<h1>Noelfic</h1>

Zombie Hunter


Par : Calmacil

Genre : Horreur

Status : Terminée

Note :


Chapitre 27

Dark Patrick

Publié le 07/06/10 à 16:09:10 par Calmacil

Patrick courait à toute jambe vers le groupe de militaires. Dès que les soldats l'aperçurent, ils se mirent à concentrer leurs tirs sur le monstre. Cependant les balles ne passaient pas la corne épaisse qui recouvrait la totalité de son corps. Marshall vit la scène et courut vers le monstre, un AK-47 à la main. Il tenta de tirer à l'endroit le plus sensible du corps : les yeux.
Il réussit à lui crever les deux globes oculaires, mais le résultat fût désastreux. Patrick, après s'être tenu la tête de douleur, s'énerva de plus belle. Les militaires qui étaient proches de la bête furent forcées de fuir lorsqu'elle renversa un des camions blindés à la force de ses bras. Marshall se tourna vers les autres soldats qui regardaient la scène, tétanisés par le peur.
« Vous occupez pas de lui ! Hurla-t-il. Empêchez les zombies d'avancer ! »
Les soldats qu'il avait envoyé plus tôt revinrent, les bras chargés de missiles et de bazookas.
« Bordel ! Pesta Marshall. Vous avez étés trop lents ! On peut plus lui tirer dessus maintenant, ça reviendrait à se suicider ! »
En effet, le monstre avait à présent pénétré le mur de défense et brassait l'air de ses énormes bras au milieu des soldats qui tentaient désespérément de contenir les zombies et d'éviter ses coups.
Marshall courut vers l'artillerie du plus vite qu'il pût et prit le premier lance-flamme qu'il vit. Il s'en équipa et revint au milieu de la bataille.
« Écartez vous de lui ! Cria-t-il à ses hommes. »
Ils se jetèrent au sol dans le but de se protéger des flammes. Marshall abaissa le masque de protection sur son nez et activa son arme. Un immense jet de flamme vint embrasser le monstre. La stratégie de Marshall était simple : Il espérait que les flammes aillaient consumer l'épaisse peau du monstre et la transformer en croûte cassable par les balles. Mais il n'eut pas le temps d'ordonner à ses hommes de concentrer leur puissance de feu sur eux, car le monstre se dirigea trop rapidement vers lui.
Pendant ce temps, Léon s'était arrêté de défendre le base et quelques zombies commençaient à escalader les Jeeps et les camions qui faisaient office de barrage. Il ne remarqua pas qu'un des morts vivants avait complètement passé la ligne de défense. Ce dernier se rua sur Léon... Et le mordit. Il fût surpris par la douleur et se retourna pour contempler la bête qui l'avait définitivement contaminé l'avant-bras. Il se mit à crier de panique.
En une fraction de seconde, Vector entendit sa détresse et se retourna. Il dégaina rapidement son Katana et trancha la tête du mort-vivant (dont le corps tomba désarticulé à terre), puis fonça vers Léon...
...Et lui trancha le bras gauche au niveau de l'épaule d'un coup de Katana. Léon tomba sur le bitume de l'aéroport, au milieu des culasses. Tandis qu'il se tordait de douleur au sol, Vector le releva et l'amena à l'intérieur de l'avion-cargo, ignorant le reste de la bataille. Il le déposa à terre contre un mur négligemment et sortit rapidement un bandage d'une trousse de médecine accrochée au mur. Il lui tendit le bandage et lui donna une tape amicale sur l'autre épaule.
« Tiens, jugule l'hémorragie. Avec un peu de chance le virus n'a pas atteint le reste de ton corps. Ne nous lâche pas maintenant, Léon. »
Puis il repartit au combat. Léon ramassa le bandage mais ne pût le porter à son épaule amputée, trop choqué par la succession d'évènements violents qui avaient succédés. La douleur était si insoutenable qu'il laissait échapper les gémissement et des larmes. Il réussit finalement à appliquer une pression suffisamment forte pour éviter le sang de couler, et résista de justesse à l'évanouissement. Il détourna sa tête sur sa gauche où il vit Marshall, soulevé à une main par Patrick.
Le général n'était plus qu'un jouet pour le monstre, et d'une simple pression de sa main il pouvait briser ses côtes. C'en était fini de lui aussi, car les flammes, se propageant sur le monstre avait atteint ses vêtements à lui aussi. Brulé par le feu, il fit un dernier effort pour extirper une grenade accrochée à sa ceinture.
Toujours porté par le monstre qui s'agitait dans tous les sens, et brulé par les flammes qui avaient embrasés le couple morbide, Marshall dégoupilla la grenade et la déposa dans le gueule de Patrick au moment où il se mit à crier. La bête lui mordit si fort la main qu'elle fût arrachée. Malgré la superposition de toutes ces douleurs, il réussit à crier :
« Bouffe ! Bâtard de Zombie ! Tu m'entends le vieux ? Jamais vous ne détruirez la race humaine ! »
L'instant d'après, la grenade explosa. Le monstre, privé de sa tête, tomba à genou. De Marshall il ne restait plus que le cadavre calciné et à moitié déchiqueté par l'explosion de la grenade. Comme lors des combats contre les autres greffés, les zombies furent « désactivés » et tombèrent ensemble sur le sol.
Les soldats se relevèrent, assourdis par l'explosion proche, et contemplèrent le spectacle étrange qui se produisait. Il y avait tellement de zombies qui tombaient en même temps que la mer de cadavres qui les entouraient avait quelque chose de spectaculaire. Vector, qui était toujours le premier à éclater de joie, se mit à tirer en l'air avec son colt et à crier :
« Wouhouuu ! On les as eu ! »
Mais il ne reçut en réponse qu'un coup de poing de la part de Luke.
« Imbécile ! Cria-t-il. Marshall était à homme extraordinaire ! Et tu ne vois pas qu'il vient de se sacrifier pour nous ? »
Vector, à terre, s'essuya les lèvres et jeta à Luke un regard noir. Ce dernier était tout de même aussi soulagé d'en avoir fini avec l'armée de zombie. Cependant, les pertes qu'ils avaient subit étaient lourdes, très lourdes. Et avec la mort de Marshall, les troupes allaient avoir un coup au moral.

James courait comme un dératé en direction de la base. Il frappa avec ses poings en criant sur la porte principale en métal. Lorsqu'elle s'ouvrit, il ne prêta aucune attention aux militaires qui le regardaient d'un air comique, et se dirigea vers le bureau de Karl. Il ouvrit la porte de la pièce avec une telle violence qu'il fit voler toutes les feuilles sur le bureau du scientifique.
« Karl ! On doit s'en aller ! Il y a trop de zombies, ça ne peut plus attendre !
-Vous... Vous n'avez pas endigué l'épidémie ?
-Non, je suis le seul survivant, le virus s'est propagé beaucoup trop vite. On dirait même que les infectés étaient plus intelligents et plus vif cette fois ! Mais passons les détails, ils doivent être plus d'un millier à présent, et nous n'avons pas assez d'effectifs pour les empêcher de...
-J'ai compris ! Je vais prévenir les autres, la situation urge ! »
Karl sortit de son bureau suivi de James qui se dirigeait déjà vers ses quartier pour préparer ses affaires. Ils devraient s'y prendre rapidement à l'avance si ils voulaient partir à temps de la base, car il y avait de nombreuses affaires à rassembler, sans compter les laboratoires scientifiques qui devaient être entièrement déplacés, sous peine de perdre le résultat de certaines expériences capitales à l'élaboration d'un vaccin.
Quelques minutes plus tard, un message alertant de la situation fût diffusé dans toute la base.

« Qui est-tu ? Demanda Nyla à voix haute à la voix qui parlait dans sa tête.
-Je suis ton ange gardien, Nyla, répondit la voix astrale.
-Et je peux te faire confiance ?
-A toi de le décider. N'avais-je pas raison à propos de Léon ? Ne t'ais-je pas indiqué les routes sécurisées ?
-Oui, c'est vrai... D'ailleurs, où dois-je aller maintenant ?
-Hum. La nouvelle épidémie japonaise s'est propagée à nouveau, ça m'étonnerais qu'il y ait des vols en direction de la France. Si tu veux mon avis, mieux vaut y aller toi-même. Veux-tu apprendre à piloter un hélicoptère ou un avion ? Demanda la voix.
-Non, j'ai trop peur... N'est-ce pas mieux d'y aller par la voie terrestre ?
-Hum, je crains que non. Si tu veux revoir tes parents, alors tu vas devoir faire des efforts.
-C'est d'accord... De toute façon, au point où on en est...
-Très bien, alors prend la prochaine à droite. Je t'emmène à un aéroport privé. »
Nyla obéit et tourna au virage suivant.

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