Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
Publié le 18/11/14 à 19:32:55 par Tarse
CHAPITRE 9
Puis, le cœur empli de haine, je jetai la torche enflammée dans une des ouvertures de la tente.
Après quelques secondes seulement, la tente était complètement en flammes, et des cris commencèrent à s'en échapper. Impossible pour eux de sortir sans être brûlés vifs. Je ne pus attendre de voir souffrir ces deux hommes : alors que les soldats de la seconde tente se réveillaient, je me résignai à courir le plus vite possible, au loin, dans cette forêt qui paraissait désormais bien obscure...
Alors que je commençait à peine à courir, je dû déjà m'arrêter quelques secondes. Une sorte de talkie-walkie... de talkie-walkie satellite ? Était posé à même le sol, certainement égaré. Sans savoir ce qui me passa par la tête, je m'en emparai. Le seul son qu'il émettait était une sorte de grouillement inaudible. "Bof," me dis-je sur le coup. Je remarquai sa marque: "Elvispresley". Drôle de nom de marque.
- Заключенный освобождается ! entendis-je au loin. Je n'en avais pas compris un traître mot, mais une chose était sûr, j'allais devoir courir. Et vite !
...
Ma course avait maintenant duré plus de dix minutes. A bout de souffle, je décidai de continuer en marchant, l'objet toujours dans la main. De toute façon, les soldats ne me retrouveraient certainement pas. La forêt était grande... Et il faisait nuit. Je décidai d'éteindre l'appareil, qui émettait toujours ce bruit affreux, lorsque celui-ci se mit à me parler:
- Привет ? (Salut ?) entendis-je soudain sortir de l'appareil. La voix était robotisée, assez désagréable.
- Enculé de Russe... répondis-je, hargneux.
- Français ? me lança la voix.
- Oh putain, tu vas pas te mettre à parler Français avec un sale accent maintenant, salaud ?
- Déjà tu vas arrêter de m'insulter, toi, le connard, répondit la voix. Et puis je parle Français aussi bien que toi. Je suis Franco-Russe.
- Bah tiens, et tu es de quel côté au juste ?
- C'est difficile à expliquer... esquiva-t-il.
- T'es du côté Russe, pas la peine de le cacher. Comme eux, je te retrouverai et je te ferai manger tes dents.
- Mais l...
- Ta gueule ! le coupai-je. Je te retrouverai et je te zigouillerai ! Vous êtes des monstres !
- Mais stop, je te retrouverai et je te ferai bouffer ta main à toi aussi, avant que tu aies le temps d'avoir mal !
A peine avait-il terminé sa phrase que je coupai la communication. Étrange, le type, et plutôt agressif... A moins que ce ne soit moi. Bref, l'appareil rangé dans ce qui me servait de poche, je continuais la marche. Le soleil était en train de se lever, annonçant une journée (Avec un peu de chance) chaleureuse et sans encombre. Si seulement ces putains de Russes n'étaient pas là. En parlant d'eux, voilà des heures que je n'en avais pas entendu un seul. Avaient-ils pu avoir eu peur de moi ? Aucune chance.
Puis, le cœur empli de haine, je jetai la torche enflammée dans une des ouvertures de la tente.
Après quelques secondes seulement, la tente était complètement en flammes, et des cris commencèrent à s'en échapper. Impossible pour eux de sortir sans être brûlés vifs. Je ne pus attendre de voir souffrir ces deux hommes : alors que les soldats de la seconde tente se réveillaient, je me résignai à courir le plus vite possible, au loin, dans cette forêt qui paraissait désormais bien obscure...
Alors que je commençait à peine à courir, je dû déjà m'arrêter quelques secondes. Une sorte de talkie-walkie... de talkie-walkie satellite ? Était posé à même le sol, certainement égaré. Sans savoir ce qui me passa par la tête, je m'en emparai. Le seul son qu'il émettait était une sorte de grouillement inaudible. "Bof," me dis-je sur le coup. Je remarquai sa marque: "Elvispresley". Drôle de nom de marque.
- Заключенный освобождается ! entendis-je au loin. Je n'en avais pas compris un traître mot, mais une chose était sûr, j'allais devoir courir. Et vite !
...
Ma course avait maintenant duré plus de dix minutes. A bout de souffle, je décidai de continuer en marchant, l'objet toujours dans la main. De toute façon, les soldats ne me retrouveraient certainement pas. La forêt était grande... Et il faisait nuit. Je décidai d'éteindre l'appareil, qui émettait toujours ce bruit affreux, lorsque celui-ci se mit à me parler:
- Привет ? (Salut ?) entendis-je soudain sortir de l'appareil. La voix était robotisée, assez désagréable.
- Enculé de Russe... répondis-je, hargneux.
- Français ? me lança la voix.
- Oh putain, tu vas pas te mettre à parler Français avec un sale accent maintenant, salaud ?
- Déjà tu vas arrêter de m'insulter, toi, le connard, répondit la voix. Et puis je parle Français aussi bien que toi. Je suis Franco-Russe.
- Bah tiens, et tu es de quel côté au juste ?
- C'est difficile à expliquer... esquiva-t-il.
- T'es du côté Russe, pas la peine de le cacher. Comme eux, je te retrouverai et je te ferai manger tes dents.
- Mais l...
- Ta gueule ! le coupai-je. Je te retrouverai et je te zigouillerai ! Vous êtes des monstres !
- Mais stop, je te retrouverai et je te ferai bouffer ta main à toi aussi, avant que tu aies le temps d'avoir mal !
A peine avait-il terminé sa phrase que je coupai la communication. Étrange, le type, et plutôt agressif... A moins que ce ne soit moi. Bref, l'appareil rangé dans ce qui me servait de poche, je continuais la marche. Le soleil était en train de se lever, annonçant une journée (Avec un peu de chance) chaleureuse et sans encombre. Si seulement ces putains de Russes n'étaient pas là. En parlant d'eux, voilà des heures que je n'en avais pas entendu un seul. Avaient-ils pu avoir eu peur de moi ? Aucune chance.
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