Rouge Sang
Par : Leyoh
Genre : Polar , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
1 - 1
Publié le 21/11/13 à 23:37:47 par Leyoh
La pièce était d'une chaleur étouffante. Une fumée de cigarette dansait au plafond.
- Tu ne devrais pas fumer ici, Sam, dis-je d'un ton réprobateur, c'est une scène de crime.
Un corps nu gisait un milieu de la pièce. Il s'agissait d'une femme, la vingtaine. Elle était belle, avec de forts attributs féminins. Quelqu'un l'avait mutilée - probablement violée - avant de la poignarder en plein cœur. Ce n'était pas la première fois que ce genre de crime arrivait : Un tueur en série rodait dans Khi Hakin. Samran - Sam, comme je l'appelais - et moi avions été appelés pour nous occuper de cette affaire. Nous commencions à avoir l'habitude de voir ce genre de scène macabre, et chaque fois, l'enquête n'avançait pas.
Sam fumait sa clope de façon nonchalante au dessus du corps de la défunte. À ma remarque, il soupira, et la balança à travers la fenêtre.
- Tu es agaçant, Baile. me lança-t-il
- Et toi tu radote. lui répondis-je, un sourire narquois se dessinant sur mon visage, On a un tueur en série à mettre sous les verrous.
Il soupira à nouveau, baissa la tête, mit ses mains sur ses hanches, et plia les genoux, pour arriver à hauteur de la jeune femme. C'était un Thaïlandais d'une grande envergure, tout semblait démesuré chez lui : Sa taille, sa tête, ses épaules, sa musculature, etc..., il était tout bonnement impressionnant. On aurait dit un guerrier, et ses longs cheveux brun, coiffés en une queue de cheval n'arrangeait en rien la chose.
- À chaque fois c'est pareil, aucune preuve laissée sur le cadavre de la victime, pas une emprunte, pas de trace de « bagarre », rien de tout ça. Un vrai pro, tellement pro, que ce serait dur de croire qu'il agit seul.
- Je pense la même chose que toi, Sam.
Il est vrai que c'était assez surprenant. Le tueur se débarrassait à chaque fois de toute preuve capable de le dénoncer. Tout ce qu'on trouvait sur la scène de crime appartenait à la victime, même le couteau qui avait servit à la tuer, comme s'il s'agissait simplement d'un suicide. Il n'y avait même pas de trace de sperme, alors que le médecin légiste nous assurait, à chaque fois, que la victime avait été violée plusieurs fois avant de mourir. C'était comme si tout était calculé au millimètre près. Et le seul point commun entre les victime était qu'elles étaient particulièrement attirantes. Leur visage était toujours intact, tandis qu'on leur coupait les tétons. Le reste de la mutilation était ensuite assez aléatoire. Ce qui était certains, c'est que ce n'était guère beau à voir.
Sam enfila ses gants, et commença à manipuler avec précautions le visage de la jeune femme. Il vérifiait, comme à chaque fois, si le visage n'avait vraiment pas été abîmé, comme par espoir que le - ou les - criminels aient fait une erreur. Mais, comme à chaque fois, il n'en fut rien. Le visage était parfait, sans même une trace de sang. Il soupira, et se releva.
- Le légiste ne devrait pas tarder à arriver, lâcha-t-il d'une voix monotone, il va encore nous sortir les même choses que d'habitude...
- Je suppose, oui, lui dit-il, mais il faut qu'on reste de toutes façons, autant essayer de chercher des preuves.
- On sait très bien tout les deux que ce sera vain.
- Oui, mais il faut le faire.
Et nous nous mîmes alors au travail, fouillant chaque recoins de la pièce à la recherche d'un quelconque indice qui pourrait, ne serait-ce qu'un minimum faire avancer l'enquête. Mais comme prédit, ce fut inutile. Le légiste arriva avec le reste de la cavalerie, nous étalant le même baratin qu'habituellement, et ils embarquèrent le cadavre à la morgue. L'équipe de nettoyage arriva alors juste avant notre départ.
Je montai dans la voiture, côté passager, tandis que mon coéquipier discutait avec un des agents de nettoyage. Il revint au bout de quelques minutes.
- Que leur as-tu dit ?
- Je leur ai demandé de nous prévenir s'ils voyaient quelque chose d'anormal. C'est complètement impossible de ne laisser aucune trace d'un carnage pareil.
- Pourtant c'est le cas depuis 11 meurtres déjà.
- Il va finir par faire une erreur, un jour ou l'autre, j'en suis certain.
- Je l'espère, Sam, je l'espère...
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À noter que ceci n'est pas un chapitre complet, mais uniquement la première partie de celui-ci. Je fais ça afin de ne pas dégoûter les moins courageux d'entre nous en postant de petits "chapitres", et cela me permet aussi d'avoir une certaine régularité avec des écrits d'avance. Aussi, je vous demanderais de bien vouloir attendre la dernière partie de ce premier chapitre pour mettre une note à cette fic, cependant je ne suis pas fermé à la critique même si le chapitre n'est pas entièrement posté !
- Tu ne devrais pas fumer ici, Sam, dis-je d'un ton réprobateur, c'est une scène de crime.
Un corps nu gisait un milieu de la pièce. Il s'agissait d'une femme, la vingtaine. Elle était belle, avec de forts attributs féminins. Quelqu'un l'avait mutilée - probablement violée - avant de la poignarder en plein cœur. Ce n'était pas la première fois que ce genre de crime arrivait : Un tueur en série rodait dans Khi Hakin. Samran - Sam, comme je l'appelais - et moi avions été appelés pour nous occuper de cette affaire. Nous commencions à avoir l'habitude de voir ce genre de scène macabre, et chaque fois, l'enquête n'avançait pas.
Sam fumait sa clope de façon nonchalante au dessus du corps de la défunte. À ma remarque, il soupira, et la balança à travers la fenêtre.
- Tu es agaçant, Baile. me lança-t-il
- Et toi tu radote. lui répondis-je, un sourire narquois se dessinant sur mon visage, On a un tueur en série à mettre sous les verrous.
Il soupira à nouveau, baissa la tête, mit ses mains sur ses hanches, et plia les genoux, pour arriver à hauteur de la jeune femme. C'était un Thaïlandais d'une grande envergure, tout semblait démesuré chez lui : Sa taille, sa tête, ses épaules, sa musculature, etc..., il était tout bonnement impressionnant. On aurait dit un guerrier, et ses longs cheveux brun, coiffés en une queue de cheval n'arrangeait en rien la chose.
- À chaque fois c'est pareil, aucune preuve laissée sur le cadavre de la victime, pas une emprunte, pas de trace de « bagarre », rien de tout ça. Un vrai pro, tellement pro, que ce serait dur de croire qu'il agit seul.
- Je pense la même chose que toi, Sam.
Il est vrai que c'était assez surprenant. Le tueur se débarrassait à chaque fois de toute preuve capable de le dénoncer. Tout ce qu'on trouvait sur la scène de crime appartenait à la victime, même le couteau qui avait servit à la tuer, comme s'il s'agissait simplement d'un suicide. Il n'y avait même pas de trace de sperme, alors que le médecin légiste nous assurait, à chaque fois, que la victime avait été violée plusieurs fois avant de mourir. C'était comme si tout était calculé au millimètre près. Et le seul point commun entre les victime était qu'elles étaient particulièrement attirantes. Leur visage était toujours intact, tandis qu'on leur coupait les tétons. Le reste de la mutilation était ensuite assez aléatoire. Ce qui était certains, c'est que ce n'était guère beau à voir.
Sam enfila ses gants, et commença à manipuler avec précautions le visage de la jeune femme. Il vérifiait, comme à chaque fois, si le visage n'avait vraiment pas été abîmé, comme par espoir que le - ou les - criminels aient fait une erreur. Mais, comme à chaque fois, il n'en fut rien. Le visage était parfait, sans même une trace de sang. Il soupira, et se releva.
- Le légiste ne devrait pas tarder à arriver, lâcha-t-il d'une voix monotone, il va encore nous sortir les même choses que d'habitude...
- Je suppose, oui, lui dit-il, mais il faut qu'on reste de toutes façons, autant essayer de chercher des preuves.
- On sait très bien tout les deux que ce sera vain.
- Oui, mais il faut le faire.
Et nous nous mîmes alors au travail, fouillant chaque recoins de la pièce à la recherche d'un quelconque indice qui pourrait, ne serait-ce qu'un minimum faire avancer l'enquête. Mais comme prédit, ce fut inutile. Le légiste arriva avec le reste de la cavalerie, nous étalant le même baratin qu'habituellement, et ils embarquèrent le cadavre à la morgue. L'équipe de nettoyage arriva alors juste avant notre départ.
Je montai dans la voiture, côté passager, tandis que mon coéquipier discutait avec un des agents de nettoyage. Il revint au bout de quelques minutes.
- Que leur as-tu dit ?
- Je leur ai demandé de nous prévenir s'ils voyaient quelque chose d'anormal. C'est complètement impossible de ne laisser aucune trace d'un carnage pareil.
- Pourtant c'est le cas depuis 11 meurtres déjà.
- Il va finir par faire une erreur, un jour ou l'autre, j'en suis certain.
- Je l'espère, Sam, je l'espère...
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À noter que ceci n'est pas un chapitre complet, mais uniquement la première partie de celui-ci. Je fais ça afin de ne pas dégoûter les moins courageux d'entre nous en postant de petits "chapitres", et cela me permet aussi d'avoir une certaine régularité avec des écrits d'avance. Aussi, je vous demanderais de bien vouloir attendre la dernière partie de ce premier chapitre pour mettre une note à cette fic, cependant je ne suis pas fermé à la critique même si le chapitre n'est pas entièrement posté !
02/03/14 à 16:45:09
"Avec de forts attributs féminins" Typiquement policier
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