Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Publié le 17/11/14 à 20:40:11 par Tarse
- Moi aussi, j'aimerais bien leur faire payer. Mais pour l'instant, il faut s'éloigner d'eux.
Nous marchions déjà depuis deux heures. Je le savais car mon portable avait encore assez de batterie pour tenir un peu. Faut dire, c'était pas un I-phone, et tant mieux. Enfin bref, deux heures, et plus un seul bruit provenant des Russes, mais pas non plus de cabane pour s'abriter. Mes doigts de pieds et de mains, engourdis par le froid, me faisaient souffrir comme jamais. La forêt, elle, paraissait si vide. Hors des centaines d'arbres, il n'y avait pas grand chose. De temps en temps, une bête ou un insecte se faisaient entendre. J'aurais espéré entendre d'autres choses, des bruits... Ma mère, ma sœur, encore introuvables... Enfin, les bruits étaient si nombreux qu'ils auraient pu être n'importe qu...
- Attends, j'ai entendu quelque chose, me dit Louis après un moment de marche, me coupant dans mes pensées. Puis un coup de feu se fit entendre.
- Louis ? Louis ?!
Du sang emplit sa bouche, puis celui-ci s'effondra au sol. Pas le temps de m'abaisser pour lui porter secours que le bout d'une arme pointa dans mon dos. Louis gisait au sol, une trace de sang coulant depuis sa nuque. Puis une voix, grave, avec un fort accent slave s'adressa à moi:
- Les mains en l'air. :)
Sans y réfléchir plus que ça, d'un geste lent, je levais les mains au ciel. Les mains de l'agresseur fouillèrent mes poches pour y vérifier la présence d'une quelconque arme, puis il s'adressa de nouveau à moi:
- Une raison pour laquelle je ne devrais pas t'abattre ?
- J'ai baisé ta mère hier soir, répondis-je, à la fois tétanisé et le corps tremblant. J'étais mort, c'était sûr.
Le soldat me gratifia d'un violent coup de son arme à l'arrière du crane, puis je m'effondrai. La dernière chose que j'entendis avant de perdre totalement conscience fut "Celui là, il va souffrir". Puis de nouveau, je me réveillai dans un endroit inconnu, encore déboussolé et la vue trouble. Un soldat était en train de... Il était en train de me déshabiller ? J'essayai de me débattre, mais j'étais menotté à une sorte de poteau. Le soldat ne comprenait pas un traître mot de ce que je lui disais.
Puis ce fut au tour du soldat qui m'avait agressé de venir me voir. Lui, parlait un Français plutôt approximatif mais compréhensif. Sans crier garde, il me donna un violent coup de poing en guise de remerciement pour l'insulte, puis me dit:
- Ça, c'était pour ma mère. Et tu vas mourir gelé attaché au poteau, ça c'est pour mon plaisir. :)
Je ne lui répondis pas, la bouche emplie de sang. Les soldats, eux, vaquaient à leurs occupations. il fallait que je trouve un moyen de m'échapper. Ils m'avaient mis à poil, et putain qu'est-ce qu'il faisait froid. Je ne tarderai pas à mourir si je devais rester là. En pleine réflexion, j'entendis une voix féminine et familière hurler:
- Lâchez moi, espèces d'enfoirés,dit-elle. Très vite, je la reconnus. C'était ma sœur, en larmes et couverte de bleus. Elle se débattait autant qu'elle le pouvait.
- Lâchez-la espèces d'ordure ! Lâchez-la ou je vous tues tous un par un ! (
- Ahahah. Comme si c'était possible. Oh, mais vous vous connaissez à ce que je vois ? Frère et sœur vu votre ressemblance ? Encore plus amusant ! répliqua le soldat parlant notre langue.
Il me jeta un regard qui en dit long sur ses intentions, puis en se léchant les lèvres, il se dirigea vers sa prisonnière. J'en étais sûr, cet homme, la 40 aine, pas mal de cheveux gris et l'air bien dégoûtant allait lui faire du mal. Beaucoup de mal.
- Lâchez-la putain de merde, lâchez-la ! criai-je d'une rage peu commune. (
Je me débattais aussi fort que je le pouvais, donnant des coups dans tous les sens, lorsqu'un soldat me frappa d'un coup de poing d'une force monumentale au visage. Puis un coup de matraque, de la part d'un autre. J'étais K.O., incapable de bouger, littéralement paralysé, et forcé à regarder la scène. Un soldat, plus jeune, tenait ma tête en direction de ma sœur.
- Regardes, me dit-il d'un fort accent, après un rire sadique.
Alors qu'un des quatre soldats la tenait, celui qui m'avait agressé plus tôt était en train de la déshabiller. Il commença par le pantalon, qu'il baissa, puis il lui enleva son soutien-gorge. Ma sœur hurlait, et hurlait, encore et encore, implorant tous les Dieux qui soient. Un autre soldat, lui, pointait son arme sur le crane de ma sœur, je savais ce qu'il en adviendrait. L'homme putride baladait ses mains sur son corps tremblant... J'avais fermé les yeux, aussi fort que je le pouvais.
- Pardon Dany... Pardon... Ne regarde pas ! Je t'en prie... dit-elle en pleurant.
- Arrêtez... Grognai-je autant que je le pouvais. ARRÊTEZ !
- Désolé frérot... Dany... reprit-elle entre deux larmes.
La scène s'était déroulée intégralement devant moi. Puis lorsque c'était fini, ma sœur, détruite, se fit tirer une balle dans le crane. Elle avait 14 ans, et son anniversaire aurait été dans deux jours. Je pleurais maintenant à chaudes larmes, en pensant à tous les moments que j'avais et que j'aurais pu encore passer avec elle. C'étaient des larmes de haine.
Nous marchions déjà depuis deux heures. Je le savais car mon portable avait encore assez de batterie pour tenir un peu. Faut dire, c'était pas un I-phone, et tant mieux. Enfin bref, deux heures, et plus un seul bruit provenant des Russes, mais pas non plus de cabane pour s'abriter. Mes doigts de pieds et de mains, engourdis par le froid, me faisaient souffrir comme jamais. La forêt, elle, paraissait si vide. Hors des centaines d'arbres, il n'y avait pas grand chose. De temps en temps, une bête ou un insecte se faisaient entendre. J'aurais espéré entendre d'autres choses, des bruits... Ma mère, ma sœur, encore introuvables... Enfin, les bruits étaient si nombreux qu'ils auraient pu être n'importe qu...
- Attends, j'ai entendu quelque chose, me dit Louis après un moment de marche, me coupant dans mes pensées. Puis un coup de feu se fit entendre.
- Louis ? Louis ?!
Du sang emplit sa bouche, puis celui-ci s'effondra au sol. Pas le temps de m'abaisser pour lui porter secours que le bout d'une arme pointa dans mon dos. Louis gisait au sol, une trace de sang coulant depuis sa nuque. Puis une voix, grave, avec un fort accent slave s'adressa à moi:
- Les mains en l'air. :)
Sans y réfléchir plus que ça, d'un geste lent, je levais les mains au ciel. Les mains de l'agresseur fouillèrent mes poches pour y vérifier la présence d'une quelconque arme, puis il s'adressa de nouveau à moi:
- Une raison pour laquelle je ne devrais pas t'abattre ?
- J'ai baisé ta mère hier soir, répondis-je, à la fois tétanisé et le corps tremblant. J'étais mort, c'était sûr.
Le soldat me gratifia d'un violent coup de son arme à l'arrière du crane, puis je m'effondrai. La dernière chose que j'entendis avant de perdre totalement conscience fut "Celui là, il va souffrir". Puis de nouveau, je me réveillai dans un endroit inconnu, encore déboussolé et la vue trouble. Un soldat était en train de... Il était en train de me déshabiller ? J'essayai de me débattre, mais j'étais menotté à une sorte de poteau. Le soldat ne comprenait pas un traître mot de ce que je lui disais.
Puis ce fut au tour du soldat qui m'avait agressé de venir me voir. Lui, parlait un Français plutôt approximatif mais compréhensif. Sans crier garde, il me donna un violent coup de poing en guise de remerciement pour l'insulte, puis me dit:
- Ça, c'était pour ma mère. Et tu vas mourir gelé attaché au poteau, ça c'est pour mon plaisir. :)
Je ne lui répondis pas, la bouche emplie de sang. Les soldats, eux, vaquaient à leurs occupations. il fallait que je trouve un moyen de m'échapper. Ils m'avaient mis à poil, et putain qu'est-ce qu'il faisait froid. Je ne tarderai pas à mourir si je devais rester là. En pleine réflexion, j'entendis une voix féminine et familière hurler:
- Lâchez moi, espèces d'enfoirés,dit-elle. Très vite, je la reconnus. C'était ma sœur, en larmes et couverte de bleus. Elle se débattait autant qu'elle le pouvait.
- Lâchez-la espèces d'ordure ! Lâchez-la ou je vous tues tous un par un ! (
- Ahahah. Comme si c'était possible. Oh, mais vous vous connaissez à ce que je vois ? Frère et sœur vu votre ressemblance ? Encore plus amusant ! répliqua le soldat parlant notre langue.
Il me jeta un regard qui en dit long sur ses intentions, puis en se léchant les lèvres, il se dirigea vers sa prisonnière. J'en étais sûr, cet homme, la 40 aine, pas mal de cheveux gris et l'air bien dégoûtant allait lui faire du mal. Beaucoup de mal.
- Lâchez-la putain de merde, lâchez-la ! criai-je d'une rage peu commune. (
Je me débattais aussi fort que je le pouvais, donnant des coups dans tous les sens, lorsqu'un soldat me frappa d'un coup de poing d'une force monumentale au visage. Puis un coup de matraque, de la part d'un autre. J'étais K.O., incapable de bouger, littéralement paralysé, et forcé à regarder la scène. Un soldat, plus jeune, tenait ma tête en direction de ma sœur.
- Regardes, me dit-il d'un fort accent, après un rire sadique.
Alors qu'un des quatre soldats la tenait, celui qui m'avait agressé plus tôt était en train de la déshabiller. Il commença par le pantalon, qu'il baissa, puis il lui enleva son soutien-gorge. Ma sœur hurlait, et hurlait, encore et encore, implorant tous les Dieux qui soient. Un autre soldat, lui, pointait son arme sur le crane de ma sœur, je savais ce qu'il en adviendrait. L'homme putride baladait ses mains sur son corps tremblant... J'avais fermé les yeux, aussi fort que je le pouvais.
- Pardon Dany... Pardon... Ne regarde pas ! Je t'en prie... dit-elle en pleurant.
- Arrêtez... Grognai-je autant que je le pouvais. ARRÊTEZ !
- Désolé frérot... Dany... reprit-elle entre deux larmes.
La scène s'était déroulée intégralement devant moi. Puis lorsque c'était fini, ma sœur, détruite, se fit tirer une balle dans le crane. Elle avait 14 ans, et son anniversaire aurait été dans deux jours. Je pleurais maintenant à chaudes larmes, en pensant à tous les moments que j'avais et que j'aurais pu encore passer avec elle. C'étaient des larmes de haine.
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