Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Je suis un ex no-life


Par : Non-Lus
Genre : No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 67


Publié le 10/08/2009 à 18:24:17 par Non-Lus

Je me posais sur le canapé silencieusement et regardais la table basse avec intention. J’y distinguais deux verres propres, soigneusement posés à côté d'une bouteille de Nestea. La tête posée sur un des coussins, je regardais le plafond. Un silence apaisant dominait le salon, moment propice pour me poser des centaines de questions : Qu’avais-je fait ? Qu’avais-je déclenché ? Je ne savais plus, Je ne savais rien. Le seul élément certain était que bientôt, Natalia serait là, chez moi, à quelque centimètre… Après dix mois d’absence. J’en tremblais.


Beaucoup de stress montait en moi, cette situation était si irréelle. C’était comme dans un autre monde, ce monde impossible où Natalia et moi nous parlions encore, nous entrions dans une autre dimension, une alternative que la vie proposait. Fallait-il saisir cette occasion parce qu’elle se présentait où n’était-ce qu’un piège ? Tout paraissait si compliqué. J’entendis soudainement le portail de ma maison s’ouvrir avec timidité, ça y’est, elle était là.


Ses pas parcouraient lentement le chemin qui menait à la porte d’entrée, elle devait être aussi tendue que moi. Quelques secondes d’attente, de réflexion, et la sonnette retentit dans la maison comme l’annoncement d’une nouvelle ère. Cette simple porte, était le dernier obstacle, bientôt ses yeux croiseront les miens. Je voyais ma main s’avancer toute seule vers la poignée et l’abaissé, comme un spectateur je me voyais désormais là devant Natalia muet et impressionné. Elle était si belle, ses cheveux blonds dansaient avec ses épaules et ses yeux vert émeraude plongeaient dans les miens à la gloire de nos retrouvailles. D’un signe de main, je la priais dans d’entré et de s’assoir sur le canapé. Elle accepta de prendre un verre et les secondes s’écoulèrent à nouveau dans ce silence qui bizarrement, était toujours apaisant.


- Ça fait longtemps Natalia…

- O..Oui

- Je…

- Non

- ?

- Laisse-moi d’abord parler

- Ça m’arrange

- Mhhh

- Tu vois Florian, je dois t’avouer que je t’ai détesté, vraiment. Ce que tu m’as envoyé … ça m’a juste donné envie de te tuer.

- C’était mérité

- Je sais

- Je dois dire que ces nouveaux amis que j’ai rencontrés depuis, ils sont… ils sont adorable et je m’amuse beaucoup.

- …

- Mais voila, sans toi Florian il y a un grand vide…. Tu me manques, tous ces mois sans toi… c’était des mois de trop.

- Tu veux que je te rappel ce que tu as fait ? Tu crois vraiment tout arranger en disant simplement cela ?

- J’étais dans une mauvaise passe, j’ai raté mes études et j’avais besoin de Taylor pour trouver une stabilité.

- …

- Je sais que je n’ai été qu’une salope, je le sais Florian et tu as entièrement raison

- Une menteuse surtout

- Non

- Si

- Je t’ai toujours aimé, je veux qu’on soit ensemble…

- « pour toujours » …. Ouais

- Prend ça au sérieux s’il te plait

- C’est dur de te suivre

- Toi aussi

- Tu pourrais t’excuser

- Je m’excuse

- ….

- Réellement

- Sincèrement ?

- Oui

- J’en doute

- J’ai remué ciel et terre pour reprendre contact avec toi Florian

- Et ?

- Je t’aime

- Non

- Oui

- Tu m’as aussi manqué tu sais mais tout ce que tu as fait à tout le monde c’est juste inadmissible.

- Je le sais

- Alors ?

- Alors je ne vais pas essayer de réparé les pots cassés avec tout le monde Florian, j’aime mes nouveaux amis, seulement je veux que tu fasses partie de ma vie tu comprends ? Tu as énormément d’importance pour moi, ne m’abandonne pas …


A cet instant, Natalia fondit en larmes. De lourdes larmes qui faisaient couler son maquillage, de longs sanglots de filles désespérée. Et ces beaux yeux noyés dans ce désespoir dont j’étais le seul remède, je fus touché. J’étais si prés d’elle désormais, je lui tendis un mouchoir et séchait ses larmes. Natalia, voyant que je ne répondais pas à ses prières sanglotait encore plus, pensant que j’allais devenir très négatif à son égard. La vérité, c’est que… J’étais moi aussi noyé dans ses larmes, mais je ne le montrais pas. Mon visage près du siens je lui soufflai ces mots :


- Avec le temps, j’ai finis par te pardonner… Et tes excuses, si elles sont sincères, me vont droit au cœur.


Natalia releva brusquement la tête puis m’embrassa avec étreinte, avec passion. Elle me fit basculer en arrière et monta sur moi, les lèvres collés à vie sur les miennes. Elle ne s’arrêtait pas, elle était heureuse, j’étais de nouveau là et elle me le montrait habilement.


J’étais envoûté…


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