La Peau
Par : julichou
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
Publié le 14/08/09 à 20:45:21 par julichou
Nous assistons au match, une sacrée ambiance dans le stade, les supporters qui chantent donnent au match une allure beaucoup plus festive que sportive. Au coup de sifflet final, l'OM à gagné 4-0 contre Lille. Nous sortons du stade, nous nous dirigeons vers la voiture puis nous prenons la route direction la maison. Nous refaisons le match pendant tout le trajet et nous parlons de chose et d'autre. Nous arrivons à environ minuit chez nous, je suis exténué, je m'écroule dans mon plumard.
Lendemain matin, il est 10h00. Je me lève tranquillement, je prend mon petit dèj et regarde la télé dans mon canapé.
Mon fils se lève, il est tout blanc et remplit de sueur:
«-Papa, sa va pas bien.»
Et il s'écroule sur le sol. J'appelle une ambulance, j'essaye de le réanimer, je lui fout quelques claques pour voir si il réagit, il murmure quelque mots incompréhensible, il est encore conscient s'est déjà ça. Il a un pou normal, je lui touche le front, il est bouillant. L'ambulance arrive enfin, elle embarque mon fils à l'hôpital où il était avant. Je prends ma voiture et je suis l'ambulance, j'arrive deux minutes après le véhicule. Je cherche où est mon fils, et le trouve enfin à l'étage des réanimations. Rien que ce nom me fout la chair de poule. J'arrive en courant à l'étage et j'aperçois du mouvement au fond du couloir. Je me précipite vers toutes ces personnes mais deux infirmiers me prennent par les bras et m'empêche d'approcher le patient. Je m'efforce de leurs résister mais je suis sous le choque et cette évènement m'a enlevé toute force. Je vois mon fils subir un électrochoc, puis deux, et enfin le «bip...bip» qui garde en vie un patient reparti. J'étais soulagé.
Un médecin vient me voir, et m'explique pourquoi l'état de mon fils s'est-il dégradé ainsi:
«-Votre fils a subi une opération il n'y a pas longtemps. Nous vous avions prévenu qu'il y avait des risque. Et bien voilà, son état s'est violemment dégradé parce que ses blessures se sont infectés et que l'infection s'est généralisé dans tout le corps. Il nous reste plus qu'à espérer.
-Si s'est une question d'argent je peux payer il n'y a pas de soucis.
-Malheureusement, je crains que l'argent ne peut rien y changer. Nous allons lui donné des médicaments et le mettre sous perfusion, en espérant que ça suffise.»
J'étais désarmé. Nous étions sur le bon chemin pour retrouver une vie normal, mais non le destin en a décidé autrement. En plus de ça, je ne peut rien faire, je me retrouve dans la même situation de départ, impuissant face à la maladie. A choisir, j'aurais préféré perdre au tiercé et voir ma famille en bonne santé. Le pire s'est que j'ai les moyens pour être heureux, mais je n'y arrive pas. J'ai détruit tout se que j'avais de plus solide, mon mariage, mon boulot et maintenant ma descendance. Je suis un bon à rien. Tous se que je touche se détruit sous mes mains.
Je décidais d'aller voir ma fille, peut-être saurait-elle me réconforté. J'arrivai dans la chambre , je lui expliquai tout ce qui s'était passé depuis la dernière fois qu'on s'était vu. Elle me réconfortait, je la réconfortais. Nous étions maintenant deux dans ce chagrin. Je restais auprès d'elle, plus pour ne pas rester seul que pour lui tenir compagnie. C'est un peu égoïste, je sais, mais mon malheur m'a fais oublié les bonnes manières, ou peut être qu'il m'a rendu moins indulgent.
Lendemain matin, il est 10h00. Je me lève tranquillement, je prend mon petit dèj et regarde la télé dans mon canapé.
Mon fils se lève, il est tout blanc et remplit de sueur:
«-Papa, sa va pas bien.»
Et il s'écroule sur le sol. J'appelle une ambulance, j'essaye de le réanimer, je lui fout quelques claques pour voir si il réagit, il murmure quelque mots incompréhensible, il est encore conscient s'est déjà ça. Il a un pou normal, je lui touche le front, il est bouillant. L'ambulance arrive enfin, elle embarque mon fils à l'hôpital où il était avant. Je prends ma voiture et je suis l'ambulance, j'arrive deux minutes après le véhicule. Je cherche où est mon fils, et le trouve enfin à l'étage des réanimations. Rien que ce nom me fout la chair de poule. J'arrive en courant à l'étage et j'aperçois du mouvement au fond du couloir. Je me précipite vers toutes ces personnes mais deux infirmiers me prennent par les bras et m'empêche d'approcher le patient. Je m'efforce de leurs résister mais je suis sous le choque et cette évènement m'a enlevé toute force. Je vois mon fils subir un électrochoc, puis deux, et enfin le «bip...bip» qui garde en vie un patient reparti. J'étais soulagé.
Un médecin vient me voir, et m'explique pourquoi l'état de mon fils s'est-il dégradé ainsi:
«-Votre fils a subi une opération il n'y a pas longtemps. Nous vous avions prévenu qu'il y avait des risque. Et bien voilà, son état s'est violemment dégradé parce que ses blessures se sont infectés et que l'infection s'est généralisé dans tout le corps. Il nous reste plus qu'à espérer.
-Si s'est une question d'argent je peux payer il n'y a pas de soucis.
-Malheureusement, je crains que l'argent ne peut rien y changer. Nous allons lui donné des médicaments et le mettre sous perfusion, en espérant que ça suffise.»
J'étais désarmé. Nous étions sur le bon chemin pour retrouver une vie normal, mais non le destin en a décidé autrement. En plus de ça, je ne peut rien faire, je me retrouve dans la même situation de départ, impuissant face à la maladie. A choisir, j'aurais préféré perdre au tiercé et voir ma famille en bonne santé. Le pire s'est que j'ai les moyens pour être heureux, mais je n'y arrive pas. J'ai détruit tout se que j'avais de plus solide, mon mariage, mon boulot et maintenant ma descendance. Je suis un bon à rien. Tous se que je touche se détruit sous mes mains.
Je décidais d'aller voir ma fille, peut-être saurait-elle me réconforté. J'arrivai dans la chambre , je lui expliquai tout ce qui s'était passé depuis la dernière fois qu'on s'était vu. Elle me réconfortait, je la réconfortais. Nous étions maintenant deux dans ce chagrin. Je restais auprès d'elle, plus pour ne pas rester seul que pour lui tenir compagnie. C'est un peu égoïste, je sais, mais mon malheur m'a fais oublié les bonnes manières, ou peut être qu'il m'a rendu moins indulgent.
14/08/09 à 23:04:44
synonymes !
14/08/09 à 20:55:50
T'as fait exprès de faire perdre Lille
(
Sweet !!!
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