Rouge Sang
Par : Leyoh
Genre : Polar , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 13
2 - 6
Publié le 29/04/14 à 18:25:30 par Leyoh
Le coup me sonna et me fit tomber à la renverse. Je tentai de m'accrocher à une poubelle, qui chuta alors avec moi et vida son contenu sur le sol, me procurant alors un oreiller assez odorant. Je mis une main sur mon visage endolori en regardant Samran.
- Je suis désolé d'avoir fait ça, mais, Baile, tu as besoin de te réveiller, sérieusement, tu pars en vrille et ça m'inquiète. Je ne veux pas te voir t'effondrer, sombrer dans ton malheur...
Il s'approcha alors de moi et me tendit la main. Je l'attrapai et il me releva. Ceci me donna suffisamment d'élan pour lui donner un coup dans l'estomac, qui le fit me lâcher et reculer de quelques pas. La colère était montée en moi. Une véritable rage envahissait petit à petit mon corps. Je sentais mes muscles vibrer de nervosité. C'était douloureux et assez... Excitant. Toute cette chaleur en moi ne cessait de faire bouillir mon sang, mes doigts venaient s'enfoncer vigoureusement dans mes paumes et mon visage se crisper pour représenter avec exactitude mon ressenti actuel.
Samran reprit ses esprits et me regarda droit dans les yeux. Il parût assez surpris. Mais avant même qu'il eut le temps de faire quoi que ce soit, je le frappai deux fois au visage. Il manqua de tomber, mais revint alors vers moi pour répliquer. Un premier coup au visage m'étourdit et je sentis alors son genou valser avec mon foie. Je répondis en jouant du tambour sur ses côtes avec mes phalanges et finit par lui relever le menton à coup de poing. Il recula et je restai droit, haletant. J'avais mal. Affreusement mal. Pas uniquement physiquement, mais moralement. Je me rendais compte de mon envie d'ôter la vie à mon meilleur ami. Mais, je ne pouvais tout simplement rien faire. C'était comme si... Comme si mon subconscient avait décidé de prendre le dessus pour me battre contre Samran. J'essayai de me calmer, mais les grands coups de pied que je reçue dans le ventre n'arrangea rien. Me sentant tomber à nouveau, j'agrippai son mollet pour le forcer à tomber avec moi. Nous tombions alors tout le deux comme deux énormes sacs de sable sur le pavé de la ruelle. Profitant d'être sur moi, Samran m'infligea de nombreux coups de poings. Je sentais qu'il commençait à fatiguer, ses coups étant de moins en moins rapide et violent. Mécontent, je le fis basculer sur le côté droit et inversa les rôles. Je frappai deux fois ses côtes, puis sa mâchoire. Il suffit de trois coups pour que mon adversaire se mette à réagir. Je sentis ma respiration se couper en même temps que mon col se resserrait autour de ma gorge. Je tentai de le faire lâcher en le frappant à nouveau, mais mon corps ne le supportai pas. Je me sentis faiblir. Je n'arrivai plus à bouger correctement, un rideau blanc commençant à voiler mes yeux. Je commençai à partir en arrière quand je sentie ma gorge se dégager. Je pris une grande inspiration, avant de prendre à nouveau un coup qui me fit définitivement tomber sur le dos.
Nous ne bougions plus. Seul le bruit de notre lourde respiration résonnait. J'avais mal. Mais j'avais repris mes esprits. Je me rendais alors compte de ce que j'avais fait au notaire et me sentit alors incroyablement idiot. Je venais d'être exactement le genre de policier que je ne voulais surtout pas devenir. Mais la rage m'avait surpassée. Je n'avais plus su me contrôler. Et je m'en voulais.
Samran fit alors le premier mouvement, en se relevant avec difficultés. Une fois debout, il s'appuya les deux mains sur ses genoux et tourna lentement la tête pour me regarder.
- Il faut que tu te réveil, Baile. Il le faut vraiment.
Je laissai un silence de quelques secondes, avant de me décider à me redresser en gémissant légèrement de douleur.
- Je me suis réveillé, Sam...
- Tu es sûr ?
- Tu as tout fait pour, en tout cas...
Nous lâchions un léger rire, certes un peu nerveux, mais qui, je pense, nous fit du bien à tous les deux.
- Allez, il faut continuer l'enquête...
Dit-il en se dirigeant vers la voiture. Je l'interpellai.
- Sam... Merci.
Il me regarda et, sans un mot, se gratta simplement la joue gauche. Je souris. Il monta dans la voiture et je le rejoins que peu de temps après.
- Notre destination ? s'interrogea Samran
- Le bureau du procureur.
- Je suis désolé d'avoir fait ça, mais, Baile, tu as besoin de te réveiller, sérieusement, tu pars en vrille et ça m'inquiète. Je ne veux pas te voir t'effondrer, sombrer dans ton malheur...
Il s'approcha alors de moi et me tendit la main. Je l'attrapai et il me releva. Ceci me donna suffisamment d'élan pour lui donner un coup dans l'estomac, qui le fit me lâcher et reculer de quelques pas. La colère était montée en moi. Une véritable rage envahissait petit à petit mon corps. Je sentais mes muscles vibrer de nervosité. C'était douloureux et assez... Excitant. Toute cette chaleur en moi ne cessait de faire bouillir mon sang, mes doigts venaient s'enfoncer vigoureusement dans mes paumes et mon visage se crisper pour représenter avec exactitude mon ressenti actuel.
Samran reprit ses esprits et me regarda droit dans les yeux. Il parût assez surpris. Mais avant même qu'il eut le temps de faire quoi que ce soit, je le frappai deux fois au visage. Il manqua de tomber, mais revint alors vers moi pour répliquer. Un premier coup au visage m'étourdit et je sentis alors son genou valser avec mon foie. Je répondis en jouant du tambour sur ses côtes avec mes phalanges et finit par lui relever le menton à coup de poing. Il recula et je restai droit, haletant. J'avais mal. Affreusement mal. Pas uniquement physiquement, mais moralement. Je me rendais compte de mon envie d'ôter la vie à mon meilleur ami. Mais, je ne pouvais tout simplement rien faire. C'était comme si... Comme si mon subconscient avait décidé de prendre le dessus pour me battre contre Samran. J'essayai de me calmer, mais les grands coups de pied que je reçue dans le ventre n'arrangea rien. Me sentant tomber à nouveau, j'agrippai son mollet pour le forcer à tomber avec moi. Nous tombions alors tout le deux comme deux énormes sacs de sable sur le pavé de la ruelle. Profitant d'être sur moi, Samran m'infligea de nombreux coups de poings. Je sentais qu'il commençait à fatiguer, ses coups étant de moins en moins rapide et violent. Mécontent, je le fis basculer sur le côté droit et inversa les rôles. Je frappai deux fois ses côtes, puis sa mâchoire. Il suffit de trois coups pour que mon adversaire se mette à réagir. Je sentis ma respiration se couper en même temps que mon col se resserrait autour de ma gorge. Je tentai de le faire lâcher en le frappant à nouveau, mais mon corps ne le supportai pas. Je me sentis faiblir. Je n'arrivai plus à bouger correctement, un rideau blanc commençant à voiler mes yeux. Je commençai à partir en arrière quand je sentie ma gorge se dégager. Je pris une grande inspiration, avant de prendre à nouveau un coup qui me fit définitivement tomber sur le dos.
Nous ne bougions plus. Seul le bruit de notre lourde respiration résonnait. J'avais mal. Mais j'avais repris mes esprits. Je me rendais alors compte de ce que j'avais fait au notaire et me sentit alors incroyablement idiot. Je venais d'être exactement le genre de policier que je ne voulais surtout pas devenir. Mais la rage m'avait surpassée. Je n'avais plus su me contrôler. Et je m'en voulais.
Samran fit alors le premier mouvement, en se relevant avec difficultés. Une fois debout, il s'appuya les deux mains sur ses genoux et tourna lentement la tête pour me regarder.
- Il faut que tu te réveil, Baile. Il le faut vraiment.
Je laissai un silence de quelques secondes, avant de me décider à me redresser en gémissant légèrement de douleur.
- Je me suis réveillé, Sam...
- Tu es sûr ?
- Tu as tout fait pour, en tout cas...
Nous lâchions un léger rire, certes un peu nerveux, mais qui, je pense, nous fit du bien à tous les deux.
- Allez, il faut continuer l'enquête...
Dit-il en se dirigeant vers la voiture. Je l'interpellai.
- Sam... Merci.
Il me regarda et, sans un mot, se gratta simplement la joue gauche. Je souris. Il monta dans la voiture et je le rejoins que peu de temps après.
- Notre destination ? s'interrogea Samran
- Le bureau du procureur.
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