Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

La Boite


Par : MonsieurF
Genre : Science-Fiction, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 10 : La femme, le flic et la forêt


Publié le 24/10/2013 à 22:54:23 par MonsieurF

[c]Avant de commencer ce nouveau chapitre, sachez que j'attends bien vos retours via les commentaires :oui:

Pour ceux qui lisent depuis le début, n'hésitez pas à me faire savoir si l'histoire besoin de réajustements sur certains points. J'ai commencé à m'attaquer à cette idée de fic en début Mai, et depuis, l'histoire prends de plus en plus de maturité. Mais n'hésitez pas à en dire ce que vous en pensez. Si vous aimez, si vous n'aimez pas, si il y a des choses que vous avez du mal à saisir, etc...

Bref, passez un bon chapitre 10 :) [/c]


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"Une forêt de Pins... une forêt de Pins..." pensait l'agent Schreiber tout en conduisant.
Il avait une carte de la région dans la main droite et tenait le volant de la main gauche.

Sur la carte, une grosse portion de route était surlignée de rouge, avec au bout de cette portion de route, une croix rouge.

Plongé dans une concentration absolue, il fût interrompu par une transmission provenant de sa radio.

-Hé Phil', ici Frank, tu va répondre oui?

Schreiber soupira, il avait une sainte horreur de répondre à sa radio pendant qu'il conduisait.

-Frank, je t'ai dit que j'étais occupé, qu'est-ce-que tu veux?
-Ouais bah j'suis désolé, figures toi qu'on a arrêté une brochette de trafiquants et on aurait bien aimé avoir quelqu'un ici pour leur poser deux trois questions là... Mais bon c'est pas grave hein! Tu va me dire ce que tu foues?
-Met quelqu'un d'autre sur le coup Frank, je suis pas dispo là. Je cherche à vérifier un... truc. Enfin t'occupes je serais là plus tard, va falloir que tu te passes de moi.
-Bon ça va j'ai compris tu veux encore nous laisser tomber pour aller te faire une masseuse du salon du centre ville hein? T'en profites avant qu'on le fasse fermer hein, salaud!

Schreiber ria et coupa sa radio.

"Merde c'est là!"

Il tourna violemment le volant, faisant crisser les pneus, et s'engagea sur une petite route de terre qui semblait s'enfoncer dans une grande forêt de Pins.
Il y roula pendant quelques minutes, puis arrêta sa voiture quand il vit que le chemin ne menait plus nulle part et qu'il lui était impossible d'avancer sa voiture à cause des arbres qui s'élevaient en face de lui.

Il sorti de sa voiture, et fît quelques pas. Il observa les lieux et regarda une nouvelle fois le plan qu'il tenait dans ses mains plus tôt.

De toute évidence, il n'y avait rien de ce qu'il était venu trouver. Il n'y avait pas la moindre trace d'un quelconque bâtiment blanc nommé Kefalos dans le coin.

Schreiber retourna dans sa voiture, et prit quelques minutes pour réfléchir. C'est alors qu'il aperçu une dans son rétroviseur, une camionnette rouler dans sa direction.

Il sorti et voyant que la camionnette freinait, s'approcha du conducteur.

-Bonjour, vous êtes perdu? demanda le vieil homme qui conduisait.
-Non non, merci. Vous êtes du coin?
-Ouais Monsieur, j'habite juste à coté ! J'ai entendu un crissement de pneu et je vous ai vous foncer jusqu'ici. Je me suis dit que vous auriez peut-être un problème... Vous allez bien?
-Ah, merci heu... non tout va bien ne vous inquiétez pas. Je cherchais juste... quelque chose. Dites moi, il n'y a jamais rien eu ici?
-Ici, vous voulez dire, là ou nous sommes ? Non pas que je sache. J'habite ici depuis quarante ans et rien n'est jamais venu perturber la tranquillité de cette foret de Pins.

L'agent remercia l'homme dans la camionnette, qui fit demi tour et reparti.

Quelques minutes après avoir re-constaté les environs et prit des photos, Schreiber remonta dans sa voiture et quitta lui aussi les lieux.



Le lendemain, Schreiber frappa à la porte d'Hélène Cooper.
Elle lui ouvrit la porte et l'invita à entrer. Elle lui offrit une tasse de thé et après avoir échangé quelques banalités, l'Agent Schreiber sorti son téléphone de la poche, et montra les photos qu'il avait prit la veille.

-Voilà les photos que j'ai pris hier. Il n'y a rien du tout, rien à part des arbres.
-Il n'y avait rien? Pas l'ombre du bâtiment Kefalos?
-Non, et il n'y a jamais rien eu...

Hélène soupira.

-Et la petite annonce dans le journal?
-De ce coté là, j'ai du nouveau... enfin... c'est pas grand chose, mais j'ai avancé.
J'ai contacté le journal. La petite annonce à été déposée par une société du nom de DespiClean. J'ai remonté jusqu'à cette société et il s'avère que c'est une société écran. Elle commercialisait des produit d'entretiens soit disant "révolutionnaires" dans les années 80 et à été déclarée en faillite au début des années 90. Elle a cessée toute activitée par la suite et les seuls locaux restants sont complétement désert et en ruine.

Hélène contenue sa colère. Elle n'avait qu'une envie, c'était d'hurler.

-Ils ont tout prévu. Ils ont tout prévu depuis le début! Il faut ouvrir une enquête, les retrouver, et les poursuivre en justice! fît-elle, énervée.
-Ce n'est pas si simple. Il n'y a pas assez d'éléments pour ouvrir une enquête. Je vous l'accorde cette histoire de petite annonce sonne louche, mais au yeux de la police et du reste du monde, cette petite annonce à été déposée par une société voulant faire des tests pour un futur produit.
-Une société qui a stoppée son activité depuis les années 90 et qui, d'un coup, passe une annonce pour faire des "expériences psychologiques", ça n'est pas assez bizarre pour débuter une enquête ?
-Vous ne réussirez pas à relier ça avec la disparition de votre fils. Personne ne va vous croire. Engagez-vous la dedans et personne ne va vous accorder du crédit, et à ce moment là c'est l'enquête pour retrouver votre fils qui va être compromise. Ne faites rien, je veux bien mener une petite enquête officieuse pour vous, mais là je dois vous avouer qu'au vu des maigres éléments que nous avons à notre disposition, je ne sais pas si on va réussir à remettre la main sur cette entreprise...
Moi même j'ai beau vous croire sur parole... je n'ai aucune preuve que cette entreprise existe!

Hélène perdit tout à coup, tout espoir. Pour elle c'était désormais clair et net, elle n'avait plus aucune chance de retrouver son fils s'il ne se manifestait pas de lui même.

-Nous allons faire tout notre possible pour retrouver votre fils, ne vous inquiétez pas. fît l'agent, se voulant rassurant.

Hélène fît signe de la tête, et laissa échapper une larme. Elle raccompagna l'agent Schreiber devant sa voiture, tout en le remerciant de l'avoir crue depuis le début.

-Quelle ironie quand on y pense...
-Quoi donc? fît l'agent
-Cette histoire. Financièrement, nous étions au bord du gouffre, mais au moins j'avais mon fils. Maintenant je suis plus riche que riche mais David n'est plus là. Tout est de ma faute.

C'est alors que Schreiber eu un déclic. Il venait tout simplement de se rendre compte qu'il était passé à coté de quelque chose, quelque chose de primordial.

-Attendez une minute... Il est peut-être là le moyen de relier Kefalos à la disparition de votre fils !


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