Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Cet été.


Par : Deck
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 24/04/2013 à 23:35:29 par Deck

" Alex ! Alex !
- grbmm...
- Alex, faut se lever.
- Ouais, c'est bon, c'est bon. J'arrive dans 5 minutes...
- Il est presque 19h, dépêche-toi, on pars dans 10 minutes à la soirée d'inauguration ! " dit ma mère en refermant le rabat de ma tente.

Soirée ? Quelle soirée ? Oh putain... Oui c'est vrai, cette merde. Hors de question que j'y foute les pieds, quand bien même 10 nanas m'y attendraient. Je me redresse, tout ensommeillé, un rêve encore chaud occupant mes pensées. P'tain, ça fait trois heures que je la connais et j'ai déjà imaginé notre mariage, nos enfants, notre maison, notre vie, arf... Je me lève complètement et j'entre dans la tente familiale:

" Euh... Papa, maman, je vais pas à la soirée, je suis trop mort. Le voyage, tout ça.
- Mais enfin, Alex, c'est la soirée d'inauguration ! Y'en aura pas deux, hein ! " fit mon père avec consternation.
" C'est la 20eme soirée en 20 ans, c'est pas comme si elle avait lieu tous les ans... ", je répondis sarcastique.
" Mais sans cette soirée, tu vas être inconnu au bataillon dans le camping, Alex.
- Vous aurez qu'à me présenter et dire que je suis malade, ça va pas casser 3 pattes à un canard. "

Ma mère et mon père me regardait perplexe et finalement mon père déclara:
" Bon écoute, si tu ne viens pas ce soir, cette année tu me promets de participer à la grande course en sac sur sable. Va bien falloir que la descendance me remplace sur le podium un jour ! " finit-il avec un air fier.

Dépité mais dégoûté à l'idée de cette soirée de débiles profonds, je conclus le marché:

" On fait comme ça.
- Tope-la, futur champion ! On va voir si le fils peut battre le père ! "

C'est ça. Sur ces mots, je leurs souhaite une bonne soirée dans l'hypocrisie la plus totale et je me dirige vers ma tente. Direction JVC Forums Reader. Encore heureux que j'ai la 3G. Pendant 2 heures, je m'évade du camping de la Côte à Mouette, parcourant le 15-18 et quelques autres forums pour passer le temps, rire, oublier cette famille honteuse, cette soirée de blaireaux et la musique "On fait tourner les serviettes" qui passait depuis 2 minutes. Je crée même un topic sur ma situation et c'est un joli bide, quelques soutiens mais rien de folaillon.

Ennuyé, et en train de crever de chaud sous la tente, je choisis d'aller sur la plage, à 5 minutes du camping. Devrait pas y avoir foule à cette heure et tant mieux. J'écris en vitesse un mot, au-cas-où mes parents rentreraient, sur une feuille que je pose sur la table en plastique blanche en dehors de la tente et je me barre. De plus en plus le fond sonore qui diffuse du Jean-Jacques Goldman s'estompe et "la musique que j'aime" disparaît finalement de mon esprit. La nuit est calme, quelques bruits d'insectes et un ou deux crapeaux.

J'arrive au bord de la plage, personne à l'horizon. Il fait totalement nuit mais la demi-lune éclaire bien l'eau et le sable. Les pieds dans l'eau, je commence à marcher le long du rivage, le regard perdu dans le vague, pensant à Amsterdam. Ce calme me repose et je relativise. Je m'assois sur un rocher et c'est bercé par - Chap. 2 -

" Alex ! Alex !
- grbmm...
- Alex, faut se lever.
- Ouais, c'est bon, c'est bon. J'arrive dans 5 minutes...
- Il est presque 19h, dépêche-toi, on pars dans 10 minutes à la soirée d'inauguration ! " dit ma mère en refermant le rabat de ma tente.

Soirée ? Quelle soirée ? Oh putain... Oui c'est vrai, cette merde. Hors de question que j'y foute les pieds, quand bien même 10 nanas m'y attendraient. Je me redresse, tout ensommeillé, un rêve encore chaud occupant mes pensées. P'tain, ça fait trois heures que je la connais et j'ai déjà imaginé notre mariage, nos enfants, notre maison, notre vie, arf... Je me lève complètement et j'entre dans la tente familiale:

" Euh... Papa, maman, je vais pas à la soirée, je suis trop mort. Le voyage, tout ça.
- Mais enfin, Alex, c'est la soirée d'inauguration ! Y'en aura pas deux, hein ! " fit mon père avec consternation.
" C'est la 20eme soirée en 20 ans, c'est pas comme si elle avait lieu tous les ans... ", je répondis sarcastique.
" Mais sans cette soirée, tu vas être inconnu au bataillon dans le camping, Alex.
- Vous aurez qu'à me présenter et dire que je suis malade, ça va pas casser 3 pattes à un canard. "

Ma mère et mon père me regardait perplexe et finalement mon père déclara:
" Bon écoute, si tu ne viens pas ce soir, cette année tu me promets de participer à la grande course en sac sur sable. Va bien falloir que la descendance me remplace sur le podium un jour ! " finit-il avec un air fier.

Dépité mais dégoûté à l'idée de cette soirée de débiles profonds, je conclus le marché:

" On fait comme ça.
- Tope-la, futur champion ! On va voir si le fils peut battre le père ! "

C'est ça. Sur ces mots, je leurs souhaite une bonne soirée dans l'hypocrisie la plus totale et je me dirige vers ma tente. Direction JVC Forums Reader. Encore heureux que j'ai la 3G. Pendant 2 heures, je m'évade du camping de la Côte à Mouette, parcourant le 15-18 et quelques autres forums pour passer le temps, rire, oublier cette famille honteuse, cette soirée de blaireaux et la musique "On fait tourner les serviettes" qui passait depuis 2 minutes. Je crée même un topic sur ma situation et c'est un joli bide, quelques soutiens mais rien de folaillon.

Ennuyé, et en train de crever de chaud sous la tente, je choisis d'aller sur la plage, à 5 minutes du camping. Devrait pas y avoir foule à cette heure et tant mieux. J'écris en vitesse un mot sur une feuille que je pose sur la table en plastique blanche en dehors de la tente et je me barre. De plus en plus, le fond sonore de Jean-Jacques Goldman s'estompe pour laisser place au silence et, finalement, "que la musique est bonne" disparaît en même temps que disparaissent les dernières lueurs du camping derrière moi. Sur le chemin, pas un bruit ou presque. Quelques criquets sans doute, et un ou deux crapeaux sont les seuls à rompre ma solitude.

J'arrive au bord de la plage. Personne à l'horizon. Il fait totalement nuit mais la demi-lune éclaire agréablement le sable et l'eau. Heureux d'être seul ici, au calme, je commence à marcher au bord de l'eau, en ne pensant à presque rien. Un crabe minuscule fonce vers son trou à mon approche et en regardant l'horizon, au-delà des eaux, je pense à Amsterdam. Puis, je m'allonge sur la plage au bord de l'eau, et c'est bercé par Over The Hills And Far Away que j'observe le ciel.


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