Black Bullet, (titre temporaire)
Par : Camion2LaGalayr
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Publié le 01/04/15 à 20:59:35 par Camion2LaGalayr
Après avoir fait promettre à Arnaud de venir lui demander de l'aide en cas d'ennuis, Marco se lève et avec enthousiasme, il ouvre le placard coller à un mur à non loin de la table et en sort deux verres ainsi qu'une bouteille de vin de très bonne qualité. Arnaud s'est toujours demandé comment son ami faisait pour trouver des choses comme celle-ci, depuis toujours il a réussi a avoir quasiment tout ce qu'il voulait grâce à une certaine magie ou malédiction. La seule chose qui lui a résisté et donné le plus de mal, c'est Nathalie. Au début de leur relation, elle repoussa toutes ses avances aussi nombreuses soient-elles, le pauvre garçon reçu un nombre de claques tellement important qu'à une époque on aurait crut qu'il en porterait les séquelles à jamais. C'est après de rudes efforts et un long moment qu'elle a finit par tomber sous son charme après une résistance acharnée, c'est d'ailleurs sûrement cette résistance qui a attiré le jeune homme chez cette femme.
Deux ou trois verres plus tard et beaucoup plus pour Marco, Arnaud se prépare à repartir. Il s'approche de Nathalie, qui pendant tout ce temps s'occupait de son fils comme l'aurait fait la meilleure des mères, et la salue amicalement.
« Dis au-revoir à parrain Mathis » demande la jeune mère à son fils. Ce dernier réfléchit alors quelques secondes avant de dire seulement « Parrain » puis rire candidement. Nathalie salue à son tour le jeune homme et lui rappelle qu'il sera toujours le bienvenu dans leur appartement. Arnaud a à peine le temps de remercier la jeune femme que le mari, quelque peu aviné, met son bras autour du cou de son ami et tout en bredouillant des phrases sans queues ni têtes, le raccompagne jusqu'à l'entrée. Avant de se séparer, les deux amis se serrent la main puis Arnaud part.
Une heure et demie passe avant qu'Arnaud n'atteigne son quartier. Le soleil est maintenant près de ce coucher. Alors que la marche tranquille au travers des autres quartiers fut assez reposante pour le jeune homme, l'entrée dans son quartier qui lui est maintenant hostile lui fait se tendre et grimper la méfiance en lui. Baladant ses yeux vers chaque ruelles un peu sombres, s'attendant à tout et au pire, il continu à avancer, prêt à courir quand il le faudra.
Lorsqu'il passe près du bordel de son quartier, toujours aussi animé, aucunes filles de joie ne lui adresse la parole ou ne l'invite, le jeune homme a comprit, elles sont déjà au courant, cela le renseigne aussi sur la gravité de sa situation qui semble de plus en plus préoccupante.
Le soleil est au raz de la « skyline » des immeubles délabrés encore debout de la périf. Les rues sont plongées dans la pénombre. Dans le coin d'une ruelle, Arnaud observe. Juste devant son domicile, deux hommes qui n'ont pas l'habitude d'être ici semblent attendre quelque chose. Envoyez ou pas par Jack, ils savent que le jeune homme n'est plus protégé et qu'ils ont le droit de frapper, voler et tuer celui qui vit à cet endroit.
« On dirait que je vais devoir dormir ailleurs cette nuit » songe Arnaud. Soufflant d'exaspération, il se décolle du mur et s'en va à la recherche d'un endroit où passer la nuit.
Une trentaine de minutes plus tard, à l'intérieur d'un maison près de la frontière entre deux quartiers, un homme d'une quarantaine d'année s'approche de sa porte d'entrée. Il vient juste d'entendre quelqu'un toquer. S'approchant du judas qui lui permet de voir qui vient le déranger à une heure si tardive, il glisse en même temps doucement sa main dans un trou dans le mur et caresse du bout des doigts la poignée d'un pistolet caché là.
Cependant, à peine reconnaît-il la personne de l'autre côté du palier qu'il retire vivement sa main et ouvre la porte en grand.
« Arnaud ? Qu'est-ce que tu fais là ?
_ C'est une longue histoire, je peux entrer ? »
L'homme fait entrer Arnaud avec diligence et l'emmène jusqu'à son vieux canapé au milieu d'une grande pièce sale et poussiéreuse. L'homme s'appelle Richard, il a quarante-cinq ans, il vit seul depuis la mort de sa femme pendant la guerre contre les Gastrea. Se maintenant lui même en forme avec des exercices physiques, il a réussi à se bâtir un corps assez robuste pour pouvoir survivre dans le milieu hostile qu'est la périphérie. Les quelques rides traversant son front et ses cheveux déjà bien grisonnant et dégarnit vers l'avant ne le rajeunissent pas. Il porte une salopette tachée de peinture et autres substances ainsi qu'un pull-over marron un peu trop petit pour lui qui n'est pourtant que de taille moyenne.
Cela prend quelques minutes à Arnaud pour raconter à Richard les événements récents sans pour autant rentrer dans les détails. Les deux hommes ne s'étaient pas vu depuis plusieurs mois à cause d'un certain différent qui les opposent mais qui ne les empêchent pas d'entretenir de bonnes relations.
Arnaud annonce à Richard qu'il a besoin d'un toit. Sans hésiter, ce dernier accepte de l'héberger aussi longtemps qu'il le voudra, il a toujours été prêt à faire ce genre de choses, surtout pour lui. Le jeune homme remercie Richard qui, encore une fois, l'a aidé.
Le repas entre les deux hommes est silencieux. Dans leurs assiettes, un potage de légumes et de viande avec à côté des couverts de chacun, un morceau de pain. Manger chaud alors que l'hiver vient fait énormément de bien à Arnaud, habitué aux dîners non cuisiné qu'il avale au quart de tour, à cet instant, il peut profiter de la saveur des aliments et du bien qu'ils lui octroient.
Alors qu'ils s'apprêtent à finir leurs potages, Richard brise tout à coup le silence après avoir mûrement réfléchit sur le sujet de la discussion et la façon de l'abordée, il demande d'une façon commode à son invité comment se déroulait sa vie avant les récents événements. Arnaud hésite un peu avant de répondre, il songe un instant que cette question serve à l'amener vers un sujet dont il n'a pas du tout envie de parler mais par politesse et parce qu'il fait confiance à cet homme, il l'informe que sa vie lui convenait et qu'il arrivait à joindre les deux bouts. Tout en essuyant leurs assiettes respectives avec leurs morceaux de pain, les deux hommes continuent de discuter, s'informant mutuellement de la condition de chacun. Le jeune homme apprend que Richard à tirer sur un cambrioleur le mois dernier, ce dernier semble s'en être sortit après une semaine à l'hôpital, le jeune garçon n'est pas surprit, Richard n'est pas homme à se laisser faire et il aurait sûrement fait la même chose si u voleur s'en prenait à son habitation. Il apprend également que son hôte avait hébergé pendant trois jours un enfant maudit qui dormait dans la rue voisine, souffrant de la faim et du froid. Le jeune homme est d'abord surprit mais il se rappelle rapidement quel genre d'homme est Richard, dur avec les gens mauvais, bon avec les miséreux.
« Tu as entendus parler de la loi qu'ils comptent faire voter au gouvernement ? Demande Richard avant de boire une gorgée d'eau.
_ La loi Gastrea, une loi qui accorde les mêmes droits aux enfants maudits et aux humains, confirme Arnaud.
_ Ce sera peut-être l'occasion d'améliorer la condition de ces enfants et de réduire l'injustice qui leur est faite. En tout cas, d'après cette petite, les enfants maudits misent de grands espoirs dans cette loi, dit l'homme en croisant les bras.
_ Si elle est votée, elle sera dure à appliquer et comme la majorité des enfants maudits vivent dans la banlieue, il va y avoir beaucoup de désordre… »
Cette loi proposée il y a maintenant six mois par le gouvernement est ardemment débattue depuis, aucuns côté n'arrive à prendre une décision, il a donc été décidé que le destin de cette réforme sera décidé lors d'un référendum prochainement. Du point de vue d'Arnaud, cette loi pourrait changer bien des choses dans la périf que ce soit en bien ou en mal mais il y a également de grandes chances qu'elle ne soit pas appliquée et que la banlieue reste une zone de non-droit dirigée par les gangs et les flics pourris. Dans tout les cas, il ne compte pas être acteur de cette cause, il prévoit d'observer le résultat et de s'adapter en conséquences.
Après avoir finit le repas, les deux hommes partent se coucher. Arnaud hérite du vieux sofa tandis que Richard monte à l'étage pour rejoindre son propre lit. Une légère couverture est laissée au jeune homme ainsi qu'un oreiller, contrairement à chez lui, l'habitation de Richard possède un générateur d'électricité qui alimente tous les appareils électriques de la maison ainsi que le chauffage, cette nuit promet d'être plus agréable que les autres pour Arnaud.
Deux ou trois verres plus tard et beaucoup plus pour Marco, Arnaud se prépare à repartir. Il s'approche de Nathalie, qui pendant tout ce temps s'occupait de son fils comme l'aurait fait la meilleure des mères, et la salue amicalement.
« Dis au-revoir à parrain Mathis » demande la jeune mère à son fils. Ce dernier réfléchit alors quelques secondes avant de dire seulement « Parrain » puis rire candidement. Nathalie salue à son tour le jeune homme et lui rappelle qu'il sera toujours le bienvenu dans leur appartement. Arnaud a à peine le temps de remercier la jeune femme que le mari, quelque peu aviné, met son bras autour du cou de son ami et tout en bredouillant des phrases sans queues ni têtes, le raccompagne jusqu'à l'entrée. Avant de se séparer, les deux amis se serrent la main puis Arnaud part.
Une heure et demie passe avant qu'Arnaud n'atteigne son quartier. Le soleil est maintenant près de ce coucher. Alors que la marche tranquille au travers des autres quartiers fut assez reposante pour le jeune homme, l'entrée dans son quartier qui lui est maintenant hostile lui fait se tendre et grimper la méfiance en lui. Baladant ses yeux vers chaque ruelles un peu sombres, s'attendant à tout et au pire, il continu à avancer, prêt à courir quand il le faudra.
Lorsqu'il passe près du bordel de son quartier, toujours aussi animé, aucunes filles de joie ne lui adresse la parole ou ne l'invite, le jeune homme a comprit, elles sont déjà au courant, cela le renseigne aussi sur la gravité de sa situation qui semble de plus en plus préoccupante.
Le soleil est au raz de la « skyline » des immeubles délabrés encore debout de la périf. Les rues sont plongées dans la pénombre. Dans le coin d'une ruelle, Arnaud observe. Juste devant son domicile, deux hommes qui n'ont pas l'habitude d'être ici semblent attendre quelque chose. Envoyez ou pas par Jack, ils savent que le jeune homme n'est plus protégé et qu'ils ont le droit de frapper, voler et tuer celui qui vit à cet endroit.
« On dirait que je vais devoir dormir ailleurs cette nuit » songe Arnaud. Soufflant d'exaspération, il se décolle du mur et s'en va à la recherche d'un endroit où passer la nuit.
Une trentaine de minutes plus tard, à l'intérieur d'un maison près de la frontière entre deux quartiers, un homme d'une quarantaine d'année s'approche de sa porte d'entrée. Il vient juste d'entendre quelqu'un toquer. S'approchant du judas qui lui permet de voir qui vient le déranger à une heure si tardive, il glisse en même temps doucement sa main dans un trou dans le mur et caresse du bout des doigts la poignée d'un pistolet caché là.
Cependant, à peine reconnaît-il la personne de l'autre côté du palier qu'il retire vivement sa main et ouvre la porte en grand.
« Arnaud ? Qu'est-ce que tu fais là ?
_ C'est une longue histoire, je peux entrer ? »
L'homme fait entrer Arnaud avec diligence et l'emmène jusqu'à son vieux canapé au milieu d'une grande pièce sale et poussiéreuse. L'homme s'appelle Richard, il a quarante-cinq ans, il vit seul depuis la mort de sa femme pendant la guerre contre les Gastrea. Se maintenant lui même en forme avec des exercices physiques, il a réussi à se bâtir un corps assez robuste pour pouvoir survivre dans le milieu hostile qu'est la périphérie. Les quelques rides traversant son front et ses cheveux déjà bien grisonnant et dégarnit vers l'avant ne le rajeunissent pas. Il porte une salopette tachée de peinture et autres substances ainsi qu'un pull-over marron un peu trop petit pour lui qui n'est pourtant que de taille moyenne.
Cela prend quelques minutes à Arnaud pour raconter à Richard les événements récents sans pour autant rentrer dans les détails. Les deux hommes ne s'étaient pas vu depuis plusieurs mois à cause d'un certain différent qui les opposent mais qui ne les empêchent pas d'entretenir de bonnes relations.
Arnaud annonce à Richard qu'il a besoin d'un toit. Sans hésiter, ce dernier accepte de l'héberger aussi longtemps qu'il le voudra, il a toujours été prêt à faire ce genre de choses, surtout pour lui. Le jeune homme remercie Richard qui, encore une fois, l'a aidé.
Le repas entre les deux hommes est silencieux. Dans leurs assiettes, un potage de légumes et de viande avec à côté des couverts de chacun, un morceau de pain. Manger chaud alors que l'hiver vient fait énormément de bien à Arnaud, habitué aux dîners non cuisiné qu'il avale au quart de tour, à cet instant, il peut profiter de la saveur des aliments et du bien qu'ils lui octroient.
Alors qu'ils s'apprêtent à finir leurs potages, Richard brise tout à coup le silence après avoir mûrement réfléchit sur le sujet de la discussion et la façon de l'abordée, il demande d'une façon commode à son invité comment se déroulait sa vie avant les récents événements. Arnaud hésite un peu avant de répondre, il songe un instant que cette question serve à l'amener vers un sujet dont il n'a pas du tout envie de parler mais par politesse et parce qu'il fait confiance à cet homme, il l'informe que sa vie lui convenait et qu'il arrivait à joindre les deux bouts. Tout en essuyant leurs assiettes respectives avec leurs morceaux de pain, les deux hommes continuent de discuter, s'informant mutuellement de la condition de chacun. Le jeune homme apprend que Richard à tirer sur un cambrioleur le mois dernier, ce dernier semble s'en être sortit après une semaine à l'hôpital, le jeune garçon n'est pas surprit, Richard n'est pas homme à se laisser faire et il aurait sûrement fait la même chose si u voleur s'en prenait à son habitation. Il apprend également que son hôte avait hébergé pendant trois jours un enfant maudit qui dormait dans la rue voisine, souffrant de la faim et du froid. Le jeune homme est d'abord surprit mais il se rappelle rapidement quel genre d'homme est Richard, dur avec les gens mauvais, bon avec les miséreux.
« Tu as entendus parler de la loi qu'ils comptent faire voter au gouvernement ? Demande Richard avant de boire une gorgée d'eau.
_ La loi Gastrea, une loi qui accorde les mêmes droits aux enfants maudits et aux humains, confirme Arnaud.
_ Ce sera peut-être l'occasion d'améliorer la condition de ces enfants et de réduire l'injustice qui leur est faite. En tout cas, d'après cette petite, les enfants maudits misent de grands espoirs dans cette loi, dit l'homme en croisant les bras.
_ Si elle est votée, elle sera dure à appliquer et comme la majorité des enfants maudits vivent dans la banlieue, il va y avoir beaucoup de désordre… »
Cette loi proposée il y a maintenant six mois par le gouvernement est ardemment débattue depuis, aucuns côté n'arrive à prendre une décision, il a donc été décidé que le destin de cette réforme sera décidé lors d'un référendum prochainement. Du point de vue d'Arnaud, cette loi pourrait changer bien des choses dans la périf que ce soit en bien ou en mal mais il y a également de grandes chances qu'elle ne soit pas appliquée et que la banlieue reste une zone de non-droit dirigée par les gangs et les flics pourris. Dans tout les cas, il ne compte pas être acteur de cette cause, il prévoit d'observer le résultat et de s'adapter en conséquences.
Après avoir finit le repas, les deux hommes partent se coucher. Arnaud hérite du vieux sofa tandis que Richard monte à l'étage pour rejoindre son propre lit. Une légère couverture est laissée au jeune homme ainsi qu'un oreiller, contrairement à chez lui, l'habitation de Richard possède un générateur d'électricité qui alimente tous les appareils électriques de la maison ainsi que le chauffage, cette nuit promet d'être plus agréable que les autres pour Arnaud.
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