<h1>Noelfic</h1>

The Fate of the Doctor


Par : Fallavier

Genre : Action , Science-Fiction

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 10

La Planète de Verre

Publié le 22/01/14 à 13:38:09 par Fallavier

Lorsque le Tardis se calma et que je pus enfin ouvrir les yeux, je vis le Docteur examiner d'un air intrigué une sorte de miroir.. Je me relevai et rejoignis mon ami dans son observation. Je compris à cet instant pourquoi il m'avait emmené dans le passé plutôt que de le futur. Je restai complètement fascinée devant cette chose qui était bien loin d'être un miroir. C'était une l'écran d'une caméra, ou du moins l'appris-je quelques temps plus tard lors des leçons dont mon ami m'avaient sommées sur la technologie.

« C'est une forêt, remarquai-je. Les... les feuilles bougent !
– Le vent, expliqua le Docteur.
– C'est animé, alors...
– On dirait bien. Pas l'habitude de prendre des gens du Moyen-Âge, désolé de vous faire subir ça.
– Subir ? Mais c'est fascinant, Docteur !
– Mmouais, vous n'avez pas encore vu les ordinateurs. Enfin bref, allons-y !
– On devrait changer nos vêtements, non ?
– Je ne sais pas où nous sommes, mais certainement pas sur Terre. On nous prendra seulement pour des originaux »

Mais tout semblait appartenir à ma planète, néanmoins. Nous étions dans une forêt, comme la caméra nous l'avait montré. La forêt était tellement dense que l'on ne voyait même pas le ciel. Seulement des feuilles et des feuilles, à perte de vue. Des étroits sentiers partaient d'ici et s'enfonçaient dans la forêt. Je me tournai vers le Docteur, lequel observait toujours les environs, les mains enfouies dans les poches de son manteau beige.

« J'aurais peut-être dû laisser mon chapeau, marmonna-t-il. Il fait tellement chaud.
– Docteur ? appelai-je.
– Oui ?
– Où allons-nous, maintenant ?
– Eh bien... »

Il tourna sur lui-même, considérant chacun des chemins qui s'offraient à nous.

« Là-bas, ça m'a l'air bien » fit-il.

Nous empruntâmes l'un des sentiers, et nous dûmes écarter nombre de branches de nos bras, tellement de branches que cela finit par en être fatiguant. Les arbres, quasiment collées les uns aux autres, refuseraient même à un gamin des plus maigrelets de se frayer un autre chemin. Nous étions obligés de suivre ce sentier interminable.

« Vous savez au moins où l'on est ? questionnai-je en écartant une branche de mon visage.
– Aucune idée, avoua-t-il. Mais c'est ça qui est drôle, non ?
– Bien sûr, c'est tellement drôle de traverser cette vraie fournaise !
– Allez Cat, je vous ai connue moins fatigante.
– Je ne suis pas fatigante ! Et ne m'appelez pas Cat !
– Chut ! »

Le Docteur s'arrêta soudainement et je faillis lui rentrer dedans. Je lançai un « Quoi ? » mais il m'intima de me taire en levant sa main. Je n'entendais rien, et je me demandais si mon ami ne me prenait pas pour une imbécile.

« C'est parti, annonça le Docteur.
– Mais quoi donc, je n'ai rien entendu ! m'exaspérai-je.
– Ah bon ?
– Rien du tout.
– Hmm... Normalement, les Seigneurs du Temps et les Humains devraient pouvoir entendre les mêmes choses...
– Continuons, alors, nous en saurons peut-être plus.
– Ah, je ne sais pas, Cat... J'ai un mauvais pressentiment. Et je n'ai pas l'habitude d'abandonner si facilement un nouvel endroit. On doit encore pouvoir aller quelque part d'autre avec le Tardis.
– C'est vous le Docteur. Et arrêtez de m'appeler Cat, je vous l'ai déjà dit ! »

Le Docteur resta longtemps sur place en se grattant la joue d'un air pensif.

« Bah, qu'est-ce qui peut bien nous arriver de pire que de se faire capturer par des hordes de Pictes ? finit-il par dire avec un sourire. En avant ! »

Nous suivîmes le sentier encore longtemps, et je dus bien m'impatienter pour soupirer à chaque branche qui se présenta devant nous. Je transpirais comme si j'avais porté une armure durant toute une journée, et je plaignis le Docteur, lui qui devait porter un manteau inutile et un chapeau encombrant. Je regrettais pour ma part de ne pas avoir délaissé ma longue robe au profit d'une vulgaire chemise.

Le sentier nous fit descendre de plus en plus, et, finalement, nous arrivâmes sur le versant d'une vallée. Les arbres s'étaient dégagés, nous laissant admirer la vue que nous offraient cet endroit. En face de nous, sur l'autre versant de la vallée, la forêt regagnait son emprise, mais nous étions encore libre, là où nous étions, de marcher sur des mètres et des mètres d'espace verdoyants. La pente n'était pas des plus raides, aussi pouvions-nous nous promener sans nous soucier de tomber.

Mais il n'allait pas être question de se promener, loin de là. Le Docteur me donna un léger coup de coude pour attirer mon attention sur le ciel. Et quel ciel !

Un gigantesque soleil se dressait dans le bleu infini que constituait le ciel. Je comprenais maintenant pourquoi une chaleur étouffante accablait cet endroit. Le soleil n'était pas ce petit rond jaune ridicule que nous pouvions remarquer sur Terre, mais il était sur cette planète une boule de flammes qui envahissait quasiment tout le ciel.

« Nous ne sommes vraiment pas sur Terre, donc, dis-je en me cachant les yeux.
– Nous sommes bien plus loin, même, ajouta le Docteur. Ce n'est pas le soleil que vous connaissez.
– Il y a plusieurs soleils ?
– L'espace possède des millions de systèmes et de galaxies. Vous n'êtes pas les seuls à posséder votre propre géante rouge, loin de là.
– Heu, Docteur ? Regardez le ciel... »

Je montrai du doigt l'effarante découverte que je fis. Des hexagones presque invisibles striaient le ciel bleu de leurs lignes. En remarquant cela, le Docteur ne put réprimer un « Ah ! » d'étonnement.

« Une planète de verre.... »

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