Je me lève vers 11H00, je file direct à l'hôpital, je regarde mon fils par la vitre de sa chambre qui donne sur le couloir. Je peut voir sur son visage pâle, une épaisse couche de sueur, ainsi qu'un tuyau fixait entre le haut de sa bouche et son nez, il lui sert certainement à mieux respirer. Je l'observe pendant de longues minutes. Il reste immobile sur son lit d'hôpital, juste les gonflements et les dégonflements de ses poumons se font entrevoir à travers les draps d'hôpital. Je m'en vais voir ma fille, elle va bien, elle me parle de ses journées. Cela reste banal puisqu'elle ne peut pas bouger de son lit, mais elle décrit les personne qui s'occupe d'elle, elle se confie à moi. Sa n'était pas arrivée depuis longtemps. Moi je lui raconte se que j'ai fais, en particulier l'altercation avec sa mère:

«-J'en peux plus de vous voir, ton frère et toi, dans ces lits d'hôpitaux, s'est insupportable. Je voudrais changer de place avec vous si s'était possible.
-Je sais se que tu pourrais faire pour nous, mais pense à toi un peu[tousse]. Maintenant que tu as de l'argent fait toi plaisir, paye toi des fringues [tousse], vas au restaurant. Éclate-toi quoi![tousse]
-Ouais... tu as raison.»

Ma fille continue de tousser sans cesse, puis des gouttes de sang jaillissent de sa bouche. Je crie de l'aide, un médecin et deux infirmiers arrivent pour la calmer, l'un deux me sort de la chambre. Je me retrouve dehors, encore en tant que spectateurs. Je vois ces hommes en blanc la sortir elle aussi, ils l'envoient dans l'ascenseur, il n'y a plus de place pour moi. Ces draps sont devenus tout rouge. Les portes se ferment, je vois comme dernière image de ma fille, une femme souffrante, et son sang étalé sur ses draps.
Je suis choqué, je ne m'y attendais pas du tout elle allait pourtant si bien. Je reste sur le siège devant l'ascenseur, je ne peux plus bouger, cette sensation, celle d'être tétanisé, je la connais. Trop de fois j'ai du affronter ça. Cet acharnement rend mon état physique pitoyable. Mes membres sont engourdis à longueur de journée. Les patients, les visiteurs, les personnes qui travaillent dans cette hôpital, toutes ces personnes passent devant moi sans que je les regardent dans les yeux, eux aussi ne me calcule pas.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, le médecin responsable de ma fille vient vers moi:

«-Votre fille a fait une rechute, il n'y a plus de peur que de mal, disons que ça fait parti des effets secondaire.
-Qu'est-ce que vous me prescrivez pour moi?
-Je ne peux rien vous donner comme médicaments mais je peux vous conseillez de faire du sport, notamment les sport extrêmes, faites des rencontres, sortez, prenez l'air, profitez que vous soyez en état pour faire tout ce que vous voulez. Un autre conseil, essayez de trouver des activités qui vous donnent de l'adrénaline, en général sa fait oublié.»

Je le remercie de tout ces conseils et je sortie de l'hôpital. Je retournai chez moi et je cherchais se que je pouvais faire. Je me demandais de quoi j'avais peur, tout de suite en tête me vînt, le vide. Je cherchais donc sur internet, saut en parachute, ULM, para pente, saut à l'élastique, escalade, base jump, tout ça près de chez moi.


PS: Vous pouvez choisir quelle activité je vais faire puisque sa ne changera rien pour le déroulement de la fic.