Hors limites
Par : Diabolo
Genre : Sentimental , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 10
Publié le 07/10/12 à 20:43:50 par Diabolo
Quelqu'un frappe à la porte. Je me réveille en sueur, je rêvais de la lumière blanche de mon accident. Le médecin appuie sur la poignée et laisse passer Clémentine.
Elle me regarde dans les yeux, je vois qu'elle à pleuré. Elle baisse les yeux, ses mains qui se joignent, ne sachant que faire, trahissent sa culpabilité. Un vide s'installe, chacun ne sachant que dire à l'autre. Les mêmes questions, dans deux esprits différents, m'en veux tu?
Elle fait un pas vers moi, elle bredouille quelque chose d'inaudible, elle me touche le bras, pas sûre d'elle, comme pour vérifier que c'est bien moi, en entier, face à elle.
C'est fou comme elle est belle quand elle est triste. Une larme coule le long de sa joue. Je lui prend la main, la rapprochant de moi, puis la prenant dans mes bras. Va t-elle me rejeter? Elle s'agrippe à moi, comme à un frère qu'elle aurait perdu de vue depuis des années. Elle me chuchote, d'une voix tremblotante:
- Je suis tellement désolée Juan, j'ai eu si peur, tu ne peux pas imaginer...
- C'est bon, c'est fini, ne t'inquiète pas
- J'aurais fait quoi moi si tu était parti?! me lâche t-elle, une pointe de colère dans la voix.
- Tu aurais vécu ta vie, tu m'a fait comprendre que tu pouvais le faire sans moi...
- Non je peux pas, je peux plus... L'autre soir j'étais paniquée, je pensais pas que tu me dirait ça comme ça, sous l'inquiètude, la peur de l'inconnu, je t'ai viré. Mais c'est après, quand tu est parti, j'ai senti comme un vide, impossible de penser à autre chose qu'à toi, seul dans la nuit, j'ai compris mon erreur, et j'ai cru que tu partais à jamais sans me dire au revoir... J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, imaginant les pires scénarios, incapable de faire part de mes pensées à quelqu'un... Ne me laisse plus jamais seule, s'il te plaît...
Elle ressere son étreinte. Je ne suis pas sûr de comprendre ce que j'ai entendu... Je doit tenter pour être sûr cette fois:
- Je t'aime, je lui murmure
- Je crois que moi aussi Juan...
Elle me regarde dans les yeux, nos deux lèvres se joignent, mes mains la rapproche encore plus de moi me relevant, comme pour rattraper le temps perdu, une de ses mains éffleure mon torse, ma main descend au niveau de ses fesses, j'aimerais être encore plus proche, quand le médecin ouvre la porte. Il relève la tête, éberlué:
- Oh euh pardon, s'exclame t-il, confus
Il ressort vite. Je regarde Clém, on explose de rire. C'est si bon d'être près d'elle.
On passe tout l'après-midi à discuter, de tout et de rien, elle est assise sur mon genou potable, sa main dans la mienne, tellement heureux, incapables de se lâcher.
Elle me regarde dans les yeux, je vois qu'elle à pleuré. Elle baisse les yeux, ses mains qui se joignent, ne sachant que faire, trahissent sa culpabilité. Un vide s'installe, chacun ne sachant que dire à l'autre. Les mêmes questions, dans deux esprits différents, m'en veux tu?
Elle fait un pas vers moi, elle bredouille quelque chose d'inaudible, elle me touche le bras, pas sûre d'elle, comme pour vérifier que c'est bien moi, en entier, face à elle.
C'est fou comme elle est belle quand elle est triste. Une larme coule le long de sa joue. Je lui prend la main, la rapprochant de moi, puis la prenant dans mes bras. Va t-elle me rejeter? Elle s'agrippe à moi, comme à un frère qu'elle aurait perdu de vue depuis des années. Elle me chuchote, d'une voix tremblotante:
- Je suis tellement désolée Juan, j'ai eu si peur, tu ne peux pas imaginer...
- C'est bon, c'est fini, ne t'inquiète pas
- J'aurais fait quoi moi si tu était parti?! me lâche t-elle, une pointe de colère dans la voix.
- Tu aurais vécu ta vie, tu m'a fait comprendre que tu pouvais le faire sans moi...
- Non je peux pas, je peux plus... L'autre soir j'étais paniquée, je pensais pas que tu me dirait ça comme ça, sous l'inquiètude, la peur de l'inconnu, je t'ai viré. Mais c'est après, quand tu est parti, j'ai senti comme un vide, impossible de penser à autre chose qu'à toi, seul dans la nuit, j'ai compris mon erreur, et j'ai cru que tu partais à jamais sans me dire au revoir... J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, imaginant les pires scénarios, incapable de faire part de mes pensées à quelqu'un... Ne me laisse plus jamais seule, s'il te plaît...
Elle ressere son étreinte. Je ne suis pas sûr de comprendre ce que j'ai entendu... Je doit tenter pour être sûr cette fois:
- Je t'aime, je lui murmure
- Je crois que moi aussi Juan...
Elle me regarde dans les yeux, nos deux lèvres se joignent, mes mains la rapproche encore plus de moi me relevant, comme pour rattraper le temps perdu, une de ses mains éffleure mon torse, ma main descend au niveau de ses fesses, j'aimerais être encore plus proche, quand le médecin ouvre la porte. Il relève la tête, éberlué:
- Oh euh pardon, s'exclame t-il, confus
Il ressort vite. Je regarde Clém, on explose de rire. C'est si bon d'être près d'elle.
On passe tout l'après-midi à discuter, de tout et de rien, elle est assise sur mon genou potable, sa main dans la mienne, tellement heureux, incapables de se lâcher.
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