Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Drôle de Russie
Publié le 16/11/14 à 14:34:27 par Tarse
- Putain mais t'es jamais à l'heure, ma parole ! Cria-t-il en me voyant, puis il frotta ses mains gelées.
- Ouais ouais... T'as entendu parler de la Russie aux infos ? répliquai-je en marchant auprès de lui, dans la neige du trottoir.
- Oh que oui. Un sacré merdier, fit-il. Je te dis ça comme ça, mais ça sent la guerre. La guerre mondiale !
- Mais oui, bien sûr. Et moi je suis la fée clochette, aussi ? dis-je d'un ton ironique. Le Lycée est là, vas au casier, moi je monte direct en cours.
La journée se passa relativement normalement. Mathieu, dit Mat', un de nos potes, s'était éclaté le nez on ne sait comment. Laura, une pouf', random pour tout le monde sauf pour elle, avait baisé on se sait qui dans les chiottes. Isaac, celui que personne ne connaît, avait fait quelque chose. Mais bon, ça, tout le monde s'en fout.
Je marchais en direction de la maison. Il était 12h, et les cours étaient finis pour aujourd'hui. La plupart de la neige sur la rue avait fondu, mais le froid glacial était toujours omniprésent. Nous étions le 1er Décembre, soit 20 jours avant l'hiver. D'un mouvement de doigt, je parvins à allumer l'application de la radio sur mon smartphone, avec les écouteurs dans les oreilles. Un homme, moins énergique que celui de ce matin, prit la parole:
- Aux dernières nouvelles, la Russie aurait cessé toute communication avec le monde extérieur.
- Toute communication ? s'interrogea une jeune femme elle aussi sur le plateau.
- Oui. J’entends par là plus aucune nouvelle. Ni de la part du gouvernement, ni de la part des reporters sur place. Plusieurs gouvernements on réagis: La Chine, elle...
Sans envie d'en entendre plus de sa voix barbante, je coupai la radio. Néanmoins, la situation semblait inquiétante. J'arrivai finalement chez moi après les 10 minutes de marche qui me séparaient du Lycée.
- Maman ?! criai-je. Personne, c'était bien ma veine. Je pourrai me taper une queue vite fait aujourd'hui.
Je fis rapidement mon affaire. Après avoir choppé la revue pour adulte que je cachais en dessous de mon lit (Ouaip, à l'ancienne), je m'installai dans les toilettes. A partir de ce moment, pas besoin de vous en dire plus.
Puis je m'assied quelque peu après dans le canapé, une bouteille de soda à quelques centimètres de moi, la télé juste devant, de quoi faire passer la journée en moins de deux. C'était d'ailleurs ce qui c'était passé. Lassé, je regardai l'heure sur mon portable: 19h. Au même moment, mes parents et ma sœur rentrèrent enfin.
- Ouais ouais... T'as entendu parler de la Russie aux infos ? répliquai-je en marchant auprès de lui, dans la neige du trottoir.
- Oh que oui. Un sacré merdier, fit-il. Je te dis ça comme ça, mais ça sent la guerre. La guerre mondiale !
- Mais oui, bien sûr. Et moi je suis la fée clochette, aussi ? dis-je d'un ton ironique. Le Lycée est là, vas au casier, moi je monte direct en cours.
La journée se passa relativement normalement. Mathieu, dit Mat', un de nos potes, s'était éclaté le nez on ne sait comment. Laura, une pouf', random pour tout le monde sauf pour elle, avait baisé on se sait qui dans les chiottes. Isaac, celui que personne ne connaît, avait fait quelque chose. Mais bon, ça, tout le monde s'en fout.
Je marchais en direction de la maison. Il était 12h, et les cours étaient finis pour aujourd'hui. La plupart de la neige sur la rue avait fondu, mais le froid glacial était toujours omniprésent. Nous étions le 1er Décembre, soit 20 jours avant l'hiver. D'un mouvement de doigt, je parvins à allumer l'application de la radio sur mon smartphone, avec les écouteurs dans les oreilles. Un homme, moins énergique que celui de ce matin, prit la parole:
- Aux dernières nouvelles, la Russie aurait cessé toute communication avec le monde extérieur.
- Toute communication ? s'interrogea une jeune femme elle aussi sur le plateau.
- Oui. J’entends par là plus aucune nouvelle. Ni de la part du gouvernement, ni de la part des reporters sur place. Plusieurs gouvernements on réagis: La Chine, elle...
Sans envie d'en entendre plus de sa voix barbante, je coupai la radio. Néanmoins, la situation semblait inquiétante. J'arrivai finalement chez moi après les 10 minutes de marche qui me séparaient du Lycée.
- Maman ?! criai-je. Personne, c'était bien ma veine. Je pourrai me taper une queue vite fait aujourd'hui.
Je fis rapidement mon affaire. Après avoir choppé la revue pour adulte que je cachais en dessous de mon lit (Ouaip, à l'ancienne), je m'installai dans les toilettes. A partir de ce moment, pas besoin de vous en dire plus.
Puis je m'assied quelque peu après dans le canapé, une bouteille de soda à quelques centimètres de moi, la télé juste devant, de quoi faire passer la journée en moins de deux. C'était d'ailleurs ce qui c'était passé. Lassé, je regardai l'heure sur mon portable: 19h. Au même moment, mes parents et ma sœur rentrèrent enfin.
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