Metal Gaussian Storm
Par : Arni
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 8
Briefing
Publié le 26/03/15 à 23:07:05 par Arni
Chapitre 7 : Briefing
16 décembre 2050 – QG de la CIA, Langley.
Aujourd’hui, c’était le jour du briefing ; Ayrtès allait expliquer à Ned et ses équipiers ce qu’ils allaient devoir trouver et où ils allaient être envoyés, en somme découvrir la mission qu’on leur a affublé. Ned gara sa majestueuse Lambo orange dans le parking de l’Agence, malgré le froid de canard le ciel était d’un magnifique bleu immaculé, il n’y avait pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. A peine arriver à l’entrée de la CIA, le Directeur attendait l’ancien Ranger et l’accosta jusqu’à son majestueux bureau où se tenaient déjà Jack et Edward qui étaient arrivés depuis quelques minutes. La porte se referma, les stores se baissèrent, le système d’insonorisation par interférence destructrice fut activé (il consiste à créer une onde qui interfère de telle manière avec les ondes sonores émise dans la pièce que la résultante des 2 est nulle et donc aucun son ne peut sortir de la pièce). Maintenant que la pièce était parfaitement isolée de l’intérieur, la réunion allait pouvoir commencer et David, habillé de son plus beau costume noir, prit la parole en premier.
« Votre mission se déroulera en Italie à 3 endroits stratégiques : les labos d’Ilarya, la prison de guerre de Rome et le camp Non Grata sous le Colisée. Les endroits ont tous été abandonnés suite à la guerre mais je suppose que des systèmes de sécurité sont disposés un peu partout afin d’éviter les intrusions. Vous disposez donc d’une tenue très spéciale qui devrait pouvoir vous tenir à l’écart de tous les systèmes de sécurité couramment utilisés. Elle a été conçue pour être adiabatique (Pas de transfert de chaleur), ce qui vous rendra invisibles aux détecteurs thermiques, par contre petit inconvénient, si la chaleur est stockée il se peut que le mercure grimpe dans votre combinaison. Elle a également été conçue pour absorber les ondes radars et lumineuse, ce qui vous rend invisibles aux radars. De plus, on vous fournira tout le matériel nécessaire pour hacker le système de son afin d’y implanter un son continu pour tromper les systèmes de détections sonores ultrasensibles. Vous aurez des armes, au cas où, mais ne les utilisez qu’en cas d’extrême urgence et d’absolue nécessité, elles seront montées d’un silencieux intégré. Je rappelle que votre objectif est de trouver des preuves qui confirmeront l’intérêt de l’EIS pour le dossier et, si possible, la façon dont ils ont dégoté cette information que très peu de gens connaissaient.»
« Pourquoi devons-nous visiter un laboratoire ? Autant le Camp et la Prison je comprends, mais le labo je ne comprends pas pourquoi nous devons passer ce labo au peigne fin, il ne s’agit pas d’un laboratoire comme les autres ? ». Cette question fut posée par notre bon vieux Ned.
« Bonne question Ned, merci de l’avoir posée ! Tout simplement parce qu’on soupçonne les Européens de travailler sur une arme biologique, une simple explosion d’une quelconque arme biologique de nos jours peut libérer une quantité impressionnante d’une toxine mortelle qui pourrait affecter de façon irréversible notre ADN, provoquant des mutations très grave dans notre génome. Sans parler des dégâts que cela pourrait faire dans les systèmes de ventilation, on a vraiment besoin de savoir si c’est vrai ou si c’est encore une de ces fausses rumeurs qu’on colporte dans le métier afin de se préparer à une menace biologique, voir essayer de l’enrayer avant même son début. Nous voulons à tout prix éviter une catastrophe biologique comme celle liée à l’explosion de la bombe Eboomla au Moyen Orient en 2025, qui avait répandu une version modifiée et rendue plus agressive du virus Ebola sur la population, faisant un véritable ravage parmi cette population. Cette tragédie a affecté irrémédiablement la vie au Moyen Orient pendant 15 ans, personne n’a jamais eu le courage d’avouer que la bombe venait de lui. Bref je m’égare, avez-vous encore des questions ?»
« Moi j’en aurais bien une, Monsieur. Elle est très simple : quand est-ce qu’on part ? » Demanda Jack.
« Pour ce qui est des détails sur le timing, vous partirez après les fêtes, dans le courant du mois de janvier. Vous vous déplacerez en Jet Furtif jusqu’à Douvres, un agent de la CIA sur place vous mettra ensuite dans un Ferry jusqu’en France et de là il usera de ses talents de conducteur pour rejoindre l’Italie le plus rapidement possible. On vous a réservé trois chambres au Hilton, bon ok c’est plus ce que c’était depuis que Paris a hérité de la chaine et qu’elle la refilée à son seul héritier connu, un petit chien mais ça fera l’affaire. Règle n°1 : personne ne doit savoir que vous allez en Italie … surtout pas vos familles. Votre alibi officiel : vous êtes affecté à une division d’intervention de la CIA qui enquête sur la disparition d’un procureur à New-York, ce qui doit vous tenir éloigné de votre domicile pendant 1 semaine. Du 16 au 23 janvier. C’est le discours que je tiendrai à vos familles si elles appellent et qui sera confirmé par la cours de New-York qui a perdu son procureur.».
Ce que redoutait Ned de tout son être devenait donc à présent réalité : il allait devoir retourner à ce fameux camp à Rome. Il savait que la plupart des dossiers avaient été brûlés ou classifiés à l’encre noire mais il est de nature stressée et toute cette histoire commençait vraiment à le ronger de l’intérieur, il avait peur de ce que Jack et Eddy pourraient y découvrir. L’ancien ranger ne savait pas où se mettre dans cette histoire, il allait devoir faire double jeu et s’assurer que personne ne le sache, tant Ayrtès que Kompany devaient croire en son implication totale dans la mission que leur avait assignés chacun des 2 Directeurs d’Agence. Une fois la réunion terminée, tous les protagonistes de cette mission se serrèrent la main et se dirigèrent vers le parking de la CIA afin de monter dans leur véhicule respectifs afin de retourner vers leur lieu d’habitation. Le premier fils de la famille Anderwoods sentait le stress monter progressivement en lui, aussi longtemps qu’il ne s’en souvienne, il n’avait jamais ressenti une sensation si forte même pendant sa captivité en Italie et pendant le nombre incalculable d’heures d’interrogatoire avec Ciman qu’il avait subi pendant 2 longues années.
Tout le voyage du retour, Ned le passa à penser à sa femme et à la manière adéquate pour lui expliquer qu’il allait devoir partir en mission, ça elle s’y attendait, mais la pilule qu’il allait devoir faire passer était son départ loin de sa famille, bien sûr pas question de lui parler de l’Italie, il allait lui donner la version des faits qui indiquaient l’enquête sur la disparation du procureur new yorkais. Ned était sûr qu’elle le prendrait mal, le tout était d’essayer qu’elle le prenne le moins mal possible. Il ne supportait pas de mentir à sa femme, mais cette fois il allait bien falloir, pour le bien de la mission et surtout pour éviter qu’elle s’inquiète, elle qui serait morte de trouille à l’idée de savoir son mari sur le sol européen. Plusieurs minutes plus tard, Ned arriva dans sa rue, la traversa presque de part en part et gara son bolide à sa place habituelle, le Ford de Catheline n’était pas présente, ce qui signifiait qu’elle était, comme prévu, encore à son travail.
16 décembre 2050 – QG de la CIA, Langley.
Aujourd’hui, c’était le jour du briefing ; Ayrtès allait expliquer à Ned et ses équipiers ce qu’ils allaient devoir trouver et où ils allaient être envoyés, en somme découvrir la mission qu’on leur a affublé. Ned gara sa majestueuse Lambo orange dans le parking de l’Agence, malgré le froid de canard le ciel était d’un magnifique bleu immaculé, il n’y avait pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. A peine arriver à l’entrée de la CIA, le Directeur attendait l’ancien Ranger et l’accosta jusqu’à son majestueux bureau où se tenaient déjà Jack et Edward qui étaient arrivés depuis quelques minutes. La porte se referma, les stores se baissèrent, le système d’insonorisation par interférence destructrice fut activé (il consiste à créer une onde qui interfère de telle manière avec les ondes sonores émise dans la pièce que la résultante des 2 est nulle et donc aucun son ne peut sortir de la pièce). Maintenant que la pièce était parfaitement isolée de l’intérieur, la réunion allait pouvoir commencer et David, habillé de son plus beau costume noir, prit la parole en premier.
« Votre mission se déroulera en Italie à 3 endroits stratégiques : les labos d’Ilarya, la prison de guerre de Rome et le camp Non Grata sous le Colisée. Les endroits ont tous été abandonnés suite à la guerre mais je suppose que des systèmes de sécurité sont disposés un peu partout afin d’éviter les intrusions. Vous disposez donc d’une tenue très spéciale qui devrait pouvoir vous tenir à l’écart de tous les systèmes de sécurité couramment utilisés. Elle a été conçue pour être adiabatique (Pas de transfert de chaleur), ce qui vous rendra invisibles aux détecteurs thermiques, par contre petit inconvénient, si la chaleur est stockée il se peut que le mercure grimpe dans votre combinaison. Elle a également été conçue pour absorber les ondes radars et lumineuse, ce qui vous rend invisibles aux radars. De plus, on vous fournira tout le matériel nécessaire pour hacker le système de son afin d’y implanter un son continu pour tromper les systèmes de détections sonores ultrasensibles. Vous aurez des armes, au cas où, mais ne les utilisez qu’en cas d’extrême urgence et d’absolue nécessité, elles seront montées d’un silencieux intégré. Je rappelle que votre objectif est de trouver des preuves qui confirmeront l’intérêt de l’EIS pour le dossier et, si possible, la façon dont ils ont dégoté cette information que très peu de gens connaissaient.»
« Pourquoi devons-nous visiter un laboratoire ? Autant le Camp et la Prison je comprends, mais le labo je ne comprends pas pourquoi nous devons passer ce labo au peigne fin, il ne s’agit pas d’un laboratoire comme les autres ? ». Cette question fut posée par notre bon vieux Ned.
« Bonne question Ned, merci de l’avoir posée ! Tout simplement parce qu’on soupçonne les Européens de travailler sur une arme biologique, une simple explosion d’une quelconque arme biologique de nos jours peut libérer une quantité impressionnante d’une toxine mortelle qui pourrait affecter de façon irréversible notre ADN, provoquant des mutations très grave dans notre génome. Sans parler des dégâts que cela pourrait faire dans les systèmes de ventilation, on a vraiment besoin de savoir si c’est vrai ou si c’est encore une de ces fausses rumeurs qu’on colporte dans le métier afin de se préparer à une menace biologique, voir essayer de l’enrayer avant même son début. Nous voulons à tout prix éviter une catastrophe biologique comme celle liée à l’explosion de la bombe Eboomla au Moyen Orient en 2025, qui avait répandu une version modifiée et rendue plus agressive du virus Ebola sur la population, faisant un véritable ravage parmi cette population. Cette tragédie a affecté irrémédiablement la vie au Moyen Orient pendant 15 ans, personne n’a jamais eu le courage d’avouer que la bombe venait de lui. Bref je m’égare, avez-vous encore des questions ?»
« Moi j’en aurais bien une, Monsieur. Elle est très simple : quand est-ce qu’on part ? » Demanda Jack.
« Pour ce qui est des détails sur le timing, vous partirez après les fêtes, dans le courant du mois de janvier. Vous vous déplacerez en Jet Furtif jusqu’à Douvres, un agent de la CIA sur place vous mettra ensuite dans un Ferry jusqu’en France et de là il usera de ses talents de conducteur pour rejoindre l’Italie le plus rapidement possible. On vous a réservé trois chambres au Hilton, bon ok c’est plus ce que c’était depuis que Paris a hérité de la chaine et qu’elle la refilée à son seul héritier connu, un petit chien mais ça fera l’affaire. Règle n°1 : personne ne doit savoir que vous allez en Italie … surtout pas vos familles. Votre alibi officiel : vous êtes affecté à une division d’intervention de la CIA qui enquête sur la disparition d’un procureur à New-York, ce qui doit vous tenir éloigné de votre domicile pendant 1 semaine. Du 16 au 23 janvier. C’est le discours que je tiendrai à vos familles si elles appellent et qui sera confirmé par la cours de New-York qui a perdu son procureur.».
Ce que redoutait Ned de tout son être devenait donc à présent réalité : il allait devoir retourner à ce fameux camp à Rome. Il savait que la plupart des dossiers avaient été brûlés ou classifiés à l’encre noire mais il est de nature stressée et toute cette histoire commençait vraiment à le ronger de l’intérieur, il avait peur de ce que Jack et Eddy pourraient y découvrir. L’ancien ranger ne savait pas où se mettre dans cette histoire, il allait devoir faire double jeu et s’assurer que personne ne le sache, tant Ayrtès que Kompany devaient croire en son implication totale dans la mission que leur avait assignés chacun des 2 Directeurs d’Agence. Une fois la réunion terminée, tous les protagonistes de cette mission se serrèrent la main et se dirigèrent vers le parking de la CIA afin de monter dans leur véhicule respectifs afin de retourner vers leur lieu d’habitation. Le premier fils de la famille Anderwoods sentait le stress monter progressivement en lui, aussi longtemps qu’il ne s’en souvienne, il n’avait jamais ressenti une sensation si forte même pendant sa captivité en Italie et pendant le nombre incalculable d’heures d’interrogatoire avec Ciman qu’il avait subi pendant 2 longues années.
Tout le voyage du retour, Ned le passa à penser à sa femme et à la manière adéquate pour lui expliquer qu’il allait devoir partir en mission, ça elle s’y attendait, mais la pilule qu’il allait devoir faire passer était son départ loin de sa famille, bien sûr pas question de lui parler de l’Italie, il allait lui donner la version des faits qui indiquaient l’enquête sur la disparation du procureur new yorkais. Ned était sûr qu’elle le prendrait mal, le tout était d’essayer qu’elle le prenne le moins mal possible. Il ne supportait pas de mentir à sa femme, mais cette fois il allait bien falloir, pour le bien de la mission et surtout pour éviter qu’elle s’inquiète, elle qui serait morte de trouille à l’idée de savoir son mari sur le sol européen. Plusieurs minutes plus tard, Ned arriva dans sa rue, la traversa presque de part en part et gara son bolide à sa place habituelle, le Ford de Catheline n’était pas présente, ce qui signifiait qu’elle était, comme prévu, encore à son travail.
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