24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 38
Publié le 27/09/12 à 22:32:17 par Kom_T_Tristounet
0h30
"_Tu veux vraiment partir d'ici ? Dans ton état ? t'es au courant qu'on va avoir des emmerdes pas possible après ? Et puis si t'es parents viennent, c'est qu'ils ont été informé de la situation tu crois pas ?
_M'en fou...Je leur dirais... Que... Y a eu une erreur... Mais si... ils peuvent pas... Merde !
_Bon, bon, moi aussi mes parents sont en routes, et moi aussi je veux pas les voir y a sûrement moyen de s'arranger ... Tu peux marcher ?
Mélanie eut toutes les peines du monde à se redresser, elle était visiblement ravagée par un violent mal de crâne, et une forte douleur au niveau du ventre, son foie n'avait dû apprécier que très moyennement ce baptême du feu à la vodka... Que faire alors ? Il allait devoir la porter ? C'était ahurissant, il ne pourrait jamais quitter l'hosto avec cette fille sur le dos. Pourtant, il y avait un petit côté grisant dans cette nouvelle expérience... Jean sentait une monté d'adrénaline en lui à l'idée de taper la mission pour s'échaper d'ici, comme dans un jeux... Lui qui était amorphe depuis si longtemps, qui voyait les journées défiler, toujours identiques il avait là l'occasion de vivre un truc palpitant.
"_Tiens, mets tes fringues, je vais tenter de voir si je trouve pas un fauteuil roulant en attendant.
_Tu... veux quand même pas... me traîner dans ce truc... d'handicapé
_Tu préfères que je te traîne par la jambe dans les couloirs ? Les descentes d'escaliers risquent d'être douloureuses
La fille fit une grimace, Jean en profita pour sortir dans le couloir. Un peu naïvement, il avait imaginé que y aurait, genre, un flic derrière la porte , comme dans les films, pour le surveiller... Mais non, il se retrouvait seul dans le couloir. L'idée de faire marche arrière pour guetter Mélanie se changer à travers le trou de la serrure lui traversa l'esprit un instant... mais il la revis aussitôt engluée dans son vomit , ça lui coupa net toute envie.
Où trouver un fauteuil roulant ? Il en avait aucune idée . Il commença à arpenter le corridor... Mais rien, pas l'ombre d'un fauteuil. Il lui faudrait peut être rentrer dans les chambre pour en trouver ? L'idée lui paraissait folle et un tantinet malsain, mais il n'était plus à ça près. il posa la main sur une poignée. Fermé. il essaya une autre, encore fermée. Sans se décourager, il en essaya une troisième, la porte s'ouvrit miraculeusement. Il entra dans une pièce presque plongée dans le noir, seul la lueur d'une bougie posée au chevet du lit émettait un faible halo.
JT ne savait pas quoi faire... Il ne voulait pas risquer de réveiller le patient en allumant la lumière, mais la lueur du couloir combinée à celle de la bougie n'était pas suffisante pour examiner la pièce de fond en comble. Il prit une profonde inspiration et alluma, il n'avait qu'à dire qu'il s'était trompé de pièce en cas de réveil...
Mais la personne allongée là ne risquait pas de se plaindre de la présence de Jean Théopolde... il n'aurait su dire si il s'agissait d'une femme ou d'un homme, d'un vieux ou d'un jeune... La personne avait le visage recouvert par des bandages, tout comme son unique bras visible. Dans le silence de mort qui régnait dans la pièce, seul le bruit des innombrables machines entourant le patient donnait une impression de vie ici. Il était impossible de voir le visage à travers les bandages, seuls quelques fils s'échappant çà et là pour maintenir le patient en vie permettaient de le distinguer d'une momie.
JT eut le coeur serré devant cette curieuse scène, il s'approcha de la table où reposait la bougie, il y avait un petit mot à côté.
"Chéri, pardonne moi, ils disent qu'il n'y a plus rien à faire, je ne veux pas te voir partir, mais je ne veux pas non plus te voir souffrir, je ferais ce que tu as dis, puisse la lumière de cette bougie guider tes pas là haut, je leur ai demandé de te débrancher lorsqu'elle sera consumée.
Avec tout mon amour, pardonne moi et Adieu"
Jean Théopolde eut un haut le coeur, il recula jusqu'à heurter le mur de la pièce. Alors, lui aussi allait mourir ? lui aussi avait son compte à rebours, sous forme de bougie. Depuis combien de temps était-elle allumée ? Elle n'émettait qu'une faible lueur,plus très haute ,elle baignait dans une flaque de cire fondu... Lui non plus ne vivrait probablement pas la journée de demain. JT s'en alla de la pièce , limite en courant, en prenant tout de même soin d'éteindre la lumière et de fermer la porte.
Ce fut un choque pour lui, il ne put se résoudre à ouvrir une autre porte, si c'était pour tomber encore sur ce genre de scène macabre. Il tenta de penser à autre chose... Ah oui, un moyen de transporter la fille... il revint sur ses pas, bien décidé à la porter, quand il aperçu au bout du couloir un chariot utilisé généralement par les femmes de ménage pour nettoyer les chambres. Il était abandonné là, contre le mur, avec tout son attirail, le balai, les piles de linges pliés... Serait- ce le ciel qui lui envoyait un signe ?Jt regarda derrière et devant lui, toujours personne, il s'empressa d'aller s'emparer du chariot, et le ramena devant la porte de sa chambre... enfin, celle de Mélanie plutôt...
"Alors, t'as trouvé un fauteuil ?
_Non, mais j'ai quelque chose
_Ah...
_mais ça risque de pas te plaire ?
_Du moment que je quitte cette endroit... avant que mes parents se pointent...
JT porta la fille jusque dans le couloir
"_Tiens, ton carrosse !
_Tu...tu déconnes ?!
_Non, désolé, j'ai rien trouvé d'autres
_Mais...mais... comment on fait ?
_Hey bah, je vire le bordel en dessous, et tu te calles dedans ! C'est génial, on te verra même pas comme ça !
_Tu..Trouves ça génial ?
JT parvint à lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le choix, et que c'était ça ou ses parents. A contre coeur, Mélanie se laissa déposer dans le chariot, après que JT ait pris soin de dégager la place. Il jeta un rapide coup d'oeil à droite à gauche, la voie était libre, il pouvait partir.
JT n'avait pas vraiment de plan précis, il comptait descendre au rez-de-chaussez pour essayer d'y trouver une sortie en évitant l'entrée principale.
"_Tu veux vraiment partir d'ici ? Dans ton état ? t'es au courant qu'on va avoir des emmerdes pas possible après ? Et puis si t'es parents viennent, c'est qu'ils ont été informé de la situation tu crois pas ?
_M'en fou...Je leur dirais... Que... Y a eu une erreur... Mais si... ils peuvent pas... Merde !
_Bon, bon, moi aussi mes parents sont en routes, et moi aussi je veux pas les voir y a sûrement moyen de s'arranger ... Tu peux marcher ?
Mélanie eut toutes les peines du monde à se redresser, elle était visiblement ravagée par un violent mal de crâne, et une forte douleur au niveau du ventre, son foie n'avait dû apprécier que très moyennement ce baptême du feu à la vodka... Que faire alors ? Il allait devoir la porter ? C'était ahurissant, il ne pourrait jamais quitter l'hosto avec cette fille sur le dos. Pourtant, il y avait un petit côté grisant dans cette nouvelle expérience... Jean sentait une monté d'adrénaline en lui à l'idée de taper la mission pour s'échaper d'ici, comme dans un jeux... Lui qui était amorphe depuis si longtemps, qui voyait les journées défiler, toujours identiques il avait là l'occasion de vivre un truc palpitant.
"_Tiens, mets tes fringues, je vais tenter de voir si je trouve pas un fauteuil roulant en attendant.
_Tu... veux quand même pas... me traîner dans ce truc... d'handicapé
_Tu préfères que je te traîne par la jambe dans les couloirs ? Les descentes d'escaliers risquent d'être douloureuses
La fille fit une grimace, Jean en profita pour sortir dans le couloir. Un peu naïvement, il avait imaginé que y aurait, genre, un flic derrière la porte , comme dans les films, pour le surveiller... Mais non, il se retrouvait seul dans le couloir. L'idée de faire marche arrière pour guetter Mélanie se changer à travers le trou de la serrure lui traversa l'esprit un instant... mais il la revis aussitôt engluée dans son vomit , ça lui coupa net toute envie.
Où trouver un fauteuil roulant ? Il en avait aucune idée . Il commença à arpenter le corridor... Mais rien, pas l'ombre d'un fauteuil. Il lui faudrait peut être rentrer dans les chambre pour en trouver ? L'idée lui paraissait folle et un tantinet malsain, mais il n'était plus à ça près. il posa la main sur une poignée. Fermé. il essaya une autre, encore fermée. Sans se décourager, il en essaya une troisième, la porte s'ouvrit miraculeusement. Il entra dans une pièce presque plongée dans le noir, seul la lueur d'une bougie posée au chevet du lit émettait un faible halo.
JT ne savait pas quoi faire... Il ne voulait pas risquer de réveiller le patient en allumant la lumière, mais la lueur du couloir combinée à celle de la bougie n'était pas suffisante pour examiner la pièce de fond en comble. Il prit une profonde inspiration et alluma, il n'avait qu'à dire qu'il s'était trompé de pièce en cas de réveil...
Mais la personne allongée là ne risquait pas de se plaindre de la présence de Jean Théopolde... il n'aurait su dire si il s'agissait d'une femme ou d'un homme, d'un vieux ou d'un jeune... La personne avait le visage recouvert par des bandages, tout comme son unique bras visible. Dans le silence de mort qui régnait dans la pièce, seul le bruit des innombrables machines entourant le patient donnait une impression de vie ici. Il était impossible de voir le visage à travers les bandages, seuls quelques fils s'échappant çà et là pour maintenir le patient en vie permettaient de le distinguer d'une momie.
JT eut le coeur serré devant cette curieuse scène, il s'approcha de la table où reposait la bougie, il y avait un petit mot à côté.
"Chéri, pardonne moi, ils disent qu'il n'y a plus rien à faire, je ne veux pas te voir partir, mais je ne veux pas non plus te voir souffrir, je ferais ce que tu as dis, puisse la lumière de cette bougie guider tes pas là haut, je leur ai demandé de te débrancher lorsqu'elle sera consumée.
Avec tout mon amour, pardonne moi et Adieu"
Jean Théopolde eut un haut le coeur, il recula jusqu'à heurter le mur de la pièce. Alors, lui aussi allait mourir ? lui aussi avait son compte à rebours, sous forme de bougie. Depuis combien de temps était-elle allumée ? Elle n'émettait qu'une faible lueur,plus très haute ,elle baignait dans une flaque de cire fondu... Lui non plus ne vivrait probablement pas la journée de demain. JT s'en alla de la pièce , limite en courant, en prenant tout de même soin d'éteindre la lumière et de fermer la porte.
Ce fut un choque pour lui, il ne put se résoudre à ouvrir une autre porte, si c'était pour tomber encore sur ce genre de scène macabre. Il tenta de penser à autre chose... Ah oui, un moyen de transporter la fille... il revint sur ses pas, bien décidé à la porter, quand il aperçu au bout du couloir un chariot utilisé généralement par les femmes de ménage pour nettoyer les chambres. Il était abandonné là, contre le mur, avec tout son attirail, le balai, les piles de linges pliés... Serait- ce le ciel qui lui envoyait un signe ?Jt regarda derrière et devant lui, toujours personne, il s'empressa d'aller s'emparer du chariot, et le ramena devant la porte de sa chambre... enfin, celle de Mélanie plutôt...
"Alors, t'as trouvé un fauteuil ?
_Non, mais j'ai quelque chose
_Ah...
_mais ça risque de pas te plaire ?
_Du moment que je quitte cette endroit... avant que mes parents se pointent...
JT porta la fille jusque dans le couloir
"_Tiens, ton carrosse !
_Tu...tu déconnes ?!
_Non, désolé, j'ai rien trouvé d'autres
_Mais...mais... comment on fait ?
_Hey bah, je vire le bordel en dessous, et tu te calles dedans ! C'est génial, on te verra même pas comme ça !
_Tu..Trouves ça génial ?
JT parvint à lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le choix, et que c'était ça ou ses parents. A contre coeur, Mélanie se laissa déposer dans le chariot, après que JT ait pris soin de dégager la place. Il jeta un rapide coup d'oeil à droite à gauche, la voie était libre, il pouvait partir.
JT n'avait pas vraiment de plan précis, il comptait descendre au rez-de-chaussez pour essayer d'y trouver une sortie en évitant l'entrée principale.
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