Black Bullet, (titre temporaire)
Par : Camion2LaGalayr
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 01/04/15 à 21:00:12 par Camion2LaGalayr
Au fil des jours qui suivent, Arnaud retourne près de son de son domicile, discrètement, prenant soin de ne pas se faire repérer par n'importe qui, chaque personnes dans le quartier pourrait être au courant de son statut et le dénoncer à ses poursuivants.
Avec une prudence extrême il observait le plus longtemps et le plus méticuleusement possible il examinait la situation. Au cours de ce laps de temps il observait plusieurs individus, parfois nombreux, parfois seuls, entrer, sortir, monter la garde, observer de plus ou moins loin avec plus ou moins de discrétion le bâtiment HLM en ruine qu'on leur avait décrit comme étant habité par un traître. Pour Arnaud, il était beaucoup trop dangereux de retourner vivre chez lui, il devait attendre que la situation se calme, il pensait que ses poursuivants allaient se lasser ou penser qu'il s'était enfuit dans un autre quartier. Pendant ce temps, il continuait de travailler dans le quartier voisin en faisant ses livraisons sans rien dire à son employeur de la situation précaire dans laquelle il se trouvait. Le soir venu, il regagnait prudemment l'habitation de Richard pour manger y passer la nuit. Durant ces soirées passées ensemble, la relation entre les deux hommes se resserra, ils parlèrent plus avec de moins en moins de formalités.
Le jeune homme était très reconnaissant envers Richard de l'avoir aidé dans une situation aussi critique.
En cette fin d'après-midi, encore une fois Arnaud se rapproche doucement mais sûrement de son habitation. Le jeune homme, en ce jour aussi froid que pluvieux, emprunte les petites rues désertes et sombres. Utilisant une capuche pour cacher son visage, il prend quelques risques en traversant des ruelles peuplés de quelques clochard miséreux ou d'enfants maudits affamés.
Il arrive enfin à un endroit d'où il peut apercevoir l'immeuble en ruine dans lequel il vivait il y à encore quelques jours. Il a de multiples raisons pour risquer autant en essayant de récupérer ce lieu, elles sont plus ou moins bonnes et plus ou moins pratiques et matérielles. En même temps de ne plus vouloir dépendre de Richard, il veut retourner dans à l'endroit dans lequel il a vécut tant d'années et affronté tant d'épreuve, c'est sûrement les raisons les plus spirituelles qu'il possède car ce bâtiment est bourré de caches que lui seul connaît et dans lesquels il a dissimulés bon nombre de ses affaires dont ses économies et autres objets de valeurs. En plus de cela, il y a de bonnes chances que personne n'ait découvert la pièce même dans laquelle il vivait.
À la grande surprise du jeune homme quand il finit d'observer les alentours, il ne trouve aucuns éléments suspects. Craignant un piège, Arnaud décide de ratisser plus large, de changer de point de vue. Il recule dans les ombres de la petites ruelles qui l'abrite et commence à marcher rapidement dans le sens opposé de son habitation. Changeant deux fois de ruelles, il arrive devant l'entrée d'un autre bâtiment HLM, celui-ci debout. La porte n'est même plus là, enfoncée puis emportée il y a plusieurs années déjà, Arnaud sait que ce bâtiment est complètement abandonné et qu'il a un accès au toit. S'engouffrant dans le bâtiment non éclairé, il tâte d'abord à l'aveuglette les murs et finit par trouver la rembarre de l'escalier. Le jeune homme grimpe, aussi rapidement que l'obscurité lui permet, les marches jusqu'à atteindre le dernier étage. De là il tâte à nouveau les murs jusqu'à trouver ce qu'il cherchait, une porte en fer. Il passe sa main sur la poignée et la tourne, la porte n'est même pas verrouillée et s'ouvre dans l'instant, la lumière du ciel gris aveugle Arnaud pendant une seconde avant que sa vision ne revienne à la normale et lui laisse voir le toit désert de l'immeuble.
Il se rapproche prudemment du bord du toit et se baisse vers un peu vers le vide. Saisit de vertige, il recule brusquement d'un pas. Il se met alors à genoux devant le rebord et pose ses mains sur le sol pour se rassurer puis il observe en bas.
Le garçon a changé de point de vue, de là où il est il a une vue parfaite sur son habitation qui ne passe pas inaperçue. Les hommes ont la taille de fourmis de là où il est mais ce n'est pas leur apparence qui intéresse Arnaud mais leur position et leur comportement. De là où il se trouve, il dénombres une vingtaine de personnes. Une bonne partie d'entre elles se trouvent dans des rues voisines et l'entrée de l'HLM abattu n'est pas dans leur champ de vision. Quelques personne sont assez proches de l'entrée de l'immeuble renversé mais d'après leur positions, il ne le surveillent pas, même de là, Arnaud arrive à repérer quelques sans abris qui sont allongés sur le sol trempé. Aucuns éléments suspect n'est à signaler. La nouvelle est encourageante pour Arnaud qui reprend un peu espoir.
Tout le reste de l'après-midi et pendant une grande partie de la soirée, Arnaud reste perché sur le toit de l'immeuble désert à observer. Il n'a rien trouvé de suspect et d'après lui, ses poursuivants et les voleurs se sont lassés.
Maintenant il fait nuit noir et c'est plein de confiance qu'Arnaud descend avec précaution les marches de l'appartement HLM et en ressort avec un objectif en tête, retourner chez lui.
Dans les ruelles glaciales et humides, marchant à la façon des miséreux du quartier, le dos et la tête courbés, regardant le sol insalubre, le garçon progresse vers son habitat. Au fil des ruelles, le silence de la nuit est quelques fois interrompu par la toux des SDF malades et les bruits des sacs poubelle qui s'entrechoquent quand l'un d'entre eux cherche son dîner de ce soir à l'intérieur des ordures.
Débouchant de la dernière ruelles de son itinéraire compliqué et tortueux, Arnaud arrive enfin devant l'entrée de sa « maison ». Regardant une dernière fois autour de lui, il entre rapidement.
À l'intérieur de la pièce en ruine, sa vue ne lui est plus d'aucune utilité, il est plongé dans l'obscurité totale mais ce n'est pas un problème, ce n'est pas le première fois, il connaît chaque recoins de la pièce par cœur. Il se dirige d'abord dans la direction opposée à l'entrée de sa chambre, tendant la main devant lui pour ne pas risquer de se cogner malgré tout. Il finit par arriver en face du mur sur lequel il pose sa main. Il fait glisser sa main le long de la façade jusqu'à ce qu'elle rencontre un vide et s'y engouffre, une sorte de trou dans le mur. Il s'agît en fait d'une des issues qu'Arnaud avait barricadé dans le passé, elle a parfaitement servie de diversion et a sûrement mené les voleurs vers une mauvaise piste. Le jeune homme avait envisagé cette possibilité et même si ce n'était pas important, il voulait confirmer ce fait. Après avoir vérifié ceci, Arnaud se retourne et marche vers l'entrée de la pièce dans laquelle il vit. Repérant rapidement la fissure quasiment invisible qui montre que cette façade est factice, il glisse sa main le long de cette dernière jusqu'à ce que cette dernière rencontre une petit papier, ce qui rassure énormément le jeune homme.
Arnaud se redresse tranquillement et se met à pousser fort sur la façade en béton qui pivote difficilement. Une fois l'espace assez grand, il se faufile à l'intérieur de la pièce cachée et referme la paroi derrière lui en remettant le petit papier.
Enfin il est revenu chez lui dans l'endroit auquel, selon lui, il appartient, le jeune homme va pouvoir retrouver sa vie, certes inconfortable mais familière qu'il avait auparavant. Son seul regret est de ne pas avoir prévenu Richard qu'il ne viendrait pas dans la soirée mais il lui disait à chaque fois avant de partir en repérage qu'il était possible qu'il ne rentre pas au soir. De toutes façon, il allait le prévenir le lendemain qu'il avait retrouvé son ancien mode de vie.
Cherchant à l'aveuglette dans la pièce envahie par la noirceur de la nuit le chalumeau, le jeune Arnaud manque de trébucher mais il ne peut s'empêcher de heurter douloureusement une de ses chaises. Avec un certaine souffrance au niveau du tibia, il finit par mettre la main sur l'objet de sa convoitise et sans attendre un seul instant, il allume le chalumeau.
La flamme sortant de la bouche de l'outil incendiaire éclaire peu mais permet au garçon de mieux discerner ce qu'il entoure. Il n'a pas l'habitude de se cogner chez lui, même quand il ne voit rien mais après tout la pièce ressemble plus à un débarra de mobilier en bois plutôt qu'à une chambre de jeune adulte.
Arnaud met le feu à une petit papier qu'il lance de l'autre côté de sa « cheminée » sans grand espoir, il n'a pas ravitaillé le bois depuis la dernière fois mais il tente le coup, croyant en une chance infime que les petites flammes mettent le feu à un morceau de bois relativement intact de l'autre côté. À sa grande surprise, il sent que les flammes se répandent dans la pièce d'à côté. Il trouve d'abord cela bizarre mais il ne s'en inquiète guère, peut-être qu'il restait assez de bois après tout.
Tâtonnant en dessous d'une autre pille de combustible, le jeune homme attrape une lampe à huile assez vieille qu'il allume avec le chalumeau avant de la poser sur sa table à manger. La pièce est maintenant correctement éclairée, tout semble à sa place, il reste encore la boîte de conserve de pâté qu'Arnaud n'avait même pas finie avant de partir de chez lui. Sachant pertinemment qu'à l'heure actuelle la nourriture est complètement pourrie, il se penche quand même au dessus de la boîte de conserve, poussé par la faim. Soudain Arnaud recule d'un pas. L'intérieur de la conserve est totalement vide. Le jeune homme est alors remplit de doutes, il était pourtant sûr de ne pas avoir finit sa boîte de conserve, il s'en rappelle parfaitement, il en déduit que quelqu'un a réussi à trouver sa cache. Il se met alors à regarder autour de lui et remarque seulement maintenant que plusieurs meubles semblent manquant ou en désordre, l'espoir qu'il entretenait disparaît et alors qu'il est sur le point de fouiller toutes ses autres cachettes pour inventorier tout ce qui lui a été dérobé, il remarque une silhouette caché sous la couverture de son lit.
D'abord paniqué, figé au même endroit pendant plusieurs instants, Arnaud se calme un peu devant l'inactivité de sa personne dissimulée en dessous de la couverture blanche.
Sans bruits, le jeune homme marche à petits pas vers la droite sans quitter le lit des yeux, jusqu'à se baisser. La main d'Arnaud touche alors le plancher et appui sur une section de ce dernier qui s'enfonce légèrement. Il attrape le bout de bois et le retire, découvrant une compartiment caché dans lequel il plonge doucement sa main, sans regarder où elle va, et en sort une pistolet.
Soudain, la couverture qui cachait l'individu dans le lit tombe. Arnaud se relève brusquement, braquant immédiatement l'arme en direction de se dernier et machinalement, sans même y penser, appui sur la détente dans l'instant.
Avec une prudence extrême il observait le plus longtemps et le plus méticuleusement possible il examinait la situation. Au cours de ce laps de temps il observait plusieurs individus, parfois nombreux, parfois seuls, entrer, sortir, monter la garde, observer de plus ou moins loin avec plus ou moins de discrétion le bâtiment HLM en ruine qu'on leur avait décrit comme étant habité par un traître. Pour Arnaud, il était beaucoup trop dangereux de retourner vivre chez lui, il devait attendre que la situation se calme, il pensait que ses poursuivants allaient se lasser ou penser qu'il s'était enfuit dans un autre quartier. Pendant ce temps, il continuait de travailler dans le quartier voisin en faisant ses livraisons sans rien dire à son employeur de la situation précaire dans laquelle il se trouvait. Le soir venu, il regagnait prudemment l'habitation de Richard pour manger y passer la nuit. Durant ces soirées passées ensemble, la relation entre les deux hommes se resserra, ils parlèrent plus avec de moins en moins de formalités.
Le jeune homme était très reconnaissant envers Richard de l'avoir aidé dans une situation aussi critique.
En cette fin d'après-midi, encore une fois Arnaud se rapproche doucement mais sûrement de son habitation. Le jeune homme, en ce jour aussi froid que pluvieux, emprunte les petites rues désertes et sombres. Utilisant une capuche pour cacher son visage, il prend quelques risques en traversant des ruelles peuplés de quelques clochard miséreux ou d'enfants maudits affamés.
Il arrive enfin à un endroit d'où il peut apercevoir l'immeuble en ruine dans lequel il vivait il y à encore quelques jours. Il a de multiples raisons pour risquer autant en essayant de récupérer ce lieu, elles sont plus ou moins bonnes et plus ou moins pratiques et matérielles. En même temps de ne plus vouloir dépendre de Richard, il veut retourner dans à l'endroit dans lequel il a vécut tant d'années et affronté tant d'épreuve, c'est sûrement les raisons les plus spirituelles qu'il possède car ce bâtiment est bourré de caches que lui seul connaît et dans lesquels il a dissimulés bon nombre de ses affaires dont ses économies et autres objets de valeurs. En plus de cela, il y a de bonnes chances que personne n'ait découvert la pièce même dans laquelle il vivait.
À la grande surprise du jeune homme quand il finit d'observer les alentours, il ne trouve aucuns éléments suspects. Craignant un piège, Arnaud décide de ratisser plus large, de changer de point de vue. Il recule dans les ombres de la petites ruelles qui l'abrite et commence à marcher rapidement dans le sens opposé de son habitation. Changeant deux fois de ruelles, il arrive devant l'entrée d'un autre bâtiment HLM, celui-ci debout. La porte n'est même plus là, enfoncée puis emportée il y a plusieurs années déjà, Arnaud sait que ce bâtiment est complètement abandonné et qu'il a un accès au toit. S'engouffrant dans le bâtiment non éclairé, il tâte d'abord à l'aveuglette les murs et finit par trouver la rembarre de l'escalier. Le jeune homme grimpe, aussi rapidement que l'obscurité lui permet, les marches jusqu'à atteindre le dernier étage. De là il tâte à nouveau les murs jusqu'à trouver ce qu'il cherchait, une porte en fer. Il passe sa main sur la poignée et la tourne, la porte n'est même pas verrouillée et s'ouvre dans l'instant, la lumière du ciel gris aveugle Arnaud pendant une seconde avant que sa vision ne revienne à la normale et lui laisse voir le toit désert de l'immeuble.
Il se rapproche prudemment du bord du toit et se baisse vers un peu vers le vide. Saisit de vertige, il recule brusquement d'un pas. Il se met alors à genoux devant le rebord et pose ses mains sur le sol pour se rassurer puis il observe en bas.
Le garçon a changé de point de vue, de là où il est il a une vue parfaite sur son habitation qui ne passe pas inaperçue. Les hommes ont la taille de fourmis de là où il est mais ce n'est pas leur apparence qui intéresse Arnaud mais leur position et leur comportement. De là où il se trouve, il dénombres une vingtaine de personnes. Une bonne partie d'entre elles se trouvent dans des rues voisines et l'entrée de l'HLM abattu n'est pas dans leur champ de vision. Quelques personne sont assez proches de l'entrée de l'immeuble renversé mais d'après leur positions, il ne le surveillent pas, même de là, Arnaud arrive à repérer quelques sans abris qui sont allongés sur le sol trempé. Aucuns éléments suspect n'est à signaler. La nouvelle est encourageante pour Arnaud qui reprend un peu espoir.
Tout le reste de l'après-midi et pendant une grande partie de la soirée, Arnaud reste perché sur le toit de l'immeuble désert à observer. Il n'a rien trouvé de suspect et d'après lui, ses poursuivants et les voleurs se sont lassés.
Maintenant il fait nuit noir et c'est plein de confiance qu'Arnaud descend avec précaution les marches de l'appartement HLM et en ressort avec un objectif en tête, retourner chez lui.
Dans les ruelles glaciales et humides, marchant à la façon des miséreux du quartier, le dos et la tête courbés, regardant le sol insalubre, le garçon progresse vers son habitat. Au fil des ruelles, le silence de la nuit est quelques fois interrompu par la toux des SDF malades et les bruits des sacs poubelle qui s'entrechoquent quand l'un d'entre eux cherche son dîner de ce soir à l'intérieur des ordures.
Débouchant de la dernière ruelles de son itinéraire compliqué et tortueux, Arnaud arrive enfin devant l'entrée de sa « maison ». Regardant une dernière fois autour de lui, il entre rapidement.
À l'intérieur de la pièce en ruine, sa vue ne lui est plus d'aucune utilité, il est plongé dans l'obscurité totale mais ce n'est pas un problème, ce n'est pas le première fois, il connaît chaque recoins de la pièce par cœur. Il se dirige d'abord dans la direction opposée à l'entrée de sa chambre, tendant la main devant lui pour ne pas risquer de se cogner malgré tout. Il finit par arriver en face du mur sur lequel il pose sa main. Il fait glisser sa main le long de la façade jusqu'à ce qu'elle rencontre un vide et s'y engouffre, une sorte de trou dans le mur. Il s'agît en fait d'une des issues qu'Arnaud avait barricadé dans le passé, elle a parfaitement servie de diversion et a sûrement mené les voleurs vers une mauvaise piste. Le jeune homme avait envisagé cette possibilité et même si ce n'était pas important, il voulait confirmer ce fait. Après avoir vérifié ceci, Arnaud se retourne et marche vers l'entrée de la pièce dans laquelle il vit. Repérant rapidement la fissure quasiment invisible qui montre que cette façade est factice, il glisse sa main le long de cette dernière jusqu'à ce que cette dernière rencontre une petit papier, ce qui rassure énormément le jeune homme.
Arnaud se redresse tranquillement et se met à pousser fort sur la façade en béton qui pivote difficilement. Une fois l'espace assez grand, il se faufile à l'intérieur de la pièce cachée et referme la paroi derrière lui en remettant le petit papier.
Enfin il est revenu chez lui dans l'endroit auquel, selon lui, il appartient, le jeune homme va pouvoir retrouver sa vie, certes inconfortable mais familière qu'il avait auparavant. Son seul regret est de ne pas avoir prévenu Richard qu'il ne viendrait pas dans la soirée mais il lui disait à chaque fois avant de partir en repérage qu'il était possible qu'il ne rentre pas au soir. De toutes façon, il allait le prévenir le lendemain qu'il avait retrouvé son ancien mode de vie.
Cherchant à l'aveuglette dans la pièce envahie par la noirceur de la nuit le chalumeau, le jeune Arnaud manque de trébucher mais il ne peut s'empêcher de heurter douloureusement une de ses chaises. Avec un certaine souffrance au niveau du tibia, il finit par mettre la main sur l'objet de sa convoitise et sans attendre un seul instant, il allume le chalumeau.
La flamme sortant de la bouche de l'outil incendiaire éclaire peu mais permet au garçon de mieux discerner ce qu'il entoure. Il n'a pas l'habitude de se cogner chez lui, même quand il ne voit rien mais après tout la pièce ressemble plus à un débarra de mobilier en bois plutôt qu'à une chambre de jeune adulte.
Arnaud met le feu à une petit papier qu'il lance de l'autre côté de sa « cheminée » sans grand espoir, il n'a pas ravitaillé le bois depuis la dernière fois mais il tente le coup, croyant en une chance infime que les petites flammes mettent le feu à un morceau de bois relativement intact de l'autre côté. À sa grande surprise, il sent que les flammes se répandent dans la pièce d'à côté. Il trouve d'abord cela bizarre mais il ne s'en inquiète guère, peut-être qu'il restait assez de bois après tout.
Tâtonnant en dessous d'une autre pille de combustible, le jeune homme attrape une lampe à huile assez vieille qu'il allume avec le chalumeau avant de la poser sur sa table à manger. La pièce est maintenant correctement éclairée, tout semble à sa place, il reste encore la boîte de conserve de pâté qu'Arnaud n'avait même pas finie avant de partir de chez lui. Sachant pertinemment qu'à l'heure actuelle la nourriture est complètement pourrie, il se penche quand même au dessus de la boîte de conserve, poussé par la faim. Soudain Arnaud recule d'un pas. L'intérieur de la conserve est totalement vide. Le jeune homme est alors remplit de doutes, il était pourtant sûr de ne pas avoir finit sa boîte de conserve, il s'en rappelle parfaitement, il en déduit que quelqu'un a réussi à trouver sa cache. Il se met alors à regarder autour de lui et remarque seulement maintenant que plusieurs meubles semblent manquant ou en désordre, l'espoir qu'il entretenait disparaît et alors qu'il est sur le point de fouiller toutes ses autres cachettes pour inventorier tout ce qui lui a été dérobé, il remarque une silhouette caché sous la couverture de son lit.
D'abord paniqué, figé au même endroit pendant plusieurs instants, Arnaud se calme un peu devant l'inactivité de sa personne dissimulée en dessous de la couverture blanche.
Sans bruits, le jeune homme marche à petits pas vers la droite sans quitter le lit des yeux, jusqu'à se baisser. La main d'Arnaud touche alors le plancher et appui sur une section de ce dernier qui s'enfonce légèrement. Il attrape le bout de bois et le retire, découvrant une compartiment caché dans lequel il plonge doucement sa main, sans regarder où elle va, et en sort une pistolet.
Soudain, la couverture qui cachait l'individu dans le lit tombe. Arnaud se relève brusquement, braquant immédiatement l'arme en direction de se dernier et machinalement, sans même y penser, appui sur la détente dans l'instant.
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