Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 13
Publié le 20/11/14 à 20:09:45 par Tarse
- Casse-toi vite d'ici, ils préparent quelque chose...
- Tu rigoles ? Ils m'ont l'air sympa, au contraire.
- Mais qu'est-ce que t'es naïf, pourquoi il t'a demandé si t'avais des provisions ? Pourquoi ils ne sont pas à la ville, à ton avis ? Ils ont été virés. Fais moi confiance. Même si on s'est jamais vus... Prends ta mobylette, et casse toi, vite. Rejoins la ville.
- Désolé, mais non... :)
- Connard.
Après ce dernier mot, Nast coupa directement la conversation. Susceptible, le mec. Malgré tout, je n'étais quand même pas totalement serein. Et si ces types me voulaient vraiment du mal ? L'autre avait quand même braqué son arme sur moi... Arf, fallait pas s'inquiéter pour si peu. Quel plaisir auraient-ils à me tuer ou me voler ? Un des deux hommes revint vers moi, puis me demanda:
- Tu viens ? On t'emmène près de la ville.
- J'arrive.
Peut-être bien que j'avais eu raison de leur faire confiance, après tout. Les deux franchouillards avaient une voiture; il y avait même un de ces coffres énorme qu'ont certaines très grosses voitures. Bref, j'y mettais ma bécane, qui n'avait plus une goutte d’essence. Spacieux, puissant, ma bécane faisait pâle figure à côté de leur monstre de véhicule.
Une fois à l'intérieur, la voiture démarra dans un vacarme de vraie bagnole. Les yeux rivés sur la route, le conducteur mit un cd dans le poste radio-cd de la voiture: "Flycly & vino", de l’album SheeepHead. Une musique rock que je n'avais jamais entendu, et qui sonnait pas mal.
On se serait crus retournés dans un monde parallèle, notre ancienne vie, là où tout se passait encore parfaitement et où rien ne serait arrivé. Il m'adressa la parole, alors que la musique continuait toujours:
- Alors, qu'est-ce que t'as fait à ta main, petit ?
- Je me suis coupé le pouce, les Russes me tenaient prisonniers.
- Ouah, impressionnant pour un minot de ton âge.
- Mouais. C'est encore loin ? demandai-je, comme pressé.
- Encore quelques kilomètres, répondit-il, avant de feindre un rire que son acolyte partagea.
- Euh... je comprend pas trop pourquoi vous riez...
- Tu verras ça bientôt, t'en fais pas gamin.
L'homme pressa un bouton de la voiture, puis toutes les portières se verrouillèrent. OK. Mon cerveau se mit en ébullition, réfléchissant à 100 choses en même temps, alors que mon cœur, lui, essayait de battre au même rythme. Si fort que les deux hommes auraient presque pu l'entendre. C'était triste de voir que même les Français étaient devenus fous. Le monde entier était devenu fou. Et j'allais sûrement bientôt mourir.
Il fallait avant tout réfléchir. Alors que la température dans la voiture avait soudainement augmenté de 10°C (Enfin, c'était mon impression), je me fis un plan mental des solutions que j'avais: Tuer les deux énergumènes et me sauver d'ici. Mais comment ? Je n'avais aucune arme, le sac étant resté sur le capot arrière de la voiture. Deuxième solution: Il n'y en avait pas. Peut-être qu'en assommant le type qui conduisait, juste devant moi, la voiture se crasherait quelque part, et je pourrais m'enfuir en vie. Mais peut-être qu'ils ne me voulaient réellement pas de mal...
Ma décision était prise. La musique venait enfin de s'arrêter. Je refermai mon poing sur lui même, laissant légèrement dépasser le majeur, pour que le coup soit plus destructeur. C'était la seule option valable, il fallait impérativement que ça réussisse, et je n'avais pas frappé quelqu'un à coups de poings depuis que j'étais môme. Je pris une longue et silencieuse inspiration, préparant chaque muscle de mon bras droit au coup puissant qu'il allait devoir porter, puis, le corps devenu une boule de nerf, je frappai l'arrière du crâne du conducteur de toute mes forces.
Son crâne frappa le volant, et, sans que l'autre homme eut le temps de réagir, la voiture fit un tonneau puis tomba dans le fossé qui longeait la route.
Puis après, plus rien.
- Tu rigoles ? Ils m'ont l'air sympa, au contraire.
- Mais qu'est-ce que t'es naïf, pourquoi il t'a demandé si t'avais des provisions ? Pourquoi ils ne sont pas à la ville, à ton avis ? Ils ont été virés. Fais moi confiance. Même si on s'est jamais vus... Prends ta mobylette, et casse toi, vite. Rejoins la ville.
- Désolé, mais non... :)
- Connard.
Après ce dernier mot, Nast coupa directement la conversation. Susceptible, le mec. Malgré tout, je n'étais quand même pas totalement serein. Et si ces types me voulaient vraiment du mal ? L'autre avait quand même braqué son arme sur moi... Arf, fallait pas s'inquiéter pour si peu. Quel plaisir auraient-ils à me tuer ou me voler ? Un des deux hommes revint vers moi, puis me demanda:
- Tu viens ? On t'emmène près de la ville.
- J'arrive.
Peut-être bien que j'avais eu raison de leur faire confiance, après tout. Les deux franchouillards avaient une voiture; il y avait même un de ces coffres énorme qu'ont certaines très grosses voitures. Bref, j'y mettais ma bécane, qui n'avait plus une goutte d’essence. Spacieux, puissant, ma bécane faisait pâle figure à côté de leur monstre de véhicule.
Une fois à l'intérieur, la voiture démarra dans un vacarme de vraie bagnole. Les yeux rivés sur la route, le conducteur mit un cd dans le poste radio-cd de la voiture: "Flycly & vino", de l’album SheeepHead. Une musique rock que je n'avais jamais entendu, et qui sonnait pas mal.
On se serait crus retournés dans un monde parallèle, notre ancienne vie, là où tout se passait encore parfaitement et où rien ne serait arrivé. Il m'adressa la parole, alors que la musique continuait toujours:
- Alors, qu'est-ce que t'as fait à ta main, petit ?
- Je me suis coupé le pouce, les Russes me tenaient prisonniers.
- Ouah, impressionnant pour un minot de ton âge.
- Mouais. C'est encore loin ? demandai-je, comme pressé.
- Encore quelques kilomètres, répondit-il, avant de feindre un rire que son acolyte partagea.
- Euh... je comprend pas trop pourquoi vous riez...
- Tu verras ça bientôt, t'en fais pas gamin.
L'homme pressa un bouton de la voiture, puis toutes les portières se verrouillèrent. OK. Mon cerveau se mit en ébullition, réfléchissant à 100 choses en même temps, alors que mon cœur, lui, essayait de battre au même rythme. Si fort que les deux hommes auraient presque pu l'entendre. C'était triste de voir que même les Français étaient devenus fous. Le monde entier était devenu fou. Et j'allais sûrement bientôt mourir.
Il fallait avant tout réfléchir. Alors que la température dans la voiture avait soudainement augmenté de 10°C (Enfin, c'était mon impression), je me fis un plan mental des solutions que j'avais: Tuer les deux énergumènes et me sauver d'ici. Mais comment ? Je n'avais aucune arme, le sac étant resté sur le capot arrière de la voiture. Deuxième solution: Il n'y en avait pas. Peut-être qu'en assommant le type qui conduisait, juste devant moi, la voiture se crasherait quelque part, et je pourrais m'enfuir en vie. Mais peut-être qu'ils ne me voulaient réellement pas de mal...
Ma décision était prise. La musique venait enfin de s'arrêter. Je refermai mon poing sur lui même, laissant légèrement dépasser le majeur, pour que le coup soit plus destructeur. C'était la seule option valable, il fallait impérativement que ça réussisse, et je n'avais pas frappé quelqu'un à coups de poings depuis que j'étais môme. Je pris une longue et silencieuse inspiration, préparant chaque muscle de mon bras droit au coup puissant qu'il allait devoir porter, puis, le corps devenu une boule de nerf, je frappai l'arrière du crâne du conducteur de toute mes forces.
Son crâne frappa le volant, et, sans que l'autre homme eut le temps de réagir, la voiture fit un tonneau puis tomba dans le fossé qui longeait la route.
Puis après, plus rien.
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