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Note de la fic : Non notée

Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.


Par : MarianCross
Genre : Action
Statut : En cours, sweet quotidienne



Chapitre 1 : Une guerre perdue


Publié le 19/06/2016 à 18:39:47 par MarianCross

NB : Fiction non fidèle au Background de Blizzard.


( Soundtrack :
)

5 ans avant la création d'Overwatch - Crise des Omniacs, Australie, Sydney

Chacun est motivé par quelque chose, poussé par le besoin d'atteindre un but précis, un but qui lui est cher. Cet objectif, rien ne doit vous empêcher de l'atteindre, peu importe la manière. Car le bien et le mal n'existent pas. Ce ne sont que deux concepts illusoires dont le manichéisme ne fera que vous entraver. Certaines personnes paraissent mauvaises, odieuses par leurs actes répugnants, mais vous êtes-vous seulement mis à leur place une seule seconde ? Certains, trop émotifs, se laissent ronger par le mal que d'autres provoquent chez eux, ou que la société perverti. D'autres arrivent à se bâtir une carapace pour se préserver et ainsi parvenir à faire régner l'ordre et la justice avec tous les concessions que cela impose, ou au contraire provoquent le chaos dans leur quête de vengeance ou de rédemption.

Il n'y a pas de fumée sans feu, et il convient de comprendre intimement la personne qui nous fait face avant de la juger.

Aujourd'hui, plus que jamais, le monde a besoin de Héros. Mais qu'est ce qu'un Héros ? Qu'est ce qui peut définir ce genre d'homme ou de femme ?
________

Dans les ruines de Sydney, la capitale australienne un homme se dégageait difficilement des décombres d'un immeuble. Son manteau bleuté ainsi que son treillis noir étaient rapiécés par la férocité des combats qu'il avait mené quelques instants plus tôt. L'effondrement du bâtiment l'avait couvert de poussière et l'on distinguait à peine le blond de ses cheveux. Le Commandant Morrison avait de la peine à se relever et une effroyable douleur le lançait dans ses côtes droites. Probablement étaient-elles brisées. Il ne pouvait se tenir debout qu'en les soutenant du bras, mais non sans peine et avec des difficultés pour respirer et se mouvoir. Jack attrapa son fusil à impulsion sous les débris, puis tituba sur plusieurs mètres au milieu des ruines, tenant l'arme d'une seule main, l'autre sur ses blessures.

La sirène d'alerte municipale retentissait, angoissante, incessante. Tantôt couverte par les coups de feux et le son des lasers de l'Omniac. Tantôt par d'intenses explosions.

Quelques minutes plus tôt, un gigantesque Omniac descendit du ciel pour atterrir en plein milieu de la baie de Sydney. A peine eût il atterri qu'une centaine de missiles s’échappèrent de la machine pour frapper la ville un peu partout. Des canons se déployèrent le long de la machine et décimèrent navires, blindés et vaisseaux. Les renseignements des nations-unies avaient prévus cette attaque, mais les forces déployées n'avaient eues aucunes chances face à la puissance de feu Omniaque.

En un instant elles furent balayées. Jack Morrison, Commandant de l'armée américaine était le fer de lance du programme de "soldats augmentés" que menait les Etats-Unis. De ce fait, il était dépêché sur les théâtres d'opérations d'envergure internationale et avait été chargé d'établir les défenses dans la capitale australienne. Le Commandant était confiant, préparé. Pour la première fois dans le conflit contre les Omniacs, l'Humanité avait un coup d'avance.

Mais c'était sans compter cette nouvelle unité de combat Omniaque dont personne ne savait rien. Un échec tel qu'il n'en avait jamais connu, le glas de l'humanité semblait avoir sonné.

Sur son chemin, il croisa un enfant sur les genoux, en pleurs devant le corps de son père que la vie avait abandonné. Le craquement du verre sous le bottes de Jack effrayèrent l'enfant qui poussa un cri avant de trébucher en tentant de se relever. Son visage était mêlé de larmes, de sang et de poussière. Ses vêtements étaient en lambeaux et son corps écorché de toutes parts. Il se releva, puis s'en alla en sanglotant vers l'immeuble le plus proche encore debout. A moitié détruite, la structure ébranlée provoquait un long craquement métallique qui n'annonçait rien de bon.

- Attends ! S'écria Jack en lui tendant le bras. L'enfant n'en fît rien, et arracha un soupir au Commandant qui emboîta difficilement le pas du gamin, le visage déformé par la douleur. Bon sang. Au loin, des explosions retentirent et Jack se retourna instinctivement. Il baissa le regard, assailli par le doute. Devait-il aller chercher cet enfant, tandis que ses hommes se faisaient massacrer par les machines ? D'un autre côté, d'affreuses douleurs parcouraient son corps, sans avoir une quelconque idée des blessures qu'il pouvait avoir. Jack ne préférait pas savoir, c'était mieux pour le moment.

Il s'efforçait d'ignorer les cris d'horreurs qui inondaient la ville pour prendre sa décision.

( Soundtrack :d)
)

Malgré le grincement inquiétant du bâtiment dans lequel s'était retranché l'enfant, Jack pouvait encore entendre ce dernier sangloter. Ces gémissement résonnaient dans la rue déserte, jonchée de débris et de cadavre. Un épais voile de poussière flottait dans l'air, et réduisait la visibilité.

Le grondement lointain des explosions tira Jack de ses pensées. Elles lui rappelèrent que ses hommes se battaient en ce moment même contre la plus grande menace que l'Homme n'ait jamais connu. L'Humanité est en guerre. Tout le monde n'en est pas encore conscient, mais c'est une réalité à laquelle le Commandant est à l'instant même confronté.

Trois chasseurs survolèrent à toute vitesse la rue au milieu de laquelle se trouvait Jack, assourdi par le son des réacteurs. Les trois appareils lâchèrent un flot de missile, probablement en direction de l'Omniac. Ce dernier répliqua avec un incroyable faisceau laser rouge qui percuta l'un des aéronef dans une violente explosion. Fendu en deux, une partie de l'appareil alla s'écraser dans la rue en éventrant le sol métallique qui avait aujourd'hui remplacé le bitume des routes, tandis que l'autre moitié s'empala contre le bâtiment qui faisait face au Commandant.

La carcasse de l'aéronef traversa l'immeuble de part et d'autre et ce dernier s'effondra en travers de la route, écrasant un autre bâtiment. Le fracas du métal était étourdissant.
Jack s'en était tiré en plongeant en arrière, non sans douleur. Il chercha tout d'abord l'enfant du regard, mais les souffrances que lui infligeaient ses blessures le forcèrent à se concentrer sur l'essentiel, sa propre survie. Il n'y a pas de guerre qui n'ait pas ses morts.

Le programme "Soldat augmenté" avait eu pour effet de décupler ses performances physiques dans un premier temps, puis développèrent ses facultés intellectuelles dans un second temps. La dernière phase du programme devait être lancée sous peu, et consistait à conditionner les sujets pour résister à la douleur. Le Commandant aurait apprécié pouvoir bénéficier plus tôt de ce dernier point, tant il souffrait. Il tâta sa ceinture, puis attrapa une petite bonbonne assortie d'un injecteur. Après l'avoir dégoupillée il la planta d'un coup sec dans sa propre cuisse puis en injecta le contenu bleuté. Une incroyable sensation de bien être l'envahi après avoir serré les dents. Il retira finalement l'injecteur et s'en débarrassa
.
Morrison était à la tête d'une compagnie entière lorsque les missiles s'abattirent sur ses hommes et lui, aucun ne semblait avoir survécu à l'attaque. son but premier était de rejoindre Bradfield Highway, ce pont qui traversait la baie a proximité de l'Opéra. Le reste de l'armée était dispersée en ville. Dans la Baie, une flotte navale entière avait été déployée.

( Soundtrack :d)
)

- Est-ce que quelqu'un me reçoit ? N'importe qui ! Ici Reyes, est-ce que quelqu'un m'entends ?
L'appel surprit le Commandant qui pensait son dispositif de communication détruit, qui plus est venant de Reyes. Gabriel Reyes avait lui aussi été sélectionné pour le programme "Soldat augmenté", ensemble, ils s'étaient vite liés d'amitié malgré leurs divergences de point de vue évidentes. Reyes était trop pragmatique et certaines de ces décisions largement contestables sur le plan humain et moral, mais grâce à ce réalisme, il les avait tirés tous les deux de biens des situations.

- Commandant Morrison, j'écoute. Tout va bien Reyes ?

- Jack ? Je vous pensais mort après ce barrage de missile.

Le Commandant sentit un liquide chaud s'écouler le long de l'intérieur de sa tunique qu'il portait sous son armure bleue. Il retira sa main ensanglantée de ses blessures. La peur l'envahi.

- Il en faudra plus que ça. Quelle est la situation ? répondit-il en retirant son manteau pour retirer son armure torsale. Il déchira son manteau puis enroula les lambeaux autour de sa taille pour compresser la blessure sans y jeter un regard. C'était douloureux, et le Commandant serrait les dents.

- Des unités Bastion nous ont encerclés près de Bradfield Highway ! On a besoin de toute l'aide possible ! s'écria Reyes tandis que les coups de feu retentissaient dans la radio.

Morrison termina son bandage, renfila son armure, attrapa son fusil à impulsion et vérifia qu'il était bien fonctionnel. Le supplice provoqué par ses blessures était difficilement supportable. Il n'avait bandé que la plus importante, mais son corps tout entier était écorché, couvert d'hématomes. Il avait déjà abandonné cet enfant, mais cette fois-ci, il ne pouvait abandonner ses hommes.

Qui plus est, Reyes.
S'il parvenait à le tirer de là, les Omniacs n'allaient par tarder à comprendre ce que cela signifie que de se faire botter le cul. Reyes était un soldat farouche, violent et sanguinaire qui donnait tout dans les batailles. Son expertise du combat et sa fureur en ferait un atout précieux pour la suite de la guerre, sans compter qu'il fait parti du programme "Soldat Augmenté".

Morrison est un véritable héros pour la cause humaine. Il a été à la tête de toutes les batailles majeures contre les Omniacs, et c'est grâce à son expertise tactique que les humains parvenaient aujourd'hui à inverser le cours de la guerre.

C'était Reyes ou lui.

( Soundtrack :d)
)

- Retenez-les Reyes, j'attrape la première navette d'évacuation pour venir vous chercher ! Basculez sur la conférence groupement ! Ordonna Morrison en tapotant un écran tactile qu'il portait au poignet. Cela eu pour effet de changer de canal de discussion. Ici le Commandant Morrison, demande évacuation immédiate. Je signale ma position avec une fusée.

- C'est bien pris Commandant, on a plusieurs navettes qui récupèrent nos blessés mais elles ne peuvent pas rester longtemps en vol. L'Omniac les abat systématiquement.

Jack attrapa le pistolet à fusée qu'il portait à la cuisse, le pointa vers le ciel et tira la fusée rougeoyante qui s'éleva dans les airs. Très vite, une petite navette de transport arriva à son niveau, la porte du vaisseau s'ouvrit lentement, et le Commandant attrapa le premier soldat qui lui faisait face :

- Il y a probablement encore des blessés sous les gravats ! Trouvez-les, on ne laisse personne derrière !

Un petit groupe de soldat descendit de la navette puis se déploya dans la rue à la recherche de sinistrés. Le Commandant embarqua puis s'adressa directement au pilote en posant la main sur son épaule :

- Je dois rejoindre Bradfield Highway, le Lieutenant Reyes est fixé par des unités Bastion, s'écria Jack pour couvrir le son des réacteurs.

- Vous êtes blessé, Mon Commandant, remarqua l'un des marines avec eux. On doit vous évacuer. Jack porta brièvement attention à sa blessure avant de s'en détourner. Le doute l'envahissait peu à peu.

- Obéissez, se contenta t-il de répondre.

La navette décolla, puis s'en alla en direction de Bradfield Highway, tout en prenant soin de rester assez bas pour ne pas être visible de l'Omniac.

- Commandant, la Major Amari pour vous, je la bascule sur votre conférence privée, s'exclama le pilote. Amari, entendre ce nom soulagea Morrison qui sortit du cockpit. Le seul fait d'imaginer son visage et ses courbes lui faisait du bien.

- Anna ... soupira Jack en s'accrochant à une poignée tandis que les secousses de la navettes se faisaient de plus en plus violentes.

- Jack, l'évacuation du sud de la ville est terminée, une contre-attaque vient tout juste d'être approuvée par le Conseil de Sécurité, c'est de la folie, j'ai, j'ai ... J'ai essayée de les en empècher ! expliqua t'elle, inquiète et hors d'haleine.

- Les en empêcher ? Anna, j'ai vu ce que cette chose peut faire, elle a tout dévastée sur son passage. C'est maintenant ou jamais que tout doit se jouer. Nous ne pouvons pas perdre Sydney, pas après ce qui est arrivé à Paris et Londres.

- Bon sang, Jack ! J'ai l'impression de les entendre ! s'exaspéra Anna avant que sa voix tressaillisse. N'y va pas, je t'en supplie.

- Je vais terminer cette putain de guerre Anna, ici et maintenant.

- Jack, non ! Ils vont larguer ... Au fond de lui, le Commandant savait qu'il était peine perdu d'essayer de la convaincre. Désolé ... chuchota t-il pour lui même d'un ton amer. Il coupa la communication puis retourna dans l

Lorsque la navette approcha de la Baie, et que les buildings cessèrent de cacher le champs de bataille, c'est un véritable spectacle de son et lumière qui s'offrit au Commandant. La mer semblait s'enflammer tandis que les navires, disloqués, coulaient les uns après les autres. Les quelques bâtiments encore entiers ne ménageaient pas leurs batteries de canons qui déversaient un flot ininterrompu de missiles et autres projectiles de gros calibres.

Les ogives qui décollaient laissaient derrière elles de lourdes traces de fumées qui ne semblaient pas vouloir se disperser. Le ciel était illuminé par les obus des batteries air-air et les chasseurs tombaient tels des astéroïdes enflammés. De temps à autres, l'Omniac chargeait son faisceau laser et balayait tout sur son passage pendant un bref instant. Le son que cela provoquait était glaçant, il prenait aux tripes.

- Ici ! s'exclama Jack ! Reyes et son unité ! renchérit-il en pointant le pont de Bradfield Highway. Un déluge de feu s'abattait sur les hommes de Reyes qui se tenaient à couvert derrière les carcasses de voitures. Un véritable embouteillage avait eu lieu sur le pont quelques heures plus tôt, et toutes les voitures furent abandonnées. La porte de la navette s'ouvrit tandis que l'appareil effectuait un vol circulaire au dessus de la zone. Un soldat s'approcha du vide pour charger son fusil de précision, il abattit d'initiative une unité Bastion, une seule balle fût nécessaire.

Morrison s'approcha du pilote pour donner ses consignes concernant le combat à venir. Au loin, l'Omniac continuait d'abattre tout ce qui volait. La navette contenait un sniper qui pouvait les couvrir depuis les airs. Nettoyer la zone allait prendre du temps, ils risquaient d'attirer l'attention de l'Omniac.

A contrario, tenter une exfiltration au milieu du feu ennemi serait rapide, mais pourrait relever de l'échec.

- Restez à distance ! On nettoie le pont, ensuite on les sort d'ici ! s'écria Morrison en s'approchant du vide.
En aval, Reyes et ses hommes s'étaient mis à couvert derrière des carcasses de voitures. Beaucoup avaient déjà péris et leurs cadavres encore chaud se vidaient de leur sang sur le métal froid.

D'en haut, le Commandant et son tireur d'élite étaient parfaitement positionnés par rapport à l'ennemi. De plus, l'effet de surprise fît que les Omniacs n'eurent pas le temps de réagir, pris entre deux feux.
Très vite, l'adversaire fût balayé. La nevette entama donc finalement sa descente. Le véhicule s'approcha du pont, puis se posa. Jack fût le seul à mettre le pied à terre. Il s'empressa de rejoindre Reyes.

Ces derniers s'empoignèrent fermement les avants-bras, comme de vieux amis que le temps n'avait jamais séparé. Jack afficha un franc-sourire :

- Comment un vieux loup comme toi peut se retrouver coincé de la sorte Gabriel, ricana Jack en s'éloignant avec le Lieutenant pour achever les dernière machines encore en état de fonctionner.

- Une petite erreur de parcours, répondit Reyes en se retournant d'un air désapprobateur vers l'un de ses hommes encore en vie qui se trouvait près de la navette, à quelques dizaine de mètres.

Soudain, un long et indescriptible vacarme retentit, comme un cri. une longue complainte. Mais cette complainte, complètement saturée, n'avait rien d'humain. C'était l'Omniac. Cela dura plusieurs secondes, assez pour ôter tout espoir de vaincre. Jack se sentait vidé de tout, une coquille vide, en somme. Tous les tirs cessèrent. Le temps sembla se figer l'espace d'une dizaine de secondes, puis le "cri" cessa. Un terrible silence s'abattit sur la ville. Seule la sirène retentissait, semblant chanter une longue agonie.

Reyes, s'approcha des rambardes du pont, comme s'il espérait voir de plus près la gigantesque machine qui se trouvait plus loin. Néanmoins, il pouvait clairement apercevoir que ce qu'il restait de la flotte humaine semblait battre en retraite.

- Qu'est ce que ...

Le Lieutenant n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'un incroyable rayon rougeâtre balaya les derniers navires de guerre. Les chasseurs aériens encore dans le ciel furent tout aussi balayé sous une pluie de projectiles enflammés. Le ciel était tâché d'explosions, assombri par la fumée des explosions.

Jack sentait les poils de son corps s'hérisser sous l'effet d'un effroyable frisson. Il avait la terrible impression que quelque chose lui rongeait les entrailles et ne pût retenir ses larmes. L'échec était désormais total. Seule la contre-attaque pouvait sauver la ville.

(Soundtrack :d)
)

Il tenta de contacter le Commandement des Nations-Unies. Sans réponse. Seul un long grésillement. Incompréhensible. L'Omniac avait saboté toutes les communications. Au même moment, il sentait à nouveau son sang s'écouler le long de sa tunique, sous son armure. Sous un élan de faiblesse, il tomba à genoux.
Sans dire mots, Reyes posa un genoux au sol, et retira la main ensanglantée du Commandant de sa blessure.

Ce dernier termina de s'écrouler au sol. Reyes le retint, paniqué.Le sang tachait sa tunique.

- Mais qu'est ce qu'ils font ! s'écria le tireur d'élite dans la navette en pointant du doigt de gigantesques vaisseaux qui s'envolaient au loin.

- Ils nous abandonnent ! Je peux pas y croire ! enragea Reyes en se relevant d'un bond, tandis qu'il tremblait de colère. Les yeux écarquillés vers les mastodontes d'acier qui s'éloignaient. Il se retourna vers le Commandant. Jack, putain Jack, c'est pas le moment, il faut partir !

- Lieutenant, il se retourne ! hurla le pilote tandis que l'Omniac pointait ses yeux rougeâtre vers eux, armant son laser.

Reyes agrippa le Commandant, inerte, puis le porta difficilement sur ses deux épaules. La longue complainte de l'Omniac retentit à nouveau, avant que ce dernier ne délivre un phénoménal faisceaux rouge qui atomisa littéralement la navette avant de briser le pont en deux. Les deux amis furent projetés plusieurs mètres en arrière et la chaleur dégagée par le laser fût si intense qu'elle brûla le visage de Reyes qui percuta la carcasse d'une voitue alors que Jack roula sur plusieurs mètres. Une mare de sang commença rapidement à se former autour de ce dernier.

- Jaaaaaaaaaack ! hurla Reyes tandis que l'Omniac armait pour la troisième fois son rayon destructeur.
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- Jaaaaaaaaaack ! hurla Ana, allongée sur un lit d'hôpital, stressé par le battement frénétique du moniteur cardiaque installé près d'elle.

Enceinte, les événements des dernières heures ne l'avait pas ménagée et provoquèrent un accouchement prématuré de plusieurs semaines. Ana fût placée immédiatement dans un vaisseau médical lorsque l'ordre d'évacuation fût donné.

- C'est bien une fille, madame. Voulez-vous la prendre dans vos bras ? demanda la sage femme, tandis qu'Ana semblait au bord de l'évanouissement.

- S'il vous plaît, murmura t-elle en prenant la petite dans ses bras. Auparavant, elle n'aurait jamais trouvée un nouveau né beau, ni même mignon. Il n'y avait rien de tout cela dans les secondes qui suivait un accouchement.
Néanmoins, et aussi surprise fût-elle, elle trouvait son bébé effectivement beau, et mignon et en déduisit que ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait ressentir avant de le vivre.

Une chose la hantait, Jack. Depuis qu'il avait raccroché elle n'avait plus eu de nouvelles. Elle sembla sentir un déchirement pendant l'accouchement. Certainement justifié par la douleur du processus se rassura-t'elle. Son mari avait forcément été évacué. Après tout ce qu'il avait fait pour la Terre, tout ce qu'il avait accompli, et enfin tout ce qu'il représentait pour l'Humanité dans sa bataille contre les Omniacs.

- Et mon mari ? Se risqua-t'elle à demander. Les infirmières ne donnèrent aucune réponses, se contentèrent de baisser la tête. Répondez-moi, demanda Ana en sentant les larmes monter, bouffée de l'intérieur par la peur. Elle se tût brusquement, puis caressa la visage de sa petite. Dans quel monde es-tu née ... Je suis désolée, sanglota Ana. Je suis désolée Fareeha, pleurait-elle tandis que le personnel médical sortait de la pièce pour la laisser se reposer ... Ainsi que faire son deuil.

(Crédit de fin :d)
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