Red Light Story
Par : King_Yugo
Genre : Sayks , Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 8
La mission des fourreurs
Publié le 13/06/11 à 12:51:39 par King_Yugo
Il cligne sans arrêt des yeux, de la transpiration luit sur son front et son accent de l'est ne me dit rien qui vaille. Sa lèvre supérieure est dissimulée par sa moustache hirsute et de nombreuses rides d'expressions ont rayé son visage ovale. J'essaie de trouver une idée de réponse correcte pour limiter la casse mais mon acolyte me devance. Il gonfle ses poumons d'assurance, prie le ciel et le père du ciel. Et dire que ce mec porte des sabots.
- Non merci, on a déjà tout ce qu'il faut, mais c'est très sympa.
- Toi pas vouloir coco ?
Le moustachu s'est enfariné la tête, ça se voit. Il tique sans cesse des narines et de la mâchoire, air crispé, sueur froide dans mon dos. Frotte sa moustache, renifle. Yeux dans les yeux. Moi, j'ai abandonné depuis longtemps. Rapidement, Mikael se résout à baisser la garde. De toute façon, il n'y a plus rien à faire.
- Si, moi vouloir coco.
- Voilà, je préfère ça. Alors vous allez me faire le plaisir de nous suivre à l'extérieur, on va discuter de nos affaires ensemble.
J'hésite : Soit c'est du génie, soit c'est de la stupidité. Connaissant mon acolyte et son goût pour les plans bancals et voués à l'échec, j'espère qu'il a une idée derrière la tête. Le moustachu nous ordonne de le suivre, on remballe notre bordel dans nos poches et on les suit, pas envie de le vexer. Je tremble jusqu'en Asie quand on passe le seuil de l'établissement, soudainement propulsé à une vitesse atteignant trois fois celle du mur du son vers la mort et la déchéance. Et dire qu'à l'hôtel j'avais encore un paquet de monster munch. Ces enfoirés d'albanais ont vraiment aucune limite. On avance la queue entre les jambes, strictement encadrés par les deux albanais. On se retrouve dans une ruelle coupe-gorge encombré par de grandes bennes à ordures d'où émane une odeur de poisson pourri.
- Toi avoir de sérieux ennuis, mon ami.
Nan, sans blague. Le moustachu s'est rapproché de moi pour me dire cette phrase cinglante, son haleine est alcoolisée. Il est pas net, défoncé à la coke. Mon acolyte tremble comme une feuille morte, les cernes de ses yeux défoncés amplifiant l'aspect tragique de sa posture de vaincue.
- Toi avoir sauté Ruxanda ?
- Oui, enfin non, on peut pas dire que je l'ai réellement sauté et j'ignorais vraiment qu'elle s'appelait Ruxanda et j'voulais vous précisez qu'elle m'a largement arnaqué en plus de...
- Alors tu vas avoir de sérieux problème. On soupçonne Ruxanda et les autres putes de monter un coup. Et, comme par hasard, on retrouve tes affaires dans sa chambre. Puis toi et ton ami vous introduisez chez Ruxanda et ressortez avec le sac censé contenir tes affaires. On vous fait suivre, on envoi deux hommes pour en savoir plus... VOUS LES ASSASSINEZ !
Je préfèrerais compter jusqu'à dix mille dans cette benne nauséabonde plutôt que d'avoir à subir ce moment de torture mentale. Le deuxième type, qui n'est pas dans le genre bavard, fait craquer ses doigts, dans l'ombre, dans l'attente d'un moment fatidique. Mais alors que je m'y attends vraiment pas, un sursaut d'héroïsme fait renaître mon acolyte de ses cendres : Il se redresse et s'interpose entre moi et le moustachu enfariné. C'est là que débarque le tant attendu mec de l'ombre qui l'attrape par le col de son tee-shirt « Are you talkin to me ? » et l'envoie valser contre un lampadaire.
- TOI PAS BOUGER !
Sa voix est caverneuse, je ne bronche pas. Personne autour de nous, à part quelques pigeons sont égarés, ça et là. La crasse colle à mes pieds comme le fond de teint bon marché de la pute. L'odeur de la sueur, du poisson, de l'alcool et de la beuh se mêlent en un cocktail détonant qui me donne envie de vomir. Je me sens fébrile et oppressé : Les effets du space cake se font ressentir plus rapidement que prévu, du coup je flippe qu'il ait été surdosé. Je veux pas mourir. Ni à cause d'un space cake parce que c'est vraiment la loose, ni poignardé dans un coupe-gorge, c'est quand même un comble.
- Au début on se demandait si toi et ton ami n'étiez pas à l'origine de la baisse de régime de nos filles. Mais on a rapidement comprit qu'il n'y avait rien à craindre de votre part, vous êtes pas plus important que des petites crevettes et il me suffirait de claquer des doigts pour me débarrasser de vous.
- Non, pitié. J'ai à peine vingt ans, j'ai encore plein de choses à découvrir...
- LAISSE MOI FINIR !
- Oui oui.
- Je disais donc que même s'il est facile de vous éliminer, je pense que les bénéfices seraient d'autant plus conséquent si nous collaborions ensemble. Je ne vous demande pas votre avis, j'imagine que vous êtes d'accord, de toute façon.
J'ai l'impression de ne pas avoir entièrement digéré le space cake et une sévère envie de chier s'insinue dans mes intestins. Mon cœur enchaîne son centième tour de terrain au triple galot.
- Oui, je suis entièrement d'accord.
.
Je n'arrive même plus à articuler et je me sens petit, faible, complétement largué, absolument dépassé par les évènements. Soudain j'ai le sentiment qu'une méduse hargneuse vient de faire de mes couilles sa proie ultime et pour cause : Moustache-farine me tient par les joyeuses et resserre l'étau en grimaçant, alors que j'implore qu'il arrête. Mon acolyte est étendu sur le trottoir, telle une loque. Il tâte son dos -probablement douloureux- et se demande ce qu'il a fait à Dieu pour être puni de la sorte. Moi je me dis que ce n'est que justice, mais j'ai tendance à trop ironiser les situations en général.
- Très bien. Alors voilà ce que toi devras faire : Demain soir, Tu iras chez Ruxanda. Tu te débrouilles pour trouver un prétexte. J'imagine que tout à l'heure, elle était trop sonnée pour te reconnaître. Tu lui proposera de l'aide. Je suis sur qu'elle a besoin d'aide.
Il sourit, dévoilant ainsi des dents entartrées et entassées les unes sur les autres. De l'aide. Elle avait juste mon fric, je pense, comme toutes les putes en général.
- Je vais me faire trancher la gorge.
- C'est possible. A vrai dire, nous ne connaissont mal Ruxanda et attendons que tu nous en dises plus. Mais il faudra que tu payes.
- La payer pour ensuite lui offrir mon aide ? Ça marchera jamais.
Moustache-farine claque des doigts et le mec dans l'ombre me tend une enveloppe en papier kraft. Mon acolyte se relève, me l'arrache des mains et la considère avec dédain. Sans doute a-t-il reniflé l'odeur du billet de banque.
- Avec ça, ça sera plus facile, il sera plus simple pour toi de lui soutirer des informations. On te laisse jusqu'à minuit. Après avoir fait ton travail, tu nous rejoindras à Het Oerwoud. Si tu n'arrives pas, on viendra te chercher, ou que tu sois. C'est d'accord ?
- Ouais, d'accord.
J'ai plus qu'une seule envie : Aller me coucher et triper un bon coup. Le mec de l'ombre gribouille l'adresse. Je vois dans quel coin se trouve le Het Oerwoud parce qu'on est passé devant tout à l'heure et l'enseigne, un rhinocéros psychédélique, m'a tapé dans l’œil.
- J'espère que toi et ton ami vous serez compréhensif.
- Pas de problème. Je vais faire de mon mieux pour en sortir vivant.
- Reprenez donc les clefs de votre chambre. Vous avez besoin de sommeil, vu les têtes que vous vous payez. Et, ne vous inquiétez pas : Votre chambre a été nettoyé.
- Non merci, on a déjà tout ce qu'il faut, mais c'est très sympa.
- Toi pas vouloir coco ?
Le moustachu s'est enfariné la tête, ça se voit. Il tique sans cesse des narines et de la mâchoire, air crispé, sueur froide dans mon dos. Frotte sa moustache, renifle. Yeux dans les yeux. Moi, j'ai abandonné depuis longtemps. Rapidement, Mikael se résout à baisser la garde. De toute façon, il n'y a plus rien à faire.
- Si, moi vouloir coco.
- Voilà, je préfère ça. Alors vous allez me faire le plaisir de nous suivre à l'extérieur, on va discuter de nos affaires ensemble.
J'hésite : Soit c'est du génie, soit c'est de la stupidité. Connaissant mon acolyte et son goût pour les plans bancals et voués à l'échec, j'espère qu'il a une idée derrière la tête. Le moustachu nous ordonne de le suivre, on remballe notre bordel dans nos poches et on les suit, pas envie de le vexer. Je tremble jusqu'en Asie quand on passe le seuil de l'établissement, soudainement propulsé à une vitesse atteignant trois fois celle du mur du son vers la mort et la déchéance. Et dire qu'à l'hôtel j'avais encore un paquet de monster munch. Ces enfoirés d'albanais ont vraiment aucune limite. On avance la queue entre les jambes, strictement encadrés par les deux albanais. On se retrouve dans une ruelle coupe-gorge encombré par de grandes bennes à ordures d'où émane une odeur de poisson pourri.
- Toi avoir de sérieux ennuis, mon ami.
Nan, sans blague. Le moustachu s'est rapproché de moi pour me dire cette phrase cinglante, son haleine est alcoolisée. Il est pas net, défoncé à la coke. Mon acolyte tremble comme une feuille morte, les cernes de ses yeux défoncés amplifiant l'aspect tragique de sa posture de vaincue.
- Toi avoir sauté Ruxanda ?
- Oui, enfin non, on peut pas dire que je l'ai réellement sauté et j'ignorais vraiment qu'elle s'appelait Ruxanda et j'voulais vous précisez qu'elle m'a largement arnaqué en plus de...
- Alors tu vas avoir de sérieux problème. On soupçonne Ruxanda et les autres putes de monter un coup. Et, comme par hasard, on retrouve tes affaires dans sa chambre. Puis toi et ton ami vous introduisez chez Ruxanda et ressortez avec le sac censé contenir tes affaires. On vous fait suivre, on envoi deux hommes pour en savoir plus... VOUS LES ASSASSINEZ !
Je préfèrerais compter jusqu'à dix mille dans cette benne nauséabonde plutôt que d'avoir à subir ce moment de torture mentale. Le deuxième type, qui n'est pas dans le genre bavard, fait craquer ses doigts, dans l'ombre, dans l'attente d'un moment fatidique. Mais alors que je m'y attends vraiment pas, un sursaut d'héroïsme fait renaître mon acolyte de ses cendres : Il se redresse et s'interpose entre moi et le moustachu enfariné. C'est là que débarque le tant attendu mec de l'ombre qui l'attrape par le col de son tee-shirt « Are you talkin to me ? » et l'envoie valser contre un lampadaire.
- TOI PAS BOUGER !
Sa voix est caverneuse, je ne bronche pas. Personne autour de nous, à part quelques pigeons sont égarés, ça et là. La crasse colle à mes pieds comme le fond de teint bon marché de la pute. L'odeur de la sueur, du poisson, de l'alcool et de la beuh se mêlent en un cocktail détonant qui me donne envie de vomir. Je me sens fébrile et oppressé : Les effets du space cake se font ressentir plus rapidement que prévu, du coup je flippe qu'il ait été surdosé. Je veux pas mourir. Ni à cause d'un space cake parce que c'est vraiment la loose, ni poignardé dans un coupe-gorge, c'est quand même un comble.
- Au début on se demandait si toi et ton ami n'étiez pas à l'origine de la baisse de régime de nos filles. Mais on a rapidement comprit qu'il n'y avait rien à craindre de votre part, vous êtes pas plus important que des petites crevettes et il me suffirait de claquer des doigts pour me débarrasser de vous.
- Non, pitié. J'ai à peine vingt ans, j'ai encore plein de choses à découvrir...
- LAISSE MOI FINIR !
- Oui oui.
- Je disais donc que même s'il est facile de vous éliminer, je pense que les bénéfices seraient d'autant plus conséquent si nous collaborions ensemble. Je ne vous demande pas votre avis, j'imagine que vous êtes d'accord, de toute façon.
J'ai l'impression de ne pas avoir entièrement digéré le space cake et une sévère envie de chier s'insinue dans mes intestins. Mon cœur enchaîne son centième tour de terrain au triple galot.
- Oui, je suis entièrement d'accord.
.
Je n'arrive même plus à articuler et je me sens petit, faible, complétement largué, absolument dépassé par les évènements. Soudain j'ai le sentiment qu'une méduse hargneuse vient de faire de mes couilles sa proie ultime et pour cause : Moustache-farine me tient par les joyeuses et resserre l'étau en grimaçant, alors que j'implore qu'il arrête. Mon acolyte est étendu sur le trottoir, telle une loque. Il tâte son dos -probablement douloureux- et se demande ce qu'il a fait à Dieu pour être puni de la sorte. Moi je me dis que ce n'est que justice, mais j'ai tendance à trop ironiser les situations en général.
- Très bien. Alors voilà ce que toi devras faire : Demain soir, Tu iras chez Ruxanda. Tu te débrouilles pour trouver un prétexte. J'imagine que tout à l'heure, elle était trop sonnée pour te reconnaître. Tu lui proposera de l'aide. Je suis sur qu'elle a besoin d'aide.
Il sourit, dévoilant ainsi des dents entartrées et entassées les unes sur les autres. De l'aide. Elle avait juste mon fric, je pense, comme toutes les putes en général.
- Je vais me faire trancher la gorge.
- C'est possible. A vrai dire, nous ne connaissont mal Ruxanda et attendons que tu nous en dises plus. Mais il faudra que tu payes.
- La payer pour ensuite lui offrir mon aide ? Ça marchera jamais.
Moustache-farine claque des doigts et le mec dans l'ombre me tend une enveloppe en papier kraft. Mon acolyte se relève, me l'arrache des mains et la considère avec dédain. Sans doute a-t-il reniflé l'odeur du billet de banque.
- Avec ça, ça sera plus facile, il sera plus simple pour toi de lui soutirer des informations. On te laisse jusqu'à minuit. Après avoir fait ton travail, tu nous rejoindras à Het Oerwoud. Si tu n'arrives pas, on viendra te chercher, ou que tu sois. C'est d'accord ?
- Ouais, d'accord.
J'ai plus qu'une seule envie : Aller me coucher et triper un bon coup. Le mec de l'ombre gribouille l'adresse. Je vois dans quel coin se trouve le Het Oerwoud parce qu'on est passé devant tout à l'heure et l'enseigne, un rhinocéros psychédélique, m'a tapé dans l’œil.
- J'espère que toi et ton ami vous serez compréhensif.
- Pas de problème. Je vais faire de mon mieux pour en sortir vivant.
- Reprenez donc les clefs de votre chambre. Vous avez besoin de sommeil, vu les têtes que vous vous payez. Et, ne vous inquiétez pas : Votre chambre a été nettoyé.
14/06/11 à 12:59:20
lol pas de soucis.
14/06/11 à 12:43:26
Juste pour signaler que je venais de m?enfiler Social Porn et Red Light Story.
Que je commenterais.
Mais que ce sera pas un énorme pavé à la Neg ...
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