Rouge Sang
Par : Leyoh
Genre : Polar , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 15
2 - 8
Publié le 16/05/14 à 12:16:32 par Leyoh
- Pourrions-nous avoir les coordonnées de votre petite amie ?
- Oui, oui, évidemment…
Il commençait alors à fouiller dans ses poches, comme à la recherche d’un quelconque papier. Samran s’approcha de lui et posa brutalement sa main sur la table, juste devant lui, provoquant un bruit sourd et résonnant dans la pièce, ce qui eut pour effet de faire sursauter notre ami le menteur.
- Besoin d’un pense-bête pour retrouver le nom de sa petite amie ?
- N-Non… C’est simplement que… Je cherche ses coordonnées, voilà tout !
- Enfin, calmez-vous, monsieur Johns, vous semblez perdre tous vos moyens.
- C’est votre collègue ! Il me perturbe à être si menaçant envers moi !
- Je ne suis pas menaçant, enfin ! Baile ? Tu me trouve menaçant ?
- Là n’est pas la question, Sam. Nous souhaitons simplement obtenir le nom, prénom, adresse et peut-être même numéro de téléphone de votre petite amie.
- O-Oui… Ça vient… Je cherchais simplement… Un bout de papier pour vous l’écrire…
L’individu commençait déjà à subir les conséquences du fameux jeu « Bon flic, Méchant flic ». Mais qu’adviendrait-il si les règles venaient à changer ? Il était temps d’inverser les rôles. Je me levais lentement, en poussant la chaise derrière moi, sans la soulever, ce qui provoqua un grincement assez strident, avant de faire le tour de la table. Samran vint alors s’asseoir à ma place, en rapprochant la chaise de la table, en, cette fois-ci, la soulevant. Il joint ses mains sur la table, et regardait en face de lui. Je me mis à parler d’une voix bien plus rocailleuse et menaçante, tandis que mon collègue fit complètement l’opposé.
- Écrire lorsque l’on peut parler…
- Baile, enfin, il a surement ses raisons…
- C-C’est juste que…
- Juste que quoi ? Tu es atteint d’une maladie rare qui t’empêche de dire le prénom de ta copine ?
- Mais…
- Ou simplement que tu essais de gagner du temps pour pouvoir inventer nom, prénom, adresse et numéro de téléphone ?
- Baile…
- Bon, d’accord ! Je vais vous expliquer !
Bingo. Cette technique était infaillible. Lorsque le sujet semble faible d’esprit, perturbé ou s’avère être un piètre menteur, l’inversement du rôle bon flic méchant flic lui faisait perdre tous ses repères, et bientôt il vous avouerait le vol d’un bonbon commis il y a 20 ans de cela.
- Et bah tu vois quand tu veux !
- Alors, monsieur Johns, que faisiez-vous hier soir ?
- J’étais avec une prostituée…
- Vous êtes en mesure de confirmer votre alibi ?
- Allez la voir. Elle vous le dira.
- Ah, oui, c’est vrai qu’il n’y a qu’une seule prostituée dans toute la Thaïlande !
Samran me regardait avec un air réprobateur, et je ne sus s’il s’agissait là d’un jeu d’acteur, où s’il désapprouvait réellement mes paroles. Quoi qu’il en fût, notre théâtre ne s’arrêta pas là. Je vins alors taper sur la table, ce qui fit sursauter le suspect.
- Le nom !
- Mais vous croyez que j’ai demandé son nom à une pute ?
- Vous pouvez au moins nous dire où vous l’avez rencontré.
- C’était à l’embranchement entre la 2ème et la 3ème avenue.
- Et vous pourriez nous faire sa description ?
- Et bien…
Je tapais à nouveau.
- Hé donc !? C’est oui ou c’est non !?
- Oui, oui, évidemment…
Il commençait alors à fouiller dans ses poches, comme à la recherche d’un quelconque papier. Samran s’approcha de lui et posa brutalement sa main sur la table, juste devant lui, provoquant un bruit sourd et résonnant dans la pièce, ce qui eut pour effet de faire sursauter notre ami le menteur.
- Besoin d’un pense-bête pour retrouver le nom de sa petite amie ?
- N-Non… C’est simplement que… Je cherche ses coordonnées, voilà tout !
- Enfin, calmez-vous, monsieur Johns, vous semblez perdre tous vos moyens.
- C’est votre collègue ! Il me perturbe à être si menaçant envers moi !
- Je ne suis pas menaçant, enfin ! Baile ? Tu me trouve menaçant ?
- Là n’est pas la question, Sam. Nous souhaitons simplement obtenir le nom, prénom, adresse et peut-être même numéro de téléphone de votre petite amie.
- O-Oui… Ça vient… Je cherchais simplement… Un bout de papier pour vous l’écrire…
L’individu commençait déjà à subir les conséquences du fameux jeu « Bon flic, Méchant flic ». Mais qu’adviendrait-il si les règles venaient à changer ? Il était temps d’inverser les rôles. Je me levais lentement, en poussant la chaise derrière moi, sans la soulever, ce qui provoqua un grincement assez strident, avant de faire le tour de la table. Samran vint alors s’asseoir à ma place, en rapprochant la chaise de la table, en, cette fois-ci, la soulevant. Il joint ses mains sur la table, et regardait en face de lui. Je me mis à parler d’une voix bien plus rocailleuse et menaçante, tandis que mon collègue fit complètement l’opposé.
- Écrire lorsque l’on peut parler…
- Baile, enfin, il a surement ses raisons…
- C-C’est juste que…
- Juste que quoi ? Tu es atteint d’une maladie rare qui t’empêche de dire le prénom de ta copine ?
- Mais…
- Ou simplement que tu essais de gagner du temps pour pouvoir inventer nom, prénom, adresse et numéro de téléphone ?
- Baile…
- Bon, d’accord ! Je vais vous expliquer !
Bingo. Cette technique était infaillible. Lorsque le sujet semble faible d’esprit, perturbé ou s’avère être un piètre menteur, l’inversement du rôle bon flic méchant flic lui faisait perdre tous ses repères, et bientôt il vous avouerait le vol d’un bonbon commis il y a 20 ans de cela.
- Et bah tu vois quand tu veux !
- Alors, monsieur Johns, que faisiez-vous hier soir ?
- J’étais avec une prostituée…
- Vous êtes en mesure de confirmer votre alibi ?
- Allez la voir. Elle vous le dira.
- Ah, oui, c’est vrai qu’il n’y a qu’une seule prostituée dans toute la Thaïlande !
Samran me regardait avec un air réprobateur, et je ne sus s’il s’agissait là d’un jeu d’acteur, où s’il désapprouvait réellement mes paroles. Quoi qu’il en fût, notre théâtre ne s’arrêta pas là. Je vins alors taper sur la table, ce qui fit sursauter le suspect.
- Le nom !
- Mais vous croyez que j’ai demandé son nom à une pute ?
- Vous pouvez au moins nous dire où vous l’avez rencontré.
- C’était à l’embranchement entre la 2ème et la 3ème avenue.
- Et vous pourriez nous faire sa description ?
- Et bien…
Je tapais à nouveau.
- Hé donc !? C’est oui ou c’est non !?
29/05/14 à 19:29:14
L'enfoiré, il a tiré !
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