Hors limites
Par : Diabolo
Genre : Sentimental , Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 18/09/12 à 22:32:32 par Diabolo
Dans un long corridor grisâtre, un cri inhumain résonne.
J'avance, poussé par la peur. Sur chaque mur il y a une porte par mètre. Je passe devant la porte 1. Puis devant la 2. Et sur chaque embrasure de porte se trouve un panneau en fer, avec un numéro. Le décor est inquiétant. Je croise un homme, avec un costume noir, façon MIB. Il a l'air de savoir où il va. Tant mieux pour lui car moi je l'ignore. Attendrais-je la fin du couloir ? Devrais-je frapper à une de ces portes ?
Il manque le numéro 17. Je ré-vérifie qu'il n'y est pas.
Je ressent comme l'envie pressante de frapper à la porte 17. Mais il n'y en a pas. Je passe ma main sur le mur, sur son emplacement présumé. Mais il n'y à vraiment rien. Je frappe doucement, puis de plus en plus fort sur cette porte imaginaire.
Une sorte de liquide rougeâtre coule du plafond, salissant mes vêtements. Je m'affole et tente de l'éviter, mais celui recouvre maintenant tout le plafond et se disperse sur le sol.
Alors que je tente de prendre la fuite, une porte s'ouvre et on m'attire à l'intérieur. Sans que je n'ai le temps de comprendre quoi que ce soit, on m'attache au mur. Une femme, vêtue comme une infirmière, enfile un masque. Elle prépare une seringue. Je hurle de toutes mes forces.
Mes mains se resserrent sur les draps alors que mes cris percent sûrement les tympans des voisins. Je finis par me calmer et je respire lentement. Personne n'est venu me sortir de ce cauchemar, comme quand j'avais 10 ans. Mais là, à mon âge, on considère que je n'ai plus besoin d'aide.
J'ai eu 17 ans il y a 4 mois. Et hier j'ai déménagé ici, laissant tout derrière moi. Seuls mes cauchemars me collent à la peau. Particulièrement la veille d'un événement important. Comme la rentrée en première dans un lycée nouveau. Et demain j'entrai justement en première dans un lycée nouveau.
J'allume ma lampe de chevet. Tandis que mes yeux s'adaptent lentement, ma main attrape maladroitement un caleçon. Il est 5h du matin. Mon choix est fait, je ne me rendormirais pas, car je sait que je n'arriverais pas à me lever de toute manière.
Je descend les escaliers comme un jeune homme affamé que je suis et je me dirige dans la cuisine. Une pièce que j'aime tout particulièrement car les poissons symétriques en mosaïque qui se baladent sur le mur sont amusants et font rager ma mère, l'ancien propriétaire de la demeure n'osant pas les détruire par manque de courage nous les a légué.
Ma mère ronfle sur son clavier, dans la cuisine. Je souris et l'installe sur le canapé délicatement. Alors que je m’apprêtais à fermer le PC, mon œil a dévié sur un message de David, David Coemporch.
« Chère Marie,
Pour le bien de mon fils, je vais demander la garde de Juan. C'est mon garçon et je l'ai pas vu depuis une éternité... Il doit avoir beaucoup changé. S' il le faut, je suis prêt à déménager ici, dans le trou où tu as trouvé refuge l'avoir. Tu passes ton temps à travailler, c'est pas une vie pour un gosse. Il sera bien mieux avec moi et il ne ratera pas sa vie comme tu le fais. J'aurais dû demander sa garde au divorce, mais le temps m'a rattrapé, il comprendra.
A bientôt... »
J'avoue que les rapports qu'entretiennent mes parents après leurs divorces sont... tendus. Mais c'est mon père qui à détruit une partie de la vie de maman. Il l'a trompé trop de fois, insultée, menti trop souvent pour être pardonné. J’étais qu'un gamin quand il est partit.
Et maintenant, après 7 ans d'ignorance de sa part, il voudrait que je revienne chez lui.
Je ferme le portable, pensif. J'attrape le paquet de Chocapic et remonte dans ma chambre, fier de ma prise de chasse.
Je finis le paquet en visionnant des vidéos... des vidéos sur l'ordinateur.
J'avance, poussé par la peur. Sur chaque mur il y a une porte par mètre. Je passe devant la porte 1. Puis devant la 2. Et sur chaque embrasure de porte se trouve un panneau en fer, avec un numéro. Le décor est inquiétant. Je croise un homme, avec un costume noir, façon MIB. Il a l'air de savoir où il va. Tant mieux pour lui car moi je l'ignore. Attendrais-je la fin du couloir ? Devrais-je frapper à une de ces portes ?
Il manque le numéro 17. Je ré-vérifie qu'il n'y est pas.
Je ressent comme l'envie pressante de frapper à la porte 17. Mais il n'y en a pas. Je passe ma main sur le mur, sur son emplacement présumé. Mais il n'y à vraiment rien. Je frappe doucement, puis de plus en plus fort sur cette porte imaginaire.
Une sorte de liquide rougeâtre coule du plafond, salissant mes vêtements. Je m'affole et tente de l'éviter, mais celui recouvre maintenant tout le plafond et se disperse sur le sol.
Alors que je tente de prendre la fuite, une porte s'ouvre et on m'attire à l'intérieur. Sans que je n'ai le temps de comprendre quoi que ce soit, on m'attache au mur. Une femme, vêtue comme une infirmière, enfile un masque. Elle prépare une seringue. Je hurle de toutes mes forces.
Mes mains se resserrent sur les draps alors que mes cris percent sûrement les tympans des voisins. Je finis par me calmer et je respire lentement. Personne n'est venu me sortir de ce cauchemar, comme quand j'avais 10 ans. Mais là, à mon âge, on considère que je n'ai plus besoin d'aide.
J'ai eu 17 ans il y a 4 mois. Et hier j'ai déménagé ici, laissant tout derrière moi. Seuls mes cauchemars me collent à la peau. Particulièrement la veille d'un événement important. Comme la rentrée en première dans un lycée nouveau. Et demain j'entrai justement en première dans un lycée nouveau.
J'allume ma lampe de chevet. Tandis que mes yeux s'adaptent lentement, ma main attrape maladroitement un caleçon. Il est 5h du matin. Mon choix est fait, je ne me rendormirais pas, car je sait que je n'arriverais pas à me lever de toute manière.
Je descend les escaliers comme un jeune homme affamé que je suis et je me dirige dans la cuisine. Une pièce que j'aime tout particulièrement car les poissons symétriques en mosaïque qui se baladent sur le mur sont amusants et font rager ma mère, l'ancien propriétaire de la demeure n'osant pas les détruire par manque de courage nous les a légué.
Ma mère ronfle sur son clavier, dans la cuisine. Je souris et l'installe sur le canapé délicatement. Alors que je m’apprêtais à fermer le PC, mon œil a dévié sur un message de David, David Coemporch.
« Chère Marie,
Pour le bien de mon fils, je vais demander la garde de Juan. C'est mon garçon et je l'ai pas vu depuis une éternité... Il doit avoir beaucoup changé. S' il le faut, je suis prêt à déménager ici, dans le trou où tu as trouvé refuge l'avoir. Tu passes ton temps à travailler, c'est pas une vie pour un gosse. Il sera bien mieux avec moi et il ne ratera pas sa vie comme tu le fais. J'aurais dû demander sa garde au divorce, mais le temps m'a rattrapé, il comprendra.
A bientôt... »
J'avoue que les rapports qu'entretiennent mes parents après leurs divorces sont... tendus. Mais c'est mon père qui à détruit une partie de la vie de maman. Il l'a trompé trop de fois, insultée, menti trop souvent pour être pardonné. J’étais qu'un gamin quand il est partit.
Et maintenant, après 7 ans d'ignorance de sa part, il voudrait que je revienne chez lui.
Je ferme le portable, pensif. J'attrape le paquet de Chocapic et remonte dans ma chambre, fier de ma prise de chasse.
Je finis le paquet en visionnant des vidéos... des vidéos sur l'ordinateur.
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