La Boite
Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Trois mois
Publié le 08/09/13 à 18:08:28 par MonsieurF
Il faisait maintenant nuit, le quartier tout entier était baigné dans une noirceur presque réconfortante. Les lampadaires éclairaient le trottoir en face de l'alignement de maisons.
L'une des maisons dégageait de la lumière par l'une de ses fenêtre du rez-de-chaussée. A l'intérieur de cette maison, se trouvait le Sergent Schreiber, qui avait été appelé plus tôt par une femme du nom de Hélène Cooper. Il avait rejoint cette femme chez elle vers la fin de l'après midi, et cette dernière c'était livré à des révélations plutôt étranges, une histoire de disparition mystérieuse qui ne se limitait plus à la disparition d'une personne, mais jusqu'à l'évaporation la plus totale de tout un bâtiment.
Cela faisait deux heures que l'agent Schreiber était dans cette maison, il avait attendu que Hélène se calme afin qu'elle puisse reprendre ses explications.
Entre temps, il avait contacté son commissariat pour prévenir son équipe qu'il resterait chez Mme Cooper pour le moment et qu'il risquerait de rentrer tard.
Après qu'Hélène se soit passée de l'eau sur le visage, elle retourna auprès de l'agent Schreiber qui sirotait encore le fond de café froid qui restait dans sa tasse.
-"Votre café... il est froid... vous voulez que je vous en refasse?" demanda-t-elle
-"Non non ça va aller, le café froid ça ne m'a jamais dérangé... Vous êtes prête à reprendre votre histoire? Enfin je veux dire, la reprendre depuis le début ?"
Hélène prit sur elle, et raconta calmement ce qui s'était passé, depuis la découverte de l'annonce dans le journal, jusqu'à son entrée dans les locaux de Kefalos.
-"Trois mois après l'avoir déposé la-bas, je n'avais pas eu de nouvelles de lui, pas une seule fois. On pensait qu'il viendrait le dimanche par exemple, qu'ils le laisserait rendre visite à sa famille... Mais au lieu de ça je ne l'ai pas vu, pas parlé, pendant trois mois... Et pendant ce temps là, les versements continuaient sans arrêt ! J'avais déjà reçu plus de 30 000$ ce qui m'avait permis de remettre ma situation financière à flot... Mais David n'était toujours pas là... Et puis avec mon mari... bref j'avais besoin de lui."
L'agent Schreiber fût étonné d'entendre pour la première fois Hélène parler de son mari.
-"Excusez-moi, je croyais que vous viviez seule... Votre mari il..."
-"Il est décédé deux mois après que mon fils ai rejoint Kefalos... Les médecins n'ont pas réellement pu expliquer ce qui c’était passé, il a sombré dans la maladie très vite. Son cancer s'est déclaré quelques jours après le départ de David, et deux mois plus tard, la maladie l'emportait."
-"Je suis désolé, je ne voulais pas..." confia l'agent, embêté
-"C'est rien ne vous en faites pas."
Il eu long blanc, puis Hélène reprit une profonde inspiration et continua son récit.
-"Donc... deux mois après le départ de David, et un mois après la mort de mon mari, je décidais qu'il était temps de retrouver mon fils. Son contrat stipulait qu'il pouvait rentrer uniquement si il décidait de partir de lui même, mais je n'en avais plus rien à faire de ce contrat, je voulais retrouver mon fils. Alors j'ai pris la direction des locaux de Kefalos. Je me souvenais de trajet, ça n'était pas difficile, j'ai pris le même itinéraire que la première fois, repassé par le même chemin qui s'enfonçait à travers la foret de Pins. Mais quand je suis arrivé là ou devait normalement se situer la bâtiment Kefalos... à ma grande surprise, il n'y avait plus rien! Tout avait disparu... Le grand parking, le gigantesque bâtiment d'un blanc immaculé... Je ne comprenais pas ! Il ne restait plus rien, au bout du chemin il n'y avait plus que des Pins."
L'agent Schreiber, qui écrivait sur son calepin depuis le début du récit de Mme Cooper, posa son crayon après avoir entendu ses mots.
-"Vous dites qu'un énorme bâtiment, un véritable gratte-ciel blanc au beau milieu d'une forêt de Pins, à littéralement disparu en trois mois? Je ne remet pas votre parole en doute mais... c'est plutôt difficile à croire..."
Hélène eu comme un sursaut et son visage s'assombrit, elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre ! D'ailleurs ce qui la choquait, c'était que l'agent Schreiber non plus, ne croyait littéralement pas ce qu'il venait d'entendre.
-"Vous pensez que je raconte n'importe quoi ? Que j’exagère ? J'ai mené mon fils la bas, je me souviens de chaque secondes du trajet en voiture pour aller la bas... Même si c'est difficile à croire, je peux vous assurer qu'il n'y avait plus l'ombre d'un gratte-ciel quand j'y suis retournée !" expliqua-t-elle visiblement énervée, tout en sortant une cigarette d'un paquet qu'elle avait gardé sur elle.
-"Je ne veux pas vous vexer, j'essaie simplement de garder l'esprit clair sur ce que vous me racontez... Pour tout vous dire... Je... Je n'ai jamais entendu parlé d'un tel gratte-ciel, ou d'une compagnie du nom de Kevamos !"
Hélène frappa du poing sur la table.
-"C'est KEFALOS, et ça existe bon sang ! J'ai mené mon fils la-bas je vous dit ! Regardez l'annonce bon sang ! Relisez-la, vous croyez vraiment que je raconte n'importe quoi? Que j'ai du temps à perdre au point de faire passer une fausse annonce dans le journal local?"
cria Hélène.
L'agent Schreiber, décontenancé, avoua que cela semblait plutôt improbable... Mais cette histoire de gratte ciel qui disparait comme par magie l'était tout autant, ce qui avait le mérite de l'intriguer tout de même un peu sur les dires de la femme en face de lui.
-"Comprenez moi, votre histoire semble tout droit sortir d'un roman de science-fiction..."
-"Je vous supplie de me croire... Mon fils... il me manque tant... j'ai le sentiment que ça est arrivé par ma faute... Aidez-moi je vous en prie, ne me laissez pas seule dans cette histoire..."
L'agent Schreiber était vraiment embêté cette fois. Cette histoire semblait être complétement folle, mais la détresse de cette femme semblait être bien réelle. Malgré l'incompréhension totale des faits résultant de cette histoire, il remarquait dans le regard de cette femme, une certaine détresse, qui semblait sincère.
L'agent Schreiber avait tout de l'homme cartésien, qui ne croyait en rien. Il n'avait foi qu'en une chose ; lui même.
Hélène pleurait devant lui. Schreiber était décontenancé. Il ne savait pas quoi dire.
Il balbutia un faible "Je suis désolé"
-"Je vous en prie, cette histoire est vraiment incroyable j'y conviens, mais vous êtes mon seul espoir... Je m'en remet à vous, tout ce que je vous ai dit parait dingue mais c'est la vérité... Je ne suis pas folle, je ne suis pas une droguée... tout ce que je veux c'est mon fils Agent, juste mon fils..."
Schreiber, désemparé, jeta un regard sur l'annonce.
-"Est-ce-que je peux la garder?" demanda-t-il
Hélène acquiesça.
-"Bon écoutez, je ne sais que penser de tout ce que vous m'avez raconté. Il est impossible pour moi d'enquêter officiellement la dessus, mais... je veux bien me pencher un peu sur cette histoire. Je ne vous promet rien par contre."
La joie d'Hélène pouvait se traduire sur son visage. Elle serra de toutes ses forces l'agent en face de lui et le remercia longuement.
-"Mais écoutez moi bien. J'accepte de vous aider mais sachez que je n'ai aucune preuve que ce que vous m'avez raconté ai vraiment eu lieu. Je ne veux pas que vous le preniez pour vous, mais en temps normal, dans l'affaire de la disparition de votre fils, vous devriez être la première personne suspectée."
-"Mon fils était tout pour moi, soyez en sûr que je n'ai rien à voir la dedans. Et j'espère que vous allez vite vous en rendre compte..."
-"Nous verrons bien... Commençons par cette annonce. Quelqu'un l'a bien déposée et je veux savoir qui."
L'une des maisons dégageait de la lumière par l'une de ses fenêtre du rez-de-chaussée. A l'intérieur de cette maison, se trouvait le Sergent Schreiber, qui avait été appelé plus tôt par une femme du nom de Hélène Cooper. Il avait rejoint cette femme chez elle vers la fin de l'après midi, et cette dernière c'était livré à des révélations plutôt étranges, une histoire de disparition mystérieuse qui ne se limitait plus à la disparition d'une personne, mais jusqu'à l'évaporation la plus totale de tout un bâtiment.
Cela faisait deux heures que l'agent Schreiber était dans cette maison, il avait attendu que Hélène se calme afin qu'elle puisse reprendre ses explications.
Entre temps, il avait contacté son commissariat pour prévenir son équipe qu'il resterait chez Mme Cooper pour le moment et qu'il risquerait de rentrer tard.
Après qu'Hélène se soit passée de l'eau sur le visage, elle retourna auprès de l'agent Schreiber qui sirotait encore le fond de café froid qui restait dans sa tasse.
-"Votre café... il est froid... vous voulez que je vous en refasse?" demanda-t-elle
-"Non non ça va aller, le café froid ça ne m'a jamais dérangé... Vous êtes prête à reprendre votre histoire? Enfin je veux dire, la reprendre depuis le début ?"
Hélène prit sur elle, et raconta calmement ce qui s'était passé, depuis la découverte de l'annonce dans le journal, jusqu'à son entrée dans les locaux de Kefalos.
-"Trois mois après l'avoir déposé la-bas, je n'avais pas eu de nouvelles de lui, pas une seule fois. On pensait qu'il viendrait le dimanche par exemple, qu'ils le laisserait rendre visite à sa famille... Mais au lieu de ça je ne l'ai pas vu, pas parlé, pendant trois mois... Et pendant ce temps là, les versements continuaient sans arrêt ! J'avais déjà reçu plus de 30 000$ ce qui m'avait permis de remettre ma situation financière à flot... Mais David n'était toujours pas là... Et puis avec mon mari... bref j'avais besoin de lui."
L'agent Schreiber fût étonné d'entendre pour la première fois Hélène parler de son mari.
-"Excusez-moi, je croyais que vous viviez seule... Votre mari il..."
-"Il est décédé deux mois après que mon fils ai rejoint Kefalos... Les médecins n'ont pas réellement pu expliquer ce qui c’était passé, il a sombré dans la maladie très vite. Son cancer s'est déclaré quelques jours après le départ de David, et deux mois plus tard, la maladie l'emportait."
-"Je suis désolé, je ne voulais pas..." confia l'agent, embêté
-"C'est rien ne vous en faites pas."
Il eu long blanc, puis Hélène reprit une profonde inspiration et continua son récit.
-"Donc... deux mois après le départ de David, et un mois après la mort de mon mari, je décidais qu'il était temps de retrouver mon fils. Son contrat stipulait qu'il pouvait rentrer uniquement si il décidait de partir de lui même, mais je n'en avais plus rien à faire de ce contrat, je voulais retrouver mon fils. Alors j'ai pris la direction des locaux de Kefalos. Je me souvenais de trajet, ça n'était pas difficile, j'ai pris le même itinéraire que la première fois, repassé par le même chemin qui s'enfonçait à travers la foret de Pins. Mais quand je suis arrivé là ou devait normalement se situer la bâtiment Kefalos... à ma grande surprise, il n'y avait plus rien! Tout avait disparu... Le grand parking, le gigantesque bâtiment d'un blanc immaculé... Je ne comprenais pas ! Il ne restait plus rien, au bout du chemin il n'y avait plus que des Pins."
L'agent Schreiber, qui écrivait sur son calepin depuis le début du récit de Mme Cooper, posa son crayon après avoir entendu ses mots.
-"Vous dites qu'un énorme bâtiment, un véritable gratte-ciel blanc au beau milieu d'une forêt de Pins, à littéralement disparu en trois mois? Je ne remet pas votre parole en doute mais... c'est plutôt difficile à croire..."
Hélène eu comme un sursaut et son visage s'assombrit, elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre ! D'ailleurs ce qui la choquait, c'était que l'agent Schreiber non plus, ne croyait littéralement pas ce qu'il venait d'entendre.
-"Vous pensez que je raconte n'importe quoi ? Que j’exagère ? J'ai mené mon fils la bas, je me souviens de chaque secondes du trajet en voiture pour aller la bas... Même si c'est difficile à croire, je peux vous assurer qu'il n'y avait plus l'ombre d'un gratte-ciel quand j'y suis retournée !" expliqua-t-elle visiblement énervée, tout en sortant une cigarette d'un paquet qu'elle avait gardé sur elle.
-"Je ne veux pas vous vexer, j'essaie simplement de garder l'esprit clair sur ce que vous me racontez... Pour tout vous dire... Je... Je n'ai jamais entendu parlé d'un tel gratte-ciel, ou d'une compagnie du nom de Kevamos !"
Hélène frappa du poing sur la table.
-"C'est KEFALOS, et ça existe bon sang ! J'ai mené mon fils la-bas je vous dit ! Regardez l'annonce bon sang ! Relisez-la, vous croyez vraiment que je raconte n'importe quoi? Que j'ai du temps à perdre au point de faire passer une fausse annonce dans le journal local?"
cria Hélène.
L'agent Schreiber, décontenancé, avoua que cela semblait plutôt improbable... Mais cette histoire de gratte ciel qui disparait comme par magie l'était tout autant, ce qui avait le mérite de l'intriguer tout de même un peu sur les dires de la femme en face de lui.
-"Comprenez moi, votre histoire semble tout droit sortir d'un roman de science-fiction..."
-"Je vous supplie de me croire... Mon fils... il me manque tant... j'ai le sentiment que ça est arrivé par ma faute... Aidez-moi je vous en prie, ne me laissez pas seule dans cette histoire..."
L'agent Schreiber était vraiment embêté cette fois. Cette histoire semblait être complétement folle, mais la détresse de cette femme semblait être bien réelle. Malgré l'incompréhension totale des faits résultant de cette histoire, il remarquait dans le regard de cette femme, une certaine détresse, qui semblait sincère.
L'agent Schreiber avait tout de l'homme cartésien, qui ne croyait en rien. Il n'avait foi qu'en une chose ; lui même.
Hélène pleurait devant lui. Schreiber était décontenancé. Il ne savait pas quoi dire.
Il balbutia un faible "Je suis désolé"
-"Je vous en prie, cette histoire est vraiment incroyable j'y conviens, mais vous êtes mon seul espoir... Je m'en remet à vous, tout ce que je vous ai dit parait dingue mais c'est la vérité... Je ne suis pas folle, je ne suis pas une droguée... tout ce que je veux c'est mon fils Agent, juste mon fils..."
Schreiber, désemparé, jeta un regard sur l'annonce.
-"Est-ce-que je peux la garder?" demanda-t-il
Hélène acquiesça.
-"Bon écoutez, je ne sais que penser de tout ce que vous m'avez raconté. Il est impossible pour moi d'enquêter officiellement la dessus, mais... je veux bien me pencher un peu sur cette histoire. Je ne vous promet rien par contre."
La joie d'Hélène pouvait se traduire sur son visage. Elle serra de toutes ses forces l'agent en face de lui et le remercia longuement.
-"Mais écoutez moi bien. J'accepte de vous aider mais sachez que je n'ai aucune preuve que ce que vous m'avez raconté ai vraiment eu lieu. Je ne veux pas que vous le preniez pour vous, mais en temps normal, dans l'affaire de la disparition de votre fils, vous devriez être la première personne suspectée."
-"Mon fils était tout pour moi, soyez en sûr que je n'ai rien à voir la dedans. Et j'espère que vous allez vite vous en rendre compte..."
-"Nous verrons bien... Commençons par cette annonce. Quelqu'un l'a bien déposée et je veux savoir qui."
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