Metal Gaussian Storm
Par : Arni
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 6
Verre
Publié le 19/03/15 à 23:12:28 par Arni
Chapitre 5 : Verre
14 décembre 2050 – White Bar, Washington DC.
Plusieurs jours après le retour au pays, il était temps pour les 5 frères d’armes de sortir ensemble au bar du coin. Ce verre, ils se l’étaient promis lorsqu’ils étaient sur le tarmac de Washington DC après le vol du retour, ils l’ont bien mérités, eux, copains comme cochon depuis la création de leur escouade il y’a 5 ans, 3 mois avant leur capture. Ned Anderwoods arriva le premier sur les lieux, il était comme ça, il aimait bien arriver plus tôt au lieu de rendez-vous. Benjamin Anderwoods, son petit frère, débarqua avec son teint pâle et sa longue chevelure noire raide. Robert Lavoisier, meilleur ami de Ned depuis leur études de chimie au Slow Paul Institute, n’avait pas encore rasé son énorme barbe poivre et sel lorsqu’il pénétra dans l’établissement. James Slayer qui était manchot depuis sa captivité au camp et ne pouvait donc plus utiliser que des armes légères, il portait un camp rembourré en polystyrène extrudé synthétisé en suspension et extrudé par un agent gonflant, sa chevelure était d’un jaune doré. Le dernier à arriver au White Bar était John Kingston qui était rentré dans l’armée afin d’arrêter d’entendre raisonner le nom ‘bâtard’ dans sa tête « qu’est-ce que j’y peux si mon père avait trompé sa femme avec ma mère ? », cette question rhétorique, il la posait très souvent.
C’était la première fois que les 5 acolytes se retrouvaient depuis un moment, ils n’étaient pas autorisés à communiquer lors des 5 années qu’ils ont passées là-bas, en Italie. Ils ont commencé à raconter leur histoire tour à tour. Mis à part Ned et Benjamin qui se sont entrevus à la CIA il y’a quelque jours, ils avaient chacun penser à se reconstruire avant de penser à se retrouver pour parler. Ils commencèrent par se mettre d’accord sur le fait qu’ils ne parleraient pas de leurs entretiens respectifs à Langley, tout en commandant chacun une bière 50cL qu’ils dégustèrent pendant tout le temps de la conversation.
« Moi, commença Benjamin, ils ont essayés de me faire craquer mentalement, à l’usure, je n’ai jamais lâché, mon entrainement mental m’a énormément servi, étonnamment après 2 ans ils ont commencés à être plus sympa envers moi Je n’ai jamais compris pourquoi … Peut-être que l’un d’entre vous a craqué ? » « Pas moi ! » crièrent-ils, tous en cœur. Ned se sentait sale, même si il avait répondu par la négative comme le reste du groupe. Benjamin poursuivit : « Après je ne sais pas vous mais j’étais dans une petite cellule, sans fenêtres, je me sentais quand même un peu oppressé. Bref, depuis que je suis revenu, je vis un amour particulier avec ma femme ; celle-ci a eu un enfant avec un autre ‘J’ai cru que t’étais mort !’ me dit-elle … On se partage notre femme en garde alternée maintenant, une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre … Un peu galère. Elle a donné mon nom à son gosse, ça me fait mal, très mal. Il faut bien avouer que le petit Benjamin est trop mignon, il a 3 ans et ressemble très fort à sa mère. Pour ce qui est du côté professionnel, j’ai repris quelques cours du soir de Génie Génétique avant de reprendre mon ancien travail, j’espère trouver un travail d’ici mars ou avril, en attendant je range les rayons à la superette du coin pour me faire un peu d’argent et avoir de quoi subvenir à mes besoins.».
« Quelle histoire étrange pour ta femme mon pote ! Perso, enchaina James, je me suis trouvé un petit boulot sympathique, plus question d’entendre parler de Rangers ou même d’arme à feu ou laser ou je sais plus quelle merde ils sont entrains d’inventer pour le futur. Maintenant, je fais la caisse au Mini Market de Mr Nahasapeemapetilon. Malgré mon problème de main j’arrive à passer les articles devant le détecteur de code barre et en plus personne ne vient m’emmerder. Ça me change de ce gros porc de Ciman qui venait me les briser tous les jours ! On a besoin de vous James, haha quel bouffon, comme si j’allais craquer. Je ne suis évidemment pas en état de reprendre mon boulot de maçon à cause de ma « perte malencontreuse ». Du coup, je me sens obligé de vous en dire un peu plus sur la perte de ma main droite ; ce jour-là, j’avais éclaté la bouteille en verre qu’il m’avait donné pour me rafraichir sur son front parce que j’étais d’une putain d’humeur de chien, je me souviens, putain ce que j’ai été con, si vous saviez à quel point je le regrette.». Ned se sentait de plus en plus mal et redoutait son tour.
« J’avoue quel trou du cul, ce n’est pas dur de lui résister, gueula Robert un peu ivre. Même si à mon avis s’il avait continué 5 ans sur sa lancée de la première année, j’aurais peut-être craqué, son rire perçant entraina ses camarades dans son hilarité. J’ai repris les cours de Chimie pour me remettre dans le bain, même si j’ai mon diplôme, ça fait sacrement longtemps qu’on l’a eu, hein Ned ? Bref, je compte reprendre la vie telle que je l’avais entreprise il y’a 25 ans, avant de m’engager dans cette putain d’armée il y’a 5 ans, pour aider mon pays, tu parles ! Le prenez pas pour vous les mecs mais j’ai fait la plus belle connerie de ma vie en ayant rejoint les Rangers, mais je ne vous regrette pas vous. Je vis une petite vie tranquille avec mon vin et mes filles de joies. Vous le savez bien, pour moi pas question d’avoir une compagne, ma dernière histoire s’est trop mal terminée.».
« Moi cet idiot à essayer de jouer sur le corde de la bâtardise, du fait que je ne manquerais à personne car j’étais un rejeté et qu’en les aidant je pourrais enfin être utile à quelqu’un, donner un sens à ma misérable existence, je me marre, un bâtard c’est un être humain avec des sentiments et des envies, merde ! Il aurait pu continuer toute l’année, avec une argumentation pareille il n’aurait jamais rien pu tirer de moi. Fin bref, je vais travailler comme gardien de nuit dans un parking, j’ai un magnifique smoking noir de travail, il me va bien. J’espère retrouver une certaine stabilité professionnelle. Je n’ai pas encore eut le cœur à essayer de retrouver une copine, je ne me sens pas encore prêt à me réinvestir tout de suite dans une relation, mais j’aspire également retrouver assez rapidement une stabilité de ce côté-là aussi.»
Le moment que Ned redoutait … son tour …
« J’ai retrouvé Cat et les enfants, elle fait toujours de si bons spaghettis bolos bordel ! Mes gosses ont tellement grandis, je les reconnais à peine … Pour ce qui est du boulot, j’avais besoin de rester avec une bonne dose d’adrénaline, j’adore cette sensation, j’ai signé pour la CIA, comme homme de terrain, il me fallait quelque chose d’excitant à faire, je me voyais pas redevenir chimiste à vrai dire … les raisons qui nous ont poussés Robert et moi à quitter ce métier lorsque l’appel du Devoir se fit ressentir m’empêcheront à tout jamais d’y revenir je pense. Je me sens épanoui, je ne suis pas loin de trouver une bonne stabilité. »
Le fait que Ned n’évoqua rien de son passé en Italie et la faible cohérence des intentions qui l’avaient poussées à rejoindre l’Agence interpella les 4 amis qui commencèrent à se demander si celui-ci ne cachait pas quelque chose de louche. Lui qui était si heureux de retrouver ses mômes mais qui les quittaient déjà à peine revenu … Cette explication ridicule de son envie de rester sur le terrain … Rien ne collait, tout semblait monté ensemble à la hâte. Bien que très intrigués, aucun des amis de Ned ne lui fit remarquer quoi que ce soit à propos de son intervention dans la discussion.
Les 5 amis continuèrent de discuter pendant encore 1 petite heure de divers sujet variés, des conversations typiques de mecs sur les femmes, les voitures. Lorsque le temps de repartir fut venu, les camarades se prirent dans les bras les uns les autres et après s’être mis d’accord sur la date de leur prochaine rencontre chacun reparti vers son domicile par le chemin qu’il avait emprunté à l’aller, Ned est celui qui habitait le plus près du bar et était donc venu à pied voir ses amis, il refusa une invitation de son petit frère qui lui proposait de le reconduire chez lui en voiture, marcher allait lui faire du bien déclarait-il.
14 décembre 2050 – White Bar, Washington DC.
Plusieurs jours après le retour au pays, il était temps pour les 5 frères d’armes de sortir ensemble au bar du coin. Ce verre, ils se l’étaient promis lorsqu’ils étaient sur le tarmac de Washington DC après le vol du retour, ils l’ont bien mérités, eux, copains comme cochon depuis la création de leur escouade il y’a 5 ans, 3 mois avant leur capture. Ned Anderwoods arriva le premier sur les lieux, il était comme ça, il aimait bien arriver plus tôt au lieu de rendez-vous. Benjamin Anderwoods, son petit frère, débarqua avec son teint pâle et sa longue chevelure noire raide. Robert Lavoisier, meilleur ami de Ned depuis leur études de chimie au Slow Paul Institute, n’avait pas encore rasé son énorme barbe poivre et sel lorsqu’il pénétra dans l’établissement. James Slayer qui était manchot depuis sa captivité au camp et ne pouvait donc plus utiliser que des armes légères, il portait un camp rembourré en polystyrène extrudé synthétisé en suspension et extrudé par un agent gonflant, sa chevelure était d’un jaune doré. Le dernier à arriver au White Bar était John Kingston qui était rentré dans l’armée afin d’arrêter d’entendre raisonner le nom ‘bâtard’ dans sa tête « qu’est-ce que j’y peux si mon père avait trompé sa femme avec ma mère ? », cette question rhétorique, il la posait très souvent.
C’était la première fois que les 5 acolytes se retrouvaient depuis un moment, ils n’étaient pas autorisés à communiquer lors des 5 années qu’ils ont passées là-bas, en Italie. Ils ont commencé à raconter leur histoire tour à tour. Mis à part Ned et Benjamin qui se sont entrevus à la CIA il y’a quelque jours, ils avaient chacun penser à se reconstruire avant de penser à se retrouver pour parler. Ils commencèrent par se mettre d’accord sur le fait qu’ils ne parleraient pas de leurs entretiens respectifs à Langley, tout en commandant chacun une bière 50cL qu’ils dégustèrent pendant tout le temps de la conversation.
« Moi, commença Benjamin, ils ont essayés de me faire craquer mentalement, à l’usure, je n’ai jamais lâché, mon entrainement mental m’a énormément servi, étonnamment après 2 ans ils ont commencés à être plus sympa envers moi Je n’ai jamais compris pourquoi … Peut-être que l’un d’entre vous a craqué ? » « Pas moi ! » crièrent-ils, tous en cœur. Ned se sentait sale, même si il avait répondu par la négative comme le reste du groupe. Benjamin poursuivit : « Après je ne sais pas vous mais j’étais dans une petite cellule, sans fenêtres, je me sentais quand même un peu oppressé. Bref, depuis que je suis revenu, je vis un amour particulier avec ma femme ; celle-ci a eu un enfant avec un autre ‘J’ai cru que t’étais mort !’ me dit-elle … On se partage notre femme en garde alternée maintenant, une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre … Un peu galère. Elle a donné mon nom à son gosse, ça me fait mal, très mal. Il faut bien avouer que le petit Benjamin est trop mignon, il a 3 ans et ressemble très fort à sa mère. Pour ce qui est du côté professionnel, j’ai repris quelques cours du soir de Génie Génétique avant de reprendre mon ancien travail, j’espère trouver un travail d’ici mars ou avril, en attendant je range les rayons à la superette du coin pour me faire un peu d’argent et avoir de quoi subvenir à mes besoins.».
« Quelle histoire étrange pour ta femme mon pote ! Perso, enchaina James, je me suis trouvé un petit boulot sympathique, plus question d’entendre parler de Rangers ou même d’arme à feu ou laser ou je sais plus quelle merde ils sont entrains d’inventer pour le futur. Maintenant, je fais la caisse au Mini Market de Mr Nahasapeemapetilon. Malgré mon problème de main j’arrive à passer les articles devant le détecteur de code barre et en plus personne ne vient m’emmerder. Ça me change de ce gros porc de Ciman qui venait me les briser tous les jours ! On a besoin de vous James, haha quel bouffon, comme si j’allais craquer. Je ne suis évidemment pas en état de reprendre mon boulot de maçon à cause de ma « perte malencontreuse ». Du coup, je me sens obligé de vous en dire un peu plus sur la perte de ma main droite ; ce jour-là, j’avais éclaté la bouteille en verre qu’il m’avait donné pour me rafraichir sur son front parce que j’étais d’une putain d’humeur de chien, je me souviens, putain ce que j’ai été con, si vous saviez à quel point je le regrette.». Ned se sentait de plus en plus mal et redoutait son tour.
« J’avoue quel trou du cul, ce n’est pas dur de lui résister, gueula Robert un peu ivre. Même si à mon avis s’il avait continué 5 ans sur sa lancée de la première année, j’aurais peut-être craqué, son rire perçant entraina ses camarades dans son hilarité. J’ai repris les cours de Chimie pour me remettre dans le bain, même si j’ai mon diplôme, ça fait sacrement longtemps qu’on l’a eu, hein Ned ? Bref, je compte reprendre la vie telle que je l’avais entreprise il y’a 25 ans, avant de m’engager dans cette putain d’armée il y’a 5 ans, pour aider mon pays, tu parles ! Le prenez pas pour vous les mecs mais j’ai fait la plus belle connerie de ma vie en ayant rejoint les Rangers, mais je ne vous regrette pas vous. Je vis une petite vie tranquille avec mon vin et mes filles de joies. Vous le savez bien, pour moi pas question d’avoir une compagne, ma dernière histoire s’est trop mal terminée.».
« Moi cet idiot à essayer de jouer sur le corde de la bâtardise, du fait que je ne manquerais à personne car j’étais un rejeté et qu’en les aidant je pourrais enfin être utile à quelqu’un, donner un sens à ma misérable existence, je me marre, un bâtard c’est un être humain avec des sentiments et des envies, merde ! Il aurait pu continuer toute l’année, avec une argumentation pareille il n’aurait jamais rien pu tirer de moi. Fin bref, je vais travailler comme gardien de nuit dans un parking, j’ai un magnifique smoking noir de travail, il me va bien. J’espère retrouver une certaine stabilité professionnelle. Je n’ai pas encore eut le cœur à essayer de retrouver une copine, je ne me sens pas encore prêt à me réinvestir tout de suite dans une relation, mais j’aspire également retrouver assez rapidement une stabilité de ce côté-là aussi.»
Le moment que Ned redoutait … son tour …
« J’ai retrouvé Cat et les enfants, elle fait toujours de si bons spaghettis bolos bordel ! Mes gosses ont tellement grandis, je les reconnais à peine … Pour ce qui est du boulot, j’avais besoin de rester avec une bonne dose d’adrénaline, j’adore cette sensation, j’ai signé pour la CIA, comme homme de terrain, il me fallait quelque chose d’excitant à faire, je me voyais pas redevenir chimiste à vrai dire … les raisons qui nous ont poussés Robert et moi à quitter ce métier lorsque l’appel du Devoir se fit ressentir m’empêcheront à tout jamais d’y revenir je pense. Je me sens épanoui, je ne suis pas loin de trouver une bonne stabilité. »
Le fait que Ned n’évoqua rien de son passé en Italie et la faible cohérence des intentions qui l’avaient poussées à rejoindre l’Agence interpella les 4 amis qui commencèrent à se demander si celui-ci ne cachait pas quelque chose de louche. Lui qui était si heureux de retrouver ses mômes mais qui les quittaient déjà à peine revenu … Cette explication ridicule de son envie de rester sur le terrain … Rien ne collait, tout semblait monté ensemble à la hâte. Bien que très intrigués, aucun des amis de Ned ne lui fit remarquer quoi que ce soit à propos de son intervention dans la discussion.
Les 5 amis continuèrent de discuter pendant encore 1 petite heure de divers sujet variés, des conversations typiques de mecs sur les femmes, les voitures. Lorsque le temps de repartir fut venu, les camarades se prirent dans les bras les uns les autres et après s’être mis d’accord sur la date de leur prochaine rencontre chacun reparti vers son domicile par le chemin qu’il avait emprunté à l’aller, Ned est celui qui habitait le plus près du bar et était donc venu à pied voir ses amis, il refusa une invitation de son petit frère qui lui proposait de le reconduire chez lui en voiture, marcher allait lui faire du bien déclarait-il.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire