Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 32
La confrontation
Publié le 23/06/10 à 22:32:24 par Calmacil
Le « Tank » était arrivé sans encombre avec ses passagers. Le véhicule avait dût parfois foncer dans des gros tas de morts-vivants pour se frayer une route, mais la puissance du moteur avait permis de passer ces quelques aléas du voyage dans encombres.
« Vos papiers... »
Le soldat garda un air sérieux, puis se mit à sourire.
« Rha nan je déconne. Je sais bien que vous avez rien de tout ça. Passez. »
Après avoir vérifié qu'aucun contaminé ne se trouvait dans la voiture, il laissa passer le « Tank » dans lequel étaient Léon, Mia, Lynda et Mike. On ouvrit l'immense porte en métal et il rentèrent dans la base.
L'intérieur était un endroit qui ressemblait à la fusion d'une base militaire et d'un lotissement civil. Léon aperçut même des enfants jouer dans la rue au ballon ou en vélo.
« Pourquoi n'y allez-vous pas tous ? Demanda Léon.
-Je suis le seul à avoir un ticket d'entrée, raconta Mike. C'est triste à dire, mais il n'y a plus de place. Il faut attendre qu'il y ait des morts pour que les places se libèrent... Et la file d'attente est longue, très longue même.
-Mais... Où ceux qui ne sont pas logés ?
-Sous terre, comme nous. C'est le seul endroit totalement à l'abri de ces foutus zombies. Les gens trouvent des égouts, puis creuse et s'installent pour survivre. »
Quelle horreur, se dit Léon, les humains forcés à vivre comme des rats pour survivre.
« Ca y est, c'est ici. C'est ma maison. »
Il s'arrêta devant le garage, et tout le monde sortit de la voiture. Léon rentra et tous posèrent leurs affaires sur le canapé.
« Eh bien voilà, c'est là que j'habite à temps partiel. Et ici, c'est... Les explosifs. »
Léon s'approcha dans le salon et regarda le sol. Sous le carrelage se trouvaient effectivement un bon nombre d'explosifs. Si toutes les autres maisons étaient dans le même cas, la base pouvait assurément être remplacée rapidement en un énorme cratère.
Pendant qu'ils parlaient, la porte fût défoncée d'un coup pied. Une personne rentra, un fusil à pompe à la main. Totalement surpris, tous les quatre levèrent les mains en l'air et dévisagèrent la nouvelle arrivante. Léon fût bouche-bée.
« Nyla ?! Qu'est ce...
-Tu la connais ? S'écria Mike.
-Ta gueule ! Reculez tous ! Les mains derrière à la tête et plus un geste. »
Ils s'exécutèrent sans un mot. Léon mit son unique bras derrière la tête. Nyla remarqua alors qu'il avait été mutilé. Elle avança dans la maison, le canon toujours dirigé vers la tête de Léon.
« Regarde, dans le salon, dit la voix dans la tête de Nyla. »
Elle arriva dans la pièce, et regarda le sol. Elle aperçut les explosifs.
« Bordel ! C'est quoi ça ? S'écria-t-elle, paniquée.
-Attends Nyla, c'est pas... »
Elle tira dans le mur. Le bruit imposa immédiatement le silence. Elle patienta quelques secondes, elle même abasourdie par le coup puissant, puis reprit.
« Vous... Vous êtes des terroristes, je vais vous dénoncer... Non, vous tuer !
-Mais bordel, tu vas écouter salope ? S'énerva Mia. On sait pas ce que c'est ! »
Nyla observa le jeune fille avec un air de démence.
« Demande le Katana le Léon, dit à nouveau la voix. »
Elle s'approcha de Léon et tendit sa main.
« Envoie ton Katana. »
Léon ôta la bandoulière sans un mot et le lui jeta sur le sol. Nyla ramassa avec méfiance l'objet, tenant son fusil à pompe de l'autre main.
« Dévisse le bout de la poignée, ordonna la voix. »
Une nouvelle fois, Nyla obéit. Elle mit la lame du Katana sous son bras et dévissa de l'autre main, tenant toujours ses ennemis en joue. Elle découvrit un bouton rouge.
« Voilà, Nyla. Appuyer sur ce bouton détruira toute la base. C'est ce que Léon voulait faire depuis le début. »
Elle jeta le sabre Japonais et prit son fusil à deux mains. Puis, elle montra le Katana du menton.
« Tu peux m'expliquer pourquoi t'as un interrupteur caché ? Tu voulais nous tuer ? Nous tous, c'est ça ? Cria-t-elle. »
Léon hallucina. Mais oui, le Katana, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Le vieux avait tout prévu pour mettre en déroute Léon. Il avait prédit avec justesse que Léon conserverait précieusement le Katana. Léon comprit alors que Nyla était manipulée d'une manière ou d'une autre par le vieil ermite. C'était aussi dans ce but qu'elle avait sût que Léon était au courant que l'un d'eux devait mourir lors des affrontements contre les greffés.
« Nyla... Calme-toi, prend juste trente secondes pour expliquer ce que j'ai à te dire.
-Vas-y, mais à la fin des trente secondes, je te buterais, toi et tous tes amis les terroristes ! »
Elle avait à présent les larmes aux yeux.
« Tu entends une voix c'est ça ? C'est le vieil ermite, il te manipule ! Réfléchis un peu, pourquoi est-ce que je détruirais la race humaine ? C'est insensé !
-Mensonges ! Lança la voix dans la tête de Nyla.
-Mensonges ! Répéta Nyla mécaniquement, tu mens ! Tu n'est qu'un psychopathe imbu de sa personne qui profite de la situation catastrophique pour assouvir tes pulsions, tu... »
Elle fondit en larmes à terre, abattue. Elle était totalement perdue, pitoyable. Elle se sentait tiraillée de toute part, manipulée par le monde entier. Elle se releva et se mit à rire. La jeune fille avait à présent une tête diabolique.
« Non. Je vais vous tuer. Et je pourrais rester avec mes parents ! Je... »
Tout se passa en une fraction de seconde, et personne ne s'y attendait : Nyla reçut une puissante balle en pleine tête. Son crâne explosa littéralement. Et sa cervelle se répandit sur le carrelage.
Léon, abasourdi, sidéré par cette vision vomitive, ne sachant pas d'où venait la balle, entendit une voix familière qui venait du hall de la maison.
« J'ai jamais pût la blairer cette salope ! Pesta Vector. »
« Vos papiers... »
Le soldat garda un air sérieux, puis se mit à sourire.
« Rha nan je déconne. Je sais bien que vous avez rien de tout ça. Passez. »
Après avoir vérifié qu'aucun contaminé ne se trouvait dans la voiture, il laissa passer le « Tank » dans lequel étaient Léon, Mia, Lynda et Mike. On ouvrit l'immense porte en métal et il rentèrent dans la base.
L'intérieur était un endroit qui ressemblait à la fusion d'une base militaire et d'un lotissement civil. Léon aperçut même des enfants jouer dans la rue au ballon ou en vélo.
« Pourquoi n'y allez-vous pas tous ? Demanda Léon.
-Je suis le seul à avoir un ticket d'entrée, raconta Mike. C'est triste à dire, mais il n'y a plus de place. Il faut attendre qu'il y ait des morts pour que les places se libèrent... Et la file d'attente est longue, très longue même.
-Mais... Où ceux qui ne sont pas logés ?
-Sous terre, comme nous. C'est le seul endroit totalement à l'abri de ces foutus zombies. Les gens trouvent des égouts, puis creuse et s'installent pour survivre. »
Quelle horreur, se dit Léon, les humains forcés à vivre comme des rats pour survivre.
« Ca y est, c'est ici. C'est ma maison. »
Il s'arrêta devant le garage, et tout le monde sortit de la voiture. Léon rentra et tous posèrent leurs affaires sur le canapé.
« Eh bien voilà, c'est là que j'habite à temps partiel. Et ici, c'est... Les explosifs. »
Léon s'approcha dans le salon et regarda le sol. Sous le carrelage se trouvaient effectivement un bon nombre d'explosifs. Si toutes les autres maisons étaient dans le même cas, la base pouvait assurément être remplacée rapidement en un énorme cratère.
Pendant qu'ils parlaient, la porte fût défoncée d'un coup pied. Une personne rentra, un fusil à pompe à la main. Totalement surpris, tous les quatre levèrent les mains en l'air et dévisagèrent la nouvelle arrivante. Léon fût bouche-bée.
« Nyla ?! Qu'est ce...
-Tu la connais ? S'écria Mike.
-Ta gueule ! Reculez tous ! Les mains derrière à la tête et plus un geste. »
Ils s'exécutèrent sans un mot. Léon mit son unique bras derrière la tête. Nyla remarqua alors qu'il avait été mutilé. Elle avança dans la maison, le canon toujours dirigé vers la tête de Léon.
« Regarde, dans le salon, dit la voix dans la tête de Nyla. »
Elle arriva dans la pièce, et regarda le sol. Elle aperçut les explosifs.
« Bordel ! C'est quoi ça ? S'écria-t-elle, paniquée.
-Attends Nyla, c'est pas... »
Elle tira dans le mur. Le bruit imposa immédiatement le silence. Elle patienta quelques secondes, elle même abasourdie par le coup puissant, puis reprit.
« Vous... Vous êtes des terroristes, je vais vous dénoncer... Non, vous tuer !
-Mais bordel, tu vas écouter salope ? S'énerva Mia. On sait pas ce que c'est ! »
Nyla observa le jeune fille avec un air de démence.
« Demande le Katana le Léon, dit à nouveau la voix. »
Elle s'approcha de Léon et tendit sa main.
« Envoie ton Katana. »
Léon ôta la bandoulière sans un mot et le lui jeta sur le sol. Nyla ramassa avec méfiance l'objet, tenant son fusil à pompe de l'autre main.
« Dévisse le bout de la poignée, ordonna la voix. »
Une nouvelle fois, Nyla obéit. Elle mit la lame du Katana sous son bras et dévissa de l'autre main, tenant toujours ses ennemis en joue. Elle découvrit un bouton rouge.
« Voilà, Nyla. Appuyer sur ce bouton détruira toute la base. C'est ce que Léon voulait faire depuis le début. »
Elle jeta le sabre Japonais et prit son fusil à deux mains. Puis, elle montra le Katana du menton.
« Tu peux m'expliquer pourquoi t'as un interrupteur caché ? Tu voulais nous tuer ? Nous tous, c'est ça ? Cria-t-elle. »
Léon hallucina. Mais oui, le Katana, pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Le vieux avait tout prévu pour mettre en déroute Léon. Il avait prédit avec justesse que Léon conserverait précieusement le Katana. Léon comprit alors que Nyla était manipulée d'une manière ou d'une autre par le vieil ermite. C'était aussi dans ce but qu'elle avait sût que Léon était au courant que l'un d'eux devait mourir lors des affrontements contre les greffés.
« Nyla... Calme-toi, prend juste trente secondes pour expliquer ce que j'ai à te dire.
-Vas-y, mais à la fin des trente secondes, je te buterais, toi et tous tes amis les terroristes ! »
Elle avait à présent les larmes aux yeux.
« Tu entends une voix c'est ça ? C'est le vieil ermite, il te manipule ! Réfléchis un peu, pourquoi est-ce que je détruirais la race humaine ? C'est insensé !
-Mensonges ! Lança la voix dans la tête de Nyla.
-Mensonges ! Répéta Nyla mécaniquement, tu mens ! Tu n'est qu'un psychopathe imbu de sa personne qui profite de la situation catastrophique pour assouvir tes pulsions, tu... »
Elle fondit en larmes à terre, abattue. Elle était totalement perdue, pitoyable. Elle se sentait tiraillée de toute part, manipulée par le monde entier. Elle se releva et se mit à rire. La jeune fille avait à présent une tête diabolique.
« Non. Je vais vous tuer. Et je pourrais rester avec mes parents ! Je... »
Tout se passa en une fraction de seconde, et personne ne s'y attendait : Nyla reçut une puissante balle en pleine tête. Son crâne explosa littéralement. Et sa cervelle se répandit sur le carrelage.
Léon, abasourdi, sidéré par cette vision vomitive, ne sachant pas d'où venait la balle, entendit une voix familière qui venait du hall de la maison.
« J'ai jamais pût la blairer cette salope ! Pesta Vector. »
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