Post Apocalypse
Par : Twixy385
Genre : Horreur , Réaliste
Status : Terminée
Note :
Chapitre 1
Découverte.
Publié le 26/06/11 à 20:44:51 par Twixy385
Chapitre un : Découverte
Je m'appelle Pierre Buteau. J'ai vécu sur la route pendant près d'un an. Nous étions livrés à nous même. Je me souviens de deux dates... Mon fils est né le 15 Mai 2015. Moi, le 7 Mars 1995. Nous n'avions pas de montres, aucun repères temps. Chaque sortie, on les faisait au feeling. Quand on te dit « une heure », t'as le réflexe de regarder ta montre. Nous, on regardait le soleil. C'était plus une vie.
Avant, j'étais avec ma femme, mon fils, mon chien. Nous avions une maison dans le sud de la France, près de Toulouse. J'avais un travail, des amis, des habitudes quotidiennes. Le matin je me levais, je réveillais mon fils pour aller à l'école, j'embrassais ma femme, puis je prenais un café et je partais au travail.
Aujourd'hui, j'ai perdu celle que j'aimais, j'ai voyagé d'un endroit à un autre pour survivre. Je suis devenu un monstre. Mon meilleur ami est mort devant moi sans que je ne puisse réagir. Nous luttons désormais pour notre vie, notre survie, l'argent n'existe plus. La seule monnaie valable aujourd'hui est notre peau. Notre chair sert de billets et nos tripes de chèques. Vous ne devez sûrement pas comprendre de quoi je parle. Je vais vous expliquer.
Tout commença en Juin 2025. Avec ma femme, nous venions de rentrer d'Angleterre et fêtions l'anniversaire de mon fils. Ils étaient dans le jardin, se chamaillant à tout va, en rigolant. Les voir s'amuser était la chose la plus merveilleuse du monde. J'étais en train de les surveillés depuis la terrasse, un verre de limonade à la main, écoutant la radio. C'était une magnifique journée, le soleil était au rendez-vous et nous avions installé la piscine gonflable pour son anniversaire.
Je me suis toujours demandé comment des enfants pouvaient s'amuser autant dans l'eau, sans penser aux vagues de pollutions sévissant sur les côtes de la Méditerranée. Ils ne se doutent de rien, vivant au jour le jour. « Carpe diem ! » comme aurait dit mon ancienne professeur de français du lycée.
- Chérie ! Le téléphone pour toi ! cria ma femme.
Elle était la plus belle du monde. Ses cheveux châtains frôlant ses courbes du dos, son buste parfaitement dessiné, des jambes pas trop longues ni trop musclées, un visage d'ange et un sourire qui pourrait faire craquer n'importe qui.
- J'arrive ! criai-je.
Mon travail consistait à surveiller une centrale nucléaire, voir si la création d'électricité se déroulait comme prévu, si le refroidissement des réacteurs était normal. Lorsque j'arrivai au téléphone, avant même de le coller à mon oreille, j'entendis des cris. Pris de panique, j'interviens directement.
- Que se passe-t-il monsieur ?
- Un des réacteurs a été touché par je ne sais quoi, comme si un de ces putains de gamins s'était amusé à balancer des pétards dans le numéro deux. Résultat : On ne sait même pas ce qu'il se passe.
- J'arrive tout de suite.
Mon patron, monsieur Toussin, est un gros homme, souffrant d'une faible calvitie. Il est toujours d'humeur massacrante, toujours des petits mots blessants, de toutes petites paroles ayant la même efficacité qu'une minuscule morsure de serpent venimeux : elle vous attaque au point sensible.
M. Toussin était donc toujours grincheux, méchant, perfide mais là, le ton de sa voix trahissait une profonde anxiété. En effet, dans toute l'histoire de sa carrière, qui a quand même duré vingt ans, jamais il n'a vécu ce genre d'accident, même si tous les employés ont normalement dû participer à une formation de sécurité et d'évacuation poussée de deux mois, après la réforme de 2012.
- Je reviens, un problème au boulot
- D'accord mon chérie, à tout à l'heure.
Un baiser et je suis parti. C'était sans doute le dernier baiser que j'ai eu d'elle avant longtemps. J'enfilai un manteau et je fonçai dans ma voiture. En même temps, je réfléchissais à ce qui pourrait se passer plus tard : une fuite radioactive ? Un terrible massacre ? Ou tout simplement trois quarts d'heure de travail en plus à cause d'une simple erreur de ma part ? Au fur et à mesure que je me rapprochais de la centrale, j'apercevais une fumée verdâtre s'échapper. « Sans doute le réacteur en question... » pensais-je.
Après une demi heure de route à la vitesse de la lumière, une vision horrible s'offrit à moi. D'immenses nuages verdâtres s'échappaient des réacteurs deux et trois. La paroi externe du numéro un était en morceaux.
- Enfin je vous trouve ! s'écria Toussin.
- Mais, c'est quoi ce bordel ?
- Je ne sais pas et c'est pas beau à voir... J'vais encore perdre des millions avec ces conneries.
Un sentiment exaspérant chez mon patron : son avarice.
- Un des chercheurs dans la tente, continua-t-il, vous expliquera ce qu'il se passe, j'y connais rien...
Je m'exécutai et j'avançai péniblement parmi les policiers, les scientifiques désemparés et les pompiers tentant en vain d'empêcher la propagation de la fumée. En entrant dans la tente, une douche m'était gentiment offerte. Je refusai catégoriquement au départ, mais après une brève explication de la situation, je me suis laissé faire et j'ai même insisté pour en prendre une deuxième. En effet, les douches qu'ils avaient installé enlevaient, à l'aide d'un produit, une couche de radioactivité déposée sur la peau. C'était tout simplement le protocole habituel. Peut être habituel mais efficace.
Voilà le topo : un des réacteurs, n'étant plus refroidi, a vu son cœur nucléaire fondre. La particularité de ce cœur nucléaire nouvelle génération, qui est composé de Kratium 342, est que les effets sur l'organisme sont inconnus. On redoute une sorte de transformation physique et psychologique. Le magma nucléaire résultant de la fonte du Kratium s'est sans doute écoulé dans une rivière et a sans doute pénétré dans le sol, tout en lâchant d'immenses nuages verdâtres.
Le scientifique en chef dans la tente, le docteur Petrovsky, était un homme du cinquantaine d'année, portant une barbe peignée avec élégance et une paire de lunette ronde au bout du nez. Ses derniers cheveux tentaient de survivre sur sa plaine aride que l'on nommait crâne.
- Bonjour ! Vous devez être Monsieur Buteau ? Enchanté, je m'appelle Piotr, Piotr Petrovsky.
Il s'exprimait avec un accent prononcé russe. Je me demandais pourquoi un scientifique russe était en France.
- Euh... Bonjour.
- Nous avons besoin de vos lumières sur le Kratium 342. Qu'est ce donc que ce combustible révolutionnaire ?
- Il s'agit d'un solide de couleur verte, très visible et fluorescent. Nous ne connaissons pas ses effets sur le corps humain, mais il produit dix fois plus d'électricité que le combustible de l'ancien temps, un avantage considérable pour la forte natalité d'aujourd'hui.
- En effet. Savez-vous pourquoi vous êtes la ?
- Non.
Nous traversâmes la tente, puis entrâmes dans une gigantesque salle où des scientifiques tapotaient sur des claviers. Nous arrivâmes dans une salle faiblement éclairée, ayant comme seule décoration une affiche du corps humain de grandeur nature et d'une table, deux chaises et un calepin accompagné d'un stylo plume doré.
- Asseyez vous, dit il.
Il se retourna vers l'interphone :
- Faites entrer le cobaye 00425.
La vision qui suivit me choqua. Un homme, en caleçon, fut attaché à deux grandes chaînes reliées au mur. Cet homme était évanoui, comme si on l'avait roué de coup avant d'entrer.
- Je vous présent Johnny. Ne vous inquiétez pas, il est censé mourir de toute façon, peine de mort oblige. Nous allons vous montrez, bande de mangeurs de grenouilles sans cervelle, les effets de votre putain de gaz.
Petrovsky était tout à coup beaucoup moins agréable. Les deux gardes qui l'avaient emmené le réveillèrent à coup de crosse de fusil. L'homme semblait parfaitement calme, jusqu'au moment ou il commença à rugir comme un possédé en voyant les deux chaînes. , laissant la place à un bruit sourd et la diffusion du fameux gaz.
- Observez le désastre, dit le scientifique.
Dans les premières minutes, les effets d'une irradiation commencèrent à apparaître. Brûlures, difficultés de respirations, perte rapide de connaissance. Puis, le prisonnier perdit tout contrôle de soi. Il commença à se débattre vainement puis entra dans une rage inhumaine. Une force incroyable arracha la chaîne, libérant une de ses mains. Son poignet était cassé, ça se voyait à vu d’œil, pourtant, il arracha la deuxième chaîne de la même manière. Il tomba au sol, exténué. Sa respiration était beaucoup plus rapide. Il vomissait du sang. Lorsqu'il se releva, il fixa le miroir, comme s'il savait que nous étions ici. Les yeux injectés de sang, la rétine de ses yeux se dilata et leurs couleurs vira du marron au turquoise très claire. Il ne bougeait plus, il ne parlait plus, il grognait. Ses dents s'affinaient en quelques secondes, laissant place à des incisives de tigre.
Le gaz cessa d'être diffusé.
- Faites entrer le suivant, dit Petrovsky à l'interphone.
Un soldat armé, âgé d'une vingtaine d'années, entra en compagnie d'un second prisonnier. L'irradié jeta un regard vers le soldat, grogna et se jeta sur lui à toute vitesse.
- Mais, que fait-il ?! Demandai-je.
Le scientifique regardait la scène se passer, avec une sorte de sourire machiavélique, me laissant dans mon ignorance. Je le saisis par le col de sa veste.
- Répondez moi ! Sortez ce jeune de là ! Je ne sais pas ce que ce cobaye a en tête, mais il devient fou, sortez moi ce jeune d'ici ! Tout de suite !
-Voilà ce que votre connerie fait sur les humains...
À peine avait il fini sa phrase qu'un cri se fit entendre. Je n'osais pas me retourner mais il le fallait. C'est alors que je vis le soldat, le ventre déchiré comme du papier. L'irradié, en train de bouffer les tripes du jeune, recevait des coups de pieds de la part du prisonnier.
- C'est quoi ce bordel ? Criai le prisonnier dans la salle d'interrogatoire improvisé.
Il était collé au coin de la salle. Le cobaye se releva, le torse en sang, des boyaux tombant de sa bouche. Le soldat, le ventre ouvert, était mort, il devait être mort. Malgré ce qu'il venait de subir, il se releva et se jeta sur le prisonnier. Il était dans le même état que le cobaye...
- Voilà ce que vous avez fait, vous avez créé des morts vivants...
Je m'appelle Pierre Buteau. J'ai vécu sur la route pendant près d'un an. Nous étions livrés à nous même. Je me souviens de deux dates... Mon fils est né le 15 Mai 2015. Moi, le 7 Mars 1995. Nous n'avions pas de montres, aucun repères temps. Chaque sortie, on les faisait au feeling. Quand on te dit « une heure », t'as le réflexe de regarder ta montre. Nous, on regardait le soleil. C'était plus une vie.
Avant, j'étais avec ma femme, mon fils, mon chien. Nous avions une maison dans le sud de la France, près de Toulouse. J'avais un travail, des amis, des habitudes quotidiennes. Le matin je me levais, je réveillais mon fils pour aller à l'école, j'embrassais ma femme, puis je prenais un café et je partais au travail.
Aujourd'hui, j'ai perdu celle que j'aimais, j'ai voyagé d'un endroit à un autre pour survivre. Je suis devenu un monstre. Mon meilleur ami est mort devant moi sans que je ne puisse réagir. Nous luttons désormais pour notre vie, notre survie, l'argent n'existe plus. La seule monnaie valable aujourd'hui est notre peau. Notre chair sert de billets et nos tripes de chèques. Vous ne devez sûrement pas comprendre de quoi je parle. Je vais vous expliquer.
Tout commença en Juin 2025. Avec ma femme, nous venions de rentrer d'Angleterre et fêtions l'anniversaire de mon fils. Ils étaient dans le jardin, se chamaillant à tout va, en rigolant. Les voir s'amuser était la chose la plus merveilleuse du monde. J'étais en train de les surveillés depuis la terrasse, un verre de limonade à la main, écoutant la radio. C'était une magnifique journée, le soleil était au rendez-vous et nous avions installé la piscine gonflable pour son anniversaire.
Je me suis toujours demandé comment des enfants pouvaient s'amuser autant dans l'eau, sans penser aux vagues de pollutions sévissant sur les côtes de la Méditerranée. Ils ne se doutent de rien, vivant au jour le jour. « Carpe diem ! » comme aurait dit mon ancienne professeur de français du lycée.
- Chérie ! Le téléphone pour toi ! cria ma femme.
Elle était la plus belle du monde. Ses cheveux châtains frôlant ses courbes du dos, son buste parfaitement dessiné, des jambes pas trop longues ni trop musclées, un visage d'ange et un sourire qui pourrait faire craquer n'importe qui.
- J'arrive ! criai-je.
Mon travail consistait à surveiller une centrale nucléaire, voir si la création d'électricité se déroulait comme prévu, si le refroidissement des réacteurs était normal. Lorsque j'arrivai au téléphone, avant même de le coller à mon oreille, j'entendis des cris. Pris de panique, j'interviens directement.
- Que se passe-t-il monsieur ?
- Un des réacteurs a été touché par je ne sais quoi, comme si un de ces putains de gamins s'était amusé à balancer des pétards dans le numéro deux. Résultat : On ne sait même pas ce qu'il se passe.
- J'arrive tout de suite.
Mon patron, monsieur Toussin, est un gros homme, souffrant d'une faible calvitie. Il est toujours d'humeur massacrante, toujours des petits mots blessants, de toutes petites paroles ayant la même efficacité qu'une minuscule morsure de serpent venimeux : elle vous attaque au point sensible.
M. Toussin était donc toujours grincheux, méchant, perfide mais là, le ton de sa voix trahissait une profonde anxiété. En effet, dans toute l'histoire de sa carrière, qui a quand même duré vingt ans, jamais il n'a vécu ce genre d'accident, même si tous les employés ont normalement dû participer à une formation de sécurité et d'évacuation poussée de deux mois, après la réforme de 2012.
- Je reviens, un problème au boulot
- D'accord mon chérie, à tout à l'heure.
Un baiser et je suis parti. C'était sans doute le dernier baiser que j'ai eu d'elle avant longtemps. J'enfilai un manteau et je fonçai dans ma voiture. En même temps, je réfléchissais à ce qui pourrait se passer plus tard : une fuite radioactive ? Un terrible massacre ? Ou tout simplement trois quarts d'heure de travail en plus à cause d'une simple erreur de ma part ? Au fur et à mesure que je me rapprochais de la centrale, j'apercevais une fumée verdâtre s'échapper. « Sans doute le réacteur en question... » pensais-je.
Après une demi heure de route à la vitesse de la lumière, une vision horrible s'offrit à moi. D'immenses nuages verdâtres s'échappaient des réacteurs deux et trois. La paroi externe du numéro un était en morceaux.
- Enfin je vous trouve ! s'écria Toussin.
- Mais, c'est quoi ce bordel ?
- Je ne sais pas et c'est pas beau à voir... J'vais encore perdre des millions avec ces conneries.
Un sentiment exaspérant chez mon patron : son avarice.
- Un des chercheurs dans la tente, continua-t-il, vous expliquera ce qu'il se passe, j'y connais rien...
Je m'exécutai et j'avançai péniblement parmi les policiers, les scientifiques désemparés et les pompiers tentant en vain d'empêcher la propagation de la fumée. En entrant dans la tente, une douche m'était gentiment offerte. Je refusai catégoriquement au départ, mais après une brève explication de la situation, je me suis laissé faire et j'ai même insisté pour en prendre une deuxième. En effet, les douches qu'ils avaient installé enlevaient, à l'aide d'un produit, une couche de radioactivité déposée sur la peau. C'était tout simplement le protocole habituel. Peut être habituel mais efficace.
Voilà le topo : un des réacteurs, n'étant plus refroidi, a vu son cœur nucléaire fondre. La particularité de ce cœur nucléaire nouvelle génération, qui est composé de Kratium 342, est que les effets sur l'organisme sont inconnus. On redoute une sorte de transformation physique et psychologique. Le magma nucléaire résultant de la fonte du Kratium s'est sans doute écoulé dans une rivière et a sans doute pénétré dans le sol, tout en lâchant d'immenses nuages verdâtres.
Le scientifique en chef dans la tente, le docteur Petrovsky, était un homme du cinquantaine d'année, portant une barbe peignée avec élégance et une paire de lunette ronde au bout du nez. Ses derniers cheveux tentaient de survivre sur sa plaine aride que l'on nommait crâne.
- Bonjour ! Vous devez être Monsieur Buteau ? Enchanté, je m'appelle Piotr, Piotr Petrovsky.
Il s'exprimait avec un accent prononcé russe. Je me demandais pourquoi un scientifique russe était en France.
- Euh... Bonjour.
- Nous avons besoin de vos lumières sur le Kratium 342. Qu'est ce donc que ce combustible révolutionnaire ?
- Il s'agit d'un solide de couleur verte, très visible et fluorescent. Nous ne connaissons pas ses effets sur le corps humain, mais il produit dix fois plus d'électricité que le combustible de l'ancien temps, un avantage considérable pour la forte natalité d'aujourd'hui.
- En effet. Savez-vous pourquoi vous êtes la ?
- Non.
Nous traversâmes la tente, puis entrâmes dans une gigantesque salle où des scientifiques tapotaient sur des claviers. Nous arrivâmes dans une salle faiblement éclairée, ayant comme seule décoration une affiche du corps humain de grandeur nature et d'une table, deux chaises et un calepin accompagné d'un stylo plume doré.
- Asseyez vous, dit il.
Il se retourna vers l'interphone :
- Faites entrer le cobaye 00425.
La vision qui suivit me choqua. Un homme, en caleçon, fut attaché à deux grandes chaînes reliées au mur. Cet homme était évanoui, comme si on l'avait roué de coup avant d'entrer.
- Je vous présent Johnny. Ne vous inquiétez pas, il est censé mourir de toute façon, peine de mort oblige. Nous allons vous montrez, bande de mangeurs de grenouilles sans cervelle, les effets de votre putain de gaz.
Petrovsky était tout à coup beaucoup moins agréable. Les deux gardes qui l'avaient emmené le réveillèrent à coup de crosse de fusil. L'homme semblait parfaitement calme, jusqu'au moment ou il commença à rugir comme un possédé en voyant les deux chaînes. , laissant la place à un bruit sourd et la diffusion du fameux gaz.
- Observez le désastre, dit le scientifique.
Dans les premières minutes, les effets d'une irradiation commencèrent à apparaître. Brûlures, difficultés de respirations, perte rapide de connaissance. Puis, le prisonnier perdit tout contrôle de soi. Il commença à se débattre vainement puis entra dans une rage inhumaine. Une force incroyable arracha la chaîne, libérant une de ses mains. Son poignet était cassé, ça se voyait à vu d’œil, pourtant, il arracha la deuxième chaîne de la même manière. Il tomba au sol, exténué. Sa respiration était beaucoup plus rapide. Il vomissait du sang. Lorsqu'il se releva, il fixa le miroir, comme s'il savait que nous étions ici. Les yeux injectés de sang, la rétine de ses yeux se dilata et leurs couleurs vira du marron au turquoise très claire. Il ne bougeait plus, il ne parlait plus, il grognait. Ses dents s'affinaient en quelques secondes, laissant place à des incisives de tigre.
Le gaz cessa d'être diffusé.
- Faites entrer le suivant, dit Petrovsky à l'interphone.
Un soldat armé, âgé d'une vingtaine d'années, entra en compagnie d'un second prisonnier. L'irradié jeta un regard vers le soldat, grogna et se jeta sur lui à toute vitesse.
- Mais, que fait-il ?! Demandai-je.
Le scientifique regardait la scène se passer, avec une sorte de sourire machiavélique, me laissant dans mon ignorance. Je le saisis par le col de sa veste.
- Répondez moi ! Sortez ce jeune de là ! Je ne sais pas ce que ce cobaye a en tête, mais il devient fou, sortez moi ce jeune d'ici ! Tout de suite !
-Voilà ce que votre connerie fait sur les humains...
À peine avait il fini sa phrase qu'un cri se fit entendre. Je n'osais pas me retourner mais il le fallait. C'est alors que je vis le soldat, le ventre déchiré comme du papier. L'irradié, en train de bouffer les tripes du jeune, recevait des coups de pieds de la part du prisonnier.
- C'est quoi ce bordel ? Criai le prisonnier dans la salle d'interrogatoire improvisé.
Il était collé au coin de la salle. Le cobaye se releva, le torse en sang, des boyaux tombant de sa bouche. Le soldat, le ventre ouvert, était mort, il devait être mort. Malgré ce qu'il venait de subir, il se releva et se jeta sur le prisonnier. Il était dans le même état que le cobaye...
- Voilà ce que vous avez fait, vous avez créé des morts vivants...
19/09/11 à 19:59:09
Salut je voudrais savoir si cette fic est vraiment terminé parce que j'ai lu les 8 Chapitres et la fin est un peut bizarre...
Donc voila je voulais juste savoir ça :)
27/06/11 à 11:03:02
Merci :) Je posterai la suite dès qu'elle sera corrigée mais n'hésite pas à me signaler des fautes !
26/06/11 à 21:06:22
J'aime bien le début, hâte de voir la suite
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