Mind Gone Syndrome
Par : Arni
Genre : Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 3
Enterrement
Publié le 27/08/15 à 03:48:10 par Arni
Chapitre 2 : Enterrement
7 février 2051 – Cour extérieure du DCDC, Washington DC.
Toute la famille Anderwoods présente au centre de protection DCDC attendait dans la cour extérieure, tout de noir vêtu, que le cercueil vide de corps mais plein de symbolique ne s’avance aux yeux de tous. C’est à ce moment précis que l’avion de l’armée atterrit sur la piste d’atterrissage improvisée depuis la restructuration du centre pénitencier en centre de quarantaine avec à son bord Rick Dixon le Maréchal de l’armée, Clint Johnson le boss des Rangers, 6 soldats venus avec leurs fusil et un drapeau américain à poser sur le cercueil ainsi que David Ayrtès, le dernier employeur de Ned qui tenait à être présent pour lui rendre un dernier hommage. Tout le monde avait les yeux braqués sur les militaires qui avançaient lentement mais sûrement vers le magnifique cercueil en sapin qui gisait au milieu de l’herbe verte encore recouverte de la rosée du matin. Le drapeau américain fut posé sur le cercueil par Johnson et que les militaires reculèrent pour se placer dans l’assemblée constituée de la famille et des amis de Ned qui étaient retenus dans le centre. Il y avait un ordinateur accroché au mur afin de pouvoir faire suivre la sépulture aux parents de Ned qui ont dû rester à Chicago.
Comme le veut la tradition lors d’un enterrement, le révérend invita d’abord diverses personnes à prendre la parole afin de laisser un dernier message au défunt. Même si dans le cas présent, ce dernier n’était pas présent dans la caisse en bois recouverte de velours rouge qu’avait acheté Catheline afin de rendre hommage à son époux qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer depuis le jour de leur premier rendez-vous. Le premier à prendre la parole devant l’assemblée fût Robert. L’homme s’était attaché les cheveux et rasé la barbe de près. Le meilleur ami du défunt était classe dans son costard noir. Benjamin remarqua que l’émotion était largement perceptible dans son regard et dans son expression faciale. Lavoisier était d’habitude un homme qui ne laissait jamais apparaitre la moindre émotion. Cette fois-ci, son chagrin était tellement grand que son visage traduisait son état d’esprit actuel. Bob commença ensuite son discours, d’une voix tremblante.
« Ned, je n’arrive toujours pas à y croire, après tout ce qu’on a traversé. On a survécu à tout ce qui s’était présenté à nous, on a toujours fait en sorte de s’en sortir … J’aimerais te rendre hommage, tu le mérites. On s’est connu lors de nos études en chimie et depuis on ne s’est plus quitté, on a même failli être de la même famille. Tu as toujours été le frère que je n’ai jamais pu trouver dans ma famille. On a tout fait ensemble, nos études, nos vies. Je t’ai même suivi à Washington après nos études, même notre boulot on l’a toujours fait ensemble. Je regrette l’époque où on travaillait à 2 pour l’Université de Washington sur la synthèse de diènes précurseurs de synthèses de produits d’intérêt thérapeutique, c’était le bon temps. On rentrait souvent sur Chicago pour aller voir ta famille, toi pour voir ta famille, moi afin de sortir avec ta sœur, Liana. Paix à ton âme à toi aussi mon ange. J’espère que vous vous retrouverez au paradis. Ben et Lili nous ont d’ailleurs rejoint tous les 2 après leurs études respectives. On était tous heureux, je me souviens, c’était la vie dont on rêvait, on a pu y gouter c’est déjà ça. Je voudrais souhaiter beaucoup de courage à Catheline et aux enfants. Je vais m’arrêter ici car je pense que je vais éclater en sanglot. Ned je t’aime mon pote et je ne t’oublierai jamais. Je suis très honoré que tu aies donné mon prénom à ton gamin, merci. Ton Robert ».
Lavoisier retourna à sa place en se frottant les yeux. L’ami de Ned était visiblement très marqué par le discours qu’il venait de faire, touché par l’adieu qu’il a été forcé de faire à son meilleur ami, trop tôt disparu. Une fois que Robert fût assis, c’est Benjamin, le petit frère du défunt, qui décida de prendre la parole devant toutes les personnes présentes à cet enterrement. Le second fils de Frank et Monica, qui regardaient la cérémonie avec beaucoup d’émotion via le logiciel informatique Skype, se leva afin de se diriger vers le parloir. Il avait le cœur lourd et les yeux humides. Ben était pris d’une immense tristesse avant de prendre la parole en mémoire de Ned Steve Anderwoods devant toute cette assemblée qui avait les yeux fixés sur lui. Ces yeux qui criaient la tristesse, comme Benjamin pu le remarquer. Il respira profondément et commença son discours spontané.
« Grand-frère, tu ne peux pas imaginer à quel point tu me manques. Les 2 seules semaines que j’ai passé sans toi ont été parmi les pires de toute ma petite existence. Bien pire que ce qu’on a subi en Italie, car là-bas, je me disais tous les jours que je m’en sortirais, qu’on allait tous se relever de cette captivité, toute l’escouade. Au contraire, dans cette situation, je n’ai pas la moindre idée de comment je trouverai la force de me relever. Tu as toujours été tout pour moi, mon ami, mon frère, mon mentor. Cette douleur de perdre un membre si proche, je n’imaginais pas la revire avant un petit temps, et surtout pas qu’elle te concernerait de si près. Je suis encore sous le choc. Je repense encore à notre cabane dans les bois, quand on était gamin. On adorait s’y rendre, on jouait à la guerre avec des bouts de bois, on avait que ça, mais on était heureux. Il m’a fallu beaucoup de courage pour arriver à m’exprimer aujourd’hui, mais tu le mérites, pour la vie exemplaire que tu as vécu comme ami, comme frère, comme fils et comme soldat. Tu as toujours été accroché à tes valeurs sans jamais flancher, et pour ça je t’admire, et je t’admirerai toujours. Repose en paix Ned. »
Benjamin regagna sa place en arborant le costume noir à cravate blanche qu’il avait revêtu. Ces cheveux longs lui tombaient sur les épaules et se balançaient dans l’air au gré de ses pas. Une fois qu’il fut assis, Catheline se leva et se dirigea vers le micro afin d’honorer la mémoire de l’homme qu’elle aimait et qu’elle aime toujours, depuis de longues années déjà et avec qui elle a toujours été heureuse, lorsqu’il était présent. Cat ne put retenir ses larmes et sanglota tout le long de son émouvant discours.
« Ned, mon cœur, je ne sais même pas par où commencer. Si je devais raconter chaque moment qu’on a passé ensemble pendant lequel tu m’as comblée de bonheur, je devrais raconter l’entièreté de notre histoire. Je repense encore parfois à notre rencontre lorsque tu étais venu chercher Ben à la fac de génétique après le cours de Génie Génétique de Monsieur Nyssaux. Je m’en souviens comme si c’était hier, je me souviens de tout. Lorsque je repense à ta demande en mariage dans le restaurant le plus chic de Washington, j’en ai encore les larmes aux yeux. Ce jour-là tu avais fait de moi la plus heureuse des femmes sur cette Terre. En parlant de mariage, celui que tu m’as offert était splendide. Il était vraiment comme je l’avais toujours imaginé et tu savais à quel point j’espérais faire un beau mariage, tu m’as exaucé. Que dire de la naissance de nos 2 magnifiques bébés ? Quand je regarde Rob, je ne peux m’empêcher de te voir toi, il te ressemble comme deux gouttes d’eau. Il a ton charme, ta douceur et ta gentillesse. Brandon te ressemble aussi intérieurement, moins physiquement bien sûr, mais je sens ta présence en lui. Notre histoire a toujours été rose, sauf pendant ton absence durant laquelle je n’ai cessé de croire à ton retour, cessé de t’aimer. Aujourd’hui tu n’es plus là mais tu vivras pour toujours dans mon cœur et dans celui de tes proches, repose en paix, tu le mérites, mon ange. »
Catheline rejoignit sa place en pleurs, ses 2 fils se levèrent pour la prendre dans leurs petits bras de jeunes adultes. Leur mère très touchée par leur geste les serra fort dans ses bras tout en allant reprendre sa place dans l’assemblée. Elle était assise à côté de Benjamin. Une fois que les discours furent terminés, le prêtre donna le feu vert pour la cérémonie militaire. Les 6 soldats déplacèrent le cercueil vide de 2 mètres. Après être revenus à leur emplacement d’origine, les membres des Rangers levèrent leur carabine M44A7 Garand en l’air en attendant le signal du Chef des Rangers. Ce dernier cria « Feu ! » et les 6 hommes s’exécutèrent en appuyant sur la détente de leurs armes qui éjectèrent toutes une douille de fusil de manière synchronisée. Le rituel recommença 5 fois de plus, afin de porter le total de salve à 6. Catheline observait ce spectacle avec respect, mais au fond d’elle-même elle s’appréciait guère de voir une telle cérémonie à l’enterrement de son mari. Ned avait servi dans l’armée et y avait donc droit, la veuve s’adressa à son beau-frère et ami : « Qu’est-ce que Ayrtès fait là ? Fais le partir, c’est de sa faute si Ned est mort, j’en suis convaincue ».
Après que le révérend Daniels ait prononcé son discours de fin de séance en mémoire de Ned Steve Anderwoods, récemment disparu, Rick Dixon vint déposer le drapeau américain replié dans les mains de Catheline Anderwoods. Le maréchal lui présenta ses condoléances et se retira. Il était temps pour tout le monde de se disperser et d’enterrer le cercueil du défunt dans le trou au-dessus duquel il était disposé depuis un petit moment à présent. Benjamin se dirigea en direction de David Ayrtès, qui était vêtu d’un de ses plus beaux costumes noirs, encore une fois l’homme était très classe malgré l’occasion et le frère de Ned profita de l’occasion pour accoster le directeur de la CIA.
« Monsieur Ayrtès, j’en ai marre de me taire. Je sais des choses sur la mort de Ned. J’aimerais vous les communiquer, elles vous concernent également.
- Des choses ? Quel genre de choses ? Comment les avez-vous apprises ?
- J’ai suivi Ned le jour de sa mort car il n’était pas net depuis son retour d’Italie et je voulais essayer de comprendre ce qu’il trafiquait.
- Pas ici, vous me raconterez tout à l’Agence. Quand est-ce que ça vous arrangerait ?
- Ecoutez, demain. Je n’ai pas grand-chose à faire ces derniers temps.
- Soyez prêt demain à 11h tapante sur la piste d’atterrissage à l’arrière du complexe, un jet viendra vous chercher pour vous amener à l’Agence.
- Très bien. »
David Ayrtès se dirigea avec la délégation de l’armée vers le Jet Privé dans lequel ils étaient arrivés par voie aérienne plus tôt dans la journée. Les cris des infectés raisonnaient dans le jour. Les créatures étaient massées contre les barrières de la prison, qu’ils n’avaient aucune chance de faire tomber, tant elles avaient été renforcées. Les monstres ont été attirés par les coups de feu tirés lors de l’enterrement de Ned. La puanteur qu’ils dégageaient arriva jusqu’aux narines du frère de Ned qui se mit à tousser tant cette odeur était insoutenable. Benjamin s’approcha de sa belle-sœur et lui dit « Voilà, ils partent ».
7 février 2051 – Cour extérieure du DCDC, Washington DC.
Toute la famille Anderwoods présente au centre de protection DCDC attendait dans la cour extérieure, tout de noir vêtu, que le cercueil vide de corps mais plein de symbolique ne s’avance aux yeux de tous. C’est à ce moment précis que l’avion de l’armée atterrit sur la piste d’atterrissage improvisée depuis la restructuration du centre pénitencier en centre de quarantaine avec à son bord Rick Dixon le Maréchal de l’armée, Clint Johnson le boss des Rangers, 6 soldats venus avec leurs fusil et un drapeau américain à poser sur le cercueil ainsi que David Ayrtès, le dernier employeur de Ned qui tenait à être présent pour lui rendre un dernier hommage. Tout le monde avait les yeux braqués sur les militaires qui avançaient lentement mais sûrement vers le magnifique cercueil en sapin qui gisait au milieu de l’herbe verte encore recouverte de la rosée du matin. Le drapeau américain fut posé sur le cercueil par Johnson et que les militaires reculèrent pour se placer dans l’assemblée constituée de la famille et des amis de Ned qui étaient retenus dans le centre. Il y avait un ordinateur accroché au mur afin de pouvoir faire suivre la sépulture aux parents de Ned qui ont dû rester à Chicago.
Comme le veut la tradition lors d’un enterrement, le révérend invita d’abord diverses personnes à prendre la parole afin de laisser un dernier message au défunt. Même si dans le cas présent, ce dernier n’était pas présent dans la caisse en bois recouverte de velours rouge qu’avait acheté Catheline afin de rendre hommage à son époux qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer depuis le jour de leur premier rendez-vous. Le premier à prendre la parole devant l’assemblée fût Robert. L’homme s’était attaché les cheveux et rasé la barbe de près. Le meilleur ami du défunt était classe dans son costard noir. Benjamin remarqua que l’émotion était largement perceptible dans son regard et dans son expression faciale. Lavoisier était d’habitude un homme qui ne laissait jamais apparaitre la moindre émotion. Cette fois-ci, son chagrin était tellement grand que son visage traduisait son état d’esprit actuel. Bob commença ensuite son discours, d’une voix tremblante.
« Ned, je n’arrive toujours pas à y croire, après tout ce qu’on a traversé. On a survécu à tout ce qui s’était présenté à nous, on a toujours fait en sorte de s’en sortir … J’aimerais te rendre hommage, tu le mérites. On s’est connu lors de nos études en chimie et depuis on ne s’est plus quitté, on a même failli être de la même famille. Tu as toujours été le frère que je n’ai jamais pu trouver dans ma famille. On a tout fait ensemble, nos études, nos vies. Je t’ai même suivi à Washington après nos études, même notre boulot on l’a toujours fait ensemble. Je regrette l’époque où on travaillait à 2 pour l’Université de Washington sur la synthèse de diènes précurseurs de synthèses de produits d’intérêt thérapeutique, c’était le bon temps. On rentrait souvent sur Chicago pour aller voir ta famille, toi pour voir ta famille, moi afin de sortir avec ta sœur, Liana. Paix à ton âme à toi aussi mon ange. J’espère que vous vous retrouverez au paradis. Ben et Lili nous ont d’ailleurs rejoint tous les 2 après leurs études respectives. On était tous heureux, je me souviens, c’était la vie dont on rêvait, on a pu y gouter c’est déjà ça. Je voudrais souhaiter beaucoup de courage à Catheline et aux enfants. Je vais m’arrêter ici car je pense que je vais éclater en sanglot. Ned je t’aime mon pote et je ne t’oublierai jamais. Je suis très honoré que tu aies donné mon prénom à ton gamin, merci. Ton Robert ».
Lavoisier retourna à sa place en se frottant les yeux. L’ami de Ned était visiblement très marqué par le discours qu’il venait de faire, touché par l’adieu qu’il a été forcé de faire à son meilleur ami, trop tôt disparu. Une fois que Robert fût assis, c’est Benjamin, le petit frère du défunt, qui décida de prendre la parole devant toutes les personnes présentes à cet enterrement. Le second fils de Frank et Monica, qui regardaient la cérémonie avec beaucoup d’émotion via le logiciel informatique Skype, se leva afin de se diriger vers le parloir. Il avait le cœur lourd et les yeux humides. Ben était pris d’une immense tristesse avant de prendre la parole en mémoire de Ned Steve Anderwoods devant toute cette assemblée qui avait les yeux fixés sur lui. Ces yeux qui criaient la tristesse, comme Benjamin pu le remarquer. Il respira profondément et commença son discours spontané.
« Grand-frère, tu ne peux pas imaginer à quel point tu me manques. Les 2 seules semaines que j’ai passé sans toi ont été parmi les pires de toute ma petite existence. Bien pire que ce qu’on a subi en Italie, car là-bas, je me disais tous les jours que je m’en sortirais, qu’on allait tous se relever de cette captivité, toute l’escouade. Au contraire, dans cette situation, je n’ai pas la moindre idée de comment je trouverai la force de me relever. Tu as toujours été tout pour moi, mon ami, mon frère, mon mentor. Cette douleur de perdre un membre si proche, je n’imaginais pas la revire avant un petit temps, et surtout pas qu’elle te concernerait de si près. Je suis encore sous le choc. Je repense encore à notre cabane dans les bois, quand on était gamin. On adorait s’y rendre, on jouait à la guerre avec des bouts de bois, on avait que ça, mais on était heureux. Il m’a fallu beaucoup de courage pour arriver à m’exprimer aujourd’hui, mais tu le mérites, pour la vie exemplaire que tu as vécu comme ami, comme frère, comme fils et comme soldat. Tu as toujours été accroché à tes valeurs sans jamais flancher, et pour ça je t’admire, et je t’admirerai toujours. Repose en paix Ned. »
Benjamin regagna sa place en arborant le costume noir à cravate blanche qu’il avait revêtu. Ces cheveux longs lui tombaient sur les épaules et se balançaient dans l’air au gré de ses pas. Une fois qu’il fut assis, Catheline se leva et se dirigea vers le micro afin d’honorer la mémoire de l’homme qu’elle aimait et qu’elle aime toujours, depuis de longues années déjà et avec qui elle a toujours été heureuse, lorsqu’il était présent. Cat ne put retenir ses larmes et sanglota tout le long de son émouvant discours.
« Ned, mon cœur, je ne sais même pas par où commencer. Si je devais raconter chaque moment qu’on a passé ensemble pendant lequel tu m’as comblée de bonheur, je devrais raconter l’entièreté de notre histoire. Je repense encore parfois à notre rencontre lorsque tu étais venu chercher Ben à la fac de génétique après le cours de Génie Génétique de Monsieur Nyssaux. Je m’en souviens comme si c’était hier, je me souviens de tout. Lorsque je repense à ta demande en mariage dans le restaurant le plus chic de Washington, j’en ai encore les larmes aux yeux. Ce jour-là tu avais fait de moi la plus heureuse des femmes sur cette Terre. En parlant de mariage, celui que tu m’as offert était splendide. Il était vraiment comme je l’avais toujours imaginé et tu savais à quel point j’espérais faire un beau mariage, tu m’as exaucé. Que dire de la naissance de nos 2 magnifiques bébés ? Quand je regarde Rob, je ne peux m’empêcher de te voir toi, il te ressemble comme deux gouttes d’eau. Il a ton charme, ta douceur et ta gentillesse. Brandon te ressemble aussi intérieurement, moins physiquement bien sûr, mais je sens ta présence en lui. Notre histoire a toujours été rose, sauf pendant ton absence durant laquelle je n’ai cessé de croire à ton retour, cessé de t’aimer. Aujourd’hui tu n’es plus là mais tu vivras pour toujours dans mon cœur et dans celui de tes proches, repose en paix, tu le mérites, mon ange. »
Catheline rejoignit sa place en pleurs, ses 2 fils se levèrent pour la prendre dans leurs petits bras de jeunes adultes. Leur mère très touchée par leur geste les serra fort dans ses bras tout en allant reprendre sa place dans l’assemblée. Elle était assise à côté de Benjamin. Une fois que les discours furent terminés, le prêtre donna le feu vert pour la cérémonie militaire. Les 6 soldats déplacèrent le cercueil vide de 2 mètres. Après être revenus à leur emplacement d’origine, les membres des Rangers levèrent leur carabine M44A7 Garand en l’air en attendant le signal du Chef des Rangers. Ce dernier cria « Feu ! » et les 6 hommes s’exécutèrent en appuyant sur la détente de leurs armes qui éjectèrent toutes une douille de fusil de manière synchronisée. Le rituel recommença 5 fois de plus, afin de porter le total de salve à 6. Catheline observait ce spectacle avec respect, mais au fond d’elle-même elle s’appréciait guère de voir une telle cérémonie à l’enterrement de son mari. Ned avait servi dans l’armée et y avait donc droit, la veuve s’adressa à son beau-frère et ami : « Qu’est-ce que Ayrtès fait là ? Fais le partir, c’est de sa faute si Ned est mort, j’en suis convaincue ».
Après que le révérend Daniels ait prononcé son discours de fin de séance en mémoire de Ned Steve Anderwoods, récemment disparu, Rick Dixon vint déposer le drapeau américain replié dans les mains de Catheline Anderwoods. Le maréchal lui présenta ses condoléances et se retira. Il était temps pour tout le monde de se disperser et d’enterrer le cercueil du défunt dans le trou au-dessus duquel il était disposé depuis un petit moment à présent. Benjamin se dirigea en direction de David Ayrtès, qui était vêtu d’un de ses plus beaux costumes noirs, encore une fois l’homme était très classe malgré l’occasion et le frère de Ned profita de l’occasion pour accoster le directeur de la CIA.
« Monsieur Ayrtès, j’en ai marre de me taire. Je sais des choses sur la mort de Ned. J’aimerais vous les communiquer, elles vous concernent également.
- Des choses ? Quel genre de choses ? Comment les avez-vous apprises ?
- J’ai suivi Ned le jour de sa mort car il n’était pas net depuis son retour d’Italie et je voulais essayer de comprendre ce qu’il trafiquait.
- Pas ici, vous me raconterez tout à l’Agence. Quand est-ce que ça vous arrangerait ?
- Ecoutez, demain. Je n’ai pas grand-chose à faire ces derniers temps.
- Soyez prêt demain à 11h tapante sur la piste d’atterrissage à l’arrière du complexe, un jet viendra vous chercher pour vous amener à l’Agence.
- Très bien. »
David Ayrtès se dirigea avec la délégation de l’armée vers le Jet Privé dans lequel ils étaient arrivés par voie aérienne plus tôt dans la journée. Les cris des infectés raisonnaient dans le jour. Les créatures étaient massées contre les barrières de la prison, qu’ils n’avaient aucune chance de faire tomber, tant elles avaient été renforcées. Les monstres ont été attirés par les coups de feu tirés lors de l’enterrement de Ned. La puanteur qu’ils dégageaient arriva jusqu’aux narines du frère de Ned qui se mit à tousser tant cette odeur était insoutenable. Benjamin s’approcha de sa belle-sœur et lui dit « Voilà, ils partent ».
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