Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 17
Publié le 22/11/14 à 22:32:55 par Tarse
- Achevons-le, lança Nastya, décidée, après avoir observé le corps quelques secondes.
Elle pointa son arme vers le corps allongé, sans feindre le moindre état d'âme.
- Tu plaisantes là, j'espère ? dis-je en déviant de ma main le canon du pistolet, munis d'un silencieux.
- Est-ce que tu réfléchis, de temps en temps ? S'il est blessé, c'est qu'il y a des Russes dans le coin !
- Et alors ? Il nous suffit de le ramener à la cabane. En plus, tu as une trousse de soins.
- Mais t'es vraiment bête, normal qu'il te soit arrivé tant de choses depuis que tout ça est arrivé. On va devoir quitter la cabane ! cria-t-elle alors que de la fumée due au froid de l'hiver lui sortait de la bouche.
- Rien à faire, je l'y emmène.
Je me penchai pour soulever le corps, devant une Nastya désormais visiblement déconcertée. Devait-elle m'arrêter par quelconque moyen ? C'était sûrement la question qu'elle se posait, et elle semblait aussi en avoir déjà la réponse. Le pauvre homme, aux vêtement brûlés, et dont une partie du visage calcinée l'aurait rendu impossible à reconnaître pour quiconque, finalement dans mes bras, elle pointa le canon de son arme vers moi. Elle visait plutôt bas. Elle visait ma jambe. C'était ça, son moyen pour m'arrêter ?
- On y va, repose-le, ordonna-t-elle d'un geste de la tête.
- Parce que tu vas me tirer dessus, si je décide de l'emmener ?
- T'es perspicace. J'hésiterai pas.
- Tu ne le feras pas, insinuai-je d'une voix grave.
Le visage plein de doutes, du front au menton, elle ne répondit pas, se contentant de me fixer.
- De toutes façons, tu ne retournes pas à la cabane. Tu n'y perds rien. Pars, et nos chemins se séparent ici.
Essayant de l'ignorer, et de cacher ma crainte, j’asseyais l'homme, qui ressemblait plus à un adolescent - bien que la différence n'était plus tellement visible - sur Becky, qui n'était qu'à quelques centimètre de moi. Je n'espérais qu'une chose : qu'elle ne tire réellement pas.
Je retournai aussitôt dans la forêt, me remémorant à quel point elles m'effrayaient désormais. Le regard tourné vers le sol, j'imaginais facilement un "Et merde !" lancé un peu plus loin. Mais il n'en fur rien. Au loin, Nastya était déjà cachée par toute une rangée d'arbres, et maintenant invisible. Mais je ne pouvais tout de même pas abandonner ce type.
...
De retour à la cabane. L'homme était allongé sur le lit dans lequel avait couché Nastya la veille, répétant les mêmes gémissements qu'il avait émis plus tôt, sinon d'encore plus forts. L'atmosphère de la cabane était plus chaude que celle de l'extérieur, c'était déjà ça, mais il y faisait quand même assez froid pour pouvoir me faire grelotter, moi qui résistait si bien au froid d'habitude. Et ce depuis que j'étais petit. Pas non plus de signe du moindre Russe. "Elle s'est peut-être trompée," pensais-je tout en recouvrant le visage de l'homme d'un tissu.
- C'est quoi, ton nom ? lui demandai-je, curieux.
- B-b... murmura-t-il de sa voix enrouée, probablement à cause de la fumée. Il toussa d'un coup sec.
"T'en fais pas mon gars..." : c'était ce que je me répétais en plongeant dans son regard aux tons émeraude, qui lui n'avait pas été touché. Et Nastya semblait bel et bien partie.
Elle pointa son arme vers le corps allongé, sans feindre le moindre état d'âme.
- Tu plaisantes là, j'espère ? dis-je en déviant de ma main le canon du pistolet, munis d'un silencieux.
- Est-ce que tu réfléchis, de temps en temps ? S'il est blessé, c'est qu'il y a des Russes dans le coin !
- Et alors ? Il nous suffit de le ramener à la cabane. En plus, tu as une trousse de soins.
- Mais t'es vraiment bête, normal qu'il te soit arrivé tant de choses depuis que tout ça est arrivé. On va devoir quitter la cabane ! cria-t-elle alors que de la fumée due au froid de l'hiver lui sortait de la bouche.
- Rien à faire, je l'y emmène.
Je me penchai pour soulever le corps, devant une Nastya désormais visiblement déconcertée. Devait-elle m'arrêter par quelconque moyen ? C'était sûrement la question qu'elle se posait, et elle semblait aussi en avoir déjà la réponse. Le pauvre homme, aux vêtement brûlés, et dont une partie du visage calcinée l'aurait rendu impossible à reconnaître pour quiconque, finalement dans mes bras, elle pointa le canon de son arme vers moi. Elle visait plutôt bas. Elle visait ma jambe. C'était ça, son moyen pour m'arrêter ?
- On y va, repose-le, ordonna-t-elle d'un geste de la tête.
- Parce que tu vas me tirer dessus, si je décide de l'emmener ?
- T'es perspicace. J'hésiterai pas.
- Tu ne le feras pas, insinuai-je d'une voix grave.
Le visage plein de doutes, du front au menton, elle ne répondit pas, se contentant de me fixer.
- De toutes façons, tu ne retournes pas à la cabane. Tu n'y perds rien. Pars, et nos chemins se séparent ici.
Essayant de l'ignorer, et de cacher ma crainte, j’asseyais l'homme, qui ressemblait plus à un adolescent - bien que la différence n'était plus tellement visible - sur Becky, qui n'était qu'à quelques centimètre de moi. Je n'espérais qu'une chose : qu'elle ne tire réellement pas.
Je retournai aussitôt dans la forêt, me remémorant à quel point elles m'effrayaient désormais. Le regard tourné vers le sol, j'imaginais facilement un "Et merde !" lancé un peu plus loin. Mais il n'en fur rien. Au loin, Nastya était déjà cachée par toute une rangée d'arbres, et maintenant invisible. Mais je ne pouvais tout de même pas abandonner ce type.
...
De retour à la cabane. L'homme était allongé sur le lit dans lequel avait couché Nastya la veille, répétant les mêmes gémissements qu'il avait émis plus tôt, sinon d'encore plus forts. L'atmosphère de la cabane était plus chaude que celle de l'extérieur, c'était déjà ça, mais il y faisait quand même assez froid pour pouvoir me faire grelotter, moi qui résistait si bien au froid d'habitude. Et ce depuis que j'étais petit. Pas non plus de signe du moindre Russe. "Elle s'est peut-être trompée," pensais-je tout en recouvrant le visage de l'homme d'un tissu.
- C'est quoi, ton nom ? lui demandai-je, curieux.
- B-b... murmura-t-il de sa voix enrouée, probablement à cause de la fumée. Il toussa d'un coup sec.
"T'en fais pas mon gars..." : c'était ce que je me répétais en plongeant dans son regard aux tons émeraude, qui lui n'avait pas été touché. Et Nastya semblait bel et bien partie.
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