24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 27
Publié le 24/09/12 à 22:45:46 par Kom_T_Tristounet
20h 42
Jean marchait dans la rue, les mains dans les poches, le regard baissé. La neige s'était remise à tomber, doucement, les flocons venaient envelopper Jean d'un manteau blanc au fur et à mesure qu'il s'enfonçait dans la nuit, vers son unique et dernier objectif. Il avait perdu beaucoup de temps, mais au final, il n'aurait plus rien d'autre à faire une fois son message délivré. ça l'angoissait. Jusqu'a présent, il avait un but, un objectif auquel se rattacher. L'idée de l'accomplir, et de rester bêtement à attendre la mort après lui faisait peur. Tant qu'il avait une motivation, ça allait, il se sentait investi d'une mission. Sa mort prochaine lui donnait un côté quasi-sacré, jamais le poids des obligations n'avait pesé aussi lourdement sur ses épaules...
Mais après ? Que devenait le messager sans message ? A moins qu'elle concède passer la nuit avec lui, Jean Théopolde n'avait prévu aucun plan, aucune suite. Et puis, sans déconner, comment imaginer qu'elle passe du temps avec lui alors qu'elle était chez son mec... D'ailleurs, celui ci, ou ses parents, allait sûrement lui ouvrir. Et si il refusait de le laisser parler à sa copine ? C'était probable, faudrait il forcer le passage ? Et après, est ce qu'elle accepterait de lui parler ? Surtout si il déboulait en enfonçant la porte et en tabassant son mec. Et que lui dirait elle ? Jean Théopolde s'était obligé à ne pas lui parler de sa mort prochaine, il ne voulait pas se servir de sa condition pour lui faire éprouver de la pitié. Hors de question. Il avait suffisamment rampé en espérant son pardon, maintenant il fallait se reprendre en main. Il fallait lui montrer, même pour quelques minutes, le nouveau Jean Théopolde, le vrai qui sait ?
Pendant que les questions défilaient dans sa tête, il se rapprochait irrémédiablement de son but... Plus qu'une rue... Et ce serait là. Si ça se trouve, il allait les déranger pendant qu'ils étaient entrain de coucher ensemble ? Ou pendant qu'il regarde un film lovés l'un contre l'autre. Il voyait déjà les yeux perçants de la fille le fusiller pour le dérangement qu'il cause.
ça y est, il était dans la rue, plus que quelques maisons et il y était... le moment qu'il avait à la fois redouté et espéré tout au long de la journée était sur le point d'arriver. Le bruit d'une musique l'interpella , il releva les yeux. La musique venait de la maison de son ex pote. Lui, nolife convaincu, qui avait longtemps trainé avec JT et les autres, qui étaient probablement le plus doué d'entre tous un pad ou un clavier entre les mains, lui, organisait une soirée.
Non, ils n'étaient pas seuls devant la télé l'un contre l'autre... Plus il se rapprochait de la maison, plus le bruit de la fête se faisait assourdissant... ça risquait d'être plus compliqué que prévu...
Jean marchait dans la rue, les mains dans les poches, le regard baissé. La neige s'était remise à tomber, doucement, les flocons venaient envelopper Jean d'un manteau blanc au fur et à mesure qu'il s'enfonçait dans la nuit, vers son unique et dernier objectif. Il avait perdu beaucoup de temps, mais au final, il n'aurait plus rien d'autre à faire une fois son message délivré. ça l'angoissait. Jusqu'a présent, il avait un but, un objectif auquel se rattacher. L'idée de l'accomplir, et de rester bêtement à attendre la mort après lui faisait peur. Tant qu'il avait une motivation, ça allait, il se sentait investi d'une mission. Sa mort prochaine lui donnait un côté quasi-sacré, jamais le poids des obligations n'avait pesé aussi lourdement sur ses épaules...
Mais après ? Que devenait le messager sans message ? A moins qu'elle concède passer la nuit avec lui, Jean Théopolde n'avait prévu aucun plan, aucune suite. Et puis, sans déconner, comment imaginer qu'elle passe du temps avec lui alors qu'elle était chez son mec... D'ailleurs, celui ci, ou ses parents, allait sûrement lui ouvrir. Et si il refusait de le laisser parler à sa copine ? C'était probable, faudrait il forcer le passage ? Et après, est ce qu'elle accepterait de lui parler ? Surtout si il déboulait en enfonçant la porte et en tabassant son mec. Et que lui dirait elle ? Jean Théopolde s'était obligé à ne pas lui parler de sa mort prochaine, il ne voulait pas se servir de sa condition pour lui faire éprouver de la pitié. Hors de question. Il avait suffisamment rampé en espérant son pardon, maintenant il fallait se reprendre en main. Il fallait lui montrer, même pour quelques minutes, le nouveau Jean Théopolde, le vrai qui sait ?
Pendant que les questions défilaient dans sa tête, il se rapprochait irrémédiablement de son but... Plus qu'une rue... Et ce serait là. Si ça se trouve, il allait les déranger pendant qu'ils étaient entrain de coucher ensemble ? Ou pendant qu'il regarde un film lovés l'un contre l'autre. Il voyait déjà les yeux perçants de la fille le fusiller pour le dérangement qu'il cause.
ça y est, il était dans la rue, plus que quelques maisons et il y était... le moment qu'il avait à la fois redouté et espéré tout au long de la journée était sur le point d'arriver. Le bruit d'une musique l'interpella , il releva les yeux. La musique venait de la maison de son ex pote. Lui, nolife convaincu, qui avait longtemps trainé avec JT et les autres, qui étaient probablement le plus doué d'entre tous un pad ou un clavier entre les mains, lui, organisait une soirée.
Non, ils n'étaient pas seuls devant la télé l'un contre l'autre... Plus il se rapprochait de la maison, plus le bruit de la fête se faisait assourdissant... ça risquait d'être plus compliqué que prévu...
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