Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 31
La machination
Publié le 22/06/10 à 15:32:43 par Calmacil
« Attends, répète ça Mike ?
-J'en suis sûr à cent pour cent. Il y a bien des explosifs sous la base civile de rescapés près de Paris.
-Quelles quantité ? Demanda Bob.
-Boarf, assez pour faire exploser la totalité de la ville civile et cent mètres à la ronde.
-Bon sang... Comment tu les as trouvés ?
-Le pur hasard... Je portais une brique pour agrandir un peu mon mur devant ma maison et je l'ai faite tomber sur mon carrelage. Ça l'a cassé comme de la porcelaine, j'ai creusé un peu et j'ai trouvé les explosifs. Après je suis allé chez le voisin et j'ai frappé sur son carrelage : ça sonne creux, et pas de doute, il y en a sous chaque maison.
-Et t'as averti les soldats au moins ?
-Non. Tu sais, si c'était eux qui les avaient disposés ici ? S'interrogea Mike.
-Allons... Tu divagues Mike.
-C'est toi qui est naïf. L'Eurasie est complètement remplie de Zombies. L'idéal serait de tout faire péter et de repartir à zéro, tu ne crois pas ? Alors imagine une seconde : boum, réunis tous les civils, tu les tues, et plus de problème à régler !
-N'importe quoi... Pourquoi ne pas directement les déplacer en avion ?
-Réfléchis, le Kérosène se fait rare, les aéroports ont étés dévastés. Le C4 coûte moins qu'un avion, je te signale. Et puis, qui se plaindra d'avoir perdu les civils ? Non sincèrement, ça m'inquiète.
-Écoute, repose-toi, t'as déjà fait du bon boulot. On verra ça demain. Au fait, on a nouveau venu, il s'appelle Léon, et je pense qu'il serait intéressant de lui poser quelques questions.
-Je verrais ça demain. Bonne nuit. »
L'homme se leva, puis sortir par la petit porte en direction de son trou approprié où se trouvait un vieux matelas récupéré dans les maisons environnantes.
Le lendemain, Léon retourna pour une fois à une vie rythmée comme elle l'était avant l'incident. Il se leva tard le matin, prit un petit déjeuner plutôt bon, discuta avec les autres membres du petit village souterrain. L'après-midi, il ne s'était toujours pas décidé à partir. Mike s'était présenté et l'avait rencontré.
Ils avaient discuté, et Léon avait encore une fois raconté comment il en était arrivé là. Mike, lui, expliqua à Léon qu'il passait de temps en temps dans le village troglodyte et dans la base de réfugiés, où il avait le droit à une maison.
Léon lui demanda la situation en dehors, et Mile lui répondit que les Zombies pullulaient, et que si en apparence ils avaient quitté la ville, ils restaient relativement nombreux, et des hordes d'un millier d'individus pouvaient attaquer en même temps par moments. Mais Mike n'avait pas beaucoup peur d'eux, et ne craignait rien car il roulait à grand vitesse dans un quatre-quatre blindé avec quelques modifications plutôt utiles contre les morts-vivants.
Mike savait naturellement que Léon avait été engagé dans l'armée (dans l'OZK) et donc il n'hésita pas à lui demander si les militaires préparaient une opération de destruction des civils eurasiatiques ou un truc du genre. Léon répondit négatif, mais ne manqua pas de lui demander pourquoi Mike posait une question aussi étrange.
« Bah... J'ai trouvé des explosifs dans la base civile... Sous chaque maison, je sais pas ce que ça fout là. »
Léon fût choqué par cette révélation. Il fit directement le lien entre les explosifs et le plan du vieil ermite. Il se leva d'un coup de la table et se dirigea vers l'échelle de sortie. Mike et Bob lui coururent après, puis le retinrent par le bras.
« Hey Léon, tu fais quoi ? Tu viens à peine d'arriver ici ?
-Écoutez... Je vous ait raconté mon histoire, et vous savez que si je suis en vie, c'est pour tuer Jérôme. Je ne ferais rien d'autre tant qu'un Zombie tiendra sur ses deux pieds. Et vous venez de me donner une information capitale. Je dois aller à la base de rescapés civils, c'est là que je trouverai les indices qui me mèneront jusqu'à la souche du virus. »
Bob lui lâcha le bras et se mit à réfléchir.
« Bon, écoute... T'as l'air de vraiment vouloir partir et je peux pas te retenir. Alors je vais t'accompagner. »
Mike se retourna et s'opposa à ce qu'il venait de dire.
« Non Bob, t'es comme le chef de notre grande famille. Tu dois rester ici. C'est moi qui irait avec lui. »
Lynda et Mia sortirent d'une porte-trou et levèrent la main.
« On vient aussi, annonça Mia, on se fait chier ici ! »
Mike commença à s'opposer à leur insertion dans le groupe, mais il ne récolta que le poing de Mia en uppercut. Mike répondit par un crochet puissant du droit.
Léon hallucina et ne comprit pas sur le moment, mais Lynda lui indiqua qu'ils aimaient se battre, que l'adrénaline produite par le choc des poings les faisait se sentir en vie.
« Bon, on part quand ? Les coupa Léon. »
Mike et Mia s'époussetèrent les épaules.
« Tout de suite ! Dit Mike. Je vais chercher les clés de ma caisse et j'arrive ! »
Il courut chercher sont porte-clé dans sa pièce attitrée et revint. Sans un mot, il se dirigea vers l'échelle et sortit en la montant. Bob les suivit, car une personne était nécessaire pour verrouiller la bouche d'égout qui menait à la base.
Une fois dehors, Mia mit une balle en pleine tête d'un zombie qui rôdait dans les alentours. Mike se dirigea vers sa voiture, qu'il avait surnommé « le Tank » Il monta à l'avant et Lynda monta en tant que copilote. Léon et Mya se posèrent à l'arrière. Mike mit le contact et appuya violemment sur le champignon.
« On devrait arriver dans quatre heures si tout se passe bien ! Annonça Mike. »
« Karl, vous dites que vous êtes capables de localiser précisément les sources de virus ? Demanda le général Franck.
-En théorie, oui. Mais en pratique, ça va être plus compliqué. Déjà, nous ne savons pas si la cinquième source du virus, que nous avons appelée Exodius, fonctionne comme les autres. Mais ce qui est sûr, c'est que nous pourrons localiser Jérôme. Nous avons trouvé un moyen de repérer les fortes densités enzyma...
-Oui bon, passons, je m'en fous complètement des moyens, ce qui m'importe, c'est les résultats. Dans combien de temps pourrez vous le localiser ?
-Disons que demain ou après-demain, ça sera bon. »
Franck lui frappa l'épaule.
« Parfait ! Dit-il avec un large sourire. J'aime la tournure que prennent les évènements ! »
Puis il quitta le laboratoire, avec à l'esprit le fait qu'ils devraient préparer une frappe aérienne dans les prochains jours, pour en finir pour de bon.
« Nyla, j'ai à te parler. »
La jeune fille, qui était en plein repas avec ses parents, se leva.
« Je vais aux toilettes, annonça-t-elle. »
Elle s'écarta, et la voix reprit sa conversation une fois dans l'étroite pièce des toilettes.
« Écoute Nyla, Léon va arriver dans la base, avec trois amis terroristes. Dans quatre heures environs. Il vient pour te détruire, Nyla, il vient pour vous tuer, toi et ta famille, ainsi que tous les civils qui sont réfugiés ici.
-Mais... Comment ? Ils ne sont que quatre ? Chuchota Nyla.
-Il a la possibilité de faire exploser cet endroit à tout moment, répondit la voix. »
-J'en suis sûr à cent pour cent. Il y a bien des explosifs sous la base civile de rescapés près de Paris.
-Quelles quantité ? Demanda Bob.
-Boarf, assez pour faire exploser la totalité de la ville civile et cent mètres à la ronde.
-Bon sang... Comment tu les as trouvés ?
-Le pur hasard... Je portais une brique pour agrandir un peu mon mur devant ma maison et je l'ai faite tomber sur mon carrelage. Ça l'a cassé comme de la porcelaine, j'ai creusé un peu et j'ai trouvé les explosifs. Après je suis allé chez le voisin et j'ai frappé sur son carrelage : ça sonne creux, et pas de doute, il y en a sous chaque maison.
-Et t'as averti les soldats au moins ?
-Non. Tu sais, si c'était eux qui les avaient disposés ici ? S'interrogea Mike.
-Allons... Tu divagues Mike.
-C'est toi qui est naïf. L'Eurasie est complètement remplie de Zombies. L'idéal serait de tout faire péter et de repartir à zéro, tu ne crois pas ? Alors imagine une seconde : boum, réunis tous les civils, tu les tues, et plus de problème à régler !
-N'importe quoi... Pourquoi ne pas directement les déplacer en avion ?
-Réfléchis, le Kérosène se fait rare, les aéroports ont étés dévastés. Le C4 coûte moins qu'un avion, je te signale. Et puis, qui se plaindra d'avoir perdu les civils ? Non sincèrement, ça m'inquiète.
-Écoute, repose-toi, t'as déjà fait du bon boulot. On verra ça demain. Au fait, on a nouveau venu, il s'appelle Léon, et je pense qu'il serait intéressant de lui poser quelques questions.
-Je verrais ça demain. Bonne nuit. »
L'homme se leva, puis sortir par la petit porte en direction de son trou approprié où se trouvait un vieux matelas récupéré dans les maisons environnantes.
Le lendemain, Léon retourna pour une fois à une vie rythmée comme elle l'était avant l'incident. Il se leva tard le matin, prit un petit déjeuner plutôt bon, discuta avec les autres membres du petit village souterrain. L'après-midi, il ne s'était toujours pas décidé à partir. Mike s'était présenté et l'avait rencontré.
Ils avaient discuté, et Léon avait encore une fois raconté comment il en était arrivé là. Mike, lui, expliqua à Léon qu'il passait de temps en temps dans le village troglodyte et dans la base de réfugiés, où il avait le droit à une maison.
Léon lui demanda la situation en dehors, et Mile lui répondit que les Zombies pullulaient, et que si en apparence ils avaient quitté la ville, ils restaient relativement nombreux, et des hordes d'un millier d'individus pouvaient attaquer en même temps par moments. Mais Mike n'avait pas beaucoup peur d'eux, et ne craignait rien car il roulait à grand vitesse dans un quatre-quatre blindé avec quelques modifications plutôt utiles contre les morts-vivants.
Mike savait naturellement que Léon avait été engagé dans l'armée (dans l'OZK) et donc il n'hésita pas à lui demander si les militaires préparaient une opération de destruction des civils eurasiatiques ou un truc du genre. Léon répondit négatif, mais ne manqua pas de lui demander pourquoi Mike posait une question aussi étrange.
« Bah... J'ai trouvé des explosifs dans la base civile... Sous chaque maison, je sais pas ce que ça fout là. »
Léon fût choqué par cette révélation. Il fit directement le lien entre les explosifs et le plan du vieil ermite. Il se leva d'un coup de la table et se dirigea vers l'échelle de sortie. Mike et Bob lui coururent après, puis le retinrent par le bras.
« Hey Léon, tu fais quoi ? Tu viens à peine d'arriver ici ?
-Écoutez... Je vous ait raconté mon histoire, et vous savez que si je suis en vie, c'est pour tuer Jérôme. Je ne ferais rien d'autre tant qu'un Zombie tiendra sur ses deux pieds. Et vous venez de me donner une information capitale. Je dois aller à la base de rescapés civils, c'est là que je trouverai les indices qui me mèneront jusqu'à la souche du virus. »
Bob lui lâcha le bras et se mit à réfléchir.
« Bon, écoute... T'as l'air de vraiment vouloir partir et je peux pas te retenir. Alors je vais t'accompagner. »
Mike se retourna et s'opposa à ce qu'il venait de dire.
« Non Bob, t'es comme le chef de notre grande famille. Tu dois rester ici. C'est moi qui irait avec lui. »
Lynda et Mia sortirent d'une porte-trou et levèrent la main.
« On vient aussi, annonça Mia, on se fait chier ici ! »
Mike commença à s'opposer à leur insertion dans le groupe, mais il ne récolta que le poing de Mia en uppercut. Mike répondit par un crochet puissant du droit.
Léon hallucina et ne comprit pas sur le moment, mais Lynda lui indiqua qu'ils aimaient se battre, que l'adrénaline produite par le choc des poings les faisait se sentir en vie.
« Bon, on part quand ? Les coupa Léon. »
Mike et Mia s'époussetèrent les épaules.
« Tout de suite ! Dit Mike. Je vais chercher les clés de ma caisse et j'arrive ! »
Il courut chercher sont porte-clé dans sa pièce attitrée et revint. Sans un mot, il se dirigea vers l'échelle et sortit en la montant. Bob les suivit, car une personne était nécessaire pour verrouiller la bouche d'égout qui menait à la base.
Une fois dehors, Mia mit une balle en pleine tête d'un zombie qui rôdait dans les alentours. Mike se dirigea vers sa voiture, qu'il avait surnommé « le Tank » Il monta à l'avant et Lynda monta en tant que copilote. Léon et Mya se posèrent à l'arrière. Mike mit le contact et appuya violemment sur le champignon.
« On devrait arriver dans quatre heures si tout se passe bien ! Annonça Mike. »
« Karl, vous dites que vous êtes capables de localiser précisément les sources de virus ? Demanda le général Franck.
-En théorie, oui. Mais en pratique, ça va être plus compliqué. Déjà, nous ne savons pas si la cinquième source du virus, que nous avons appelée Exodius, fonctionne comme les autres. Mais ce qui est sûr, c'est que nous pourrons localiser Jérôme. Nous avons trouvé un moyen de repérer les fortes densités enzyma...
-Oui bon, passons, je m'en fous complètement des moyens, ce qui m'importe, c'est les résultats. Dans combien de temps pourrez vous le localiser ?
-Disons que demain ou après-demain, ça sera bon. »
Franck lui frappa l'épaule.
« Parfait ! Dit-il avec un large sourire. J'aime la tournure que prennent les évènements ! »
Puis il quitta le laboratoire, avec à l'esprit le fait qu'ils devraient préparer une frappe aérienne dans les prochains jours, pour en finir pour de bon.
« Nyla, j'ai à te parler. »
La jeune fille, qui était en plein repas avec ses parents, se leva.
« Je vais aux toilettes, annonça-t-elle. »
Elle s'écarta, et la voix reprit sa conversation une fois dans l'étroite pièce des toilettes.
« Écoute Nyla, Léon va arriver dans la base, avec trois amis terroristes. Dans quatre heures environs. Il vient pour te détruire, Nyla, il vient pour vous tuer, toi et ta famille, ainsi que tous les civils qui sont réfugiés ici.
-Mais... Comment ? Ils ne sont que quatre ? Chuchota Nyla.
-Il a la possibilité de faire exploser cet endroit à tout moment, répondit la voix. »
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