Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Hors limites


Par : Diabolo
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 16 : .


Publié le 16/10/2012 à 19:13:34 par Diabolo

C'est vendredi soir, fin des cours, Clémentine va passer la nuit chez son chevalier ce week-end et moi je prie et j'attend comme un con à la porte du château?
Cependant pour équillibrer ma peine, une partie de mon plâtre va être retiré samedi, et l'autre mercredi, je pourrais oublier les béquilles si tout ce passe bien et marcher comme un pingouin.

En ce moment, je me sens mal à l'aise, stressé. Le retour de mon père et de son business de merde ne m'aide pas beaucoup, certes, mais encore moins Clém et l'autre glandu qui passe leur temps ensemble, l'ambiance tendue que j'ai ramenée à la maison, Romain qui me porte désormais une confiance plus limitée et Lydie qui me drague ouvertement. Tout le monde s'est mis d'accord pour me rendre mal on dirait...
De plus, Clém m'avait parlé de sa mère mardi, qui fait une dépression. Cette femme insinuait que son mari la battait et la violait, ainsi que Clém qui elle, à nié les faits.
Le mari en question refuse évidement de payer soins, médicaments et consultations pour la femme, et le divorce est en cours.
Je me sens peut-être mal en ce moment mais je m'imagine dans la tête de Clémentine, encombrée par tout ces problèmes aussi.

A 16H00, samedi, une partie de mon plâtre à été retirée et celui-ci à été refait. Je me sens effectivement plus léger, physiquement.
Mais mes pensées me déroutent, Clém et Maxime sont là-bas, en train de fricoter ensemble, j'en ai des frissons.
Dimanche, j'invite Romain chez moi pour la première fois. J'ai décidé de me soulager et de tout lui raconter. On décompresse en faisant une partie de Mario Kart. J'ai passé un agréable moment en sa compagnie.

C'est lundi que je suis étonné, Maxime est bien là, et je m'en passerais, mais c'est Clém que je ne trouve pas.
Et c'est le chevalier qui vient chaleureusement m'accueillir:
- Bah alors? T'a perdu la tapette qui te sert d'ami?
Maxime rit, ses amis se rapprochent, ils sont derrière lui. Je rétorque, calme:
- On t'a pas appris à dire bonjour dans ton taudis?
Le regard de Maxime vire au noir. Il s'avance et me pousse en arrière, je me receptionne difficilement sur mes béquilles, ça sent l'embrouille, et je suis plutôt en BAD posture...
- Ah, tu fait moins le malin quand y'a pas Clémentine pour te défendre hein?
- Elle est où? Vous avez passé le week-end ensemble, tu devrait savoir...
- Non j'en sais rien! Mêle toi de ce qui te regarde, bouffon!
- u devrais pas te sentir attaqué si tu sais vraiment rien...
Il me colle contre le mur en guise de réponse. Je me sens oppressé, les mauvais réflexes remontent... Je le repousse violement avant d'être complètement pris au piège. Je lui crache dessus. C'est la goutte d'eau, de salive dans le cas ici présent, qui fait déborder le vase. J'aurais pas dû, suffit d'observer la mine désabusée de ses amis, surpris.
J'ai à peine le temps de prendre une position correcte pour recevoir d'éventuels coups que le poing de Maxime s'écrase dans mon ventre. Je force les abdos et j'encaisse. Etonné, celui-ci me remet un coup au niveau de l'épaule. C'est le moment. Après le coup, alors qu'il ramène son bras contre son torse, je lui offre un coup de genou bien placé, il se tord de douleur et je le frappe au niveau du dos. Il s'effondre, tenant ses bijoux de famille fermement. Je me casse rapidos et me poste devant deux pions qui disdcutent, Romain court vers moi, son sac sautant dans son dos. Il arrive, essouflé :
- Pfoua... Mec, la branlée que tu leur à foutue! C'était.. pff... Fracassant!
- Mouais. J'aurais vraiment pas dû, les réprésailles vont être encore plus fracassantes. Je dois à tout prix éviter de le croiser temps que je ne marche pas normalement...
- Combien de temps pour le plâtre?
- Tu pense pouvoir tenir deux semaines comme un réfugié?
- Pour toi, ouais
Romain me sourit. Je lui tend la main. Il me la serre, concluant un pacte de discrétion totale.
- On va en cours? C'est l'heure je crois, finit par me dire Romain, me lâchant la main.
- Euh ouais, t'aurais pas vu Clém?
Je me tient le ventre, deux béquilles dans une main. Ce salaud m'a quand même fait mal.
- Non désolé. Mais elle va pas aimer le grabuge que t'a fait avec son copain.
- Allez, on y va.
J'aperçois au loin Maxime se relever difficilement.

Non pas que je soit méchant ou quoi que ce soit, mais frapper quelqu'un m'a fait un bien fou. Et plus particulièrement Maxime.


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