<h1>Noelfic</h1>

Zombie Hunter


Par : Calmacil

Genre : Horreur

Status : Terminée

Note :


Chapitre 30

Une nouvelle forme de vie

Publié le 19/06/10 à 23:27:54 par Calmacil

« Ah ah ah ! C'est CA, la vrai vie ! S'écria Luke »
Luke, une énorme pinte de bière à la main, dansait sur le comptoir du bar. Vector, complètement saoul lui aussi, tenait une bouteille de vin rouge dans chaque main.
« Moins fort ! Je vous rappelle qu'il y a plein de Zombies autour de nous !
-Ah ah, quel boulet ce Zéro ! De toute façon, on est tous morts, je vois pas pourquoi on s'inquièterait plus ! Répondit Vector.
-Bon, laissez tomber. Je vais cherche Léon tout seul. »
Zéro enjamba les bouteilles éclatées au sol et se dirigea vers la porte.
« -Ouais, t'as bien raison Vector, c'est un vrai boulet ce Zéro ! S'écria Luke, qui se tourna vers le mystérieux Ninja. T'es idiot où quoi ? Léon est mort. MOOORT ! Il a qu'un bras, il est tout seul, il est au milieu de plein de morts-vivants...
-Tss... Allez au diable. Vous avez complètement perdu espoir, mais je suis persuadé que lui ne l'a pas perdu. »
Vector et Luke se regardèrent, puis éclatèrent de rire. Après le crash de l'avion, ils avaient erré dans la ville, sans jamais trouver un point de repère. Tout était si dévasté qu'ils ne reconnaissaient plus le monde tel qu'il avait été. Ils s'étaient posés dans un bar, désespérés, attendant que la mort vienne en finir. Les rares Zombies qui s'étaient pointés avaient été tués par Zéro seul, complètement abandonné par ses deux camarades.
Ce dernier se dirigea d'ailleurs pour de bon vers la porte. Tandis qu'il l'ouvrit, Vector s'écria :
« -C'est ça, casse-toi ! Et bon vent ! »
Mais Zéro l'ignora. Cela faisait presque trois jours qu'ils buvaient sans arrêt, à la recherche de leur salut, et le ninja avait hésité à plusieurs reprises à les quitter, mais était resté avec eux par pitié. Il fit le vide dans sa tête, pensant à ce qu'il devait faire dans l'immédiat. Il devait trouver des armes en priorité. Il n'avait trouvé qu'une grosse hache très tranchante, mais il ne risquait pas de résister bien longtemps si jamais il se retrouvait face à une horde.
Il se mit donc en route, à la recherche de Léon, le seul qui était en mesure de sauver le monde de l'épidémie.

Nyla était à présent dans la base civile, en compagnie de ses parents. Elle était arrivée sans problème à Paris et avait été guidée par la mystérieuse voix jusqu'au camp de réfugiés. Elle y avait découvert un immense mur d'enceinte qui entourait un campement très développé. Le campement était énorme et pouvait accueillir un demi-million de personnes.
A l'intérieur, la vie avait repris. Nyla avait pût retrouver un lit normal, et une vie presque normale. Toutes sortes de commerces avaient été mis en place et contenaient des produits récupérés dans des usines abandonnées ou dans des magasins désaffectés, mais aucun produit frais n'était disponible.
Bien évidemment, il n'y avait pas d'argent, juste des quotas individuels que chacun se devait de respecter. Nyla et ses parents étaient heureux, réunis, et peu leur importait si le monde en dehors était à feu et à sang.

Quand à la base, ils n'avaient toujours pas reçu de nouvelle du général Flint et commençaient seulement à recréer une petite armée pour aller tuer Jérôme. A la base, les scientifique pensaient au départ mettre l'Eurasie en quarantaine grâce à un gigantesque mur qui ferait le tour de l'énorme continent, et déplacer les civils dans d'autres lieux, en Amérique par exemple.
Mais la situation n'était pas si simple : Karl et son équipe scientifique s'étaient rendu compte que les zombies Japonais, complètement avide chair humaine, avait réussi à sortir de l'archipel à la nage. Ils avaient donc compris que les zombies étaient capables de nager ou de marcher sous l'eau sur de très longues distances pour trouver de quoi manger. L'idée de la quarantaine « tombait à l'eau ».
Ils attendaient donc, jour après jour, que quelqu'un ait une idée décente à présenter. En clair, la base était devenu un élément totalement inutile dans l'immédiat.

Léon marchait en plein milieu de la rue, son Katana à son dos, un fusil à pompe à la main et à sac en bandoulière pendouillant sur son cou. Il n'avait pas rencontré de grosses hordes de zombies depuis qu'il était atterrit sur le continent. Il se contentait de donner des coups de fusil à pompe de temps à autre, et guettait les alentours afin de ne pas se faire prendre par surprise. Il n'avait toujours pas trouvé de voiture opérationnelle, car toutes avaient été déjà exploitées, démontées ou même brulées.
Il avait cependant trouvé une carte, et savait à présent où il se dirigeait. Il allait en direction de Paris, mais il ne pouvait savoir sa position précise.
Ses pensées furent écartées par un bruit de pas qu'il entendit dans son dos. Il fit un volte-face rapide et vit un homme qui se tenait derrière lui, son beretta pointé sur le crâne de Léon.
« T'es qui ? Dit l'homme.
-Allons, c'est celui qui pose la question qui doit se décliner en premier, répondit Léon, un sourire au lèvre.
-Moi c'est Robert, je t'accorde le fait que ce nom est très laid. Tu peux m'appeler Bob, c'est mieux.
-Moi, c'est Léon. T'es le premier non-infecté que je vois en trois jours. »
Bob abaissa le canon de son arme et fit un geste de la main.
« Allez, suis-moi. »
Léon le suivit sans se poser de question. Ils rentrèrent dans une petite ruelle. Bob prit un caillou sur le sol et frappa une bouche d'égout avec un rythme particulier. Léon entendit un déclic métallique, puis la trappe fût ouverte par une magnifique jeune femme.
« Salut Lynda. J'amène un survivant avec nous. Prépare un accueil chaleureux ! »
Puis Bob descendit. Léon resta hagard, en haut de la bouche d'égout.
« Bah alors espèce d'imbécile, tu te décide à descendre ? On va pas y passer la nuit. »
Léon écarte sa cape de toile de parachute, laissant apparaître la manche retroussée de son équipement.
« Ah... Au temps pour moi, s'excusa Bob. »
Il s'écarta.
« Tu peux sauter, c'est peu profond ! »
Léon s'exécuta sans un mot. Il se retrouva dans un tunnel d'égout à plafond plutôt bas. Tout le long du couloir se trouvaient des lampes allumées et collées aux murs aux au plafond.
« Tiens, c'est aussi la première fois que je vois de l'électricité en trois jours, remarqua Léon.
-Bah, c'est normal, toutes les centrales ont grillées. On doit être les seuls à avoir eu l'intelligence d'avoir des batteries de voiture et des vélos pour produire de l'électricité.
-« On » ? Vous êtes combien au juste ?
-Oh... Avec toi ça fait vingt-et-un.
-Et que faites-vous ici ?
-On essaie de reprendre une vie normale. Mais c'est bien évidemment impossible. »
Ils arrivèrent devant une trappe que Bob ouvrit.
« Par contre là, tu vas devoir descendre à l'échelle. »
Puis, il s'engouffra dans le trou. Léon le suivit un peu après. Ils arrivèrent enfin dans une grande pièce qui avait apparemment été agrandie à la main. Enfin, ce n'était pas exactement une pièce, c'était plutôt un grand sous-sol où se trouvaient des habitats troglodytes. Tout était parfaitement éclairé. Des hommes et des femmes plus ou moins jeunes sortirent des trous creusés, venus voir le nouveau venu.
« Léon, bienvenue à Rock City. Mesdames et messieurs, dites bonjour à Léon, le nouvel habitant ! »
Les personnes éclatèrent de rire, mais Léon esquissa un petit pas de recul.
« Oh... Vous vous trompez je... Je compte pas rester.
-Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?
-J'ai une mission à accomplir, répondit Léon.
-Une mission ! Mais regarde-toi, tu n'as qu'un bras ! Tu es tout seul... »
Bob avança dans l'immense cave, descendit des escaliers et rentra dans une autre pièce creusée à la main elle aussi. A l'intérieur se trouvait une immense table avec toute sorte de mets. De la viande et des ½ufs étaient même présents, mais aussi des gâteaux secs et des fruits peut-être un peu trop mûrs.
« Installe toi, on va causer de tout ça à table. Je suis sûr que t'as un petit creux ! »
Léon obéit. La salle se remplit des personnes que Léon avait vu auparavant. Un jeune fille vint s'asseoir à côté de lui.
« Salut ! Moi c'est Mia, dit-elle en lui tendant la main.
-Heu... Salut...
-Alors comme ça tu viens de la surface ? T'as là depuis combien de temps ? »
Léon parla ainsi aux divers habitants de cette petite citée souterraine, se liant peu à peu d'amitié avec eux, et leur racontant encore et encore son aventure qui l'avait conduit jusqu'ici.
Repartir dans la noirceur de la surface allait être difficile.

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