Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Les Royaumes de Déra


Par : Sevelith
Genre : Fantastique, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4 : Traques et captures


Publié le 24/11/2014 à 13:08:30 par Sevelith

A Keinnor, capitale d'Haeli, le berserker Soerid de l'association du même nom a pour mission de tuer Fram Kirto, un célèbre chef mercenaire. Ce qu'il ne sait pas, c'est que ce dernier se trouvait dans le royaume de Graef et qu'il a été tué. Après plusieurs jours de recherche, il est en train de poursuivre quelques hommes qui travaillent pour lui dans Keinnor. Il finit par en rattraper un qui riposte en l'affrontant de son épée. Le berserker le désarme puis lui donne deux coups dans le torse, ce qui fait tomber le mercenaire à terre.

Soerid : Où est Fram Kirto ?

Le mercenaire : J'en sais rien, moi ! Je travaille pour lui pour le pognon, c'est tout ! Il donne juste les ordres, je le connais pas plus que ça, moi !

Soerid : Tu as l'air sincère.

Le mercenaire : C'est la vérité, je vous jure ! Je peux partir, maintenant ?

Soerid : Un mercenaire, c'est dangereux. Tu ne mérites pas que je t'épargne.

Le mercenaire : Non, pitié !

Soerid lève son marteau de guerre et tape le mercenaire jusqu'à la mort. Il n'a pas le temps de rengainer son arme que deux archers, à cinq mètres de lui dans la même ruelle, lui tirent des flèches dessus. Il les évite tous les deux, lève son arme et les attaque tous le deux en même temps. Dans la mêlée, il ne voit pas qu'un autre archer, derrière lui, encoche une flèche pour le tuer. Soerid se retourne au dernier moment, lorsque le projectile est presque tiré. Soudain, le mercenaire se fait planter une dague dans le dos. Le sang gicle et l'archer meurt. Le berserker aperçoit alors quelqu'un qu'il ne connaît pas, mais qui fait visiblement partie de l'association, qui rengaine sa dague. Tout ce qu'il voit, c'est qu'il est jeune et qu'il possède une arbalète également.

Soerid : Qui es-tu ?

L'homme : Aero Nastaroth, enchanté.

Soerid : Tu fais partie de l'association d'Haeli ? Je ne t'ai jamais vu.

Aero : Normal, je suis nouveau. Je suis arrivé hier en tant qu'espion. Pour ma première mission, je devais te retrouver, Soerid, pas difficile en soit, puisque tu n'es pas du genre discret.

Soerid range son arme et se rapproche de son nouveau compagnon.

Soerid : Me retrouver ? Qui t'as demandé ça ?

Aero : J'ai suivi les ordres du lieutenant Sylvia. Elle trouvait que tu mettais longtemps pour une mission dans la capitale. D'après elle, tu n'as pas le niveau pour cette mission, et comme tu ne revenais pas...C'est pour cela qu'elle m'a envoyé te retrouver.

Soerid : Quoi ? Pas le niveau ? Elle se fout de ma gueule ou quoi ? Je suis Soerid, et si t'habites dans la région, tu devrais me connaître !

Aero : Que je te connaisse ou non, ça n'a pas d'importance. Je viens d'arriver, j'obéis aux ordres.

Soerid : D'accord, moi je vais te confier une mission. Tu retournes à la base et tu vas dire à cette pute que je n'ai pas besoin d'aide pour tuer ce chef mercenaire.

Aero : Mais vois-tu, je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi, étant donné que tu n'es pas mon supérieur, contrairement à Sylvia.

Soerid : Bien, je te fais le résumé de la situation, mon gars. Je suis actuellement à la recherche de Fram Kirto et je suis sur le point d'aboutir à ma mission.

Aero : Je vois ça. Tuer quatre mercenaires au lieu de les faire parler, c'est très efficace. Oh, euh, pardon, trois mercenaires, vu que j'ai tué le dernier.

Soerid : Ils m'attaquaient et ne voulaient pas parler !

Aero : Tu sais, il y en a un qui respire encore. Tente ta chance sur celui-là.

Soerid aperçoit que l'un des deux archers qu'il a attaqué n'est pas mort, juste gravement blessé et tente de se relever. Le berserker le saisit par le cou et l'enfonce contre le mur.

Soerid : Où est ton chef, Fram Kirto ?

L'archer : Je vais parler, pitié ne me tuez pas ! Il n'est pas dans la capitale !

Aero : Etrange.

Soerid : Non pas étrange, parce que tu vois je m'en doutais un peu, vu que j'ai fouillé la ville ces derniers jours. Il sait se cacher, mais pas à ce point-là. Où est-il, dans ce cas ?

L'archer : Il n'est pas dans ce royaume, il est parti à Graef ! Il n'en a pas auprès des seigneurs d'Haeli en réalité, il a juste menti pour s'enfuir d'ici où il est recherché et faire un coup d'état à Jeoreg !

Soerid : Alors, la mission ne m'appartient plus !

Aero : Tu n'as pas le droit de quitter le royaume ?

Soerid : Si, mais à chaque royaume son association. C'est leur problème, maintenant. Maintenant que tu m'as tout dit, tu peux mourir !

L'archer : Hein, mais non ! Je vous ai tout dit ! Laissez-moi partir !

Soerid : Et on a plus besoin de toi.

Aero : Soerid, épargne-le. Il ne fait que suivre les ordres, et seul, il n'est pas dangereux.

Soerid réfléchit pendant quelques secondes puis il lâche le mercenaire qui tombe à terre, se relève puis part en courant sans ses armes et ce, malgré ses blessures. Le berserker fait demi-tour et Aero le suite.

Soerid : Je ne sais pas pourquoi je t'ai obéi.

Aero : Tu as fait ce qu'il y avait à faire. Le pragmatisme n'est pas la meilleure des idéologies.

Soerid : Ce n'est pas la pire non plus. Rentrons.

Les deux hommes, leur mission plus ou moins accomplie, marchent en direction de leur base.

Athalnir et Regnak, respectivement patrouilleur et berserker de l'association d'Unukor, se dirigent vers Vikila, un village de ce royaume non loin de la capitale. Après plusieurs heures de marche, ils atteignent finalement ce village en pleine zone de transition entre la campagne et les fortifications des villes. Ce village est surtout composé d'habitations, mais il semblerait que quelques mercenaires aient voulu se faire entendre en commettant des crimes dans ce village. Les deux membres font vite le tour du village et se rendent vite compte, d'après le témoignage des villageois sans défense, que les mercenaires se trouveraient dans la maison du chef du village et essaieraient de l'assassiner. Ils se dirigent donc vers cette maison qui est au milieu de Vikila, d'après les villageois, et ils ouvrent la porte qui semble déjà ouverte. Ils trouvent six mercenaires, quatre hommes et deux femmes, équipés d'armes diverses, ainsi que le cadavre d'un vieil homme.

Un mercenaire : Qui vient d'entrer ? Hmm...vous êtes de l'association d'Unukor, à ce que je vois. Hélas, vous arrivez trop tard !

Une mercenaire : Nous avons déjà tué le maître du village ! Maintenant, il est à nous !

Athalnir : Pourquoi l'avoir tué ? C'est vrai que c'était notre mission de vous punir définitivement, mais cet homme était un innocent.

Un autre mercenaire : Personne n'est innocent. Prendre ce village est un avertissement pour ces sales nobles d'Adroder !

Regnak : Vous vous mettez à six pour tuer un vieillard et vous parlez de justice ? Vous n'êtes que des crapules et vous mourrez en crapule, je le crains.

Une autre mercenaire : Oui, nous sommes six. Mais vous, vous êtes deux. Nous sommes plus nombreux que vous. Essayez de nous tuer si vous voulez, mais vous n'avez pas beaucoup de chance.

Regnak : Moi, je sais qui va remporter ce combat entre deux chevaliers équipés et entraînés et un groupe de bandits qui portent des épées rouillés !

Le chef du groupe : Mais c'est qu'il pense qu'il va gagner, ce type ! Allez-y, les gars, tuez-les !

Athalnir dégaine son épée et Regnak également. La première femme mercenaire se jette sur Regnak, ce dernier bloque son attaque et la transperce. Deux autres mercenaires l'attaque alors, et le berserker bloque le premier coupe et évite l'autre, ensuite, en exécutant un mouvement de gauche à droite, il décapite ses deux assaillants. Pendant ce temps, Athalnir affronte deux mercenaires : le premier plonge sa lame sur lui, mais il esquive le coup et lui transperce le dos. La deuxième essaie de le décapiter de son épée, alors le patrouilleur se baisse, coupe la main droite de la femme puis lui transperce la poitrine, ce qui la tue. Voyant que tous ses compagnons sont morts, le chef mercenaire est pris de rage.

Le chef mercenaire : Vous avez tué tous mes compagnons.

Regnak : Il suivait tes ordres et sont morts par ta faute. Nous nous sommes juste défendus, tu les a envoyés à la mort. Maintenant, tu assumes.

Le chef mercenaire : Je vais vous tuer !

Le chef dégaine son épée et attaque Athalnir. Regnak va vers la gauche et se met devant son partenaire pour bloquer le coup. Il pousse alors son adversaire d'un coup de pied et poursuit le combat un peu plus loin. Les lames s'entrechoquent plusieurs fois avant que le berserker trouve une ouverture et enfonce toute son épée à travers le torse du chef. Après quelques secondes, il le retire et son adversaire meurt.

Regnak : Tu as dû avoir une vie minable. Pourriture de mercenaire.

Athalnir : Mission accomplie, on dirait.

Regnak : Oui, mais nous n'avons pas pu empêcher la mort du chef du village. Nous devrons mentionner cela dans notre rapport.

Athalnir : Merci d'avoir été là, tu as assuré ! Ce n'est pas pour rien que l'on t'appelle "Le guerrier de bronze" !

Regnak : Tuer quelques mercenaires n'a rien de glorieux, mais c'est surtout le fait que je sois un bon guerrier et que je porte une armure de bronze. Ne t'inquiète pas Athalnir, tu accomplis bien tes missions, je suis sûr que tu as de l'avenir.

Athalnir : Rentrons à Adroder, alors.

Quand les deux hommes sortent, beaucoup de villageois sont à la porte, attirés par les bruits de combats. Athalnir et Regnak sont forcés de dire la vérité sur ce qui s'est passé.

Athalnir : Je ne vais rien vous cacher. Les mercenaires se sont introduits dans la maison de votre chef et l'ont tué. Nous avons vengé cet acte en tuant ces bandits, mais une mort est toujours douloureuse. Nous devons rentrer à Adroder et nous parlerons aux hauts placés afin qu'un nouveau chef soit nommé. Nous repartons maintenant, c'est à vous de lui rendre hommage en l'enterrant.

Regnak : Enterrez aussi les mercenaires, car même si dans leur vie, ils ont commis des mauvais actes, ce sont toujours des êtres humains, ils méritent un minimum de dignité, même après leur mort. Au revoir.

Après avoir reçu quelques remerciements des villageois, Athalnir et Regnak quittent le village en direction d'Adroder afin de faire leur rapport et ainsi conclure leur mission.

L'association de Graef se porte pour le mieux. Les membres accomplissent avec qualité leur travail de protecteurs du royaume. Il n'y a que Ibytrem, le maître, qui est inquiet, la raison principale est que son frère est mort et qu'il attend le retour de Pilan, son second. Les lieutenants Cabain et Maria ainsi qu'Amroth sont les seuls au courant de la mort du frère de Ibytrem, ainsi que la volonté de leur maître d'apprendre. Cela les rend anxieux, ils trouvent eux trois que leur maître devient de plus en plus étrange. Ils essaient de ne rien faire paraître aux autres membres. Ils continuent alors leur travail qui consiste à enseigner la magie aux jeunes et accomplir leurs missions. Actuellement, ils boivent une chope dans la pièce principale.

Cabain : Les jeunes font d'énormes progrès. Ils seront bientôt capables de faire des missions, j'en suis certain !

Amroth : En tout cas, ils m'ont bien montré leurs capacités l'autre jour !

Maria : Ah ! C'est nécessaire pour les nouveaux d'avoir une formation à la magie ! Nous ne leur obligeons rien du tout, mais la plupart accepte.

Amroth : Angelica n'a pas accepté d'apprendre la magie quand elle est arrivée il y a cinq ans.

Maria : Non, puisque ta femme est l'une des uniques archères de notre association. Elle est différente, mais nous avons aussi besoin de femmes comme elle.

Cabain : D'ailleurs, quand va-t-elle revenir ?

Amroth : Très bientôt, je pense. Notre fils a deux ans, maintenant. Il est donc logique qu'elle ait pris une pause afin de l'envoyer à l'école afin qu'il commence à recevoir sa formation auprès de professeurs. J'aurais voulu l'accompagner, mais j'ai mon devoir à faire ici.

Cabain : J'espère que tu le reverras. Ne pas voir grandir son fils, ce serait horrible.

Amroth : Il ne va pas en prison ! Je suis souvent occupé, mais j'ai le temps de le voir, tout de même !

Quelques minutes s'écoulent pendant lesquels les trois amis continuent à boire. Soudain, la porte s'ouvre et Amroth reconnaît quelqu'un qu'il connaît bien.

Cabain : Eh mais c'est...

Amroth : Angelica ! Tu es de retour !

Amroth reconnaît cette beauté qui ne peut être que sa femme. Angelica Melwasùl (elle a pris le nom de son mari Amroth). Originaire de Keinnor, ses parents l'ont menée vers un lieu plus calme, c'est à dire Jeoreg. C'est eux qui ont appris à Angelica comment manier l'arc. Etant donné ses origines, elle a toujours rejeté l'apprentissage de la magie, mais il n'empêche qu'elle a considéré Graef comme son royaume et c'est ainsi qu'elle a rejoint cette association en l'an 2E 300, à l'âge de 25 ans. Considérée comme différente, elle a tout de même réussi à s'intégrer et est tombée amoureuse d'Amroth dès qu'elle l'a rencontrée. Ce fut finalement réciproque pour le mage. Ils se sont mariés et ont eu un fils qui a aujourd'hui deux ans.

Angelica : Mon amour ! Je suis de retour !

Amroth se lève et rejoint immédiatement Angelica. Il la prend ensuite dans ses bras et l'embrasse longtemps, heureux de la retrouver. A première vue, ils ne sont pas faits l'un pour l'autre car l'archère est bien différente du mage. Elle est mince, la silhouette élancée, les cheveux longs, la tenue verte classique d'un archer. Elle possède une courte épée et un arc. Amroth, en tant que mage, est bien différent d'elle. Mais pour eux, la différence est surtout complémentaire et ils s'aiment.

Amroth : Notre fils est bien arrivé ?

Angelica : Oui ! Il pleurait moins que les autres enfants, car il était plus habitué à être séparé d'au moins un de nous deux. Il me manque, mais tu me manquais aussi !

Amroth : Je suis content pour lui. Il grandit si vite !

Angelica : Il s'est passé beaucoup de choses en mon absence ?

Amroth : Eh bien, oui, certaines choses...

Cabain et Maria se joignent à la conversation après avoir rejoint le couple.

Amroth : J'ai enseigné la magie à quelques jeunes de l'association, je remplaçais Cabain et Maria !

Maria : Si par "enseigner", tu entends te prendre des sorts offensifs en pleine figure, alors oui, tu as fait ça.

Angelica : Oh ! Tu n'es pas blessé au moins ? Je t'ai toujours dit que la magie était dangereuse !

Amroth : Pas de souci chérie, je sais la maîtriser. Je n'ai rien, je suis en pleine forme !

Angelica : Mais quelque chose semble vous tracasser, tous les trois.

Cabain : C'est...si visible que ça ?

Angelica : Oui. Vous pouvez m'expliquer.

Amroth : Je ne vais rien te cacher. Suis-moi, je vais te raconter ça en privé.

Les mariés se tiennent la main et marchent vers une zone plus discrète afin de discuter en privé. Pendant ce temps, les lieutenants retournent à leur place.

Cabain : Je suis content qu'Angelica soit revenue. Surtout maintenant, une femme comme elle, nous en avons besoin.

Maria : En tout cas, même s'ils sont heureux ensembles, un membre de l'association de Graef ne devrait-il pas renoncer à l'amour ?

Cabain : Je ne veux pas être un homme solitaire et sans sentiment et j'espère que toi non plus, Maria.

Maria : Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais un homme ou une femme mariés ne sont-ils pas plus faibles ?

Cabain : Non, car l'amour est une force.

Une fois qu'ils ont trouvé leur coin à eux, Amroth et Angelica s'embrassent puis le mage commence à parler.

Amroth : Voilà, je vais tout te dire. D'abord, Pilan n'est pas encore rentré, mais bon, c'est un détail. Le plus important, c'est que Cabain et Maria m'ont confié quelque chose d'important que Maître Ibytrem leur a dit.

Angelica : Et qu'est-ce ?

Amroth : Le frère du maître est mort il y a quelques semaines, à Dagoni. Il a tenté d'apprendre la magie oubliée, c'est ce qui l'a tué. Le problème, c'est que ça a inquiété Ibytrem, mais dans le mauvais sens de la chose. Il veut rejoindre le chemin de son frère. Il veut apprendre la magie oubliée.

Angelica : S'il fait ça, il va mourir aussi.

Amroth : Je sais ! Mais je ne peux pas agir car je ne suis pas censé savoir cela, les lieutenants étaient censés garder le secret, mais ils m'ont fait suffisamment confiance que pour m'en informer ! Sa décision de partir à Dagoni est irrévocable, il attend juste le retour de Pilan.

Angelica : Pilan n'est pas prêt à mon goût pour devenir le maître à sa place. En plus, je ne peux pas rester sans rien faire !

Amroth : C'est triste, mais nous ne pouvons rien faire. Nous allons attendre et voir comment ça se passe. Garde juste ça pour toi.

Angelica : Ca va être difficile. Mais je vais garder le secret. Pour toi.

Amroth : Merci. Le maître sait rester raisonnable. J'espère qu'il changera d'avis...

Les mariés retournent ensembles dans la salle principale, en faisant semblant de rien, même si l'information qu'ils ont obtenu mérite d'être révélé. Amroth tente d'oublier cela et de passer du bon temps avec sa femme et ses amis de l'association.

Elrond Camcacil, un archer de l'association d'Unukor a pour mission d'arrêter le meurtrier de Claude Victus, qui serait dans les environs de l'est d'Adroder. Le plus gros problème, c'est qu'à force de traverser les rues et les quartiers marchands, il commence à se poser une question crucilale, c'est à dire à quoi ressemble l'homme qu'il doit capturer. Une fois arrivé dans les lieux des faits, il trouve deux chevaliers se baladant dans une rue commerçante, probablement des gardes du château des seigneurs, et décide de les interroger.

Elrond : Bonjour, je souhaiterais avoir une information.

Un chevalier : Laquelle, honorable membre de l'association d'Unukor ? Je vous écoute.

Elrond : Je cherche le meurtrier de Claude Victus. L'avez-vous vu ?

L'autre chevalier : Il me semble que oui. Il se baladait par ici il n'y a pas longtemps. Il était tout vêtu de brun, seuls quelques cheveux sont visibles car il porte une capuche. Il est aussi équipé d'une épée qu'il a sûrement volé à un chevalier, et c'est avec laquelle il a tué ce petit noble.

Elrond : Ah, je vois. Mais si vous l'avez vu, pourquoi n'avez-vous pas essayé de l'arrêter ?

Un chevalier : C'est pas notre devoir. On est des gardes nous, on doit protéger les habitants et les murs de la ville, si ce bonhomme n'a attaqué personne, on ne peut rien faire. C'est à vous de faire le travail.

Elrond : D'accord, j'ai compris. Je vais le rechercher.

L'archer salue les deux gardes puis retourne dans la rue commerçante où il se trouvait pour rechercher le meurtrier. Quelques personnes sont vêtues de brun, mais Elrond sait faire attention et ne pas attaquer n'importe qui, surtout dans une rue aussi peuplée en pleine journée. Il se tourne alors vers la première ruelle à sa droite et aperçoit un homme qui correspond à la description que lui ont fait les gardes. Il le reconnaît surtout à son épée qu'il a certainement volé à un chevalier. Il sort alors son arc et encoche une flèche afin de l'avoir en visant un endroit non mortel. Mais à ce moment-là, sa cible se retourne et lui lance une dague vers sa figure. Elrond l'évite de justesse mais fait tomber sa flèche. Ensuite, il voit que le meurtrier saute de mur en mur, étant donné qu'ils sont proches, puis s'accroche au toit et court dessus pour s'enfuir.

Elrond : Merde, il avait une autre arme ! Il ne faut pas que je le laisse s'enfuir !

L'archer quitte la ruelle et commence à longer les maisons. Sa cible court vite et viser en bougeant n'est pas facile. Après quelques maisons de traversées, Elrond finit par l'avoir à la jambe, le meurtrier tombe du toit haut de quelques mètres et atterrit un peu devant lui.

Elrond : Enfin, je l'ai eu.

Elrond range son arc et s'approche de l'homme afin de finir la mission. Mais à ce moment-là, il se relève et l'attaque de son épée, et l'archer réagit en bloquant le coup de sa courte épée qu'il a dégainé.

Elrond : Tu es robuste. Mais j'ai une mission et je compte bien l'accomplir !

Les deux combattants s'échangent quelques attaques. Comme il est habillé de manière très légère, l'assassin est plus rapide et prend le dessus sur Elrond. Ensuite, ce dernier le désarme d'un coup fort puis plante son épée dans son épaule gauche pour l'immobiliser. Afin qu'il ne se relève plus, il prend les menottes de sa ceinture et les accroche aux poignets de sa cible. Puis, il extrait la flèche de la jambe de son adversaire. Blessé à plusieurs endroits, le meurtrier ne semble rien sentir.

Elrond : Relève-toi, je dois encore te conduire à la prison d'Adroder.

L'homme se relève assez vite et suit Elrond vers la prison. En chemin, l'archer se rend compte que son prisonnier est plus bavard qu'il n'y paraissait au départ.

L'assassin : M'avoir arrêté ne nous arrêtera pas.

Elrond : De qui tu parles ?

L'assassin : Tu crois que j'ai assassiné Claude Victus de mon plein gré ? J'ai reçu les ordres de mes supérieurs.

Elrond : Ben voyons. Vu tes vêtements, tu ressembles plus à un pèlerin qu'à autre chose, alors tu ne pourrais pas faire partie d'une quelconque association.

L'assassin : Vous croyez sérieusement que vos associations sont les seules à régir les royaumes ? Vous vous trompez lourdement.

Elrond : Les groupes de mercenaires isolés, je n'appelle pas ça des associations, personnellement.

L'assassin : Nous sommes mieux organisés que les mercenaires. Nous sommes plus justes. Nous tuons pour le bien, pour un monde meilleur.

Elrond : Tuer, c'est mal, si vous n'avez aucune morale, alors je vous arrêterai tous, qui que vous soyez.

L'assassin : Ce sont seulement vos lois qui disent que tuer, c'est mal. Qui va regretter Claude Victus ? Toi, peut-être ? C'était un mauvais homme, quoi qu'on en dise.

Elrond : Je ne le connaissais pas bien et sa mort ne me fait ni chaud ni froid. Mais sache que moi aussi, je reçois les ordres de mes supérieurs. J'agis pour le bien du royaume.

L'assassin : C'est ce qu'on te fait croire, et comme un pantin, tu obéis.

Elrond : Ce n'est pas ce que tu as fait, toi ?

L'assassin : Je fais partie d'une confrérie d'assassins qui a de l'influence à Dagoni et dans les trois royaumes. Nos supérieurs nous demandent de tuer les mauvais hommes, et nous obéissons la plupart du temps. Voilà tout.

Elrond : Et maintenant, tout ce qui t'attend, c'est soit la prison à vie, soit la peine de mort. Pour résumer, ta vie est foutue.

L'assassin : Quelle importance ? Je ne suis qu'un bras pour eux, très facilement remplaçable. Et puis, nous sommes nombreux.

Elrond : Est-ce donc tout l'intérêt que tu accordes à ta vie ?

L'assassin : Oui.

Elrond et son prisonnier finissent par atteindre la prison. En entrant à l'intérieur, le responsable de la prison s'empresse d'aller les voir.

Elrond : J'ai arrêté le meurtrier de Claude Victus.

Le responsable : Beau travail ! Comme toujours, nous pouvons compter sur l'association d'Unukor ! Nous allons l'enfermer en attente du jugement. En gros, le reste du travail, c'est pour nous.

Elrond : Bien. Je vais faire mon rapport et rentrer à la base. Au revoir.

Elrond quitte la prison pendant que le responsable conduit l'assassin à un geôlier qui l'enfermera dans une cellule. En se dirigeant vers la base, l'archer repense à tout ce que l'assassin lui a dit. Il pense qu'il devrait en parler à Cireg, car il prend cette histoire de confrérie d'assassins très au sérieux.

Soerid et Aero rentrent finalement à leur base, à l'écart de Keinnor. Ouvrant la porte d'entrée, il est pris de rage, car il aurait voulu accomplir cette mission. C'est ainsi qu'il trouve le maître Galao ainsi que Sylvia à ses côtés, et qu'il se dirige immédiatement vers eux.

Soerid : Je ne sais pas à qui j'en veux. A Ragnarok, pour m'avoir confié une mission avec des informations fausses ? A vous, maître, pour avoir transmis des fausses informations sur le papier ? Ou encore à Sylvia, pour m'avoir envoyé un nouveau me chercher, comme si j'étais un faible ?

Galao : Mais tu as bien fait de revenir, Soerid. Car j'ai une information à propos de Fram.

Soerid : Oui, je sais, il est à Graef, je l'ai appris par quelques mercenaires qui sont restés à Keinnor.

Galao : Oui, et il est mort.

Soerid : Quoi ? Qui l'a tué avant moi ? C'était ma mission !

Aero : Pourtant, tu as dit que comme il était à Graef, ce n'était plus de ton ressort...

Galao : D'après les rumeurs, ce serait un membre important de l'association de Graef qui posséderait une très puissante magie. Fram Kirto a eu une mort hors du commun.

Soerid : Bon, on va dire que le problème est réglé. Mais bordel, Sylvia, tu recrutes vraiment n'importe qui !

Sylvia : Ce n'est pas toi qui disais que je devais recruter plus ? Aero a du talent et le maître veut le garder ici.

Aero : De plus, sans moi, il serait mort.

Soerid : Je sais me défendre ! Dans tous les cas, ma mission a été complètement gâchée ! Je suis Soerid le berserker et rien ne m'arrête, alors, je veux une mission de mon niveau !

Galao : Tu veux une mission de ton niveau ? Je voulais entendre ça. Suis-moi dans mon bureau, j'ai une mission de la première importance à te confier.

Soerid : J'ai hâte.

Le maître de l'association quitte la pièce et parcourt les escaliers en direction de son bureau, suivi du berserker. Pendant que Sylvia regarde Soerid encore râler, elle se demande encore pourquoi il est encore là. Ensuite, elle se retourne pour parler à Aero.

Sylvia : Beau travail. Tu as bien réussi ta première mission. A l'avenir, nous essaierons de ne plus te confier de missions avec ce sale type.

Aero : Merci du compliment. Je continuerai à m'appliquer. Je ne partage pas son point de vue, mais je le comprends. D'après ce que j'ai entendu, il est là depuis plus longtemps que toi, et tu es plus gradée que lui.

Sylvia : L'ancienneté ne fait pas le rang. Et ça, il ne semble pas le comprendre. En tout cas, si tu veux accomplir d'autres missions, va voir les responsables dans la pièce à côté. Je suis sûr que des types comme Ragnarok, qui est nouveau lui aussi, accepteront avec joie de te confier des missions.

Un berserker : Justement, je voulais en chercher une aussi. Je peux t'accompagner, si tu veux, Aero.

Pendant qu'ils discutaient tous les deux, un jeune berserker s'est joint à eux. On peut le reconnaître notamment par ses deux haches à une main qu'il porte.

Aero : Qui es-tu ?

Le beserker : Salutations. Je m'appelle Itard Roos et je suis un berserker comme Soerid, bien que je ne le considère pas comme mon modèle. J'ai un peu entendu ce qu'il s'est passé.

Sylvia : Tu mérites mieux d'être lieutenant que lui, mais depuis que tu as abandonné ton poste, une place est libre et ce con veut la prendre.

Itard : Je ne veux pas revenir là-dessus. Mon père, c'était mon modèle. Je suis né dans cette association et grâce à lui, j'étais monté au rang de lieutenant. Je lui ai donné de mauvais ordres et il est mort à cause d'une embuscade en pleine mission. Tu comprends ? Mon père est mort par ma faute. Je ne peux plus donner des ordres.

Sylvia : Parfois, il faut savoir accepter le passé et agir en conséquence. Quoi qu'on en dise, tu étais un bon lieutenant, et tout bon lieutenant fait des erreurs. Moi, j'en ai fait aussi, car si j'avais bien agi, mon fiancé serait encore vivant.

Itard : Mais toi, tu n'étais pas là. Moi, j'aurais pu empêcher cela. Si seulement...

Sylvia : Le passé, c'est le passé. Rien ne peut le changer. Tu as fait des bonnes choses et ça non plus, tu ne dois pas les oublier.

Itard : Désolé, c'était plus fort que moi. Quand je vois la rage de Soerid...je la ressens aussi, mais pour une autre raison et d'une différente manière.

Aero : C'est une chose étrange que d'avoir choisi de révéler ton passé à moi, que tu connais à peine.

Sylvia : Oublions tout cela. Je vous suggère d'aller prendre une mission à deux.

Aero : C'est entendu. Nous y allons.

Aero et Itard partent tous les deux vers la pièce où ils peuvent recevoir leurs missions. Quant à Soerid et Galao, ils sont parvenus au bureau de ce dernier où, tous les deux assis, commencent à discuter de la mission de la plus haute importance que doit recevoir le berserker.

Soerid : Une mission de la plus haute importance, vous dites ? Je vous écoute.

Galao : Ce n'est pas une mission que je peux confier à tout le monde. Tout simplement parce qu'elle ne correspond à aucun type de mission que les responsables puissent confier. Je parle d'une mission de recrutement.

Soerid : Si on veut recruter quelqu'un, on attend qu'il se mette comme un clodo devant la porte de notre base et on l'accepte éventuellement, non ?

Galao : L'homme dont je parle n'est pas n'importe qui. Tu sais bien que je veux beaucoup de membres dans mon association, mais des membres puissants. Nous avons besoin d'hommes comme lui et maintenant, c'est la seule opportunité que nous avons de l'avoir parmi nous.

Soerid : Et c'est qui ?

Galao : Snekor le sinistre, c'est ainsi qu'il se fait appeler. Je ne sais que très peu de choses sur lui, car je n'ai jamais vu d'hommes aussi discrets et aussi efficaces que lui, et pourtant, pendant toute ma vie, j'en ai vu. Il est physiquement âgé d'une vingtaine d'années et aurait des compétences utiles en espionnage, assassinats et vols. Et actuellement, il se trouverait dans la capitale. C'est pour cela que je dis que c'est l'occasion ou jamais de le recruter, car il ne reste que rarement au même endroit très longtemps.

Soerid : Ce n'est pas suffisant comme portrait pour que je le trouve. Et puis, ce ne serait pas plutôt le travail d'un patrouilleur ou d'un espion ?

Galao : Il est dangereux. Parler avec lui sans mourir, cela relève de l'exploit. Toi, Soerid, malgré ton caractère, j'ai confiance en toi, je sais que tu pourras le trouver. Ou qu'il pourra te trouver. Normalement, la mission ne doit pas être violente, mais ce personnage est tout sauf normal. Tu réussiras la mission ou tu mourras. Je sais que tu en es capable.

Soerid : Etant donné la dangerosité de la mission, je pense que j'aurai le niveau pour monter en grade une fois celle-ci accomplie, vous ne pensez pas ?

Galao : Nous en parlerons à ton retour, si tu reviens.

Soerid : Je reviendrai. Et je le ramènerai.

Soerid quitte alors la pièce et se dirige vers le lieu de sa mission afin de recruter ce mystérieux Snekor.

L'association de Graef sait se débrouiller sans leur maître, car ils sont suffisamment organisés. Ibytrem guette impatiemment le retour de Pilan, son second. Il reste seul en attendant ce jour car le vieil homme a appris tous les types de magies, et maintenant que sa fin est proche pour lui, il se doit d'apprendre la magie oubliée. De plus en plus impatient, il est assis sur la chaise de son bureau lorsque Pilan commence à lui parer par télépathie.

Pilan : Maître Ibytrem.

Ibytrem : Pilan, où es-tu ? Tu...tu es en train de parler par télépathie ? Mais peu de mages peuvent le faire, où as-tu appris ce sort ?

Pilan : Vous m'aviez confié comme mission de tuer Fram Kirto. Connaissant sa réputation, je savais que je ne pouvais pas l'avoir en usant de simple magie. J'ai donc rejoint votre frère à Dagoni ?

Ibytrem : Quoi ? Mais comment ?

Pilan : Etant votre second, pourquoi n'aurait-il pas accepté de partager sa magie avec le second de son frère ? Il m'a d'abord appris quelques sorts essentiels comme la télépathie, et ensuite, il a vu ma puissance et a jugé que j'étais plus que prêt pour apprendre la magie oubliée avec lui.

Ibytrem : Mais alors...tu sais utiliser des sorts de cette magie ?

Pilan : Pas tous, malheureusement. Pendant que nous apprenions tous les deux à nous servir de cette magie dangereuse, nous sommes tombés sur un sort qui se révélait être le plus puissant de tous, mais aussi le plus mortel. Il m'a donc ordonné de m'éloigner de là, de quitter Dagoni. Je suis revenu deux jours plus tard, le temps qu'il apprenne ce sort. Quand je suis revenu dans sa salle d'expérimentation, elle était à moitié détruite et lui, désintégré, mort, disparu à tout jamais. Ce sort puissant détruisait sûrement la vie de son utilisateur, ou alors il ne le maîtrisait pas. J'ai donc laissé le livre là et j'ai décidé d'accomplir enfin cette mission. Après m'être renseigné sur la position du mercenaire, je l'ai trouvé à Graef et je l'ai tué en utilisant un sort de la magie oubliée. Je suis sur le chemin du retour.

Ibytrem : Je...j'étais au courant de la mort de mon frère, et je voulais donc partir à Dagoni pour apprendre à mon tour la magie oubliée. J'attendais ton retour. Je n'étais pas au courant que tu l'avais apprise aussi.

Pilan : C'est une magie que l'on ne peut pas enseigner. Je pourrai vous la montrer, mais vous devrez retrouver le livre dans la maison de votre frère pour les apprendre.

Ibytrem : Reviens vite, Pilan.

Pilan : Je vous le promets, maître.

La communication s'arrête alors. L'impatience d'Ibytrem grandit chez lui, dû à son envie d'apprendre la magie oubliée.

Sur la cour de la base de l'association d'Unukor, Helmut s'entraîne au combat avec Elena. Le premier lieutenant se bat de son épée et le deuxième lieutenant se bat de sa masse. Le duel est visuellement beau à regarder, ils se battent de tous les côtés possibles et se déplacent rapidement. Parfois, leurs armes s'entrechoquent, d'autres fois, ils évitent les attaques en effectuant des pas de côté, en bondissant ou en se baissant. Helmut finit par la faire tomber à terre et place son épée juste devant son cou.

Helmut : J'ai gagné.

Elena attaque Helmut d'un coup de poing et ce dernier tombe à son tour, après avoir lâché son arme.

Elena : Je dirais plutôt égalité. Dans la vraie vie, un combat à mort, c'est jusqu'au bout.

Helmut : Oui, mais dans la vraie vie, je t'aurais tué.

Elena : Ce n'est pas faux.

Les deux lieutenants se relèvent et reprennent leurs armes. Ensuite, comme leur combat est terminé, ils se serrent la main.

Helmut : Tu es une très bonne combattante, Elena, et je suis content de t'avoir parmi nous.

Elena : Et toi donc, Helmut ! Tu mérites mieux ta place de lieutenant que moi ! Au fait, le Soleil se couche bientôt, non ?

Helmut regarde le ciel qui a une teinte orange et le Soleil qui paraît si lointain.

Helmut : Oui, j'espère que mon frère et les autres sont rentrés. D'ailleurs, il reste qui ? En général, en pleine journée, l'association n'est pas très remplie.

Elena : L'un de nos meilleurs archers, Yûki Tenpoin, est resté ici aujourd'hui. Il est juste là d'ailleurs.

En effet, l'archer était en train de regarder le combat. Le jeune homme, probablement porteur d'une nouvelle, rejoint les deux lieutenants.

Helmut : Yûki ! Tu vas bien ?

Yûki : Parfaitement bien, j'ai juste pris un jour de congé. Au fait, la plupart des membres sont rentrés.

Helmut : Je vais aller voir, mon frère est sûrement parmi eux. Tu me suis, Elena ?

Elena : Bien sûr.

Les trois personnes rentrent dans la pièce principale de la base. Ils aperçoivent alors beaucoup de membres rentrés de missions : Brad, Percedon, Elrond, Athalnir, Regnak, Elrond, Aureg, Lantan et plein d'autres réunis au même endroit.

Helmut : Brad, Percedon ! Vous êtes rentrés ! Avez-vous réussi votre mission ?

Brad : Le fermier que nous avons trouvé nous a menti. Il a essayé de tuer Percedon et en se défendant, il a été obligé de le tuer.

Percedon : C'est triste, mais ce fermier était désespéré et voulait mourir. Nous avons ensuite fait notre rapport et la mission a considérée comme accomplie.

Helmut : Dommage que ta première mission ne se soit pas aussi bien passée que ça. Le principal, c'est que tu l'aies réussi. C'était le premier pas vers une longue étape. Je suis sûr que tu continueras ainsi, Brad ! Et les autres, cela s'est-il bien passé ?

Aureg : Aucun souci.

Athalnir : Les mercenaires ont tué le chef du village avant que nous n'arrivions.

Regnak : Nous les avons tous tués jusqu'au dernier. Mission accomplie.

Elrond : Moi, je dois voir maître Cireg.

Elena : Pourquoi ? Tu n'as pas réussi ta mission ?

Elrond : Si justement, il est en prison. Mais ce qu'il m'a dit m'a inquiété.

Elena : Si tu le dis, ça ne coûte rien d'aller lui parler. Il est dans son bureau.

Elrond : D'accord, j'y vais.

Chacun se sépare et l'archer se dirige vers le bureau de Cireg qui lit les différents rapports que les hauts placés lui ont donné. Elrond frappe à la porte.

Cireg : Entre.

Elrond exécute le souhait de Cireg et s'assied en face de lui.

Cireg : Tu as quelque chose à dire ? Je t'écoute.

Elrond : C'est à propos de ma mission. J'avais pour mission d'arrêter le meurtrier de Claude Victus. Il était robuste et agile, mais j'ai réussi. Cependant, quand je l'ai conduit en prison, il m'a dit qu'il n'était pas un assassin isolé. Qu'il travaillait pour une confrérie.

Cireg : Nous sommes déjà tombés sur des cas comme ça, mais ce n'est jamais allé plus loin. S'ils existent réellement, nous ne pouvons rien faire d'autres que d'arrêter les membres.

Elrond : Si on les arrête après qu'ils aient commis leurs crimes, cela fera plus de morts que l'on pourrait en compter.

Cireg : Ils sont discrets et savent se cacher. On est loin de les avoir tous arrêtés. Je te suggère de continuer d'effectuer, car il y a des problèmes que l'on ne peut régler que progressivement.

Elrond : Je comprends. Merci d'avoir pris la peine de m'écouter.

Cireg : Je t'en prie. En tout cas, il faut que tu comprennes une chose, Elrond. Notre monde, notre royaume, il est loin d'être parfait. Notre association a pour but de protéger Unukor, mais plein d'autres viennent nous mettre des bâtons dans les roues. Certains deviennent plus dangereux de jours en jours. C'est inquiétant et nous devons empêcher une guerre de se produire.

Elrond : Nous avons empêché une guerre pendant près de 200 ans.

Cireg : Alors, je te pose la question, Elrond : pendant combien de temps pourrons-nous encore empêcher la guerre ?

Elrond ne répond pas.

Cireg : Va. Médite là-dessus et continue ton travail.

Elrond : Bien, maître Cireg.

L'archer quitte le bureau et reste à l'étage où il voit tous les membres de l'association qui sont encore dans la pièce principale. Réfléchissant à ce que Cireg lui a dit, il contemple ses amis se détendre, s'amuser, discuter ensembles. Il finit par ne plus y penser puis pousse un soupir de soulagement, car malgré tout ce qui a pu se passer, son travail a été accompli.


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