Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 18
Publié le 23/11/14 à 16:03:40 par Tarse
"T'en fais pas mon gars..." : c'était ce que je me répétais en plongeant dans son regard aux tons émeraude, qui lui n'avait pas été touché. Et Nastya semblait bel et bien partie.
J'installai la seule chaise de la cabane près du lit où reposait le brûlé, scrutant la fenêtre de près du chauffage, à l’affût du moindre signe d'un soldat. Les oreilles pourtant attentives, je n'entendais rien d'autre que l'expression de la douleur du blessé, poussant de temps à autre des petits cris étouffés par sa propre gorge calcinée. Cet homme dont je ne connaissais même pas le nom.
- Dan ? Dan ?! entendais-je d'une voix paniquée et robotisée, caractéristique des talkie-walkie "Elvispresley" que nous avions.
Je me retournai, comme si la voix provenait de derrière moi, mais c'était impossible. La voix provenait de plus loin. Je fouillai dans tous les sens, cherchant sous chaque meuble et retournant chaque objet au sol, pour finalement retrouver le talkie-walkie sous une pile de vêtements "Mohawk" crades qui traînaient là depuis que j'étais arrivé.
- Nastya ! criai-je à l'appareil. Nastya, réponds !
Aucune réponse. J'avais réagi beaucoup trop tard. Et si elle était morte ? Cette question résonnait dans ma tête. Encore, encore, et encore. Et impossible d'en avoir la réponse. Tout pouvait arriver, même si Nastya était la femme la plus forte et dure que j'avais vu jusque là. C'était le cœur lourd que je me rasseyais sur ma chaise, complètement raide et sans savoir quoi faire. Mon regard vide devait certainement traduire mon inquiétude, alors que agrippai fermement un pistolet emprunté un peu plus tôt dans les affaires de Nastya, décidé à partir l'aider.
Je continuais d'observer l'homme, comme si quelque chose chez lui m’échappait, alors que le bruit d'un craquement de feuilles mortes se fit entendre pas plus loin qu'à quelques mètres. Le pistolet "Charlesv78" emprunté un peu plus tôt à la main, je visais la porte, tremblant et paniqué : s'ils étaient plusieurs, ce serait la fin pour moi. Et qui sait ce qu'ils étaient capables de faire.
La porte s'ouvrit, ne laissant apercevoir qu'une vague de lumière aveuglante cachant la silhouette qui y était plongée.
- Ne tires pas ! entendis-je alors que mon doigt avait enfoncé la gâchette mi-chemin pour tirer.
La voix était féminine, et, alors que mes yeux s'habituaient à la lumière, je pus voir une Nastya essoufflée et couverte de sang, laquelle j'avais failli abattre. Le souffle irrégulier, elle s'avança à l'intérieur sans dire un mot, puis après avoir enlevé sa veste, elle vint d'asseoir à côté de moi, sur ma chaise étriquée. Je me reculai pour lui laisser de la place, mais elle se resserra contre moi.
- Si je suis revenue, c'est uniquement parce que je tiens à cette cabane.
- C'est vrai qu'elle est très sympa, plaisantai-je. Surtout avec le jeune homme qui y dort attaché au chauffage.
Elle sourit, puis continua, le regard baissé:
- Je crois bien que la femme couverte de sang à besoin de l'homme du chauffage.
- Et pourquoi cette femme est-elle couverte de sang ? interrogeai-je.
- La femme a tué deux Russes qui faisaient cuire des corps humain, pas très loin d'ici, avant de revenir. D'autres reviendront assez vite, ils sont certainement au courant de notre présence.
"они близки," venions-nous d'entendre au loin par un écho propagé au travers de la forêt.
- Ils savent que nous ne sommes pas loin, conclut Nastya. Ils vont venger leurs hommes.
J'installai la seule chaise de la cabane près du lit où reposait le brûlé, scrutant la fenêtre de près du chauffage, à l’affût du moindre signe d'un soldat. Les oreilles pourtant attentives, je n'entendais rien d'autre que l'expression de la douleur du blessé, poussant de temps à autre des petits cris étouffés par sa propre gorge calcinée. Cet homme dont je ne connaissais même pas le nom.
- Dan ? Dan ?! entendais-je d'une voix paniquée et robotisée, caractéristique des talkie-walkie "Elvispresley" que nous avions.
Je me retournai, comme si la voix provenait de derrière moi, mais c'était impossible. La voix provenait de plus loin. Je fouillai dans tous les sens, cherchant sous chaque meuble et retournant chaque objet au sol, pour finalement retrouver le talkie-walkie sous une pile de vêtements "Mohawk" crades qui traînaient là depuis que j'étais arrivé.
- Nastya ! criai-je à l'appareil. Nastya, réponds !
Aucune réponse. J'avais réagi beaucoup trop tard. Et si elle était morte ? Cette question résonnait dans ma tête. Encore, encore, et encore. Et impossible d'en avoir la réponse. Tout pouvait arriver, même si Nastya était la femme la plus forte et dure que j'avais vu jusque là. C'était le cœur lourd que je me rasseyais sur ma chaise, complètement raide et sans savoir quoi faire. Mon regard vide devait certainement traduire mon inquiétude, alors que agrippai fermement un pistolet emprunté un peu plus tôt dans les affaires de Nastya, décidé à partir l'aider.
Je continuais d'observer l'homme, comme si quelque chose chez lui m’échappait, alors que le bruit d'un craquement de feuilles mortes se fit entendre pas plus loin qu'à quelques mètres. Le pistolet "Charlesv78" emprunté un peu plus tôt à la main, je visais la porte, tremblant et paniqué : s'ils étaient plusieurs, ce serait la fin pour moi. Et qui sait ce qu'ils étaient capables de faire.
La porte s'ouvrit, ne laissant apercevoir qu'une vague de lumière aveuglante cachant la silhouette qui y était plongée.
- Ne tires pas ! entendis-je alors que mon doigt avait enfoncé la gâchette mi-chemin pour tirer.
La voix était féminine, et, alors que mes yeux s'habituaient à la lumière, je pus voir une Nastya essoufflée et couverte de sang, laquelle j'avais failli abattre. Le souffle irrégulier, elle s'avança à l'intérieur sans dire un mot, puis après avoir enlevé sa veste, elle vint d'asseoir à côté de moi, sur ma chaise étriquée. Je me reculai pour lui laisser de la place, mais elle se resserra contre moi.
- Si je suis revenue, c'est uniquement parce que je tiens à cette cabane.
- C'est vrai qu'elle est très sympa, plaisantai-je. Surtout avec le jeune homme qui y dort attaché au chauffage.
Elle sourit, puis continua, le regard baissé:
- Je crois bien que la femme couverte de sang à besoin de l'homme du chauffage.
- Et pourquoi cette femme est-elle couverte de sang ? interrogeai-je.
- La femme a tué deux Russes qui faisaient cuire des corps humain, pas très loin d'ici, avant de revenir. D'autres reviendront assez vite, ils sont certainement au courant de notre présence.
"они близки," venions-nous d'entendre au loin par un écho propagé au travers de la forêt.
- Ils savent que nous ne sommes pas loin, conclut Nastya. Ils vont venger leurs hommes.
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