Zombie Hunter
Par : Calmacil
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 29
En territoire hostile
Publié le 17/06/10 à 13:19:22 par Calmacil
« Bon sang, ça balance ! Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Luke.
-Regarde dehors tiens... C'est tout noir, répondit Vector. »
Ils furent interrompus par un message général passé par le pilote de l'avion-cargo.
« Nous traversons une zone de très forte turbulence, il est conseillé de vous allonger avec de ne pas tomber brusquement. »
Les trois amis (Zéro ne compte pas) se regardèrent.
« Ca commence à me faire flipper cette histoire, continua Luke.
-Bah... On est presque arrivés. On est au dessus de Rennes je crois. »
Ils furent secoués à par une oscillation plus forte que d'habitude. Léon trébucha et tomba, handicapé par son bras en moins. Luke l'aida à le relever. Un nouveau message fût diffusé.
« Restez calme, ce n'est qu'un passage difficile. Nous devrions bientôt être arrivés à destination. »
Nos quatre héros restèrent silencieux dans leur chambre. Vector coupa violemment le silence.
« Putain ! J'ai vu une étincelle, là ! »
Ils se ruèrent tous, Zéro compris, à la fenêtre. Vector leur désigna l'aile du doigt. Une nouvelle secousse fut provoquée, et tous tombèrent à la renverse, les uns sur les autres. Mais une succession de petites secousses s'ensuivirent cette fois. Vector se releva et regarda par la fenêtre.
« Bordel ! L'aile a pris feu ! S'écria-t-il. »
Ils n'eurent pas le temps de contempler le désastre, car un nouveau message fut transmis.
« Le réacteur trois est sérieusement endommagé par les turbulences, veuillez vous équiper de vos parachutes, disponibles dans l'arsenal et sous vos lits. »
Tous se précipitèrent à prendre leurs parachutes aux endroits désignés, sans un mot. Zéro aida Léon à attacher le sien, qui l'en remercia. Léon et Vector emportèrent leur Katana en bandoulière.
« On les gars, commença Luke, pour ouvrir le parachute, vous avez juste à tirer sur cette petit languette. Attention, le freinage est plutôt surprenant... Et évitez de tomber dans les pommes pen... »
Il n'eut pas le temps de finir se phrase qu'ils furent soudainement projetés vers la gauche, puis vers le bas. Ca y est, l'aile n'était plus opérationnelle du tout et s'était arrachée. L'avion allait désormais être en chute libre.
Zéro ouvrit la porte de leur chambre tant bien que mal et regarda à gauche et à droite. Certains escaladaient le couloir vers le haut pour se rendre dans l'arrière de l'appareil, là où ils pourraient sauter de l'avion en toute sécurité. Il s'attaqua lui aussi à l'escalade de l'immense morceaux de ferraille qui tombait inexorablement. Tous étaient chahutés par les bruits et les turbulences de l'avion.
Vector suivit Zéro, qui lui même fût suivi par Luke. Léon eut plus de mal à sortir de la pièce et à s'accrocher de son unique bras aux prises qui jonchaient le couloir. Ils grimpèrent pendant un certain moment, jusqu'à ce que Léon n'en puisse plus. Essoufflé, il regarda Vector et Zéro qui étaient déjà rendus beaucoup plus haut, presque à destination.
Léon se reposa quelques secondes. Luke, qui se trouvait légèrement en amont, l'attendait.
Malheureusement pour eux, l'appareil se scinda lentement dans un énorme gémissement grave juste entre Léon et Luke. Luke lui tendit la main et se mit à crier, mais l'appel d'air créé le propulsa violemment en l'air. Quant à Léon, et resta plaqué sur le mur, abasourdi par le bruit intense que provoquait le vent.
L'arrière de l'appareil, moins aérodynamique, tombait beaucoup moins vite que l'avant, ce qui sépara le groupe. Léon attendit quelques minutes et essaya de s'habituer au vacarme ambiant. Les nuages étaient épais et il ne savait pas où se trouvait le sol. Il se décida donc à se relever, puis de sauter dans le vide.
Son faible poids se fit aspiré dans le ciel noir. Il se trouvait à présent en chute libre. Il se laissa tomber ainsi, en essayant de s'habituer à ce baptême de l'air. N'arrivant pas à se retourner, il ne vit pas l'arrière de l'appareil. Ce dernier passa à cinq-cent mètres de lui quelques secondes plus tard. Il se rendit alors compte qu'il n'avait pas une trajectoire droite.
Il essaya de penser aux premières choses qu'il devrait faire une fois en bas. Il tenait son Katana contre son ventre de son unique main, en se rendant compte que se battre avec un sabre serait particulièrement difficile contre des ennemis redoutables au corps à corps. Il devrait ensuite trouver une carte et se diriger vers Paris, où il aurait une chance de retrouver des survivants. Mais sa force était grandement affaiblie... Et il était seul.
Quelques minutes plus tard, il distingua le sol à travers les nuages, et ouvrit son parachute. Il fût freiné avec violence et le Katana faillit sortir de son fourreau. Léon comprit qu'avec un vent pareil, il ne pourrait pas se diriger et que le hasard déciderait de son atterrissage.
Ce dernier se passa sans problèmes quelques minutes plus tard. Il avait atterrit sur un toit, en plein milieu d'une ville déserte. Il essaya de détacher son parachute mais ne réussit pas. Il prit donc son Katana et trancha le gilet pour s'en défaire. Il scruta ensuite les environs.
Les rues étaient totalement désertes, il y avait quelques cadavres (sûrement des suicides), mais aucun zombie n'apparaissait. Tous les magasins étaient totalement dévastés, les voitures retournées et crashées au loin, on pouvait distinguer des flammes. Léon essaya de repérer d'autres parachutes, mais les épais nuages et la la grisaille ambiante diminuait grandement la portée de sa vision. Il se mit donc en route, à la recherche d'autres humains ou de vivres. Il évita de se diriger vers le feu, qui, bien qu'il pouvait avoir été causé par le crash de l'avion, avait dû attirer tous les zombies.
Il arracha a l'aide de son unique bras et de son pied un bout de toile du sombre parachute et se débrouilla pour en faire une cape. Il espérait ainsi se fondre dans la noirceur ambiante, mais aussi cacher son épaule sans bras, par esthétisme.
Il défonça d'un grand coup de pied la porte du toit, dégaina son Katana. Il descendit à pas de loup dans la cage d'escalier, scrutant l'obscurité et essayant de détecter le moindre bruit suspect. Visiblement, il était seul. Il rentra dans le premier appartement qu'il vit. L'intérieur puait le sang séché et la viande avariée. Il appuya par réflexe sur l'interrupteur, qui ne répondit évidemment pas.
Des traces de sang séché étaient réparties sur le sol, et l'appartement était dévasté. Un combat pour la vie avait dû être mené ici. Léon prit une table et la déplaça devant la porte d'entrée, ainsi que toutes les chaises et les meubles qui pourraient la bloquer.
Puis, il chercha un lit pour s'y reposer, épuisé par es derniers évènements
« Bon sang ! »
Le Général Eric Franck, chargé de gérer la base de l'OZK, frappa vigoureusement du poing sur la table.
« Que se passe-t-il ? dit un lieutenant en se retournant.
-Les nouvelles ne sont pas bonnes... On a perdu le signal de tout le convoi aérien.
-Allons... Comment ça, perdu le signal ? Demanda l'homme.
-Aucun signal radio, rien sur le radar... Ils se sont crashés. »
L'homme fit une mine effroyable ?
« Mon général, cela veut dire que...
-Oui. Plus de troupes. L'occident n'est pas près d'être libéré... Bon... »
Il lâcha un gros soupir, puis reprit.
« ... On va aller avertir les hommes, et ensuite on se démerdera pour se recréer un bon groupe. C'est dommage, ils étaient plutôt bons. »
Il sortit de la salle de communication radio, totalement dépité.
Pendant ce temps, Karl Newman, dans la même base, cherchait encore et encore un vaccin permettant de supprimer le virus. Lui aussi était dépité. Dépité d'avoir été la cause – en quelque sorte – de cette odieuse épidémie.
Nyla était arrivée à atterrir dans un aéroport de Moscou sans encombre et avait fait le plein. Sous les conseils de la voix, elle décida de se reposer un instant avant de repartir pour Paris.
« Dis, mon ange gardien... Où sont mes parents ?
-Dans une forteresse civile bien gardée par des tas de militaires. Je peux t'assurer qu'ils sont bien en vie et qu'ils se portent bien. En revanche, ils sont inquiets pour leur fille.
-Je parlais de l'emplacement géographique précis...
-Quelques kilomètres de Paris.
-C'est parfait. Bon. Je crois que je suis requinquée. On repart ! »
Elle se redressa sur son fauteuil et enclencha les manettes sans réfléchir. Elle réussit à nouveau à décoller, en direction de Paris. Elle avait une hâte incroyable de revoir ses parents et d'en finir avec ces dernières semaines éprouvantes.
-Regarde dehors tiens... C'est tout noir, répondit Vector. »
Ils furent interrompus par un message général passé par le pilote de l'avion-cargo.
« Nous traversons une zone de très forte turbulence, il est conseillé de vous allonger avec de ne pas tomber brusquement. »
Les trois amis (Zéro ne compte pas) se regardèrent.
« Ca commence à me faire flipper cette histoire, continua Luke.
-Bah... On est presque arrivés. On est au dessus de Rennes je crois. »
Ils furent secoués à par une oscillation plus forte que d'habitude. Léon trébucha et tomba, handicapé par son bras en moins. Luke l'aida à le relever. Un nouveau message fût diffusé.
« Restez calme, ce n'est qu'un passage difficile. Nous devrions bientôt être arrivés à destination. »
Nos quatre héros restèrent silencieux dans leur chambre. Vector coupa violemment le silence.
« Putain ! J'ai vu une étincelle, là ! »
Ils se ruèrent tous, Zéro compris, à la fenêtre. Vector leur désigna l'aile du doigt. Une nouvelle secousse fut provoquée, et tous tombèrent à la renverse, les uns sur les autres. Mais une succession de petites secousses s'ensuivirent cette fois. Vector se releva et regarda par la fenêtre.
« Bordel ! L'aile a pris feu ! S'écria-t-il. »
Ils n'eurent pas le temps de contempler le désastre, car un nouveau message fut transmis.
« Le réacteur trois est sérieusement endommagé par les turbulences, veuillez vous équiper de vos parachutes, disponibles dans l'arsenal et sous vos lits. »
Tous se précipitèrent à prendre leurs parachutes aux endroits désignés, sans un mot. Zéro aida Léon à attacher le sien, qui l'en remercia. Léon et Vector emportèrent leur Katana en bandoulière.
« On les gars, commença Luke, pour ouvrir le parachute, vous avez juste à tirer sur cette petit languette. Attention, le freinage est plutôt surprenant... Et évitez de tomber dans les pommes pen... »
Il n'eut pas le temps de finir se phrase qu'ils furent soudainement projetés vers la gauche, puis vers le bas. Ca y est, l'aile n'était plus opérationnelle du tout et s'était arrachée. L'avion allait désormais être en chute libre.
Zéro ouvrit la porte de leur chambre tant bien que mal et regarda à gauche et à droite. Certains escaladaient le couloir vers le haut pour se rendre dans l'arrière de l'appareil, là où ils pourraient sauter de l'avion en toute sécurité. Il s'attaqua lui aussi à l'escalade de l'immense morceaux de ferraille qui tombait inexorablement. Tous étaient chahutés par les bruits et les turbulences de l'avion.
Vector suivit Zéro, qui lui même fût suivi par Luke. Léon eut plus de mal à sortir de la pièce et à s'accrocher de son unique bras aux prises qui jonchaient le couloir. Ils grimpèrent pendant un certain moment, jusqu'à ce que Léon n'en puisse plus. Essoufflé, il regarda Vector et Zéro qui étaient déjà rendus beaucoup plus haut, presque à destination.
Léon se reposa quelques secondes. Luke, qui se trouvait légèrement en amont, l'attendait.
Malheureusement pour eux, l'appareil se scinda lentement dans un énorme gémissement grave juste entre Léon et Luke. Luke lui tendit la main et se mit à crier, mais l'appel d'air créé le propulsa violemment en l'air. Quant à Léon, et resta plaqué sur le mur, abasourdi par le bruit intense que provoquait le vent.
L'arrière de l'appareil, moins aérodynamique, tombait beaucoup moins vite que l'avant, ce qui sépara le groupe. Léon attendit quelques minutes et essaya de s'habituer au vacarme ambiant. Les nuages étaient épais et il ne savait pas où se trouvait le sol. Il se décida donc à se relever, puis de sauter dans le vide.
Son faible poids se fit aspiré dans le ciel noir. Il se trouvait à présent en chute libre. Il se laissa tomber ainsi, en essayant de s'habituer à ce baptême de l'air. N'arrivant pas à se retourner, il ne vit pas l'arrière de l'appareil. Ce dernier passa à cinq-cent mètres de lui quelques secondes plus tard. Il se rendit alors compte qu'il n'avait pas une trajectoire droite.
Il essaya de penser aux premières choses qu'il devrait faire une fois en bas. Il tenait son Katana contre son ventre de son unique main, en se rendant compte que se battre avec un sabre serait particulièrement difficile contre des ennemis redoutables au corps à corps. Il devrait ensuite trouver une carte et se diriger vers Paris, où il aurait une chance de retrouver des survivants. Mais sa force était grandement affaiblie... Et il était seul.
Quelques minutes plus tard, il distingua le sol à travers les nuages, et ouvrit son parachute. Il fût freiné avec violence et le Katana faillit sortir de son fourreau. Léon comprit qu'avec un vent pareil, il ne pourrait pas se diriger et que le hasard déciderait de son atterrissage.
Ce dernier se passa sans problèmes quelques minutes plus tard. Il avait atterrit sur un toit, en plein milieu d'une ville déserte. Il essaya de détacher son parachute mais ne réussit pas. Il prit donc son Katana et trancha le gilet pour s'en défaire. Il scruta ensuite les environs.
Les rues étaient totalement désertes, il y avait quelques cadavres (sûrement des suicides), mais aucun zombie n'apparaissait. Tous les magasins étaient totalement dévastés, les voitures retournées et crashées au loin, on pouvait distinguer des flammes. Léon essaya de repérer d'autres parachutes, mais les épais nuages et la la grisaille ambiante diminuait grandement la portée de sa vision. Il se mit donc en route, à la recherche d'autres humains ou de vivres. Il évita de se diriger vers le feu, qui, bien qu'il pouvait avoir été causé par le crash de l'avion, avait dû attirer tous les zombies.
Il arracha a l'aide de son unique bras et de son pied un bout de toile du sombre parachute et se débrouilla pour en faire une cape. Il espérait ainsi se fondre dans la noirceur ambiante, mais aussi cacher son épaule sans bras, par esthétisme.
Il défonça d'un grand coup de pied la porte du toit, dégaina son Katana. Il descendit à pas de loup dans la cage d'escalier, scrutant l'obscurité et essayant de détecter le moindre bruit suspect. Visiblement, il était seul. Il rentra dans le premier appartement qu'il vit. L'intérieur puait le sang séché et la viande avariée. Il appuya par réflexe sur l'interrupteur, qui ne répondit évidemment pas.
Des traces de sang séché étaient réparties sur le sol, et l'appartement était dévasté. Un combat pour la vie avait dû être mené ici. Léon prit une table et la déplaça devant la porte d'entrée, ainsi que toutes les chaises et les meubles qui pourraient la bloquer.
Puis, il chercha un lit pour s'y reposer, épuisé par es derniers évènements
« Bon sang ! »
Le Général Eric Franck, chargé de gérer la base de l'OZK, frappa vigoureusement du poing sur la table.
« Que se passe-t-il ? dit un lieutenant en se retournant.
-Les nouvelles ne sont pas bonnes... On a perdu le signal de tout le convoi aérien.
-Allons... Comment ça, perdu le signal ? Demanda l'homme.
-Aucun signal radio, rien sur le radar... Ils se sont crashés. »
L'homme fit une mine effroyable ?
« Mon général, cela veut dire que...
-Oui. Plus de troupes. L'occident n'est pas près d'être libéré... Bon... »
Il lâcha un gros soupir, puis reprit.
« ... On va aller avertir les hommes, et ensuite on se démerdera pour se recréer un bon groupe. C'est dommage, ils étaient plutôt bons. »
Il sortit de la salle de communication radio, totalement dépité.
Pendant ce temps, Karl Newman, dans la même base, cherchait encore et encore un vaccin permettant de supprimer le virus. Lui aussi était dépité. Dépité d'avoir été la cause – en quelque sorte – de cette odieuse épidémie.
Nyla était arrivée à atterrir dans un aéroport de Moscou sans encombre et avait fait le plein. Sous les conseils de la voix, elle décida de se reposer un instant avant de repartir pour Paris.
« Dis, mon ange gardien... Où sont mes parents ?
-Dans une forteresse civile bien gardée par des tas de militaires. Je peux t'assurer qu'ils sont bien en vie et qu'ils se portent bien. En revanche, ils sont inquiets pour leur fille.
-Je parlais de l'emplacement géographique précis...
-Quelques kilomètres de Paris.
-C'est parfait. Bon. Je crois que je suis requinquée. On repart ! »
Elle se redressa sur son fauteuil et enclencha les manettes sans réfléchir. Elle réussit à nouveau à décoller, en direction de Paris. Elle avait une hâte incroyable de revoir ses parents et d'en finir avec ces dernières semaines éprouvantes.
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