Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 26
La traque
Publié le 05/06/10 à 20:43:24 par Calmacil
« Les gars, écoutez moi, allez au milieu de la rue, on se met en formation de cercle, ordonna James. »
Ses hommes s'exécutèrent. James ne savait pas comment l'équipe Charlie avait pût se faire avoir avec tout l'attirail qu'ils possédaient. Peut-être que les zombies avaient adopté une tactique quelconque ? Une fois que ses hommes furent debout, au milieu du carrefour, il demanda un nouveau scan de la ville. Pendant que les scientifiques mobilisaient le satellite, il reçut un nouveau message radio :
« Ici Tango, la cible s'est déplacée, nous n'avons rien trouvé. En chemin nous avons croisé le lieutenant Pierce... Sauf que lui et toute son unité a été contaminée par le virus.
-Bon sang ! C'est pas vrai ! Pesta James. Rendez-vous en GD27, je répète, GD27. Et dépêchez-vous. Terminé.
-Roger, répondu le soldat du groupe Tango. »
James se tourna vers ses hommes.
« Charlie et Zoulou se sont fait avoir. On va devoir Attendre encore un peu. Restez aux aguets.
-James, on a reçu le scan, dit l'un des soldats assis sur son sac à dos, en train de pianoter sur le clavier de son ordinateur portable.
-Montre voir ça, répondit James en s'approchant de l'écran.
-Bon sang ! Mais ils ont complètement bougés ! Ils sont à moins de deux rues de nous les gars ! Tenez-vous prêts à tirer. »
Ils entendirent alors un cri et se tournèrent tous vers le rue Est. Ils virent deux soldats en train de prendre leurs jambes à leur cou. La scène avait quelque-chose de comique, puisqu'on ne voyait pas ce à quoi il essayaient d'échapper. Certains soldats dévoraient la scène des yeux, hilares.
Les soldats s'arrêtèrent devant eux, essoufflés.
« Oh putain les mecs, ils... Ils ont surgit des fenêtres... Tous les autres se sont faits avoir. »
Un zombie sortit alors de la rue, courant lui aussi à une vitesse surprenante. Puis deux. Puis trois. Ce n'est que lorsqu'ils n'arrivaient plus à les décompter que les soldats s'inquiétèrent de la situation, portèrent leur viseur à leurs yeux et tirèrent des rafales dans le tas.
L'instant d'après, le même phénomène se produisit dans la rue Ouest et Sud. Seule la rue Nord était totalement vide, et les zombies étaient à une centaine de mètres du groupe.
Au bout de quelques minutes à tirer des rafales de balles dans l'amas de morts-vivants, un des soldats se mit à crier :
« On a aucune chance colonel, on doit se retirer !
-Compris, repli immédiat ! Ordonna James. »
Les soldats abandonnèrent alors leurs sacs qu'ils avaient pour la plupart déposés au sol et se mirent à sprinter dans le rue Nord. Lorsqu'une dizaine y furent arrivés, des zombies sautèrent des fenêtres, leur bouchant leur dernière échappatoire. Trois des soldats continuèrent à courir en direction des nouveaux zombies arrivés, espérant percer leur barrage. Ils échouèrent tous et finirent leur vie en tant qu'humains peu de secondes plus tard.
« Par ici ! » S'écria James.
Il mit son fusil automatique en bandoulière bifurqua rapidement sur sa droite, dans une petite et étroite ruelle. Trois de ses hommes le suivirent, les autres furent englobés par la masse de zombies.
Alors démarra pour les trois survivants une course à la mort. James, en première position, courait de toutes ses forces, anesthésié par l'adrénaline qui parcourait son corps. Il sautait avec puissance au dessus de l'amas de poubelles qui jonchaient la ruelle. Il vit tout au bout de cette dernière un regroupement de macchabées qui se dirigeaient vers lui. Il s'arrêta alors et cassa la première vitre qu'il vit avec la crosse de son arme. Il se glissa à l'intérieur de l'immeuble, suivi du dernier de ses camarades qui avait réussi à rentrer. Les deux autres furent à nouveau gobés par la masse. James monta à l'étage et ouvrit la fenêtre. Il hésita un instant, mais se résilia à monter sur son rebord.
Il tira sur la fenêtre en face et sauta en boule, passant d'un immeuble à l'autre. Le soldat qui le suivait rata son saut et tomba dans la masse sous ses pieds.
James continua sa course effrénée, en ne pensant plus qu'à une chose : survivre. Plus rien ne comptait pour lui. Pas même les bouts de verres qui avaient pénétrés profondément sa chair pendant son acrobatie. Il tira avec son arme sur les gonds de la porte d'entrée de l'appartement et se retrouva dans la cage d'escalier de l'immeuble. Il monta encore et encore jusqu'à se retrouver sur le toit.
Son espoir se raviva lorsqu'il vit l'hélicoptère au loin. Malheureusement cela fût de courte durée, car il se rendit compte qu'une masse épaisse, noire et mouvante était attroupée autour. Le pilote avait dû servir de viande fraîche aux zombies.
Il prit son élan et sauta sur le toit de l'immeuble suivant, qui était légèrement plus bas. Il se précipita au bord de ce dernier et vit que la rue à ses pied était parfaitement vide tout ennemi.
« C'est ma chance ! Se dit-il. »
Il sauta sur le balcon plus bas et se prit le menton dans la rambarde. Malgré la puissance du coup, il se releva et se suspendit au balcon à la force de ses bras, puis se lâcha dans le vide. Il retomba finalement sur le toit d'une vieille voiture. Il cassa la vitre avec la crosse de son fusil d'assaut, ouvrir la portière de l'intérieur et regarda le contact du véhicule. Il ne vit aucune clef.
Il passa à la voiture suivante, vérifiant à nouveau qu'il pourrait s'enfuir avec. Les zombies s'engouffraient à présent dans la rue et se ruaient vers lui. Il trouva une troisième voiture, qui cette fois avaient été abandonnée de justesse par ses propriétaires et où les clefs étaient restées sur le contact. Il ferma la portière et la verrouilla.
Mais la voiture refusa se démarrer. Il retenta, et lorsque les zombies arrivèrent à son niveau, il réussit enfin à démarrer. Il soupira alors, soulagé de s'en être sorti. Il vérifia dans le rétroviseur qu'il avait semé ses assaillants et se dirigea alors vers la base militaire, en priant pour que l'essence contenue dans le réservoir suffise pour parcourir ce trajet.
L'épidémie s'était propagée à une vitesse sensationnelle, et James avait été confronté pour la première fois à la violence de ces créatures. L'adrénaline passée, il se mit à trembler de peur de tous ses membres. Ils devraient sûrement déplacer la totalité de la base en lieu sûr, car le Japon n'était plus sécurisé, et les soldats restants à la base ne pourraient jamais endiguer l'épidémie sur le terrain.
En réalité, seul un vaccin à inhaler pouvait contrer un tel désastre.
Cela faisait deux heures que les troupes de Marshall tiraient dans le tas insignifiant de zombies. Ils avaient globalement réussit à contenir l'invasion, car les zombies avançaient d'un mètre toutes les dix minutes. Cependant cette avancée était suffisante pour les déstabiliser, car ils étaient à présent à une dizaine de mètres du cercle de Jeeps.
Les culasses tintaient par terre comme de la pluie et les balles n'en finissaient pas de pénétrer la chair des immondices qui avançaient vers eux. Certains allaient d'un groupe à l'autre, distribuant des munitions, d'autres lançaient des grenades à l'aveuglette. Mais rien, absolument rien ne contenait cette masse qui avançait lentement et inexorablement.
Un étrange phénomène se produisit soudain.
« Regardez général, dit un soldat qui avait quitté son poste. »
Marshall prit les jumelles que l'homme lui avait tendu, et regarda dans la direction qu'il avait désigné.
« Bon sang ! C'est quoi ce bordel ! »
A travers l'objectif, il voyait des zombies qui volaient et retombaient parmi les autres, comme si une force invisible les avait projetés. Il distingua alors une masse plus grande que les autres qui avançait dans la direction du campement.
La bête semblait faire un mètre cinquante de plus que les autres et possédait des bras énormes. Elle cherchait apparemment à se frayer un passage parmi la foule, et dégageait ses « compagnons » du revers de la main pour parvenir à ses fins.
Marshall retira les jumelles de ses yeux et se tourna vers le soldat.
« Prend cinq camarades avec toi et sors les lances-missiles. Je crois qu'on a trouvé Patrick. »
Ses hommes s'exécutèrent. James ne savait pas comment l'équipe Charlie avait pût se faire avoir avec tout l'attirail qu'ils possédaient. Peut-être que les zombies avaient adopté une tactique quelconque ? Une fois que ses hommes furent debout, au milieu du carrefour, il demanda un nouveau scan de la ville. Pendant que les scientifiques mobilisaient le satellite, il reçut un nouveau message radio :
« Ici Tango, la cible s'est déplacée, nous n'avons rien trouvé. En chemin nous avons croisé le lieutenant Pierce... Sauf que lui et toute son unité a été contaminée par le virus.
-Bon sang ! C'est pas vrai ! Pesta James. Rendez-vous en GD27, je répète, GD27. Et dépêchez-vous. Terminé.
-Roger, répondu le soldat du groupe Tango. »
James se tourna vers ses hommes.
« Charlie et Zoulou se sont fait avoir. On va devoir Attendre encore un peu. Restez aux aguets.
-James, on a reçu le scan, dit l'un des soldats assis sur son sac à dos, en train de pianoter sur le clavier de son ordinateur portable.
-Montre voir ça, répondit James en s'approchant de l'écran.
-Bon sang ! Mais ils ont complètement bougés ! Ils sont à moins de deux rues de nous les gars ! Tenez-vous prêts à tirer. »
Ils entendirent alors un cri et se tournèrent tous vers le rue Est. Ils virent deux soldats en train de prendre leurs jambes à leur cou. La scène avait quelque-chose de comique, puisqu'on ne voyait pas ce à quoi il essayaient d'échapper. Certains soldats dévoraient la scène des yeux, hilares.
Les soldats s'arrêtèrent devant eux, essoufflés.
« Oh putain les mecs, ils... Ils ont surgit des fenêtres... Tous les autres se sont faits avoir. »
Un zombie sortit alors de la rue, courant lui aussi à une vitesse surprenante. Puis deux. Puis trois. Ce n'est que lorsqu'ils n'arrivaient plus à les décompter que les soldats s'inquiétèrent de la situation, portèrent leur viseur à leurs yeux et tirèrent des rafales dans le tas.
L'instant d'après, le même phénomène se produisit dans la rue Ouest et Sud. Seule la rue Nord était totalement vide, et les zombies étaient à une centaine de mètres du groupe.
Au bout de quelques minutes à tirer des rafales de balles dans l'amas de morts-vivants, un des soldats se mit à crier :
« On a aucune chance colonel, on doit se retirer !
-Compris, repli immédiat ! Ordonna James. »
Les soldats abandonnèrent alors leurs sacs qu'ils avaient pour la plupart déposés au sol et se mirent à sprinter dans le rue Nord. Lorsqu'une dizaine y furent arrivés, des zombies sautèrent des fenêtres, leur bouchant leur dernière échappatoire. Trois des soldats continuèrent à courir en direction des nouveaux zombies arrivés, espérant percer leur barrage. Ils échouèrent tous et finirent leur vie en tant qu'humains peu de secondes plus tard.
« Par ici ! » S'écria James.
Il mit son fusil automatique en bandoulière bifurqua rapidement sur sa droite, dans une petite et étroite ruelle. Trois de ses hommes le suivirent, les autres furent englobés par la masse de zombies.
Alors démarra pour les trois survivants une course à la mort. James, en première position, courait de toutes ses forces, anesthésié par l'adrénaline qui parcourait son corps. Il sautait avec puissance au dessus de l'amas de poubelles qui jonchaient la ruelle. Il vit tout au bout de cette dernière un regroupement de macchabées qui se dirigeaient vers lui. Il s'arrêta alors et cassa la première vitre qu'il vit avec la crosse de son arme. Il se glissa à l'intérieur de l'immeuble, suivi du dernier de ses camarades qui avait réussi à rentrer. Les deux autres furent à nouveau gobés par la masse. James monta à l'étage et ouvrit la fenêtre. Il hésita un instant, mais se résilia à monter sur son rebord.
Il tira sur la fenêtre en face et sauta en boule, passant d'un immeuble à l'autre. Le soldat qui le suivait rata son saut et tomba dans la masse sous ses pieds.
James continua sa course effrénée, en ne pensant plus qu'à une chose : survivre. Plus rien ne comptait pour lui. Pas même les bouts de verres qui avaient pénétrés profondément sa chair pendant son acrobatie. Il tira avec son arme sur les gonds de la porte d'entrée de l'appartement et se retrouva dans la cage d'escalier de l'immeuble. Il monta encore et encore jusqu'à se retrouver sur le toit.
Son espoir se raviva lorsqu'il vit l'hélicoptère au loin. Malheureusement cela fût de courte durée, car il se rendit compte qu'une masse épaisse, noire et mouvante était attroupée autour. Le pilote avait dû servir de viande fraîche aux zombies.
Il prit son élan et sauta sur le toit de l'immeuble suivant, qui était légèrement plus bas. Il se précipita au bord de ce dernier et vit que la rue à ses pied était parfaitement vide tout ennemi.
« C'est ma chance ! Se dit-il. »
Il sauta sur le balcon plus bas et se prit le menton dans la rambarde. Malgré la puissance du coup, il se releva et se suspendit au balcon à la force de ses bras, puis se lâcha dans le vide. Il retomba finalement sur le toit d'une vieille voiture. Il cassa la vitre avec la crosse de son fusil d'assaut, ouvrir la portière de l'intérieur et regarda le contact du véhicule. Il ne vit aucune clef.
Il passa à la voiture suivante, vérifiant à nouveau qu'il pourrait s'enfuir avec. Les zombies s'engouffraient à présent dans la rue et se ruaient vers lui. Il trouva une troisième voiture, qui cette fois avaient été abandonnée de justesse par ses propriétaires et où les clefs étaient restées sur le contact. Il ferma la portière et la verrouilla.
Mais la voiture refusa se démarrer. Il retenta, et lorsque les zombies arrivèrent à son niveau, il réussit enfin à démarrer. Il soupira alors, soulagé de s'en être sorti. Il vérifia dans le rétroviseur qu'il avait semé ses assaillants et se dirigea alors vers la base militaire, en priant pour que l'essence contenue dans le réservoir suffise pour parcourir ce trajet.
L'épidémie s'était propagée à une vitesse sensationnelle, et James avait été confronté pour la première fois à la violence de ces créatures. L'adrénaline passée, il se mit à trembler de peur de tous ses membres. Ils devraient sûrement déplacer la totalité de la base en lieu sûr, car le Japon n'était plus sécurisé, et les soldats restants à la base ne pourraient jamais endiguer l'épidémie sur le terrain.
En réalité, seul un vaccin à inhaler pouvait contrer un tel désastre.
Cela faisait deux heures que les troupes de Marshall tiraient dans le tas insignifiant de zombies. Ils avaient globalement réussit à contenir l'invasion, car les zombies avançaient d'un mètre toutes les dix minutes. Cependant cette avancée était suffisante pour les déstabiliser, car ils étaient à présent à une dizaine de mètres du cercle de Jeeps.
Les culasses tintaient par terre comme de la pluie et les balles n'en finissaient pas de pénétrer la chair des immondices qui avançaient vers eux. Certains allaient d'un groupe à l'autre, distribuant des munitions, d'autres lançaient des grenades à l'aveuglette. Mais rien, absolument rien ne contenait cette masse qui avançait lentement et inexorablement.
Un étrange phénomène se produisit soudain.
« Regardez général, dit un soldat qui avait quitté son poste. »
Marshall prit les jumelles que l'homme lui avait tendu, et regarda dans la direction qu'il avait désigné.
« Bon sang ! C'est quoi ce bordel ! »
A travers l'objectif, il voyait des zombies qui volaient et retombaient parmi les autres, comme si une force invisible les avait projetés. Il distingua alors une masse plus grande que les autres qui avançait dans la direction du campement.
La bête semblait faire un mètre cinquante de plus que les autres et possédait des bras énormes. Elle cherchait apparemment à se frayer un passage parmi la foule, et dégageait ses « compagnons » du revers de la main pour parvenir à ses fins.
Marshall retira les jumelles de ses yeux et se tourna vers le soldat.
« Prend cinq camarades avec toi et sors les lances-missiles. Je crois qu'on a trouvé Patrick. »
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