait-elle faite enlever ? Visiblement oui mais je n’ai pas la moindre idée de quelle pourrait être l’identité des ravisseurs, en plus ils connaissent mon nom de famille, et ça ce n’est pas vraiment normal. Je n’avais cependant nul part où aller, mais je devais absolument retrouver Valentine alors je décide d’appeler Elise pour le lui demander, elle n’en savait rien, Vincent non plus, quant au numéro avec lequel elle m’avait envoyé des messages ce matin, une fille de sa classe, je n’entends rien au bout du fil ; le vent se lève, le froid aussi, la pluie comment à s’abattre sur Paris et le ciel gronde, ça c’est bien ma veine. Je n’avais alors qu’une seule solution, aller chez elle et voir ses parents.


Je cache mes affaires dans une masse de buisson près du lycée et je demande à Bertrand de me rendre un service et de me les prendre chez lui, il accepte. Ainsi je peux courir et rejoindre la maison de Valentine, je savais que l’accueil serait des plus déplaisants et que je risquais une torgnole mais qu’importe, il s’agissait de la sécurité et peut-être même de la vie de cette fille. J’ai couru comme jamais je n’avais encore couru et ce sous la pluie, alors que le thermostat commençait très sévèrement à chuter. J’étais trempé de la tête au pied, ma gorge me faisait souffrir à chacune de mes respirations à cause du froid, j’avais l’impression de vivre sous un climat sibérien et dans un environnement apocalyptique tellement tout me paraissait morne et sombre, et quand j’arrivais à destination, je crus me trouver devant l’antre du Diable. Cependant, je devais entrer quand même. Ainsi, encore essoufflé, je toque à la porte d’entrée. Elle s’ouvre...


Père : Mais que...
Moi : Attendez ! On a enlevé votre fille, je viens vous prévenir !
Père : Hein ? N’impo...
Moi : J’étais au téléphone avec elle et quelqu’un l’a enlevée, je vous le jure.
Père : Valentine, viens voir s’il te plaît.
Valentine : Oui ?
Père : Alors, il dit que tu t’es faite enlever, il se fout de ma gueule ?
 
Valentine : T’es sorti au bar avec Vincent et Bertrand toi nan ? Lol.
Moi : Mais que...
Père : Allez, dégage.


Valentine me regarda d’un air effrayé, comme si elle se trouvait devant un tueur en série. Et avant de refermer la porte, le père me fit un clin d’œil, ce que je ne compris absolument pas, j’ai cru qu’il se moquait profondément de moi. Je fis alors demi-tour, mais deux hommes en noir se trouvaient quelques mètres devant moi...

???: Alors David, content de me voir ?
Moi : C’est vous qui...
???: Ahaha, oui, et grâce au père de ta petite copine, nous t’avons retrouvé.
Moi : Hein ?
???n°2 : Allons, tu ne te souviens pas de moi non plus? –Il enlève sa capuche- Tu m’as envoyé en prison il y a peu, remémore toi la scène !
Moi : Oh non, oh non, c’est un cauchemar...
Tueur en série : Allez, on l’embarque.

Ils me saisirent chacun par un bras sans le moindre mal, je ne pouvais pas me défendre j’étais exténué à cause de ma course folle et de tous les évènements qui se sont produits avant. Ils me font monter dans un break noir luxueux avec les vitres teintées. Je suis assis à l’arrière au milieu, entre deux gorilles dont le ravisseur de Valentine.


Ravisseur: Marco tu devrais raconter au mioche comment tu l’as retrouvé, qu’il sache au moins que c’est vraiment un p’tit con ahaaah !
Marco : Ah ouais... Quand j’ai été en taule par ta faute, je me suis juré de te le faire payer. Mais te retrouver dans Paris c’était difficile. Mais Benji tu sais, le père de Valentine, m’a parlé de toi, qu’il t’avait viré de chez lui, tu avais le bon âge et on a cherché des infos avec ton nom de famille. On a alors interrogé ta mère en prison et elle nous a donné le nom de ton lycée, ça correspondait, on a alors fait le rapprochement avec l’enc*** qui m’avait fait enfermé. Et on t’a retrouvé grâce à ton amie et mon employé héhé.
Moi : Il bosse pour vous ? Son père ?
Marco : Oui, mais j’ai promis qu’elle le saurait pas, tiens prends lui son portable.
Moi : Non vous avez pas le droit bande de...
Gorille : Allez, un coup de ruban adhésif sur sa gueule et on l’entendra plus parler le sale mioche !


Où m’emmenaient t-ils? Avaient-ils un quelconque intérêt à me garder en vie ? Je ne pense pas, finalement la vie peut parfois nous faire goûter uniquement de son mauvais côté, et maintenant voilà, il faut clairement le dire, je vais sans aucun doute y passer, c’est terminé pour moi.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE DE LA FIC


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