Post Apocalypse
Par : Twixy385
Genre : Horreur , Réaliste
Status : Terminée
Note :
Chapitre 6
En route !
Publié le 29/06/11 à 12:24:57 par Twixy385
Chapitre six : En route !
Romain était occupé à massacrer du zombie, je pris alors le temps de revisiter la Place. Elle ne ressemblait plus à cet endroit où je jouais avec mon fils, où je pique-niquais avec ma femme ou bien à l'endroit ou mes amis et moi disputions des parties de poker et de football.
Désormais, la Place était un lieu militaire, où se chevauchaient sacs de sable et corps inanimés. Des soldats zombies étaient éparpillés, autour d'eux les corps de civiles et d'autres soldats jonchaient le sol. Un char d'assaut stationnait donc au milieu de la Place, dans le minuscule parc vert. Des corbeaux grignotaient les maigres restes des carcasses.
- Quel bordel... dis-je.
- Pierre ! cria Romain. Y'a plus de zombies poursuivants.
- OK. Viens, on va faire un petit tour. Élimine les zombies d'un coup de crosse, il faut économiser les munitions. Tu pourras trouver d'autres armes sur le sol, c'est maintenant qu'il faut faire le plein. Clarice, protège Grégoire. Je vais faire un tour pour voir si l'une des voitures présentes ici fonctionne.
- Pourquoi une voiture ? On va où exactement ? demanda Clarice.
- Je pense que l'on va faire un tour à Toulouse. Il y a sans doute des survivants. Si l'on forme un plus grand groupe, on a plus de chances de survivre.
Romain rangea son fusil à pompe dans le sac et sortit un couteau de cuisine. Puis, il trottina en direction du centre de la Place, en cherchant au sol des armes encore utilisable.
Clarice emmena Grégoire près du char et le surveilla avec la plus grande concentration. En effet, la moindre inattention pouvait causer la mort.
J'entrepris de fouiller la dizaine de voiture encore dans un bon état. Une clio V6 attira mon regard. Malgré son design assez ordinaire, l'intérieur avait l'air spacieux et elle était d'une propreté à couper le souffle. Comme je l'avais imaginé, la portière était fermée à clef. J'enroulai mon poing dans ma veste et brisa la vitre. Une alarme stridente retentit. J'ouvris la portière et entrai dans la voiture.
Je laissais toujours une paire de clef de secours dans ma voiture, au cas où. Je savais que pour désactiver l'alarme de se genre de voiture, il fallait les clefs. Est ce que son propriétaire avait le même réflexe que moi ? J'allais bientôt le découvrir.
Je fouillai la boite à gant, les portières et sous les sièges : aucune clef n'était présente.
- Merde, merde, merde...
Lorsque je relevais la tête, un zombie se tenait devant la voiture. Pris de panique, je dégainai mon revolver et tirai deux coups dans sa direction. Il tomba au sol. Je ne savais pas si il était mort et je devais le vérifier.
Mes deux coups l'avaient atteint dans la tête. « Quelle chance » pensais-je. Mais ma joie était de courte durée. Une dizaine de zombies se rapprochait dangereusement de ma position. L'alarme de la voiture les avait attirés.
- Oh merde. Romain ! Viens vite ! J'ai un problème !
Romain accourut puis, en voyant les zombies arriver, dégaina une petite mitraillette.
- Je vais avoir l'occasion de l'essayer. Fait fonctionner l'une des voitures, je te couvre.
Il tira une rafale de balle, ce qui cribla deux zombies de plomb. Je m'assied au volant et enlevai le morceau de plastique positionné juste en dessous.
Je ne savais pas comment on faisait pour démarrer une voiture de cette façon mais, ça ne devait pas être sorcier. C'est seulement au moment ou je me suis abaissé que je me suis rendu compte de la complexité du système. Plusieurs dizaines de fils de toutes les couleurs s'entassaient les uns sur les autres. Romain cria entre deux tirs.
- Prends le vert, coupe le, fais pareil avec le rouge tout à gauche et colle les ensembles.
Étonné de sa réaction, je ne pouvais me permettre de lui demander pourquoi. Je suivis à la lettre près ses instructions et l'alarme s'arrêta aussitôt, suivi du démarrage du moteur.
- Il reste les trois quart du réservoir, venez ! Montez dans la voiture !
Une fois que Romain fut monter, je reculai et m'arrêtai au niveau du char. J'appelai d'un geste Grégoire et Clarice.
Elle ouvrit la portière, poussa Grégoire à l'intérieur, monta à son tour et ferma la porte.
- Ça y est on peut...
- Quoi ?
- Mon dieu ! Regarde devant toi !
C'est alors que la situation venait d'empirer. Une bonne centaine de zombies était devant la voiture, à une dizaine de mètres. Ils nous bloquaient la route. Derrière nous, deux ou trois morts-vivants nous attendaient. L'alarme de la voiture avait annoncé le diner.
- Qu'est ce qu'on fait ? paniqua Clarice.
- On fonce.
J'appuyai sur l'accélérateur puis passai les vitesses. La voiture pris quatre vingt dix kilomètres heures en moins de deux secondes. J'étais obstiné à passer. Si nous avions cherché une autre idée, nous serions morts à l'heure qu'il est. Grégoire pleurait et Romain était agrippé à la poignée supérieur. Ma femme cria de plus belle.
- NOOOOOOOOON !
La voiture trembla. Je venais de percuter les premiers morts-vivants. Un craquement sinistre résonna lorsque la voiture pencha d'un côté. Nous étions entourés de zombies, la plupart essayant en vain de nous manger. Les vitres tenaient le coup et je commençais à apercevoir la sortie.
- On y est presque ! Tenez le coup !
Les derniers zombies percutés volèrent dans le ciel. Nous avions enfin traversé ce raz-de-marée.
- Direction : Toulouse ! dis-je.
Romain ne pouvait pas réprimer sa joie.
- Enfin ! On va pouvoir voir des nouvelles personnes et survivre !
Et nous sommes partis en direction de Toulouse dans la bonne humeur. Malgré ça, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ma vie d'avant. Je me remémorais les images de mon mariage et de ma première rencontre.
Mais je ne pouvais pas me souvenir des choix qui m'ont conduit à travailler dans une centrale nucléaire. Peut être le goût de la technologie ? Ou l'appât du gain ?
Je ne m'en souviens toujours pas aujourd'hui. Mais, je ne voulais pas gâcher le voyage avec ces souvenirs, je les ai donc gardés pour moi. Ils riaient et je riais, tout en repensant aux choix qui m'avaient mené ici.
Romain était occupé à massacrer du zombie, je pris alors le temps de revisiter la Place. Elle ne ressemblait plus à cet endroit où je jouais avec mon fils, où je pique-niquais avec ma femme ou bien à l'endroit ou mes amis et moi disputions des parties de poker et de football.
Désormais, la Place était un lieu militaire, où se chevauchaient sacs de sable et corps inanimés. Des soldats zombies étaient éparpillés, autour d'eux les corps de civiles et d'autres soldats jonchaient le sol. Un char d'assaut stationnait donc au milieu de la Place, dans le minuscule parc vert. Des corbeaux grignotaient les maigres restes des carcasses.
- Quel bordel... dis-je.
- Pierre ! cria Romain. Y'a plus de zombies poursuivants.
- OK. Viens, on va faire un petit tour. Élimine les zombies d'un coup de crosse, il faut économiser les munitions. Tu pourras trouver d'autres armes sur le sol, c'est maintenant qu'il faut faire le plein. Clarice, protège Grégoire. Je vais faire un tour pour voir si l'une des voitures présentes ici fonctionne.
- Pourquoi une voiture ? On va où exactement ? demanda Clarice.
- Je pense que l'on va faire un tour à Toulouse. Il y a sans doute des survivants. Si l'on forme un plus grand groupe, on a plus de chances de survivre.
Romain rangea son fusil à pompe dans le sac et sortit un couteau de cuisine. Puis, il trottina en direction du centre de la Place, en cherchant au sol des armes encore utilisable.
Clarice emmena Grégoire près du char et le surveilla avec la plus grande concentration. En effet, la moindre inattention pouvait causer la mort.
J'entrepris de fouiller la dizaine de voiture encore dans un bon état. Une clio V6 attira mon regard. Malgré son design assez ordinaire, l'intérieur avait l'air spacieux et elle était d'une propreté à couper le souffle. Comme je l'avais imaginé, la portière était fermée à clef. J'enroulai mon poing dans ma veste et brisa la vitre. Une alarme stridente retentit. J'ouvris la portière et entrai dans la voiture.
Je laissais toujours une paire de clef de secours dans ma voiture, au cas où. Je savais que pour désactiver l'alarme de se genre de voiture, il fallait les clefs. Est ce que son propriétaire avait le même réflexe que moi ? J'allais bientôt le découvrir.
Je fouillai la boite à gant, les portières et sous les sièges : aucune clef n'était présente.
- Merde, merde, merde...
Lorsque je relevais la tête, un zombie se tenait devant la voiture. Pris de panique, je dégainai mon revolver et tirai deux coups dans sa direction. Il tomba au sol. Je ne savais pas si il était mort et je devais le vérifier.
Mes deux coups l'avaient atteint dans la tête. « Quelle chance » pensais-je. Mais ma joie était de courte durée. Une dizaine de zombies se rapprochait dangereusement de ma position. L'alarme de la voiture les avait attirés.
- Oh merde. Romain ! Viens vite ! J'ai un problème !
Romain accourut puis, en voyant les zombies arriver, dégaina une petite mitraillette.
- Je vais avoir l'occasion de l'essayer. Fait fonctionner l'une des voitures, je te couvre.
Il tira une rafale de balle, ce qui cribla deux zombies de plomb. Je m'assied au volant et enlevai le morceau de plastique positionné juste en dessous.
Je ne savais pas comment on faisait pour démarrer une voiture de cette façon mais, ça ne devait pas être sorcier. C'est seulement au moment ou je me suis abaissé que je me suis rendu compte de la complexité du système. Plusieurs dizaines de fils de toutes les couleurs s'entassaient les uns sur les autres. Romain cria entre deux tirs.
- Prends le vert, coupe le, fais pareil avec le rouge tout à gauche et colle les ensembles.
Étonné de sa réaction, je ne pouvais me permettre de lui demander pourquoi. Je suivis à la lettre près ses instructions et l'alarme s'arrêta aussitôt, suivi du démarrage du moteur.
- Il reste les trois quart du réservoir, venez ! Montez dans la voiture !
Une fois que Romain fut monter, je reculai et m'arrêtai au niveau du char. J'appelai d'un geste Grégoire et Clarice.
Elle ouvrit la portière, poussa Grégoire à l'intérieur, monta à son tour et ferma la porte.
- Ça y est on peut...
- Quoi ?
- Mon dieu ! Regarde devant toi !
C'est alors que la situation venait d'empirer. Une bonne centaine de zombies était devant la voiture, à une dizaine de mètres. Ils nous bloquaient la route. Derrière nous, deux ou trois morts-vivants nous attendaient. L'alarme de la voiture avait annoncé le diner.
- Qu'est ce qu'on fait ? paniqua Clarice.
- On fonce.
J'appuyai sur l'accélérateur puis passai les vitesses. La voiture pris quatre vingt dix kilomètres heures en moins de deux secondes. J'étais obstiné à passer. Si nous avions cherché une autre idée, nous serions morts à l'heure qu'il est. Grégoire pleurait et Romain était agrippé à la poignée supérieur. Ma femme cria de plus belle.
- NOOOOOOOOON !
La voiture trembla. Je venais de percuter les premiers morts-vivants. Un craquement sinistre résonna lorsque la voiture pencha d'un côté. Nous étions entourés de zombies, la plupart essayant en vain de nous manger. Les vitres tenaient le coup et je commençais à apercevoir la sortie.
- On y est presque ! Tenez le coup !
Les derniers zombies percutés volèrent dans le ciel. Nous avions enfin traversé ce raz-de-marée.
- Direction : Toulouse ! dis-je.
Romain ne pouvait pas réprimer sa joie.
- Enfin ! On va pouvoir voir des nouvelles personnes et survivre !
Et nous sommes partis en direction de Toulouse dans la bonne humeur. Malgré ça, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ma vie d'avant. Je me remémorais les images de mon mariage et de ma première rencontre.
Mais je ne pouvais pas me souvenir des choix qui m'ont conduit à travailler dans une centrale nucléaire. Peut être le goût de la technologie ? Ou l'appât du gain ?
Je ne m'en souviens toujours pas aujourd'hui. Mais, je ne voulais pas gâcher le voyage avec ces souvenirs, je les ai donc gardés pour moi. Ils riaient et je riais, tout en repensant aux choix qui m'avaient mené ici.
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