<h1>Noelfic</h1>

Metal Gaussian Storm


Par : Arni

Genre : Action

Status : Terminée

Note :


Chapitre 1

Libération

Publié le 09/03/15 à 00:43:49 par Arni

Chapitre 1 : Libération

Nous sommes le 10 décembre 2050, la guerre est à présent terminée depuis 2 longues journées. Il n'y a donc plus aucune raison pour l'EIS de garder ses prisonniers de guerre plus longtemps. Le président du EIS, Arnaud Kompany, téléphona en personne au président des Etats-Unis Biccock Obama pour lui annoncer qu'ils allaient leur « rendre » les 5 Rangers qu'ils détenaient depuis maintenant 5 ans dans un camp à Rome. Les otages ont été faits lors d'une mission des Forces Armées Américaines qui mettait en jeu les Navy Seals, les Marines ainsi que les Rangers en France, en 2045 lors de la désormais célèbre ‘Bataille de Versailles’. Tout comme le débarquement en Normandie, cette bataille ferait résonner le nom de la France dans les livres d’histoire pendant encore un petit moment tant cette bataille fut violente et surtout par le fait que cette bataille provoqua une riposte importante de la part de l’autre camp, n’ayons pas peur des mots : c’est le tournant de la Troisième Guerre Mondiale.

« - Bonjour Monsieur le Président, Arnaud Kompany directeur de l'European Intelligence System à l'appareil, j'aimerais que nous parlions des 5 Rangers que nous avons gardé ces dernières années. Il s’agit de l’escouade Nova Six.
- Je vous écoute, j'espère pour vous qu'ils sont toujours entiers, rétorqua le Président des USA visiblement pas très enclin à la discussion avec Kompany, qui le dégoutait au plus haut point.
- Oui bien entendu, Monsieur. Nous viendrons les ramener sur le territoire Américain, nous ne les avons jamais torturés, nous voulions juste qu'ils parlent, c'est de bonne guerre, sans rancune vous aviez fait pareil dans les sixties hein ! Je vous propose ce soir à 18h, heure de Washington.
- Ouais c'est ça, renvoyez-les nous, lança sèchement Mr Obama avant de raccrocher, visiblement outré de l'attitude de son interlocuteur ». Il ajouta un discret « Connard », après avoir raccroché.

Lorsque l’appel prit fin, le petit fils de Barrack Obama annonça à David Ayrtès, le directeur de la CIA qui se trouvait dans le bureau ovale du Président lors de l’appel de Kompany, qu’ils allaient enfin récupérer 5 Rangers qui n’ont pas péri, une certaine escouade Nova Six. Après une courte recherche dans la base de données, 5 noms ressortirent : Ned Anderwoods et ses 4 camarades. Les familles des captifs furent prévenues immédiatement. La femme de Ned fondit littéralement en larme en apprenant la nouvelle et passa chercher ses enfants à l’université, les extirpant respectivement à la fac de langue et d’informatique. On leur demanda par contre de ne pas se présenter à l’aéroport et d’attendre leur proche à la maison, ce qui étonna grandement Catheline, la femme de Ned. Les 3 Anderwoods attendaient dans le salon et étaient animés d’un sentiment d’impatience très profond à l’idée de revoir Ned, un moment dont ils rêvaient depuis plus de 5 longues années. Les yeux de la petite famille étaient rivés sur la porte d’entrée, ils attendaient que celle-ci s’ouvre et laisse entrevoir Ned Anderwoods, leur proche qui leur avait tant manqué.

Une fois l'appel terminé, Arnaud donna, de son côté, l'ordre de rassembler les ex-Rangers, leur expliqua la situation : qu’ils allaient enfin pouvoir rentrer à la maison, revoir leur famille. Les 5 prisonniers furent priés de monter dans le jet du EIS après avoir été extrait de leur lieu de captivité tout en arborant une cagoule sur la tête ; ils s’envolèrent ensuite vers Washington DC. Un silence de mort régna dans l'appareil durant tout le vol, ou presque, une tentative de discussion entre les frères d’arme aboutit assez rapidement à un regard noir de Kompany, ce qui coupa court à la conversation avec effet immédiat. Le vol dura un bon paquet d’heures, Anderwoods et ses compagnons en profitèrent pour piquer un petit somme. Une fois posé à l'aéroport de Washington DC, les 4 premiers Rangers descendirent du jet, le 5e resta une minute supplémentaire juste le temps d'avoir cet échange avec Kompany, un homme métissé, petit au ton très sec :

« - N'oubliez pas ce que nous avons convenus, Ned, nous comptons sur vous, glissa furtivement le directeur du EIS.
- Ne vous inquiétez pas, Monsieur, en 5 ans ils ne sont pas bougés pour moi, je ne vais pas me gêner pour leur faire à l'envers, rassura Ned Anderwoods.
- Très bien mon ami, on vous recontactera, maintenant descendez de cet appareil au plus vite ! Ordonna Kompany. »

L'ex-Ranger s'exécuta, descendit de l'avion et put observer une chose qu’il n’avait plus eut l’occasion de voir depuis un petit moment : le soleil qui brillait dans le ciel. Ned retrouva ses amis, ils échangèrent quelques mots sur le tarmac de l’aéroport, les anciens frères d’armes exprimèrent leur joie de se revoir tous sains et saufs et ils se mirent d’accord pour aller se boire un verre ensemble au White Bar, un établissement qui se trouve à 5 minutes à pied de l’entrée du domaine de la Maison Blanche, siège du président des Etats Unis d’Amérique depuis de très longues années. Les amis avaient 5 ans à rattraper d’un coup, néanmoins ils ne fixèrent pas une date trop proche du retour afin de se laisser le temps de se reconstruire après les 5 années traumatisantes qu’ils venaient tous de vivre. Pendant ce temps, Ned observa les agents du EIS qui les accompagnaient charger un homme, inconscient dans leur avion pour le retour.

Après avoir quitté sa bande et attendu son tour, Ned se mit au garde-à-vous devant la délégation américaine constitué du chef des Rangers Clint Johnson, du président Obama et du directeur de la CIA David Ayrtès. Il allait enfin pouvoir retrouver sa femme Catheline et leurs enfants, ils ont surement bien grandis, ils sont même devenus des jeunes adultes, vu leur âge Ned espérait que ses 2 fils n’aient pas mal tournés et qu’ils étaient à présent tous les 2 à l’Université afin d’entreprendre des études dans le but de décrocher un diplôme, il se jura de leur interdire de rejoindre quelconque organisation ayant un lieu flou ou étroit avec l’armée. Dave était sur son 31, il était vêtu d’un splendide costume noir mat, il se dirigea vers Ned Anderwoods qui était, lui, bien moins soigné, t-shirt gris foncé plein de transpiration, une barbe de 2 semaines et des longs cheveux noirs bouclés qui volaient au gré du vent.

« - Ned, nous ne voulons pas vous brusquer, mais nous aimerions vous avoir à l’agence demain pour discuter de tout ça.
- Je comprends Monsieur, j’y serai. Merci de me laisser la soirée pour me remettre de mes esprits.
- A demain Ned, profitez de votre retour à la maison. Welcome Back. »

L'accès aux pistes de l'aéroport de Washington était bloqué mais Ned pouvait observer au loin les tonnes de journalistes qui s'étaient amassés dans l'espoir de l'apercevoir lui ou un de ces 4 frères d'armes. « Quelle bande de rapace, foutez nous la paix » pensa-t-il. Les journalistes étaient bel et bien massés aux alentours de l’aéroport, ils avaient été prévenus par l’entremise par le chef de la communication de la maison blanche qui parlait pour le président des Etats Unis, Obama. Anderwoods observait de loin le départ de ses amis, chaque ancien Ranger était ramené chez lui par une voiture séparée, un grand homme métissé à la coupe afro approcha de Ned, il portait un costume bleu roi du plus bel effet, il devait sûrement faire partie de la sécurité.

« Veuillez monter dans ce véhicule Monsieur Anderwoods, on vous raccompagne à la maison, votre femme a été prévenue, elle vous attend ». Ned ouvrit la portière de la Ford noir sans piper mot et s'installa sur la banquette arrière. Le trajet lui parut long, très long. Le soleil brillait toujours autant et la voiture devenait une véritable fournaise, la transpiration commençait à couler lentement sur le front de Ned. Une fois arrivé devant chez lui, il retint son souffle et rentra dans la maison, une maison qu'il avait quitté il y'a 5 ans déjà et qui n'avait pas l'air d'avoir changé d'un pouce. Le mur en brique rouge n’avait pas changé d’un iota et le drapeau américain flottait toujours au gré vent. La Ford Harrison verte pomme de sa femme était toujours garée sur la seconde place de parking, face au garage.

Pendant ce temps le jet privé de la EIS faisait route vers Zaventem, avec à son bord un Directeur confiant pour la suite des événements.

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