Metal Gaussian Storm
Par : Arni
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 16
Camp
Publié le 26/04/15 à 20:42:42 par Arni
Chapitre 15 : Camp
21 janvier 2051 – Camp Non Grata, Rome.
Le grand jour est enfin arrivé : Ned allait retourner dans le camp dans lequel il fut retenu pendant 5 longues années, il faut avouer que ce retour était un peu spécial pour lui, il sentait monter en lui un étrange sentiment à l’approche de ce moment tant redouté. Même si le traitement qui lui était réservé a bien évolué au cours de cette période. Il était un peu stressé, il espérait qu’aucuns documents le reliant au projet ne soit découvert dans ce camp dont l’entrée sous-terraine fut difficile à franchir, mais le déverouilleur quantique à impulsion finit par avoir raison de la porte du camp qui avait scellée peu après la signature de l’armistice qui mit fin à la 3e guerre mondiale. Une fois arrivé dans la pièce principale, une flopée de souvenirs lui revint en mémoire ; de son arrivée au camp au discours final de Kompany, l’évolution de son traitement, son sacrifice pour protéger les siens. Connaissant les lieux, c’est Ned qui orienta les recherches.
Première pièce à passer au peigne fin : la salle d’interrogatoire. Il s’agissait d’une petite pièce sombre, où seuls une table et 3 sièges trônaient. Il y’avait également le célèbre ‘miroir-fenêtre’ selon le côté où l’on se trouvait pour observer l’interrogatoire sans être vu par l’interrogé. Un petit test rapide au luminol permit de confirmer la présence de sang, même nettoyé. Mais le plus intéressant n’était évidemment pas cette pièce, mais la pièce d’observation située derrière le miroir. Celle sensée contenir des informations sur les divers interrogatoires menés dans cette pièce. Ils ne s’attendaient pas à tomber sur des preuves toute faites, comme lors des autres visites que comportait cette mission. Ils trouvèrent donc une pile de dossier nommées R, Ja, B, Jo et N. Tous entièrement classifiés, le dossier N semblait plus mince que les autres. Un détail qui n’échappa à personne. Il n’était pas possible d’en extraire quoi que ce soit.
Prochaine étape du décorticage de la base : les chambres, mais cela ne donna absolument rien de concluant si ce n’est que les occupants n’avaient pas grand-chose de plus que les prisonniers de la Prison Roma. Ned remarqua avec étonnement qu’il y’avait que 7 chambres et que 2 paraissaient avoir été inoccupées, les draps étaient encore faits et sentaient la lavande, il n’y’avait aucune inscription sur les murs à la craie, au contraire des 5 chambres occupées par les membre de l’escouade Nova Six. Lui qui n’avait jamais pu se balader entièrement dans la base et donc ne rencontrer personne d’autre que ses ravisseurs. Il n’y avait eu qu’eux dans cette base. Il ne comprenait plus. Pourquoi eux ? Les questions commencèrent à se bousculer dans son esprit. Il repensa à ces 3 noms qu’il avait lu à la prison, ces 3 personnes qui n’avaient, elles, pas eut autant de chance que lui et ses frères d’armes.
C’est dans le bureau de Ciman que la découverte la plus intéressante se fit. Les 3 agents mirent à jour un dossier se nommant Nduzm Hzvtrjzo Tspsl. Heureusement pour l’équipe, Edward connaissait ce code. Cela signifiait … Metal Gaussian Strom. Un sentiment d’aboutissement envahi les 3 compères qui avaient trouvé ce qu’ils étaient venus chercher : une preuve de l’intérêt des européens pour le nouveau projet d’armement de l’armée américaine, un projet dont le dossier ne se trouvait qu’à 2 endroits sur Terre : au Pentagone et à Langley. La suite de la fouille ne donna rien de guère plus intéressant pour la mission. Ned, Jack et Eddy rentrèrent donc au Hilton afin de se reposer avant d’écrire le rapport, le lendemain. Ils ne trouvèrent pas de preuve qui indiquait de quelle façon l’EIS avait découvert l’existence du dossier Metal Gaussian Storm, mais leur découverte était déjà considérable et la mission pouvait être classé comme réussie.
22 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Le rapport allait enfin pouvoir commencer, le rapport sur cette partie de la mission et le rapport final. Ils avaient une journée pour boucler le tout. Le retour au pays était prévu le lendemain par un chemin un peu différent qu’à l’aller, le Jet venait, cette fois-ci, les chercher en Italie, inutile de se compliquer la vie à passer par la France et l’Angleterre. Ned insista pour rédiger cette partie du rapport lui-même. Plusieurs heures plus tard et après que le rapport fut validé par toute l’équipe, nos amis descendirent au bar de l’hôtel pour une petite discussion, eux qui avaient si peu communiqué ces derniers jours lors de la mission.
C’est comme ça que Ned apprit que Jack était agent de terrain à la CIA depuis plus de 10 ans et qu’il adorait son boulot. Il était marié et père de famille, il arrivait à lier facilement boulot et famille. Il essaya de convaincre Ned de continuer à travailler avec eux dans le futur, mais Ned refusa poliment en expliquant qu’il avait, lui, prit la décision de tout arrêter après cette mission, à près de 50 ans il aspirait à vivre en famille, tranquillement. Jack était un grand blond aux yeux bleu, le genre d’homme qui faisait rêver toutes les femmes qu’il arrivait à faire fondre grâce à son sourire et ses bonnes manières, sa barbe naissante lui donnait un petit côté badass supplémentaire.
Edward se décrit comme un gars, calme, posé. Il était célibataire, car lui n’arrivait pas à concilier CIA et mariage, il était divorcé depuis 5 ans et sa femme avait acquis la garde exclusive de sa fille Samantha. Il adorait bosser avec son compagnon Jack, ce qu’ils faisaient depuis 2 ans maintenant. Leur première mission de terrain pour la CIA était d’infiltrer un groupe de terroristes nommé Cordis Die au Yemen. La CIA avait fini par démanteler ce réseau avant qu’il ne devienne une menace pour la survie de la population, ils avaient de sombres projets mais les 2 hommes ne s’en souvenaient plus. Ed était lui un petit brun, chétif, ce n’était pas du tout un homme impressionnant de l’extérieur mais il était remarquable dans tout ce qu’il entreprenait au niveau de la CIA. Moins au niveau de sa vie personnelle où il semblait avoir plus de mal, notamment avec sa famille.
Ned prit la parole : « On a bien bossé ! C’était vraiment sympa, je vous remercie ». Les 2 autres s’écrièrent « Merci qui ? ». Ned se fendit d’un « Merci Jacky et Mitchell » qui provoqua une hilarité. Il était ensuite temps d’aller dormir, retourner une dernière fois dans la coquette chambre du Hilton de Rome. Ned, une fois arrivé dans sa chambre au 2e étage, contempla la pièce ; ses murs d’un blanc immaculé, ses rideaux de soie. C’était un très bon hôtel, un sentiment de hâte envahi Ned à la simple pensée de retourner dans un hôtel avec sa famille à l’occasion de leurs prochaines vacances en famille. Morphée finit par avoir raison de lui et enlaça Ned dans ses doux bras protecteurs.
23 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Il est à présent 4 heures, Ned n’arrivait plus à dormir, le stress le rongeait maintenant jusqu’à la moelle. Il en profita pour aller boire un verre, il se servit un énorme double whisky sec, son cœur commençait à accélérer ses pulsations et il sentait ses jambes trembler à l’idée de faire ce qu’il s’apprêtait à faire : trahir son pays. L’ancien Ranger sortit de sa chambre et pénétra dans celle de son collègue Jack, il dégaina un pistolet équipé d’un silencieux en laine de verre et le pointa en direction du pauvre agent de la CIA qui dormait paisiblement, Ned se mit à trembler de plus belle, il transpirait à présent. Il pensait que c’était le seul moyen de montrer sa loyauté aux européens mais tuer son collègue n’arrangerait rien, car il ne possédait pas encore le dossier à remettre à Kompany, après s’être ressaisi, Anderwoods regagna sa chambre et se recoucha dans son lit. Il ne ferma plus l’œil de la nuit, le flot de pensées qui le traversait le garda éveillé.
21 janvier 2051 – Camp Non Grata, Rome.
Le grand jour est enfin arrivé : Ned allait retourner dans le camp dans lequel il fut retenu pendant 5 longues années, il faut avouer que ce retour était un peu spécial pour lui, il sentait monter en lui un étrange sentiment à l’approche de ce moment tant redouté. Même si le traitement qui lui était réservé a bien évolué au cours de cette période. Il était un peu stressé, il espérait qu’aucuns documents le reliant au projet ne soit découvert dans ce camp dont l’entrée sous-terraine fut difficile à franchir, mais le déverouilleur quantique à impulsion finit par avoir raison de la porte du camp qui avait scellée peu après la signature de l’armistice qui mit fin à la 3e guerre mondiale. Une fois arrivé dans la pièce principale, une flopée de souvenirs lui revint en mémoire ; de son arrivée au camp au discours final de Kompany, l’évolution de son traitement, son sacrifice pour protéger les siens. Connaissant les lieux, c’est Ned qui orienta les recherches.
Première pièce à passer au peigne fin : la salle d’interrogatoire. Il s’agissait d’une petite pièce sombre, où seuls une table et 3 sièges trônaient. Il y’avait également le célèbre ‘miroir-fenêtre’ selon le côté où l’on se trouvait pour observer l’interrogatoire sans être vu par l’interrogé. Un petit test rapide au luminol permit de confirmer la présence de sang, même nettoyé. Mais le plus intéressant n’était évidemment pas cette pièce, mais la pièce d’observation située derrière le miroir. Celle sensée contenir des informations sur les divers interrogatoires menés dans cette pièce. Ils ne s’attendaient pas à tomber sur des preuves toute faites, comme lors des autres visites que comportait cette mission. Ils trouvèrent donc une pile de dossier nommées R, Ja, B, Jo et N. Tous entièrement classifiés, le dossier N semblait plus mince que les autres. Un détail qui n’échappa à personne. Il n’était pas possible d’en extraire quoi que ce soit.
Prochaine étape du décorticage de la base : les chambres, mais cela ne donna absolument rien de concluant si ce n’est que les occupants n’avaient pas grand-chose de plus que les prisonniers de la Prison Roma. Ned remarqua avec étonnement qu’il y’avait que 7 chambres et que 2 paraissaient avoir été inoccupées, les draps étaient encore faits et sentaient la lavande, il n’y’avait aucune inscription sur les murs à la craie, au contraire des 5 chambres occupées par les membre de l’escouade Nova Six. Lui qui n’avait jamais pu se balader entièrement dans la base et donc ne rencontrer personne d’autre que ses ravisseurs. Il n’y avait eu qu’eux dans cette base. Il ne comprenait plus. Pourquoi eux ? Les questions commencèrent à se bousculer dans son esprit. Il repensa à ces 3 noms qu’il avait lu à la prison, ces 3 personnes qui n’avaient, elles, pas eut autant de chance que lui et ses frères d’armes.
C’est dans le bureau de Ciman que la découverte la plus intéressante se fit. Les 3 agents mirent à jour un dossier se nommant Nduzm Hzvtrjzo Tspsl. Heureusement pour l’équipe, Edward connaissait ce code. Cela signifiait … Metal Gaussian Strom. Un sentiment d’aboutissement envahi les 3 compères qui avaient trouvé ce qu’ils étaient venus chercher : une preuve de l’intérêt des européens pour le nouveau projet d’armement de l’armée américaine, un projet dont le dossier ne se trouvait qu’à 2 endroits sur Terre : au Pentagone et à Langley. La suite de la fouille ne donna rien de guère plus intéressant pour la mission. Ned, Jack et Eddy rentrèrent donc au Hilton afin de se reposer avant d’écrire le rapport, le lendemain. Ils ne trouvèrent pas de preuve qui indiquait de quelle façon l’EIS avait découvert l’existence du dossier Metal Gaussian Storm, mais leur découverte était déjà considérable et la mission pouvait être classé comme réussie.
22 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Le rapport allait enfin pouvoir commencer, le rapport sur cette partie de la mission et le rapport final. Ils avaient une journée pour boucler le tout. Le retour au pays était prévu le lendemain par un chemin un peu différent qu’à l’aller, le Jet venait, cette fois-ci, les chercher en Italie, inutile de se compliquer la vie à passer par la France et l’Angleterre. Ned insista pour rédiger cette partie du rapport lui-même. Plusieurs heures plus tard et après que le rapport fut validé par toute l’équipe, nos amis descendirent au bar de l’hôtel pour une petite discussion, eux qui avaient si peu communiqué ces derniers jours lors de la mission.
C’est comme ça que Ned apprit que Jack était agent de terrain à la CIA depuis plus de 10 ans et qu’il adorait son boulot. Il était marié et père de famille, il arrivait à lier facilement boulot et famille. Il essaya de convaincre Ned de continuer à travailler avec eux dans le futur, mais Ned refusa poliment en expliquant qu’il avait, lui, prit la décision de tout arrêter après cette mission, à près de 50 ans il aspirait à vivre en famille, tranquillement. Jack était un grand blond aux yeux bleu, le genre d’homme qui faisait rêver toutes les femmes qu’il arrivait à faire fondre grâce à son sourire et ses bonnes manières, sa barbe naissante lui donnait un petit côté badass supplémentaire.
Edward se décrit comme un gars, calme, posé. Il était célibataire, car lui n’arrivait pas à concilier CIA et mariage, il était divorcé depuis 5 ans et sa femme avait acquis la garde exclusive de sa fille Samantha. Il adorait bosser avec son compagnon Jack, ce qu’ils faisaient depuis 2 ans maintenant. Leur première mission de terrain pour la CIA était d’infiltrer un groupe de terroristes nommé Cordis Die au Yemen. La CIA avait fini par démanteler ce réseau avant qu’il ne devienne une menace pour la survie de la population, ils avaient de sombres projets mais les 2 hommes ne s’en souvenaient plus. Ed était lui un petit brun, chétif, ce n’était pas du tout un homme impressionnant de l’extérieur mais il était remarquable dans tout ce qu’il entreprenait au niveau de la CIA. Moins au niveau de sa vie personnelle où il semblait avoir plus de mal, notamment avec sa famille.
Ned prit la parole : « On a bien bossé ! C’était vraiment sympa, je vous remercie ». Les 2 autres s’écrièrent « Merci qui ? ». Ned se fendit d’un « Merci Jacky et Mitchell » qui provoqua une hilarité. Il était ensuite temps d’aller dormir, retourner une dernière fois dans la coquette chambre du Hilton de Rome. Ned, une fois arrivé dans sa chambre au 2e étage, contempla la pièce ; ses murs d’un blanc immaculé, ses rideaux de soie. C’était un très bon hôtel, un sentiment de hâte envahi Ned à la simple pensée de retourner dans un hôtel avec sa famille à l’occasion de leurs prochaines vacances en famille. Morphée finit par avoir raison de lui et enlaça Ned dans ses doux bras protecteurs.
23 janvier 2051 – Hilton, Rome.
Il est à présent 4 heures, Ned n’arrivait plus à dormir, le stress le rongeait maintenant jusqu’à la moelle. Il en profita pour aller boire un verre, il se servit un énorme double whisky sec, son cœur commençait à accélérer ses pulsations et il sentait ses jambes trembler à l’idée de faire ce qu’il s’apprêtait à faire : trahir son pays. L’ancien Ranger sortit de sa chambre et pénétra dans celle de son collègue Jack, il dégaina un pistolet équipé d’un silencieux en laine de verre et le pointa en direction du pauvre agent de la CIA qui dormait paisiblement, Ned se mit à trembler de plus belle, il transpirait à présent. Il pensait que c’était le seul moyen de montrer sa loyauté aux européens mais tuer son collègue n’arrangerait rien, car il ne possédait pas encore le dossier à remettre à Kompany, après s’être ressaisi, Anderwoods regagna sa chambre et se recoucha dans son lit. Il ne ferma plus l’œil de la nuit, le flot de pensées qui le traversait le garda éveillé.
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