Rouge Sang
Par : Leyoh
Genre : Polar , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
2 - 1
Publié le 01/01/14 à 16:38:09 par Leyoh
J'habitais désormais un petit hôtel, non loin du poste de police. Bien que ma maison m'eut été restituée il y avait déjà 5 semaines, je ne pouvais tout simplement plus y vivre, tellement les souvenirs y étant liés m'étaient douloureux. Je ne pus cependant me convaincre à la vendre, la laissant alors à l'abandon.
Je vint m'asseoir sur le petit lit qui se trouvait au beau milieu de la pièce. L'agencement de celle-ci était à désirer, mais c'était si peu chère que je ne m'en souciais guère. Je posai mes coudes sur mes genoux, et me frottai le visage de mes mains. Je lâchai un soupir d'épuisement, avant de me laisser tomber en arrière. Je retirai mes chaussures avec mes pieds, et me glissai sous la couette. Je venais de subir une dure journée, et, exténué, je ne mis pas longtemps avant de sombrer dans le sommeil.
…
- Alors, prêt à perdre ta femme à tout jamais ?
Cette phrase résonnait dans ma tête. Je ne cessais pas de l'entendre de la nuit. Cela me semblait si réel... Comme si... Comme s'il était là, et qu'il me le chuchotait inlassablement à l'oreille, toute la nuit durant. Mais je ne pouvais rien faire. Mon corps refusait de bouger, mes cordes vocales de vibrer. Une fois de plus, je me sentais faible, et incapable de faire quoi que ce soit. Pourquoi s'en étaient-ils pris à ma femme, et pas à moi ? Si j'étais le problème, pourquoi chercher à ce que je leur en attire plus, en me provoquant de la sorte ? Pensaient ils qu'en m'enlevant la chose la plus précieuse à mes yeux, je l'abandonnerais lâchement ? Non. Je ne pouvais me résigner à l'abandonner. Cela n'avait qu'engendré de la rage en moi. Je devais à tout prix mettre la main sur eux, et leur faire payer leurs immondes crimes, et surtout, la torture qu'ils avaient infligée à mon épouse.
Je me réveillai en sursaut. En sueur, je n’eus guère l'impression d'avoir eu un sommeil réparateur. Je m'empressai de me préparer, pour aller rejoindre le poste. Là bas, j'y vis Samran.
- Hey, Baile ! Alors, ce petit hôtel, tu t'es décidé à en changer ?
- Il me convient très bien, Sam.
- Tu dis toi même que tu y dors mal et que c'est laid !
- Je dormirai mal dans le lit d'un prince, Sam, et je ne passe pas assez de temps dans cette chambre pour en changer à cause de la laideur.
- C'est toi qui vois...
- Alors, qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
- Pas grand chose... Ça fait déjà 6 semaines qu'on a pas eu de meurtres lié à nos éventuels deux tueurs en série...
- 6 semaines... Donc rien depuis l'enlèvement de Tina...
- C'est exact. C'est probablement lié. Ils essayent sûrement de faire se tasser l'affaire en ne faisant plus parler d'eux...
- Mais cela ne se passera pas comme ça. Je les traquerais, jusqu'à les trouver, tu peux me croire !
- Écoute, Baile... Je sais ce que tu ressens, mais... Nous savons aussi pertinemment, tout les deux, que nous n'avons absolument rien sur eux, et que l'enquête n'avance pas...
- Tu souhaites abandonner ?
- Je n'ai pas dis ça. Mais nos supérieurs vont, forcément, à un moment ou un autre, nous retirer de l'affaire pour la classer, si rien n'avance.
Je grognai. Samran avait raison. Si nous ne trouvions pas rapidement un élément permettant de faire avancer l'enquête, elle se verrait classée. Mais cela ne devait pas arriver. Non, jamais je ne laisserai impunis ces enfoirés. Je m'en étai fait la promesse, et je me devais de la tenir. Quoiqu'il arrive, je leur ferai payer.
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Correction des fautes !
Je vint m'asseoir sur le petit lit qui se trouvait au beau milieu de la pièce. L'agencement de celle-ci était à désirer, mais c'était si peu chère que je ne m'en souciais guère. Je posai mes coudes sur mes genoux, et me frottai le visage de mes mains. Je lâchai un soupir d'épuisement, avant de me laisser tomber en arrière. Je retirai mes chaussures avec mes pieds, et me glissai sous la couette. Je venais de subir une dure journée, et, exténué, je ne mis pas longtemps avant de sombrer dans le sommeil.
…
- Alors, prêt à perdre ta femme à tout jamais ?
Cette phrase résonnait dans ma tête. Je ne cessais pas de l'entendre de la nuit. Cela me semblait si réel... Comme si... Comme s'il était là, et qu'il me le chuchotait inlassablement à l'oreille, toute la nuit durant. Mais je ne pouvais rien faire. Mon corps refusait de bouger, mes cordes vocales de vibrer. Une fois de plus, je me sentais faible, et incapable de faire quoi que ce soit. Pourquoi s'en étaient-ils pris à ma femme, et pas à moi ? Si j'étais le problème, pourquoi chercher à ce que je leur en attire plus, en me provoquant de la sorte ? Pensaient ils qu'en m'enlevant la chose la plus précieuse à mes yeux, je l'abandonnerais lâchement ? Non. Je ne pouvais me résigner à l'abandonner. Cela n'avait qu'engendré de la rage en moi. Je devais à tout prix mettre la main sur eux, et leur faire payer leurs immondes crimes, et surtout, la torture qu'ils avaient infligée à mon épouse.
Je me réveillai en sursaut. En sueur, je n’eus guère l'impression d'avoir eu un sommeil réparateur. Je m'empressai de me préparer, pour aller rejoindre le poste. Là bas, j'y vis Samran.
- Hey, Baile ! Alors, ce petit hôtel, tu t'es décidé à en changer ?
- Il me convient très bien, Sam.
- Tu dis toi même que tu y dors mal et que c'est laid !
- Je dormirai mal dans le lit d'un prince, Sam, et je ne passe pas assez de temps dans cette chambre pour en changer à cause de la laideur.
- C'est toi qui vois...
- Alors, qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
- Pas grand chose... Ça fait déjà 6 semaines qu'on a pas eu de meurtres lié à nos éventuels deux tueurs en série...
- 6 semaines... Donc rien depuis l'enlèvement de Tina...
- C'est exact. C'est probablement lié. Ils essayent sûrement de faire se tasser l'affaire en ne faisant plus parler d'eux...
- Mais cela ne se passera pas comme ça. Je les traquerais, jusqu'à les trouver, tu peux me croire !
- Écoute, Baile... Je sais ce que tu ressens, mais... Nous savons aussi pertinemment, tout les deux, que nous n'avons absolument rien sur eux, et que l'enquête n'avance pas...
- Tu souhaites abandonner ?
- Je n'ai pas dis ça. Mais nos supérieurs vont, forcément, à un moment ou un autre, nous retirer de l'affaire pour la classer, si rien n'avance.
Je grognai. Samran avait raison. Si nous ne trouvions pas rapidement un élément permettant de faire avancer l'enquête, elle se verrait classée. Mais cela ne devait pas arriver. Non, jamais je ne laisserai impunis ces enfoirés. Je m'en étai fait la promesse, et je me devais de la tenir. Quoiqu'il arrive, je leur ferai payer.
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Correction des fautes !
09/03/14 à 20:08:13
Ça avance, j'ai bien aimé. :sweet:
02/03/14 à 18:25:06
Tu finira par comprendre, rassure toi. Et merci des encouragements. :)
02/03/14 à 17:20:27
Le passage avec son supérieur est très rapide. Il capitule trop vite je trouve.
Vivement la suite
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