Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Hors limites


Par : Diabolo
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 9 : Hopital


Publié le 04/10/2012 à 19:15:12 par Diabolo

Un bruit sourd et continu se fait entendre. J'ouvre les yeux, lentement. La première chose que je vois, c'est un plafond blanc avec une lumière. Je suis aveuglé et referme mes yeux à l'instant. Les paupières closes, je revois le rond de lumière.
Je retente d'ouvrir les yeux, encore plus doucement. Je m'habitue à la lumière. Je décide alors de tourner la tête. Je réalise que mon cou est pris dans une minerve. Malgré ça, je peux voir le reste de la pièce. Le mobilier est sobre, accompagné de divers appareils dont j'ignore l'utilité exacte. Je suis dans une chambre d'hôpital. La porte est entre-ouverte, je peux apercevoir ma mère discuter avec un médecin.
J'ouvre la bouche, je me surprends, un son bizarre s'en échappe. Le médecin et ma mère se tournent en même temps. L'homme rentre en faisant signe à ma mère d'attendre.
- Bonjour jeune homme! Comment tu te sens?
- Euh, je crois que ça va, murmurais-je, la voix tremblante.
- Ta tête, pas trop lourde?
- Euh non...
- Tu n'as vraiment mal nulle part?
- Un peu à la jambe je crois
- Tu a un plâtre, tu étais salement amoché. Une plaie sur ton bras à aussi été recousue.
Je tente de me relever un peu pour voir ma jambe, le médecin s'empresse de monter le dossier de mon lit. Effectivement, un plâtre entoure mon pied en remontant jusqu'en haut de la cuisse. Des points de sutures sont visibles sur mon bras.
- Tu veux voir ta maman?
J'acquiesce. Ma mère rentre lentement, comme pour ne pas réveiller un nourrisson. Ses yeux sont rouges de fatigue, elle a dû passer la nuit à m'attendre. Le médecin nous laisse 10 min
- Juan.... mon coeur, murmure ma mère, les yeux pleins de joie
- Maman... Je suis désolé je...
- Laisse mon chéri, c'est passé, au moins, tu vas bien
Elle me serre dans ses bras avec précaution. Pas besoin de parler plus, on est heureux d'être réuni. Le médecin revient, avec une boite de médocs.
- M. Valentun? Il va falloir laisser votre fils se reposer
Ma mère sort sans bruit toujours, comme elle est entrée.
- Alors Johan, voici des médicaments que tu dois prendre pour calmer la douleur surtout au niveau de ta jambe.
Il me les fait prendre avec un verre d'eau. Quel goût infâme...
- Bon. J'ai quelques petites questions importantes et après je te laisse respirer.
Je relève la tête, attendant ses questions.
- Alors... De quoi tu te souviens concernant ton accident?
- Euh bah j'étais en moto, et j'étais énervé, j'allais vite et j'ai vu une grande lumière, puis plus rien.
- Et pourquoi tu était énervé?
- J'était en rogne contre quelqu'un.
Je repense à Clémentine, c'est de sa faute en fait tout ça... Mais je l'aime tellement, comment lui en vouloir ?
- Et tu allais où comme ça ?
- Revoir un ami
Je repense à Romain. Lui, il avait tout prévu... Si je l'avais écouté, je serais chez moi, Clém toujours en amie, on se serait pas engueulé lui et moi... Là, j'ai tout perdu. C'était un vrai ami.
Je demande au médecin comment ils m'ont retrouvé :
- Une jeune fille était inquiète depuis hier et n'arrivait pas à te joindre chez toi le soir de ton accident. Elle nous a raconté t'avoir attendu désespérément au lycée puis t'avoir envoyé des messages. Comme tu ne répondais pas, elle a appelé les pompiers en nous expliquant ton état de colère et la possibilité de l'accident. Chez toi, ta mère pensait que tu était au lycée, ta moto n'étant pas là. C'est en remontant la route que l'on a remarqué le trou dans la barrière de sécurité.
- …
- Tu dois la vie à cette fille, tu aurais pas tenu bien longtemps sinon je pense. Elle est venue à l'hopital à la sortie des cours. Tu voudras la voir tout à l'heure ?
- Oui ! Pourquoi pas tout de suite ?
- Tu dois te reposer jeune homme, mais tout à l'heure. Allez, je te laisse.
Le médecin sort en fermant délicatement la porte. Je repose mon buste sur le dossier, pensif.
Clémentine aurait voulu me joindre le soir de notre engueulade ? Elle se serait fait du souci ? Les messages étaient donc d'elle... Je regarde autour de moi, cherchant mon portable. Ils l'ont sûrement oublié là bas. J'essaie de reposer ma tête. Les médicaments ont un effet médiocre sur la douleur.


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