24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 20
20
Publié le 30/08/12 à 14:16:35 par Kom_T_Tristounet
17h02
L'endroit était inédit pour JT. Il n'avait jamais mis un pied dans un bar pour y « boire un verre ». Auparavant, ses sorties se résumaient à quelques cyber, des sorties au ciné, quelques promenades avec la fille, des soirées chez ses potes geek, où les murs de la chambre sont tapissé de poster de jeux vidéos, parfois de mangas, quelques photos épinglé par ci par là histoire de laisser une trace de certains moments épique, et des privates jokes taggé sur les murs pour faire style.
Jamais il n'avait fréquenté de bar, et encore mois de boite, ce qui peut tout de même se comprendre à 16 ans. Avec ses potes, il avait l'habitude de cracher sur ses lieux de débauche où les gens sont « obligé de se défoncer pour s'amuser » même si chacun d'entre eux rêvaient d'y mettre ne serait ce qu'un pied en secret...
Les filles commandaient des trucs à boire, plutôt soft selon elles. Lui n'y connaissait rien, les noms d'alcool, de cocktail, tout ça lui était totalement inconnu, et hormis le champagne le jour de l'an, il n'avait jamais bu une goûte de ce curieux breuvage dont tant de ses contemporains et frères lycéens étaient friands . C'était son baptême aujourd'hui, premier joint, première baston, première cuite ? Il ne voulait pas passer pour un con devant les filles, il hochait la tête à leurs commande sans broncher, en faisant style qu'il s'y connaissait. Elodie n'était pas très partante pour se bourrer la gueule en pleine après midi, ce qui rassurait JT, il se disait alors innocemment que commander la même chose qu'elle serait sans danger. Pourtant, à la première gorgé, il compris tout de suite que finir le verre ne serait pas si facile que prévu
La grimace qu'il fit n'échappa pas à ses camarades de beuveries. Celle ci échangèrent un regard complice. Une chose à savoir, c'est que l'on reperd très facilement quelqu'un qui n'a jamais bu quoi que se soit. Tout comme le fumeur débutant qui crapote, et tousse comme un cancéreux, le buveur novice est automatiquement repéré par ses grimaces et sa manière de descendre le verre, le plus lentement possible, faisant mine de ne pas entendre les incitations aux culs-secs.
JT se savait ridicule, il allait certes mourir, l'image qu'il laisserait lui importait peu, pourtant quelque chose lui ordonnait de garder un tant soit peu de dignité, il ne saurait dire quoi. Pourquoi n'aurait-il pas essayer de violer la fille ? Pourquoi ne pas provoquer une tuerie dans son lycée ? Il allait mourir, il n'aimait pas sa vie, et celle-ci le lui rendait bien. Il aurait du rester toute la journée sur son PC, ou tromper les prévisions de sa mère en précipitant sa mort au lieu de galérer toute la journée.
Et pourtant il restait là, à tenter de montrer à deux parfaites inconnues que l'alcool ne l'affectait pas. Il essaya de les occuper à autre chose, en leurs demandant de raconter d'autres aventures cocasses qu'elles avaient vécues, tel que celle où elles avaient fait connaissance.
Ravi de pouvoir un peu partagé leurs vies qu'elles pensaient palpitante autrement qu'en postant des messages sur facebook, elles s'exécutèrent. Chacune ayant toujours sa propre version des faits, souvent totalement à l'opposé de l'autre. Et même si le ton montait souvent, ça se terminait toujours en éclat de rire. Leurs vie n'était ni passionnante, ni originale, et chaque ados ( ayant au moins une amie ) avaient dû vivre au moins une fois les moments qu'elles décrivaient comment sensationnels. Mais pour Jean Théopolde, ce qu'elles racontaient lui faisait terriblement envie. Lui aussi aurait bien aimé avoir un ami, un vrai, avec qui il aurait un passé en commun, avec qui il aurait traversé moult galères, et qui serait resté avec lui toute cette journée pour ne pas l'abandonner à son sort. Un vrai pote, qui n'aurait jamais posé les yeux sur une fille qu'il convoitait. Il fallait se rendre à l'évidence, il avait des potes, de bon potes, mais il n'avait pas d'amis. Jean théopolde était un sans amis, voilà la vérité, un sans amis et sans amours non plus.
Ce bilan de la situation à quelques heures de la mort lui étreignait le coeur, et il se mit à vider ses verres beaucoup plus vite, beaucoup plus facilement...
L'endroit était inédit pour JT. Il n'avait jamais mis un pied dans un bar pour y « boire un verre ». Auparavant, ses sorties se résumaient à quelques cyber, des sorties au ciné, quelques promenades avec la fille, des soirées chez ses potes geek, où les murs de la chambre sont tapissé de poster de jeux vidéos, parfois de mangas, quelques photos épinglé par ci par là histoire de laisser une trace de certains moments épique, et des privates jokes taggé sur les murs pour faire style.
Jamais il n'avait fréquenté de bar, et encore mois de boite, ce qui peut tout de même se comprendre à 16 ans. Avec ses potes, il avait l'habitude de cracher sur ses lieux de débauche où les gens sont « obligé de se défoncer pour s'amuser » même si chacun d'entre eux rêvaient d'y mettre ne serait ce qu'un pied en secret...
Les filles commandaient des trucs à boire, plutôt soft selon elles. Lui n'y connaissait rien, les noms d'alcool, de cocktail, tout ça lui était totalement inconnu, et hormis le champagne le jour de l'an, il n'avait jamais bu une goûte de ce curieux breuvage dont tant de ses contemporains et frères lycéens étaient friands . C'était son baptême aujourd'hui, premier joint, première baston, première cuite ? Il ne voulait pas passer pour un con devant les filles, il hochait la tête à leurs commande sans broncher, en faisant style qu'il s'y connaissait. Elodie n'était pas très partante pour se bourrer la gueule en pleine après midi, ce qui rassurait JT, il se disait alors innocemment que commander la même chose qu'elle serait sans danger. Pourtant, à la première gorgé, il compris tout de suite que finir le verre ne serait pas si facile que prévu
La grimace qu'il fit n'échappa pas à ses camarades de beuveries. Celle ci échangèrent un regard complice. Une chose à savoir, c'est que l'on reperd très facilement quelqu'un qui n'a jamais bu quoi que se soit. Tout comme le fumeur débutant qui crapote, et tousse comme un cancéreux, le buveur novice est automatiquement repéré par ses grimaces et sa manière de descendre le verre, le plus lentement possible, faisant mine de ne pas entendre les incitations aux culs-secs.
JT se savait ridicule, il allait certes mourir, l'image qu'il laisserait lui importait peu, pourtant quelque chose lui ordonnait de garder un tant soit peu de dignité, il ne saurait dire quoi. Pourquoi n'aurait-il pas essayer de violer la fille ? Pourquoi ne pas provoquer une tuerie dans son lycée ? Il allait mourir, il n'aimait pas sa vie, et celle-ci le lui rendait bien. Il aurait du rester toute la journée sur son PC, ou tromper les prévisions de sa mère en précipitant sa mort au lieu de galérer toute la journée.
Et pourtant il restait là, à tenter de montrer à deux parfaites inconnues que l'alcool ne l'affectait pas. Il essaya de les occuper à autre chose, en leurs demandant de raconter d'autres aventures cocasses qu'elles avaient vécues, tel que celle où elles avaient fait connaissance.
Ravi de pouvoir un peu partagé leurs vies qu'elles pensaient palpitante autrement qu'en postant des messages sur facebook, elles s'exécutèrent. Chacune ayant toujours sa propre version des faits, souvent totalement à l'opposé de l'autre. Et même si le ton montait souvent, ça se terminait toujours en éclat de rire. Leurs vie n'était ni passionnante, ni originale, et chaque ados ( ayant au moins une amie ) avaient dû vivre au moins une fois les moments qu'elles décrivaient comment sensationnels. Mais pour Jean Théopolde, ce qu'elles racontaient lui faisait terriblement envie. Lui aussi aurait bien aimé avoir un ami, un vrai, avec qui il aurait un passé en commun, avec qui il aurait traversé moult galères, et qui serait resté avec lui toute cette journée pour ne pas l'abandonner à son sort. Un vrai pote, qui n'aurait jamais posé les yeux sur une fille qu'il convoitait. Il fallait se rendre à l'évidence, il avait des potes, de bon potes, mais il n'avait pas d'amis. Jean théopolde était un sans amis, voilà la vérité, un sans amis et sans amours non plus.
Ce bilan de la situation à quelques heures de la mort lui étreignait le coeur, et il se mit à vider ses verres beaucoup plus vite, beaucoup plus facilement...
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