Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Cet été.


Par : Deck
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 24/04/2013 à 23:38:41 par Deck

L'après-midi commencait doucement. J'avais mangé sans me presser en écoutant d'un air distrait les conversations de tablée. À présent, mes écouteurs dans les oreilles, j'étais allongé dans ma tente, Fixing a Hole m'envahissant l'esprit. Même si Gégé et sa femme étaient encore à discuter avec mes parents, je n'entendais plus rien. je voulais digérer et siester un peu avant de peut-être retourner voir Lucie. Il faisait toujours beau et des rayons de soleil perçaient les couches de ma tente pour venir me chauffer le visage et le haut du corps. Mais qu'importe, je me sentais bien, détendu, je repensais à cette sublime matinée comme jamais je n'en ai eu. Je me laisse au moins une heure et j'avise ensuite. Extinction des feux, je ferme les yeux, laissant Hard Sun m'endormir peu à peu.

Je me réveille. Un rapide coup d'oeil à mon portable me confirme qu'il est 15h20. Bon, c'est pas trop mal. Je me sens mouillé de partout, c'est désagréable. Je me passe la main sur le visage et j'éponge toute une nuée de gouttes de transpiration. Arf, le soleil, d'accord... je me lève, alors que mon t-shirt bleu reste presque collé au sol à cause de ma sueur. Je m'éponge en vitesse et je sors de la tente. Il fait tellement chaud, c'est violent. Mes parents sont visiblement absents et en jetant un rapide coup d'oeil dans leur tente, je vois que ma soeur se réveille de sa sieste. À cause de la chaleur et pris d'un relan de sympathie et de grandfrerdisme, je lui dis:

" Hey, tu veux qu'on aille faire trempette à la plage ?
- Oui !
- Bon, prépare-toi alors, je vais me rincer le visage. " répondis-je avec un petit sourire.

Effectivement, c'est bien l'heure de la sieste, vu la chaleur qu'on se tappe. Les petits couples de vieux sont prévoyants, ils ont tous amené leurs ventilos de camping. J'arrive aux toilettes, personne. Je me rafraichis plusieurs secondes sous le robinet et je pars retrouver ma soeur. Elle est déjà toute prête, à m'attendre. Je me change en deux temps trois mouvements et on est parti. On parle durant tout le trajet, d'elle, d'internet, de jeux-vidéos... Ma soeur, c'est un peu mon mini-moi. J'ai réussi à lui inculquer pas mal de mes goûts, et grâce à ça, elle aime beaucoup les j-v, elle sait bien se servir d'un pc (windows ou Linux) et elle aime les animes et manga. Franchement, même si on a pas la même tranche d'âge, on s'entend bien en général et on est complice. C'est un peu différent au camping vu que c'est pas mon trip et que je m'isole un peu m'enfin.

La plage est cette fois-ci pas mal rempli. Je reconnais de loin une ou deux familles du camping, mais la majorité sont de parfaits inconnus/touristes/habitants lambdas. Ma soeur est toute excitée et j'ai envie de dire, tant pis pour Lucie, cet aprèm, ce sera ma soeur et moi. On se rapproche du bord et on se pose sur le sable. J'installe ma serviette et on fonce à l'eau. Oh putain, elle est fraiche mais ça devrait aller. On joue, on se défoule et j'apprécie ce moment. Surtout sans mes parents, pour être franc. Après 1h de baignade, je vais m'allonger et ma soeur reprend sa partie de Dragon Quest IX. Je regarde le ciel, en pensant à Best Unsaid qui résume magnifiquement cet instant. Je ne dis rien, je me contente de regarder les nuages avancer tranquillement. J'entends les vagues à quelques mètres s'écraser contre le rivage. Je tourne ma tête à gauche, les mains derrière la tête, des enfants font un chateau de sable pas loin, des couples discutent, d'autres bronzent. Je regarde à droite. Le spectacle est similaire, des gens dans l'eau, un enfant qui joue avec son chien, deux personnes qui s'installent...

Je regarde plus attentivement et je reconnais soudain la nouvelle arrivante de ce matin. Elle est en débardeur vert, avec un jean bleu. Et elle est en train de se déshabiller ! Woaw. Elle doit avoir mon âge. Je baisse ma musique par réflexe et je me concentre sur elle. Elle détache ses cheveux qu'elle avait en queue de cheval et elle enlève complètement son jean. Je vois peu à peu ses fesses, de belles jambes, et je m'arrête quelques secondes sur ses cuisses que je trouve magnifiques. Elle se retourne pour enlever son haut et soudain elle me fixe. Oh putain, je fais mine de regarder ailleurs et puis finalement je me redresse à demi et je parle de son jeu à ma soeur. Du coin de l'oeil, j'ose un regard discret vers nos nouvelles voisines de plage et je la vois enlever son haut. Et elle me regarde dans les yeux. Alors qu'elle retire son débardeur les bras en l'air, je découvre sa poitrine et son bikini bleu ciel. Je sens une force inconnue s'emparer de mon z et je sens mon caleçon se dresser de plus en plus tel un chapiteau. je croise mes bras autour de mes genoux histoire de cacher la bête. Finalement, elle se retourne et moi, rouge de honte, j'en profite pour apprécier à nouveau son corps pâle mais sublime. Elle est vraiment bien foutu et son regard est tellement spécial... Je me force à regarder à côté alors qu'elle entre dans l'eau avec sa mère. Nom d'un chien, elle est vraiment jolie. Finalement, je me recouche, non sans penser à son déshabillage les yeux dans les yeux, yeux qu'elle a presque mystérieux.

Alors qu'il est 17h45, je propose à ma soeur de rentrer. Nous repartons, alors que le soleil est encore haut dans le ciel et bien décidé à rester actif longtemps. Je regarde avec regret la serviette mouillée de la fille aux cheveux noirs où elle est en train de bronzer sur le ventre. Je me rends compte que pendant ce laps de temps, je n'ai pas du tout pensé à Lucie. Je me sens presque coupable mais tant pis, j'ai encore le temps de la voir. On rentre aux tentes, et pressé de me sentir propre, je file aux douches. Sur le chemin, je vois mes parents arriver à ma hauteur, mon père me lance:

" Eh bah ? Vous étiez où tous les deux
- À la plage.
- Oh, elle était bonne ?
- Ouais, ça va.
- Bon, tu vas te doucher ? Essaye de rentrer rapidos, on va manger au resto du camping après ! ", me lance t-il.

Noooonnnnnnn, s'il vous plaît, non. Fait chier. Bande de beaufs. Je me retiens et je vais à la douche, démoralisé. M'enfin... Peut-être que j'y verrai Lucie.


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