Note de la fic : Non notée

Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.


Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne



Chapitre 18 : Retour au service actif


Publié le 11/09/2016 à 13:59:55 par MarianCross

- Quoi ? s'étonna Lacroix, littéralement abasourdi par l'apparition de Wayne en Allemagne. Ce dernier se laissa lourdement tomber sur son fauteuil, puis pivota d'un quart de tour. Voilà qui explique le retour de La Griffe ... regretta Gérard en soufflant sur la tasse de café fumante qu'il tenait entre les mains. Son regard se perdait au travers de la baie vitrée, contemplant les immensités glaciales de l'antarctique.
- Tu m'as menti, siffla finalement Amélie, froide comme la glace. Ses bras se tenaient le long de son corps et son visage était des plus inexpressifs. Il se tourna alors brusquement vers elle :
- Je pensais l'avoir tué ! hurla alors le Directeur Général d'Overwatch en jetant son café à travers la pièce, fou de rage. C'est impossible. Il se leva d'un bond puis se dirigea vers un panneau de contrôle à l'autre extrémité de son bureau. Amélie, quant à elle, restait de marbre, bien que soulagée que le bureau se trouve entre elle et lui. Ses accès de colère et de violences étaient parfois inquiétants.
- Tu aurais dû lui coller une balle entre les deux yeux, imbécile !
- Ne me parle pas sur ce ton, grogna Lacroix en la foudroyant du regard.
- Si il révèle quoique ce soit ...
- Il sera mort avant ! vociféra le Directeur, ne la laissant pas terminer sa phrase. Amélie s'abstint tout d'abord de répondre, puis reprit avec un ton plus doux.
- D'après le rapport de la Fédération, elle le tenait entre les mains, il aurait trouvé un moyen de contrôler les Omniacs. Amélie marqua une courte pause lorsque ses yeux se figèrent sur ce nouveau modèle d'Omniac. Il est mention de parias, ainsi que d'une nouvelle génération d'Omniac ... Il y a un dossier joint à ce sujet.

En parcourant les pages, Amélie réalisa finalement qu'il y avait d'autres photos de modèles Omniacs encore jamais observés, le battement de son coeur s’accéléra tant le progrès des machines était surprenant. Lacroix s'apprêta à utiliser le tableau de commandes mais s'arrêta net. Ses yeux s'écarquillèrent.

- Ils évoluent, réalisa t-il alors, ressentant une effroyable admiration.
- C'est ce que précise l'auteur de ce rapport, affirma Amélie en levant les sourcils, peu emballée. Pour elle, ce n'était que de l’exagération pure et simple. La guerre ravage le corps comme l'esprit.
- Qui a rédigé cet écrit de service ?
- Hmm, la jeune femme parcourut le dossier et arriva finalement jusque sa clôture. Il n'y a que la signature ... regretta t'elle alors.
- Donne-moi ça, ordonna sèchement Gérald qui s'était rapproché d'elle. Il lui arracha le dossier des mains et retourna sur la première page, il soupira un long moment à la lecture des noms, triturait son bouc blond tandis qu'il lisait à voix haute, l'air insipide. Nous soussignés, Commandant Reinhardt Willhelm ... Sous le contrôle du Maréchal Klüd Eva ... Il lança le rapport sur son bureau en jurant.
- Reinhardt, sourit sincèrement Amélie. En voilà une bonne nouvelle.
- En revanche, le Maréchal Klüd est un véritable cancer. Thatcher est une biche à côté de cette femme ... s'agaça Lacroix qui s'en était retourné au panneau de contrôle pour y composer le code. Préviens le Commandant Ziegler, dis lui de se tenir prête et de rassembler les chiens de chasse, tout de suite ! ordonna Lacroix tandis qu'un pan entier de mur se divisait lentement, laissant place à une pièce inondée d'une lumière éblouissante.
- Je vais également préparer mon équipement, répondit Amélie en s'en allant d'un pas agile et leste.
- Non, rétorqua froidement Lacroix. Tu reste ici.
- Pourquoi ? s'indigna Amélie en se retournant vers son mari. Au centre de la pièce qui se révélait sous ses yeux, un mannequin portait un trench-coat, et son bras droit était surmonté d'un gigantesque poing mécanique.
- Quelqu'un doit commander en mon absence, tu fera parfaitement l'affaire, je te fais confiance. Amélie dû se contenter de cette maigre explication, et s'en alla avec une pointe déception accompagné d'un goût amer dans la bouche.
- Je t'aime, lança t-il finalement en la suivant du regard sans qu'elle ne répondît. Il regrettait de lui avoir parlé sur ce ton.
- Bienvenue Directeur Lacroix, dois-je vous assigner au registre des services actifs ? demanda Athéna tandis que le français déboutonnait sa blouse blanche.
- Je prends le commandement de Blackwatch, ordonna t-il, sombre. Les sourcils froncés. Tout un tas de sentiments se bousculaient en lui. J'ai un compte à régler, expliqua t-il finalement en enfilant le poings mécanique, plein de rancœurs.
- Dois-je amarrer une navette ? demanda l'intelligence artificielle.
- Nous nous rendons à Eichenwalde, répondit t-il en enfilant son trench
- J'ai entendu dire que c'était un très joli coin à cette période de l'année, remarqua Athéna. Lacroix leva les yeux vers l'une des caméras par lesquelles Athéna l'observait, il affichait un regard désapprobateur, l'Allemagne était ravagée par la guerre.
- C'était une blague, expliqua Athéna d'un ton toujours aussi monotone.

(Ending theme :
)


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